22/02/2018
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Triumvirat de la Guerre de l’Empire Afaréen Kémimide

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Triumvirat de la Guerre de l’Empire Afaréen Kémimide
« Que chaque soldat, chaque arme et chaque décision militaire reflète la volonté du Roi des Rois. »

Autorité militaire suprême
Le Triumvirat de la Guerre est l’organe central chargé de la direction, de l’organisation et de la supervision de toutes les forces armées de l’Empire.
Il exerce son autorité en étroite collaboration avec le Roi des Rois, garantissant que chaque décision militaire respecte la volonté impériale et la sacralité de la Couronne.
Son rôle dépasse la simple stratégie : il incarne la discipline, la loyauté et la force morale de l’Empire.

✦ Triumvir de la Guerre ✦

Nom : Baruk Altemar
Âge : 60 ans
Parcours : Ancien sénateur durant une décennie, de ses 50 à ses 60 ans, ayant servi avec distinction dans l’administration civile et militaire.
Éligibilité : Conseil des Sages à 70 ans
Fonction : Grand général des armées, conseiller militaire direct du Roi des Rois
Pouvoir : Supervise et coordonne toutes les forces armées, planifie les opérations et conseille le souverain sur la stratégie militaire globale.
Limite : Ne peut déclarer la guerre sans approbation royale, garantissant que la décision finale reste entre les mains du Roi des Rois.

✦ Organisation interne du Triumvirat ✦

Le Triumvirat de la Guerre se compose de plusieurs branches, chacune dirigée par un officier de haut rang nommé par le Triumvir :
- Commandement des armées terrestres : supervise les régiments, l’entrainement et les manœuvres.
- Commandement naval : responsable des flottes, des patrouilles et de la logistique maritime.
- Production et approvisionnement : gestion des arsenaux, des armes, munitions et réserves stratégiques.
- Recrutement et levées militaires : organisation des levées, formation des troupes et administration des effectifs.
- Renseignements et stratégie : collecte d’informations, analyses et planification des opérations.

Chaque branche fonctionne sous l’autorité directe du Triumvir, qui rend compte personnellement au Roi des Rois.
La coordination entre les branches est essentielle pour maintenir l’efficacité et la discipline impériale.

✦ Protocole de communication ✦

– Toute demande, correspondance ou proposition relative aux forces armées, armements, stratégies, manœuvres ou opérations doit être adressée au Triumvir de la Guerre.
– Les messages doivent respecter la hiérarchie impériale : politesse, respect du rang, et clarté absolue.
– Les demandes incomplètes ou irrespectueuses seront refusées et signalées au Roi des Rois comme affront diplomatique ou militaire.
– Le Triumvir peut déléguer des contacts à ses officiers ou émissaires, mais reste le garant ultime de toutes les communications.
– Les États étrangers peuvent solliciter des conseils militaires, des accords de coopération ou l’accès à certaines ressources impériales, mais toujours dans le cadre fixé par le Roi des Rois.

✦ Philosophie militaire de l’Empire ✦

L’Empire considère la guerre non seulement comme un outil de puissance mais aussi comme un devoir sacré.
Chaque opération militaire doit :
- Respecter la volonté du Roi des Rois et la sacralité de son autorité.
- Protéger les peuples afaréens et leurs intérêts.
- Maintenir la stabilité et l’ordre impérial sur le continent et au-delà.

Les armées impériales sont un prolongement du souverain, et chaque soldat est considéré comme le bras exécutif du Triumvir et du Roi.
Les décisions prises par le Triumvir sont stratégiques et mesurées, toujours en cohérence avec la vision globale de l’Empire.

✦ Annonces officielles ✦

- Recrutements : levées militaires, conditions de service et calendrier.
- Production d’armement : nouvelles armes, technologies, arsenaux et distributions.
- Manœuvres et exercices : lieux, dates et directives impériales.
- Offensives et opérations : objectifs, déroulé général, forces impliquées.
- Messages et notifications stratégiques : toute communication impériale relative à la guerre.

Aucune action majeure n’est entreprise sans validation du Roi des Rois, garantissant l’unité et l’efficacité de la politique militaire.

La puissance de l’Empire repose sur la discipline de ses armées, la sagesse de son Triumvir de la Guerre et la volonté du Roi des Rois.
Chaque message adressé à cet organe doit témoigner du respect dû à l’autorité militaire impériale et de la loyauté envers la Couronne.

✦ [Discours impérial] Allocution du Roi des Rois devant le Sénat : Sur le devoir sacré et la restauration militaire ✦



Discours du Roi des Rois Tiamou Kémimide devant le Sénat impérial
Sur le devoir sacré de l’Empire et la restauration militaire

La grande salle du Sénat impérial de Majdara retenait son souffle comme un orgue de pierre. Sous la haute coupole, les vingt-quatre oculi laissaient tomber des gerbes de lumière pâle qui coupaient l’air en lames immobiles. Les colonnes d’onyx et de diorite, polies par les siècles, formaient une forêt noire, et à leur pied, les cent vingt sénateurs, drapés de rouge et de noir, s’alignaient selon l’ordre ancien. On n’entendait que le froissement des étoffes, la vibration discrète des clochettes d’encens aux quatre points cardinaux, et, très loin, le pas cadencé d’une garde intérieure qu’on ne voyait pas encore. Sur la table d’onyx, au centre, dormait le Sceau d’Or, fermé, relié à une chaîne de bronze religieuse ; à côté, la plume cérémonielle du Grand Scribe, prête mais immobile, attendait la parole qui lui donnerait vie. Lorsque la neuvième volée de la Citadelle se brisa en échos au-dessus de la ville, un officier frappa trois fois la dalle avec le talon de sa lance. Les porteurs du Sceau se levèrent. Les battants orientaux glissèrent, et le silence devint presque douloureux. Le Roi des Rois entra.

Il entra sans hâte, l’allure droite, la nuque à peine inclinée, portant le sceptre des sept satrapies dans la main droite et la bague du pacte afaréen à la gauche. Autour de lui, la garde intérieure brandissait les trois étendards : rouge pour la guerre, noir pour la loi, blanc pour la foi. L’odeur d’encens se fit plus dense, une brise froide traversa la nef, et l’on jura voir les flammes des lampes se courber. Le souverain monta les trois marches de l’estrade, fit face au demi-cercle, et demeura un instant silencieux, comme s’il écoutait une voix qu’aucun autre ne pouvait entendre. L’Archiviste en chef inclina la tête ; la plume se leva. Alors, Tiamou parla.

« Sénateurs de Majdara, Grands du trône, peuples d’Afarée qui nous écoutez par-delà les fleuves, les ports et les hautes terres, entendez la parole qui se tient devant vous non comme un cri d’orgueil, mais comme une garde posée autour de ce que nous sommes. Nous ne sommes pas réunis pour célébrer la paix : nous sommes réunis pour comprendre pourquoi elle nous fuit. L’Afarée geint ; la Kabalie vacille ; Carnaval se repaît dans la poussière cramoisie ; et pendant que les puissances extérieures font commerce de nos malheurs, certains d’entre nous ont appris à tenir pour suffisante la prudence, à considérer comme sagesse l’inaction, et comme modestie la résignation. Je vous dis que ce langage est celui des fins de monde. Il n’y a pas de paix sans devoir, pas d’honneur sans sacrifice, pas d’ordre sans autorité. Et ces trois mots, devoir, sacrifice, autorité, n’ont de fondement que dans un quatrième : fidélité. »

Il se tut. Dans l’hémicycle, on entendit la respiration d’un sénateur âgé, sifflante, presque fragile ; un intendant posa trop vite un plateau d’eau, la coupelle tinta faiblement. Puis le Roi des Rois reprit, plus bas, comme pour déposer chaque mot sur la table d’onyx.

« Fidélité au sang, d’abord. Nous ne sommes pas les héritiers d’une conquête passagère, nous sommes la garde d’une mémoire. Le trône kémimide s’est établi non pour soumettre les royaumes, mais pour empêcher qu’ils ne se déchirent. Les murailles de Majdara n’ont pas été élevées contre des noms étrangers seulement : elles le furent contre le vice intérieur de la désunion. L’Afarée est un continent de souvenir ; et la mémoire, quand elle n’est pas gardée, se tourne contre elle-même. Ensuite, fidélité à la parole. Une promesse rompue corrompt un empire plus vite qu’une bataille perdue. À force de politesses vainement prudentes, nos chancelleries ont laissé aux autres le temps de façonner le monde. L’Empire, jadis phare, s’est endormi dans sa propre lumière ; il est temps de le réveiller. Enfin, fidélité au devoir sacré. On me demande souvent : pourquoi parler de sacré ? Parce que la loi sans sacré n’est que procédure, et l’armée sans sacré n’est que violence. »

Le Roi des Rois leva alors son sceptre ; le bronze rencontra le marbre, clair, net, deux fois.L’onde se propagea jusqu’aux marches les plus basses, où les jeunes secrétaires tressaillirent.

«
J’appelle aujourd’hui à la restauration impériale.
»

« Qu’on n’y voie pas l’ombre d’une conquête : l’Empire ne recoud pas le monde pour s’y vêtir, il recoud pour qu’il ne se défasse pas. La restauration militaire que j’ordonne n’est pas le retour de la brutalité : c’est le retour de la discipline. Nous ne rassemblerons pas des légions pour fouler nos frères, mais pour rappeler aux assassins que la paix a des gardes. Le glaive impérial a pour vocation d’être le dernier mot des innocents, et non le premier caprice des puissants. »

Un murmure parcourut les bancs de droite ; un doyen inclina la tête avec gravité. Tiamou tourna légèrement le visage vers les Triumvirs, rangés sur sa droite, et sa voix se fit tranchante.

« Triumvir de la Guerre, vous réorganiserez les légions en sept corps correspondants aux sept satrapies, chacun doté d’une réserve propre et d’un noyau professionnel commun, afin que la force soit proche du peuple sans cesser d’être une seule épée. Je veux la doctrine ancienne, marche, sobriété, vérité portée par des armes nouvelles. Nous ferons se rencontrer les écoles de nos ancêtres et la science de notre temps ; que l’acier serve la vertu, et non l’inverse.
Triumvir du Trésor, vous cesserez de laisser dormir l’or dans l’ombre. Je veux les arsenaux rallumés, les barrages et les ports sanctuarisés, l’intendance réapprise comme une liturgie : une armée marche sur ses pieds, mais elle ne se tient debout que sur des greniers. Vous financerez l’industrie qui nourrit, la recherche qui protège, l’atelier qui répare.
Triumvir de l’Intérieur, vous sortirez les écoles de leur torpeur élégante : que la jeunesse apprenne les quatre vertus : ordre, foi, justice, dignité, sans lesquelles on fabrique des techniciens de la fuite. Que l’on enseigne la carte de l’Afarée comme on récite un serment, et que l’on sache d’où vient le pain, la parole et le devoir.
»

Le Grand Scribe fit signe que chaque injonction était consignée. Le Roi des Rois poursuivit, le ton plus ample.

« Vous me direz : la guerre est l’échec de la diplomatie. Je vous répondrai : l’inaction est l’échec de la dignité. »

« Lorsque la Kabalie s’étrangle, lorsque Carnaval écrit sa gloire en lettres d’ossements, lorsque des nations d’Afarée se terrent derrière des formules pour ne pas nommer le mal, alors il ne suffit plus de parler : il faut agir. La paix se mérite ; elle ne se mendie pas. Oui, nous enverrons les messagers avant les soldats ; oui, nous offrirons le pain avant l’épée ; oui, nous ouvrirons des couloirs avant de tracer des lignes de feu. Mais si tout cela échoue, alors l’Empire fera ce pourquoi il existe : il dressera une garde entre le meurtrier et l’enfant.
»

Le Roi des Rois baissa la tête un instant, comme pour écouter le battement de la salle, puis releva les yeux, et sa voix descendit d’un ton, plus grave, plus intime.

« Je n’ignore rien de nos fatigues. L’isolement a formé autour de nous des habitudes de silence ; les revers d’hier ont laissé dans nos mémoires des prudences peu mémorables. Je n’ignore rien non plus des chantres de la raillerie qui, au loin, caricaturent ce trône comme une relique, et cette foi comme une affectation. Qu’ils rient : le rire ne construit pas les ponts, il ne relève pas les civils dans les fossés. Qu’ils vendent des figurines de papier : nous, nous portons des vivants. L’Empire n’a pas besoin d’être aimé pour être juste, ni d’être applaudi pour être fidèle. Il a besoin d’être debout. »

À l’évocation, plusieurs sénateurs sourirent ; un autre, jeune, fronça les sourcils, déjà tiré vers l’avant par la promesse d’une tâche. Tiamou posa sa main gauche sur la table d’onyx.

« Sénateurs, vous n’êtes pas ma foule ; vous êtes mes gardiens. Le pacte ancien ne dit pas : ‘Le Roi des Rois commande, et vous exécutez’. Il dit : ‘Le Roi des Rois ordonne, et vous gardez’ ; c’est-à-dire que vous tenez, avec moi, la ligne de l’Empire entre le cri et la tentation. Si vous mentez, la vérité impériale s’affaisse. Si vous cédiez à la lassitude, la fidélité s’égrène comme du sable. Je ne vous demande pas l’aveuglement ; je vous demande l’exactitude. Nous serons jugés par nos actes, et l’Histoire ne pardonne pas aux tièdes. »

Il se redressa, et la voix s’élargit de nouveau, portée par la pierre du vielle édifice.

« J’édicte donc, devant vous, quatre décrets oraux qui prendront force dès l’apposition du Sceau.

Premier décret : la Levée des Sept : chaque satrapie déploiera un corps de dix mille hommes en armes, cinq mille professionnels, cinq mille de réserve formée, reliés au Corps central de Majdara par un état-major commun.

Deuxième décret : la Garde des Trois : les ports impériaux, les barrages du Nadir et les routes de grain seront placés sous statut de sanctuaire économique. Quiconque y portera atteinte se déclarera ennemi de la table des pauvres. Triumvir du Trésor, vous y mettrez l’or et la loi.

Troisième décret : la Table de la Kabalie : trois voies de secours, humanitaire, logistique, diplomatique, seront ouvertes dans les semaines à venir. Si elles échouent, une quatrième voie, protectrice, sera préparée et tenue prête.

Quatrième décret : l’École et la Vigueur : dès l’année en cours, les programmes formeront des citoyens capables de penser droit, marcher longtemps, parler juste et servir avant de posséder. Qu’on apprenne à distinguer le courage du bruit, et la force de la colère.
»

Au mot « sanctuaire », des hochements fermes répondirent ; au mot « Kabalie », plusieurs poings se serrèrent sur les accoudoirs. Le Roi des Rois marqua une longue pause, puis reprit, et l’on sentit la salle pencher vers lui comme une nef au vent.

«
On me demandera : jusqu’où ? Jusqu’où ira l’Empire ? Je répondrai : jusqu’où ira le devoir.
»

« Nous n’arracherons pas un seul grain d’un sol qui ne nous appelle pas, mais nous n’abandonnerons pas une seule veuve qui appelle et que nous pouvons entendre. Nous ne dresserons pas un seul étendard sur une ville qui ne veut pas de nous, mais nous ne permettrons pas qu’une ville qui veut vivre ait pour horizon la fosse. Nous ne confondrons jamais la pitié et la faiblesse, ni la fermeté et l’orgueil.
Car l’orgueil est un poison qui fait ressembler l’Empire à ses ennemis, et la faiblesse un sommeil qui leur laisse la clef.
»

Le Roi des Rois pencha légèrement la tête vers l’Archiviste en Chef.

« Écris-le, et grave-le : La paix n’est pas un don, elle est une garde. Elle appartient aux enfants, aux mères, aux artisans. Quiconque veut parler pour elle devra d’abord se tenir à ses côtés. »

Un souffle parcourut les gradins. Le Roi des Rois abaissa le sceptre, ouvrit la main droite, paume vers le haut, selon le rite des serments.

« Je jure, devant les dieux de nos pères et devant la mémoire de nos fils, que tant que je vivrai, l’Empire ne renoncera pas à son devoir. Il pliera peut-être, il souffrira sans doute, mais il ne rompra pas. S’il chancelle, il se relèvera, car la fidélité n’est pas un état, c’est un mouvement. L’Afarée n’est pas un territoire : c’est une promesse. Je vous confie cette promesse. Portez-la haut. Portez-la sans haine. Portez-la avec cette douceur dure qui fait les gardes et non les bourreaux. Que le monde sache que le silence de nos décennies ne fut pas un oubli, mais un retrait ; non une abdication, mais une respiration. Nous avons repris souffle. Maintenant, nous avançons. »

Le Roi des Rois toucha du sceptre la chaîne du Sceau ; le Chancelier brisa la goupille ; l’or se déplia. Les flammes vacillèrent comme si la pierre avait expiré. Les sénateurs, à l’unisson, se levèrent et frappèrent trois fois le sol de leur bâton, le bruit ricochetant de colonne en colonne jusqu’aux portiques. Le Grand Scribe inscrivit la date ; le Triumvir de la Guerre fit un pas, l’éperon gratta la marche ; le Triumvir du Trésor inclina la tête très lentement ; le Triumvir de l’Intérieur serra brièvement les lèvres, figure d’un assentiment qui se sait lourd. Au dernier coup de bâton, la salle sembla plus claire.

Alors, parce que telle est la liturgie des grands jours, le Roi des Rois Tiamou ajouta d'une voix douce.

« Peuples d’Afarée, si ma voix vous parvient dans les marchés et dans les maisons, sachez ceci : nul ne vous demandera de mourir pour ma gloire. On vous demandera de vivre pour votre dignité. Nul ne sera jugé à sa ferveur d’apparat, mais à sa fidélité dans les petites choses : ne pas détourner le blé, ne pas mentir au cadastre, ne pas insulter un voisin, ne pas vendre la rumeur comme une vérité. Les empires tombent moins par faiblesse d’armées que par ruine des vertus humbles. Commencez aujourd’hui. Que le boulanger pèse juste, que le percepteur compte droit, que l’instituteur enseigne net, que le soldat marche sobre, que le sénateur parle vrai. Alors, mon serment vous trouvera debout, et la restauration ne sera pas le théâtre d’une saison, mais la charpente d’une génération. »

Le Roi des Rois conclut enfin, d’une voix que la pierre renvoya plus douce qu’elle n’était venue.

« Que la restauration commence. »

La séance fut levée selon le rite ancien. Dans les rues de Majdara, quand les cloches se turent, on dit que les vendeurs interrompirent le cri des étals, que les joueurs ramassèrent leurs pièces en silence, que les enfants s’arrêtèrent sur une phrase d’école. Et sur les murs, dès le soir, une main ferme grava six mots qu’on ne put effacer :

La paix n’est pas un don, elle est une garde.

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