26/05/2017
03:45:06
Index du forum Scène Internationale Diplomatie internationale

【☎️】[Chandekolza - Jashuria - CSN] Une rencontre au bout du fils ?


【📞】Commissariat des Affaires Étrangères de la Confédération Socialiste du Nazum.
Une aide humanitaire ? Ou des bases balistiques ?
Rencontre Téléphonique Internationale : Chandekolza - Jashuria - C.S.N
22/05/2017 à 13:30


Alors que l'après-midi vient à peine de débuter, un appel fut émis du Comité Central du Nazum de la Confédération Socialiste du Nazum, de l'autre côté du fils se trouve le/les représentants du Royaume Démocratique du Chandekolza, ainsi que le/les représentants de la Troisième République du Jashuria, un appel qui cherche à éclaircir la situation en Chandekolza, permettre potentiellement des futurs traités entre les nations, mais quel sera les premiers échanges ? Sera-t-il des preuves de désaccord ? Des rapports et avis émis sur l'incident naval en Mer Blême ? Des menaces militaires ? De simple insulte ? Ou alors des signes de maturité conjointe et de maintien de la paix ? Des annonces d'objectif humanitaire ? Des accords de coopération ? Des objectifs conjoignent ? Des autorisations ? Des limites ? De la bonne foi ? Cela, seul l'avenir nous le dira.

Le Début de l'appel commence par une prise de parole des Représentants Morznik, au Comité Central du Nazum, la conversation fut serrée, en effet la tension est palpable. Car nul ne sait où finira cette conversation.


  • 💬 « Bonjour à tous et à toutes, merci d'être présents aujourd'hui pour cet appel concernant cette crise. Écoutez, en tant que Président du Morzanov, je vais être honnête avec vous, cette base n'a rien de dangereux. Nous souhaitons réellement, avec la CSN, soutenir les habitants du Chandekolza qui souffrent.
  • Cette région traverse une période difficile et nous pensons pouvoir apporter une aide concrète. De plus, cette base représente pour nous une opportunité économique importante, pouvoir établir des routes commerciales maritimes, développer nos échanges avec d'autres nations, diversifier notre économie qui dépend trop du continent actuellement.
    C'est un partenariat gagnant-gagnant qu'on propose. Nous aidons le Chandekolza, et en retour, nous développons nos capacités commerciales. Nous sommes ouverts au dialogue et espérons qu'on peut trouver une solution qui convient à tout le monde. Merci pour votre écoute. »



Après l’intervention des délégués morzeniques ( XD ), une voix sourde et forte se fit entendre au micro, il s’agissait du President Ouanais


  • 💬 « En tant que président de la République Démocratique Populaire d’Ouaine, c’est un honneur pour moi de commencer cette réunion.
  • Il est clair qu’il n’est pas dans mes habitudes de prendre la parole dans ce genre de réunions à la place de mes ministres. C’est vous dire toute l’importance qu'à cette réunion pour notre pays.
    Sachez que nous sommes tous, je parle ici pour l’ensemble du CSN, heureux que vous ayez répondu présent pour cet événement… Nos relations n’ont pas et ne sont pas des plus amicales,
    dit-il en se tournant virtuellement vers le Jashurien, mais nous espérons tous que cette entrevue nous permettra de dépasser ce fossé pour nous unir contre l’adversité.
    Car cette réunion n’a pas un but symbolique, nous sommes là, je n’ai pas peur de le dire, pour éviter une guerre.
    Je vais laisser la parole au Presidium pour passer aux choses sérieuses s’il le veut bien. »



Après la prise de parole des représentants Morznik et Ouanais, le Présidium de la Barvynie qui a fait l'effort de libérer son emploi du temps pour participer à la rencontre en personne, il prendra ainsi la parole, il ne saluera pas la personne, car les représentants morznik, aura pris le temps de le faire au nom du Comité, le Présidium Barvynien, dira donc d'une voix agréable et clair.


  • 💬 « En tant que Présidium de la République Socialiste de Barvynie, je suis heureux que nous soyons tous ensemble réunis pour discuter de toutes ses situations complexes, je souhaite être clairs sur les intentions personnelles de la Barvynie à l'égard du Chandekolza, nous ne voulons qu'aider les peuples du Chandekolza, nous n'avons que faire des intérêts militaires et politique, les Barvynien veulent seulement installer des nœuds logistiques sur l'île de Nóchë'tiêt, et dans des zones stratégiques en Chandekolza pour acheminer des individus, qui seront charger d'être au service des plus faibles, et de potentiellement les accueillir sur l'île pour leur apporter assistance, connaissances, et savoir faire pour qu'il puisse revenir en Chandekolza et intégrer un métier qui permettra au pays de se redresser, aussi de réaliser des études en Chandekolza pour savoir quel son les zones les plus touchés, mais nous apporterons selon les besoins, si le matériel manque, des ressources non alimentaires telles que des produits scolaires, médicale, des outils agricoles et de construction, des ressources, mais aussi des biens alimentaires si nécessaire. Pour moi, cette première vague de nourriture n'est qu'une aide mineure et insuffisante, nous le fessons, histoire de nous laisser du temps, pour nous permettre de structurer correctement la logistique humanitaire que l'on apportera au pays. N'ayez craine, ce n'est pas parce que nous sommes Communistes que nous allons politiser notre aide humanitaire. Nous le faisons par compassion des autres peuples. Et pas par but politique ou militaire. »

C'est ainsi que la Prise de Parole du Comité Central pris fin, pour laisser place à la prise de parole du Chandekolza ou du Jashuria, mais qui répondraient en premier, et surtout, sur quel ton ?



Compteur de Caractère :
LeCorse : 786
Azer : 736
Draco : 2727
Rencontre téléphonique entre la CSN, le Chandekolza et la Troisième République du Jashuria – 22/05/2017 à 13h30


La Quatrième Ambassadrice de la Troisième République du Jashuria adorait les rencontres avec les représentants des nations communistes. Elle gardait un excellent souvenir du Président du Zhonghai, qui n’avait probablement toujours pas compris pourquoi il était reparti à pied vers l’aéroport en pleine mousson sans rien obtenir du Jashuria. Cette fois-ci, ils venaient à trois pour essayer de convaincre la Quatrième Ambassadrice du bien-fondé de leurs actions. Comme quoi … le mot était passé. Le fait qu’il il n’y ait non pas un porte-parole mais carrément les trois présidents de ce tigre de papier qu’était la Confédération Socialiste du Nazum montrait bien que chacun de ces pays tentait de montrer qu’il était le véritable gouverneur de tout ce petit monde. Parvati Mathai, bien au chaud dans son bureau du Hall des Ambassades d’Agartha, consommait avec une rare délectation un bon thé chaud stranéen tandis que les divers présidents défilaient pour expliquer au représentant du Chandekolza et à la République des Deux Océans que tout allait bien Madame la Marquise.

C’était d’un ridicule consommé.

Le Président du Morzanov arguait à nouveau qu’il s’agissait de soutenir les pauvres habitants du Chandekolza qui souffraient. C’était encore le plus consensuel. On sentait qu’il avait été longuement briefé par un cabinet de conseil pour éviter de dire quoi que ce soit d’un peu abrupte ou irritant. Cela eut le don de profondément ennuyer la Quatrième Ambassadrice. Le Président du Morzanov semblait être sur le même disque que la dernière fois.

Puis, ce fut au Président de la République Démocratique d’Ouaine … Et Parvati ne put que réprimer un fou rire quand il déclara qu’il avait l’honneur de commencer la réunion … ignorant totalement son prédécesseur d’une simple phrase. Elle faillit s’étouffer de rire devant le comique de la situation, mais elle se devait de maintenir un masque impassible. Mais il fallait avoir que c’était assez drôle. Le Président de l’Ouaine ignora superbement le Président du Morzanov et rappela à tout le monde à quel point lui, était important, puisque d’ordinaire, ses ministres faisaient ce travail à sa place … Peut-être aurait-il du laisser cette affaire à des professionnels plutôt que de tacler son équipier par inadvertance. L’homme rappela qu’il était avant tout ici pour éviter une guerre. Parvati Mathai haussa un sourcil. La Confédération Socialiste du Nazum éviterait une guerre si elle s’en tenait à son pré-carré dans le nord et évitait de se mêler de problèmes qui ne la regardait pas.

Puis ce fut au tout du Présidium de la Barvynie qui ajouta au comique de la situation en réitérant sa volonté sincère d’aider les Chandekolzans, sans politiser l’aide humanitaire. Bah voyons ! Parvati avait beau être jeune, elle connaissait suffisamment les communistes pour savoir qu’une telle aide n’était jamais désintéressée et que tôt ou tard, les commissaires politiques se saisiraient de l’occasion pour jouer au proxy avec le Chandekolza. L’histoire du Nazum était suffisamment traversée de tragédies dans ce genre pour que personne ne soit naïf quant à la manœuvre.

La Quatrième Ambassadrice prit le temps de finir son thé et maintint un silence religieux. Elle n’avait aucune envie de se presser dans sa réponse. A Agartha, on pouvait profiter d’encore un peu de la fraicheur de l’hiver tandis que les jardins fleurissaient tranquillement. Satisfaite de son breuvage et n’écoutant que d’une oreille distraite les élucubrations des divers présidents interchangeables de la CSN, elle reposa sa tasse et débuta :

« Monsieur le Président d’Ouaine … Comment vont vos grille-pains ? J’ai ouï dire que ceux-ci avaient quelques petits problèmes ces temps-ci. »

Elle retourna ensuite vers le Président du Morzanov avec un grand sourire.

« Monsieur le Président du Morzanov, comment va le Maréchal Veltsarov ? J’ai entendu dire qu’il se mettait désormais à terroriser des marins d’Artyom dans les mers du Nord et la ville de Vishtek en Yachosie. J’ai entendu dire que même la Barvynie prêtait ses pistes de lancement pour pouvoir se lancer sur des exactions contre des civils. « Le Morzanov reste attaché à la paix. Eux ont choisi la terreur » … Ce sont vos mots n’est-ce pas ? Je vous comprends … Après tout, qu’y’a-t-il de plus terrifiant que des marins désarmés dans les eaux septentrionales ? Je suis certaine qu’ils sont sensibles à vos paroles. Oh pardon ! J’oubliais … Vos avions ont passé deux fois le mur du son au-dessus de leur navire, si bien qu’ils sont désormais sourds. »
Haut de page