26/05/2017
03:36:57
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Création de pays : An Hêv - [Terminée]

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Création de pays : An Hêv


Généralités :



Nom officiel : An Hêv - l'Abri
Nom courant : An Hêv
Gentilé : Hêvians / Hêviannes

Langue(s) officielle(s) : Lishana Denova - Langue de la Nouvelle (Néo-Syriaque Insulaire)
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : Le français pour le Scripte (à venir après création du pays)

Inspirations culturelles : Christianisme Nestorien, Mongole médiévale
Situation géographique : Inspirée du Socotra, Île au Yémen // North Sentinel, Îles Andaman
Annexes :
  • Continent : NAZUM
  • Superficie : 4350 km²


  • topo planisphere topo morpho topo morpho vallée peinture peinture2 peinture3
    Nord vers Sud ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Ce sont des dessins réalisés par le Scribe
    • Pâturages
    • Rizières & Habitations
    • Qehilta
    • Thiaborû


    Drapeau :
    Drapeau


    Hymne officiel :

    [Chant Hêvien pour la terre promise]


    Devise officielle : "Fé é Firmye" ("Foi et Fermeté")

    Monnaie nationale : l'Or (économie de troc et de redistribution)

    Capitale : Qehilta (Lieu de Rassemblement)

    Population : Environ 1500 habitants


    Aperçu du pays :



    Présentation du pays :
    An Hêv, "L'Abri", est bien plus qu'un pays, c'est un peuple oublié. Tout a commencé avec l'arrivée de l'Islam au VIIème siècle. Dans les contrées du nord de l'actuel Empire de Churaynn, une communauté formée de plusieurs familles chrétiennes nestoriennes -pour préserver leur foi et leur autonomie- décide de prendre le large et de s'installer dans les régions de l'actuelle Mhyr-Mune, avant de repartir dans un ultime effort, au courant du XIIIème siècle. C'est sur une petite île volcanique, perdue au nord-est de Nazum, que les bateaux et le reste de la communauté échouèrent. Depuis, coupés du monde, ils ont bâti une société unique, parfaitement adaptée à son île volcanique fertile. Leur histoire entière est littéralement peinte sur les parois des grottes immenses formées dans Thiaborû, leur montagne sacrée. C'est une chronique visuelle de sept siècles d'isolement.
    Scriptor a écrit :"L'ampleur est inimaginable. Des kilomètres de galeries. Je n'ai encore exploré qu'une infime partie. Certains symboles me sont totalement incompréhensibles."
    Leur économie tourne en circuit fermé : agriculture, élevage, pêche côtière. Leur vrai génie, c'est la métallurgie. Isolés, ils ont poussé le travail du métal à un niveau de perfection rare, forgeant un acier réputé. Ils excellent aussi en médecine par les plantes, maîtrisant parfaitement les remèdes et les pansements naturels.

    Leur seul lien avec le monde extérieur, c'est Jan Pancar, un naufragé arrivé en 2015.
    Il tente de comprendre leurs secrets et de documenter leur existence avant que le monde ne les découvre.

    Leur habitat est dispersé en petits hameaux familiaux disséminés dans les vallées fertiles, tous reliés par un réseau de sentiers convergeant vers Qehilta, le lieu de rassemblement central au pied du Thiaborû. Il n'existe pas de ville au sens moderne ; la communauté se structure autour de ce point pour les décisions importantes et les cérémonies.

    Mentalité de la population :
    Les Hévians sont avant tout pieux et communautaires. Le groupe passe avant l'individu. Le respect des anciens et des traditions est fondamental. Méfiants de nature envers tout ce qui est étranger, ils sont d'une loyauté et d'une solidarité sans faille une fois la confiance accordée. Leur vision est simple : An Hêv est un sanctuaire offert par Dieu, et leur devoir est de le préserver de toute influence extérieure. Cette méfiance s'accompagne d'une curiosité pragmatique pour toute connaissance nouvelle qui pourrait bénéficier à la communauté, tant qu'elle ne remet pas en cause les fondements spirituels et sociaux de leur existence..
    Scriptor a écrit :"Cette méfiance cache une peur palpable. Comme s'ils redoutaient que quelque chose, ou quelqu'un, ne finisse par les trouver. Une vieille prophétie, peut-être ?"

    Culture et Savoir-faire :



    Art et Mémoire :
    La tradition picturale des grottes est leur expression culturelle primordiale. Elle sert à la fois d'archive historique, de catéchisme et de législation.
    Les pigments sont tirés des minerais et des plantes de l'île.

    Métallurgie :
    Leur acier, forgé dans des grottes utilisant la chaleur géothermique du volcan, est le fruit d'un processus ritualisé de pliage et de trempe sur plusieurs générations.
    C'est leur bien le plus précieux.

    Scriptor a écrit :"Leur acier ne ressemble à rien de connu. La source de chaleur qu'ils utilisent... je n'ose pas encore y croire. Elle défie toute logique."
    Médecine :
    Leur pharmacopée, issue d'une connaissance intime de la flore unique de l'île, est d'une efficacité redoutable, notamment pour les antidotes contre les venins et la cicatrisation.
    Scriptor a écrit :"J'ai vu des blessures qui auraient été fatales partout ailleurs guérir en quelques jours. Si le monde apprend l'existence de leur pharmacopée, cela attisera toutes les convoitises."

    Place de la religion dans l'État et la société :
    La foi Nestorienne, préservée dans une forme archaïque et pure, est le ciment absolu de la société Hêviane. La loi divine et la loi civile ne font qu'une. Les dirigeants sont des guides spirituels, et les décisions sont prises en référence constante aux textes sacrés (qui sont des résidus de sermons des ancêtres) et aux récits peints dans les grottes. Il n'y a aucune séparation entre le pouvoir temporel et spirituel ; gouverner, c'est servir Dieu et son prochain.

    Politique et institutions :



    Institutions politiques :
    Le pouvoir suprême revient au Kenista Szabé (Conseil des Anciens), composé des patriarches des familles fondatrices et du grand prêtre, Szabé.
    Ils incarnent la loi divine et coutumière, mais ne règnent pas sur le peuple, ils supervisent.
    L'exécutif est délégué au Pithgama (Porte-Parole -Premier Ministre-), désigné par le Conseil pour appliquer les décisions, régler les conflits mineurs et organiser la vie quotidienne. Il n'est pas monarque ou chef de quoique ce soit, mais comme un serviteur de la communauté.
    Pas d'élections, ni partis politiques, seulement le consentement et le respect de tous.

    Scriptor a écrit :"La Pithgama actuelle... une femme d'un âge certain, mais dont le regard porte une autorité et une tristesse qui en disent long sur le poids de sa charge."

    Stratégie de défense :
    La défense d'An Hêv repose sur sa dissuasion naturelle (récifs, courants) et sur une milice populaire formée à la guérilla dans l'environnement complexe des vallées et des grottes. Leur équipement est rudimentaire (arcs, javelots, couteaux) mais leur connaissance du terrain est absolue : ce sont des chasseurs nés et les pièges sont une normalité.
    Vision du monde :
    Les Hévians ignorent tout concept de relations internationales, de diplomatie ou de guerre moderne. Leur seul impératif stratégique est la préservation de leur isolement, perçu comme la garantie ultime de leur survie en tant que communauté et de leur intégrité spirituelle. Toute présence étrangère est, par définition, une menace existentielle à contenir ou à éliminer. An Hêv ignore tout simplement l'existence d'autres nations, bien que le Kenista Szabé soit conscient que la vie existe en dehors de An Hêv. Sa politique se résume à une défense farouche de son isolement, perçu comme une condition sine qua non de sa survie spirituelle et culturelle. La notion de diplomatie lui est totalement étrangère pour le moment.
    Dernière entrée du journal à ce jour a écrit :"Ils m'ont enfin montré l'entrée de la 'Salle des Origines'. Les peintures y sont différentes, plus anciennes, presque... effrayantes.
    Demain, j'y descends."


    Principaux personnages :
    Szabé : le Grand Prêtre, l'ancien des Anciens
    Le Pithgama actuel : Une ancienne respectée, dont le nom n'est pas encore connu de l'observateur extérieur
    Jan Pancar : Naufragé (depuis 2015) né à Morlez, ville côtière au Neved. Il est considéré comme un hôte toléré, il est le seul étranger à avoir foulé le sol d'An Hêv et tente d'en documenter les mystères.

    Szabe Pithgama


    Information annexe / HRP :



    Afin d'éclaircir la lanterne de chacun, le personnage de Jan Pancar, un naufragé originaire du Neved, sera la voix et les yeux du pays. Il tient un journal où il raconte tout ce qu'il se passe sur l'île, comment il découvre le peuple et comment petit à petit, il s'intègre à eux. A terme, quand il parlera couramment la langue, il deviendra le messager que le gouvernement en place (le Kenista Szabé) utilisera pour gérer les contacts avec l'extérieur. En gros, toute la politique étrangère du pays passera par lui et sera racontée dans son journal.
    C'est lui le fil conducteur, le scribe.

    A VENIR
    Petit à petit, il se fait accepter -tolérer premièrement- par la population et tente de percer leurs secrets et de consigner leur existence unique. Ses notes laissent entrevoir un potentiel stratégique et économique insoupçonné de l'île, ainsi que des dilemmes que cette découverte implique. Le sort d'An Hêv, préservé depuis des siècles, est sur le point de basculer.. Et peut-être qu'un petit groupe au Neved va se former dans l'ombre et profiter des rapports du jeune garçon...
    Bonjour,
    Pour info, la mention du Neved - pays dont je suis le joueur - dans la candidature a été discutée et validée avec moi en amont. Tout est ok et fait avec mon accord.
    Merci :)
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