Création de pays : Yutchun
Généralités :
Nom officiel : République Socialiste Native des Nénètses, des Tchouktches et des Aléoutes
Nom courant : Yutchun (nom abrégé reprenant les premières syllabes des noms Nénètse, Tchouktche et Aléoute dans leurs langues)
Gentilé : Yutchuni(e)s, Nénètses, Tchouktches, Aléoutes
Inspirations culturelles : Sibérie (Nénètses, Aléoutes, Tchouktches)
Situation géographique :
Langues officielles : Nénètse, Aléoute, Tchouktche
Autres langues reconnues : Russe, Ukrainien, Mongol/Moriton, Inuktitut
Drapeau :

Devise officielle : Pour les peuples du Nazum !
Hymne officiel :
Monnaie nationale : Isaq
L'Ima (chez les aléoutes) ou les autres monnaies des États de la CSN (chez les tchouktches et nénètses) sont souvent également acceptées. Le troc dispose également encore d'une place importante.
Capitale : Idebâ (capitale d'hiver), Potolok (capitale d'été)
Population : 220.000 habitants
Région des Tchouktches : 57.000
Région de Nénètsie Insulaire : 92.000
Région Transcontinentale des Aléoutes : 71.000
Superficie totale : 47.074 km²
Région des Tchouktches : 14.571 km²
Région de Nénètsie Insulaire : 25.822 km²
Région Transcontinentale des Aléoutes : 6.681 km²
Densité moyenne de population : 4,7 hab/km²
Région des Tchouktches : 3,9 hab/km²
Région de Nénètsie Insulaire : 3,6 hab/km²
Région Transcontinentale des Aléoutes : 10,6 hab/km²
Aperçu du pays :
Présentation du pays :
La République Socialiste Native des Nénètses, des Tchouktches et des Aléoutes dans sa forme (très) longue, abrégée en Yutchun par les gens qui recherchent un nom décent pour le pays, est un petit pays situé au nord du Nazum, dans les grandes étendues gelées qui couvrent une part importante du continent.
Le Yutchun est composé de trois parts : l'une, à l'ouest, peuplée par les Nénètses, qui forment la plus grande population du pays et ainsi l'ethnie dominante ; la seconde, au centre-sud, est habitée par le peuple Tchouktche ; et enfin, la troisième, à l'extrême est de la péninsule poëtoscovienne, abrite les Aléoutes.
Le Yutchun est un pays très particulier, socialiste d'une part, et étant très proche des autres États de la Confédération Socialiste du Nazum à laquelle il appartient, mais étant de l'autre part toujours attaché aux coutumes de ses peuples. Une identité nationale n'est pas prônée, ni même de véritables origines communes, mais plutôt la paix entre les peuples et leur coopération pour la prospérité.
Pour des questions de lisibilité, les paragraphes ne concernant qu'un peuple seront colorés selon le code suivant : nénètses, aléoutes, tchouktches. En noir figurent les textes communs. Les paragraphes seront ordonnés de manière strictement chronologique.
Période précoloniale
L'Histoire du Yutchun démarre par celles différentes de trois peuples nord-nazumis qui se sont développés séparément, avant de se réunir au cours du vingtième siècle sous la bannière du socialisme et de la protection des intérêts des peuples natifs de la région, fortement eurysianisée depuis les colonisations more, moritone et bien d'autres.
Les peuples nénètse, tchouktche et aléoute sont trois ethnies des nombreuses qui habitent le Nazum du nord, et sont également proches des aleucindiens puisqu'étant à l'origine issus d'une même population. Les aleucindiens de la majorité de la Paltoleucie sont venus par le Nazum, en traversant le nord du Scintillant lorsque celui-ci était à sec pendant les glaciations, et les proto-sivulliqs (terme désignant les peuples natifs de l'île de Norland, en l'occurrence principalement les uuqtinuts et tuktuqivikains) seraient repassés par le même chemin lors d'une période glacière plus tardive. A l'inverse, on pense que les tchouktches seraient des aleucindiens rentrés au Nazum par cette même voie, pour des raisons que l'on ignore toutefois.
Période coloniale
En 1644, les troupes coloniales qui envahissent peu à peu l'actuelle Poëtoscovie gagnent du terrain sur les terres autochtones et parviennent sur la presqu'île de Chagatanax̂ où vivent les aléoutes de l'ouest. Une partie de ceux-ci, ne voulant pas vivre sous une occupation eurysienne de cette ampleur, fuit vers les îles du nord-est, alors inconnues de leurs oppresseurs mais déjà peuplées de leur ethnie.
Ce n'est qu'en 1723, lorsque l'Empire Mor arrive sur les îles Amiyuunes, qu'il renomme "îles Yekaterina" (du nom de la princesse héritière qui deviendra plus tard l'impératrice Yekaterina Ière), que les aléoutes entendent de nouveau parler de ces envahisseurs venus de l'ouest. Les mors souhaitent également participer à la colonisation de la Paltoleucie, déjà bien avancée, et arrivent ainsi sur le continent par les régions aléoutes, encore vierges de toute occupation car peu favorables à l'installation de colonies agricoles ou d'élevage. Ils nomment leur nouvelle prise "Asnyabrav", et installent plusieurs petites villes fortifiées destinées à l'exploitation des ressources animales : poisson, fourrures et bois sont les principales, si ce n'est les seules qu'il est possible de tirer des forêts asnyabraves.
On peut citer plusieurs escarmouches qui arrivèrent entre les forces coloniales d'occupation et les locaux, surtout meurtrières pour les aléoutes, mais la colonisation fut en dehors de cela relativement calme. Les eurysiens étaient cependant trop éloignés de leur métropole, qui peinait à leur faire parvenir le moindre ravitaillement alimentaire correct, et surtout ne profitait que très peu de toutes les fourrures écoulées par les trappeurs mors sur les marchés nazumis, bien plus proches et rentables pour eux. Tout ceci fit perdre en intérêt pour le territoire, qui ne fut plus conservé sous domination de la couronne more que pour le prestige de disposer d'une colonie supplémentaire.
Avec la libération de leurs territoires nazumis et la fondation de l'État poëtoscovien en 1747 à Hernani, les aléoutes originaires du côté occidental de leurs terres, et surtout ceux qui étaient restés sur place pendant ce siècle de domination eurysienne accèdent à l'indépendance. En effet, étant un peuple qui vit sur un grand territoire allant du Nazum du Nord à l'Aleucie, ils préférèrent s'éloigner de leurs alliés de la révolte et redevenir une communauté autonome.
Pour faire profiter de cette indépendance protégée des trappeurs eurysiens pilleurs à leurs frères et sœurs de l'autre côté du détroit septentrional du Scintillant, les aléoutes rassemblent des troupes dotées d'armes à feu eurysiennes et même de quelques canons, procurés par les poëtoscoviens, construisent une flotille grâce aux techniques modernes que le contact avec les révoltés leur a appris, et partent attaquer les comptoirs mors d'Aleucie. Uniquement peuplés de soldats peu motivés à y laisser leur peau, d'alcooliques chroniques et de trappeurs solitaires, ceux-ci ne font pas le poids face à quelques centaines d'aléoutes motivés, vite rejoints par des guerriers de l'est. Défaits, les eurysiens ne cherchent plus qu'à quitter ce lieu maudit, dont la plupart d'entre eux n'aura réussi à tirer que de quoi subsister. Ils partent pour les autres colonies aleuciennes, les ports nazumis ou la Poëtoscovie, et seule une poignée d'entre eux reste sur place.
L'année 1749 marque ainsi la date fondatrice de la Confédération Aléoute, le premier pays de ces indigènes qui ont compris qu'il s'agissait là de la meilleure manière de résister aux locaux. Il s'agit probablement du premier État natif aleucien au sens eurysien du terme, puisqu'il faudra par exemple attendre 1861 pour que les akaltiens en fassent de même.
Lire également :

Mentalité de la population :
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Place de la religion dans l'État et la société :
Bien que les peuplades du Nazum du nord disposent à l'origine chacune de leurs croyances et cultes animistes, l'eurysianisation est passée par là. Ainsi, beaucoup d'entre eux sont également chrétiens orthodoxes, notamment parmi les aléoutes et les tchouktches, qui ont réellement subit une forme de colonisation. Les nénètses, pratiquement coupés de tous contacts avec moritons pourtant installés au sud de leurs îles, sont ceux qui ont le plus majoritairement conservé leurs cultes d'origine.
L'État, bien que socialiste, s'intéresse donc à la religion. Pour promouvoir les liens culturels entre les peuples yutchunis, il met en avant les cultes animistes lors des cérémonies officielles. Le christianisme orthodoxe est pour sa part toléré, car regroupant une part non-négligeable de la population yutchunie, mais les autres religions (y compris les autres courants chrétiens) sont mal vues. Les lois rendent très difficile d'accès les postes de la fonction publique aux personnes de confessions considérées comme "étrangères à nos nations".
Politique et institutions :
Institutions politiques :
Dans chacune des trois régions (la Région de Nénètsie Insulaire, la Région des Tchouktches et la Région Transcontinentale des Aléoutes), une assemblée est présente, et un président est élu par ce parlement régulièrement. Les trois présidents se réunissent régulièrement à Idebâ ou à Potolok en fonction des saisons (car la capitale se déplace au rythme du nomadisme nénètse), et décident à trois des politiques fédérales et de la diplomatie pour le pays.
Le principal parti yutchuni, celui qui compose la grande majorité des parlements, est le Parti Fédéraliste Nord-nazumi (souvent simplement nommé "le parti" par les yutchunis). Les autres sont autorisés, mais sont strictement surveillés par l'État, qui ne se prive pas de relayer dans la presse le moindre défaut pour discréditer au mieux tous ses opposants.
Principaux personnages :
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Politique internationale :
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