31/03/2018
23:13:24
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[Mini-vidéo] Brèves Pelliculaires

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Titre du sujet : Brèves Pelliculaires

Photographie réaliste, couleur, de nos jours, dans une ville du XIXe peuplé comme au Far west, un cowboy avec une grosse caméra de cinéma sur l'épaule film une scène de vie entre deux femmes en crinoline à large décolleté et sans manches (épaules nues) et long gants blancs qui se disputent. tandis qu'une belle nonne en voile blanc et habit blanc tient la perche son


Ce sujet vidéo a pour vocation d'accueillir des micro vidéo de huit secondes, essentiellement à caractère humoristique, permettant d'illustrer, par l'absurde, des spécificités civilisationnelles du Makota (ou d'ailleurs). Ces vidéos sont toujours RP, par contre elles ne sont pas toujours intra diégétiques, dans le sens qu'elles n'existent pas nécessairement en tant que telle dans la réalité de Géokratos et peuvent être des instants fugaces non capturés ( un peu comme l'adage subjectiviste : "un arbre qui tombe dans la forêt sans personne pour l'entendre, fait-il du bruit ?").
Liste des vidéos

La place de la femme makotane
Mode, thé et révolvers
Des anciennes et des nouvelles cibles
L'enclos des Makotans au zoo humain de Carnavale
La soucoupe volante communiste
Les reliques comme médecine traditionnelle makotane
Un couple makotan face à la tornade
Une délicate attention du maire de Sainte-Régine envers les Antériniens
Les nonnes makotanes (volignonaises) et l'œcuménisme
Le vieux Paul, qui est un ivrogne, aurait vu un Makota
Pas d'exploration mais de la couture
Mlle Dalila surprise en réception
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La place de la femme makotane


Contexte et explication : Cette vidéo fait référence à la condition de la femme en Makota, laquelle s'y trouve dans une situation de minorité perpétuelle avec subordination à son père puis à son mari et cantonnée à la gestion du foyer et des enfants. Notons que cela ne concerne ni les religieuses, ni les courtisanes. Cela dit, cette réalité correspond tout de même à plus de 88% de la population active féminine puisqu'on ne que compte "que" 6.7% de nonnes (composé de femmes voulant exercer des professions sociales, intellectuelles ou médicales, avec une forte proportion de femmes homosexuelles, c'est une réalité objective pour tout un tas de raisons qu'il n'est pas question d'aborder ici) et 5% de courtisanes (c'est à dire des prostitués allant de celle pas très propre qui fait des passes dans le saloon du coin pour les mineurs ou les trappeurs à celle couverte de bijoux et de toilettes somptueuses qui accompagne ministres et milliardaires à l'opéra ou en gala).
Déroulé et Verbatim : Dans une salle de classe à l'ancienne style XIXe avec beaucoup de boiseries, des lycéennes européennes en robe du XIXe siècle sont vue de dos et écoutent, une belle nonne dans la vingtaine en habit blanc et voile blanc, tout en blanc, en habit de carmélite, parle au tableau. Sur le tableau il est écrit en français : "Leçon de morale : La place de femme makotane est à la cuisine". Elle dit en français en pointant le texte au tableau : "Mesdemoiselles, n'oubliez pas de bien apprendre votre leçon de morale sur la place de la femme makotane, et où est sa place ?" et les lycéennes répondent, enthousiastes : "à la cuisine !"
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Mode, thé et révolvers


Contexte et explication : Illustration d'une scéne de vie pas si absurde et dont le ressort comique réside dans le fait que les armes à feu sont à ce point omniprésentes au Makota qu'on les trouve sur les tables à thé de ces dames. Des dames ou des demoiselles car il n'est pas possible, contrairement à ce que l'on pourrait croire naïvement de distinguer visuellement les femmes du monde (la femmes de la bourgeoisie et de l'aristocratie terrienne) des femmes du demi-monde, à savoir les courtisanes de haut rang. C'est un erreur que font beaucoup d'étranger mais toutes les femmes d'un certain rang social porte la crinoline, les larges décolletés, les gants blancs, et mêmes les papillotes ! En réalité seules les nonnes sont immédiatement (et sciemment) reconnaissables, au port de l'habit monastique évidemment, mais aussi à la coiffure en brosse souvent très courte que l'on peut apercevoir ça et là chez quelques nouvelles défroqués ou adeptes du mur.
Déroulé et Verbatim : Dans un salon élégant du XIXe, deux femmes belles et élégantes en crinoline à large décolleté et longs gants blancs et coiffures du Grand Siècle ( XVIIIe, Louis XIV, Versaille) parlent entre elles, tout en astiquant chacune son révolver avec sur la petite table, deux tasses à thés et des munitions. Elles disent.

Femme 1 : "Vous avez vu les dernières tendances en matière de mode, ma chère ?"

Femme 2 : "bien entendu, ma chère, je suis naturellement abonnée au Miroir de la Femme Makotane"

Femme 1 : "ha, vous aussi ?"
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Des anciennes et des nouvelles cibles


Contexte et explication : Si la scène est peut être imaginaire (qui filmerait ? pourquoi ?) elle est cependant plausible dans une forme proche. Outre l'idée déja développée que les armes à feu et leur culture sont tellement présentes en Makota que l'on trouve des flingues jusque dans les mains gantées des femmes élégantes et mondaines qui vont tirer dans la prairie comme on va en gala ou à une partie de thé, on voit tout le propos hyper violent de la société makotane et sa détestation des natifs aleuciens et des communistes, en sachant que pour les premiers la règle de l'unique goute de sang s'applique et pour les second on est communiste dès le centre gauche, les Makotans ayant beaucoup de mal à se retrouver dans le spectre du socialisme en général et de la social démocratie en particulier, tout ça c'est communistes. Notons enfin que les natifs sont une notion largement floue et fantasmé car les derniers aleuciens makota ont disparus au milieu du XIXe siècle.
Déroulé et Verbatim : Sur un stand de tir en extérieur dans la prairie, deux femmes belles et élégantes en crinoline à large décolleté et longs gants blancs vues de profils parlent entre elles, elles parlent en français tout en tirant avec leur révolver vers une direction hors champs.

Femme 1 : "Vous en sortez vous, ma chère ?"

Femme 2 : Oui, je trouve que ces nouvelles cibles avec des symboles communistes sont beaucoup plus visibles que les anciennes, vous voyez ?"

Femme 1 : "ha, celles avec les natifs aleuciens"? Oui, c'est vrai !"
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L'enclos des Makotans au zoo humain de Carnavale


Contexte et explication : Il s'agit d'une prise de vue (imaginaire ou non, c'est tout du moins ainsi que je me le figure) de "l'enclos des Makotans" dans le Zoo humain de Bourg-Léon. Il s'agit d'une sorte de parc ethnologique secret peuplé avec des personnes enlevées par la Principauté. Et parmis les différents pays représentés l'on compte "Cinq Makotans (malgré plusieurs essais, aucune reproduction possible, les femmes sont systématiquement lesbiennes)" pour reprendre les mots du document. L'absence de reproduction vient manifestement de la présence de quatre nonnes sur les cinq makotans, l'autre étant un cowboy. En revanche, pour le lesbianisme, il s'agit évidemment d'un malheureux concours de circonstances. Et puis tout le monde sait bien qu'en captivité les comportements changent et se dénaturent... Théoriquement les cinq pensionnaires y sont encore.

Pour en savoir plus, suivre le lien suivant : Le zoo humain de Bourg-Léon

Déroulé et Verbatim : une ferme du XIXe dans la prairie qui dans un enclos vitré à l'intérieur d'un zoo souterrain hyper moderne vide, deux belles nonnes différentes dans leur trentaine en habit blanc et voile blanc sont dans l'enclos et frappent aux sur les vitres en hurlant en français avec des voix paniquées et pleurantes :

nonne 1 :"laissez nous sortir, je vous en supplie"

nonne 2 : "Pour l'amour de Dieu, faites nous sortir de là"

Au dessus de l'enclos il y a un écriteaux sur lequel il est écrit en français : "Enclos des Makotans, ne pas nourrir". L'ambiance est sombre et horrifique, terrifiant
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La soucoupe volante communiste


Contexte et explication : C'est une scène sans doute un peu exagérée car en réalité les OVNI sont pris avec beaucoup de sérieux au Makota et, comme partout ailleurs, sidèrent ou effarent ceux qui en sont les témoins. Mais il est vrai qu'il y a une vraie culture ufologique très dynamique avec des communautés d'ufologues (en général de type prepper en caravan), des journaux spécialisés et des manifestations fréquentes d'OVNI et des trois types. En revanche, il n'en est pas moins vrai que l'anticommuniste primaire et rabique des makotans leur font être des ennemis naturels de tout ce qui vient de Vlastie ou du Luchafego, même si dans les faits les cols sont fermés depuis très longtemps et qu'il n'en vient plus rien du tout et que, du reste, le communiste est inenvisageable au Makota.
Déroulé et Verbatim :Devant une ferme du XIXe dans la prairie, crépuscules, deux cowboys blancs vus de profils et armés regardent quelques chose dans les airs au loin hors champs et discutent en français :

Cowboy 1 :Tu vois la soucoupe volante ? Elle vient du Nord Ouest, de Vlastie...
Cowboy 2 : Tu crois que ce sont des extraterrestres ?
Cowboy 1 : ça j'en sais rien, par contre, [charge arme son fusil à levier] vue d'où elle vient, je crois bien qu'elle est communiste.
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Les reliques comme médecine traditionnelle makotane


Contexte et explication : Cette scène, qui n’a rien d’irréaliste, rend parfaitement compte d’un des aspects essentiels de la médecine traditionnelle makotane : le recours aux saints — ou plutôt aux saintes, car ce sont elles qui constituent l’immense majorité de la Cour Céleste révérée au Makota. Le procédé le plus efficace consiste à appliquer le reliquaire sur la personne malade tout en récitant un office spécial, dont la teneur varie selon la maladie à soigner et la sainte invoquée. Si aucun office spécifique n’existe ou si la pathologie ne correspond pas exactement au domaine d'expertise de la sainte, on peut se contenter d’imposer le reliquaire en faisant oraison. Il est même possible de ne pas prier du tout, mais ce n’est évidemment pas la pratique idéale. Par ailleurs, il est tout à fait permis de ne pas employer de relique, ou encore d’utiliser la relique d’une autre sainte que celle normalement compétente, mais alors l’efficacité risque de s’en trouver drastiquement diminuée. Le ressort comique de la scène tient justement au fait que les saintes makotanes sont innombrables et que leurs domaines médicaux sont multiples, parfois extrêmement précis et complexes (c'est en soi un domaine à part entière de la médecine traditionelle).
Déroulé et Verbatim :Dans une sacristie pleine reliquaires placés sur une grande étagère, une jeune et belle nonne en habit blanc et voile noir cherche un reliquaire en particulier et regarde un par un les reliquaires et parle en français :

Nonne 1 : Sainte Adélise,Sainte Amarine, Sainte Aurianne, Sainte Honorine ... C'est qui déja gingivites ?
Nonne 2 : Sainte Cléophée !
Nonne 1 : Mais pas du tout, Sainte Cléophée c'est contre l'hémophilie.
Nonne 2 : Non, ça c'est sainte Colombe.
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Un couple makotan face à la tornade


Contexte et explication : Cette scène, vraisemblable, est là pour mettre en lumière une superstition tenace au Makota qui veut que l'on peut détourner une tornade voir la dissiper en tirant dessus. Dans cette croyance qui n'a rien de scientifique, le principe est que la puissance cinétique des projectiles détourneraient la tornade de sa course initiale, voire, si l'on en place suffisamment dans son œil, le déstabilise et entraine sa dissolution. La cavalerie (c'est à dire l'armée) et la plupart des bureaux des shérifs de Comté interdisent que l'on tire sur les tornades, mais c'est encore une pratique fréquente dans la population. Notons que certains canons d'artilleries anciens sont conservés par des particuliers à cette seule fin.
Déroulé et Verbatim :Dans une prairie du Midwest, devant une maison traditionnelle, un cowboy armée d'un fusil automatique tire en rafale et vide son chargeur et l'on entend le clic. Sa femme, en robe du XIXe siècle est collée à lui et regarde vers le hors champs vers où tire son mari et elle semble inquiète . Le cowboy et sa femme parlent entre eux et en français :

Le cowboy : "Je crois que la tornade s'éloigne"

la femme : "Oui, chérie, mais vide encore un chargeur, au cas où"

Et la femme mets la tête sur l'épaule de son mari avec beaucoup d'affection.
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Une délicate attention du maire de Sainte-Régine envers les Antériniens


Contexte et explication : Cette scène, sans être strictement très plausible, n’est pas pour autant impossible et reflète assez fidèlement l’opinion générale des Makotans à l’égard des Antériniens. Ces derniers, qui sont l’une des deux anciennes métropoles du Makota (l’Antérinie avec la Galoué­sie ont fourni l'essentiel de la population du pays), sont en effet perçus comme des « candaules » au sens allégorique du terme, c’est-à-dire comme des réactionnaires timorés, n’osant jamais aller jusqu’au bout de leurs convictions par crainte du jugement de la communauté internationale. Rappelons qu’au sens littéral, le candaulisme désigne une perversion sexuelle dans laquelle un homme offre sa femme à un autre afin d’assister à leurs ébats. La légende populaire prétend même qu'il existerait dans toutes les chambres d’hôtel autour du monde une chaise disposée face au lit, réservée au candaule qui vient s’y asseoir pour observer la scène.

S’agissant maintenant de l'événement en lui même montré dans la vidéo, il est hautement improbable que le maire de Sainte-Régine, Monsieur Véque, en soit à l’origine. Chef de file des Productivistes, il n’est certes pas un progressiste au sens sociétal strict, mais il ne peut non plus être qualifié de réactionnaire « dur ». Il milite pour la modernisation du pays et soutient la montée en puissance des acteurs des secteurs secondaires et tertiaires (l'industrie et le commerce) face à ceux du secteur primaire (ranchers et agriculture). Il paraît donc peu vraisemblable qu’il ait lui-même émis un tel arrêté. En revanche, il est tout à fait envisageable qu’un conseiller municipal issu des Ligues de Vertu, donc radicalement réactionnaire, ait fait circuler un faux arrêté ou donné un ordre de manière officieuse dans une intention potache de ridiculiser les antériniens tout en mettant Vèque dans l’embarras. Ce genre de plaisanterie correspond parfaitement à l’humour makotan, volontiers brutal, moqueur et grinçant, surtout lorsqu’il s’agit de railler les étrangers jugés trop tièdes dans leur engagement, trop candaules, trop cuck comme l'on dit vulgairement (car pour un makotan, il vaut mieux être paien que mou, hérétique que tiède). Enfin, dans un tel scénario, le plus probable, une rétractation discrète de M. Véque aurait probablement suivi rapidement, afin de rétablir l’ordre sans faire de bruit et sans alimenter davantage la polémique..

Déroulé et Verbatim :les actualités au journal télévisé, avec un logo MakotaTV, une présentatrice blanche en robe a crinoline du XIXe siècle avec les épaules nues et les longs gants blancs avec bras nus, sans manches, et coiffure victorienne présente en langue français, sans musique, sans bandeau d'actualité, rien d'écrit : "Tourisme : Le maire de Sainte-Régine a demandé aux hôteliers de placer une chaise en face de chaque lit pour que les antériniens de passage ne se sentent pas dépaysés "

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Les nonnes makotanes (volignonaises) et l'œcuménisme


Contexte et explication : Cette scène, dont la localisation exacte demeure incertaine — probablement une ambassade ou un lieu diplomatique quelconque dans un pays tiers où Volignonais et Catholagnais peuvent se croiser (donc ni en Catholagne, ni au Makota) —, présente néanmoins toutes les apparences de la crédibilité. Elle met en lumière les oppositions profondes et irréductibles entre catholagnais et volignonistes (ou volignonnais). Les Catholagnais apparaissent comme plus progressistes, ouverts au monde et enclins à s’adapter aux exigences de leur temps. Leur Église se montre soucieuse de rester audible dans la modernité, quitte à assouplir certains de ses usages. En revanche, elle est confrontée à un clergé vieillissant, marqué par une nette chute des vocations entrainant un déclin démographique préoccupant.

À l’inverse, les Volignonais incarnent une posture intransigeante, rétrograde et résolument réactionnaire, farouchement attachée aux traditions jusque dans leurs expressions les plus minimes — culte intense des saints et des reliques et des médecines sacrées traditionelles, usage strict du latin, maintien des anciens livres liturgiques et de toutes les formes rituelles considérées comme immuables. Paradoxalement, c’est dans ce camp rigoriste et anti-moderniste que l’on trouve un clergé pléthorique, jeune, fervent et énergique, animé d’un zèle missionnaire réel. Cela dit, dans les deux cas, les scandales et les turpitudes existent, malgré les apparences. La différence réside peut-être dans la manière dont les uns et les autres les gèrent. Il est possible que les volignonistes sachent mieux dissimuler leurs horreurs, soutenus par des fidèles plus soudés et plus silencieux ; ou bien il se peut que leurs fidèles, plus conditionnés par une discipline stricte, soient davantage enclins à la tolérance — voire au déni — en matière de frasques cléricales.

En tout cas, aucun dialogue n’est plus possible depuis des siècles. S’il existait encore, au Moyen Âge puis même durant la modernité, une forme de possibilité de rapprochement — fût-elle lointaine ou théorique —, le XXᵉ siècle et les réformes entreprises par les Catholagnais ont définitivement rendu toute réunification impensable. À cela s’ajoute le fait que l’exil des Volignonistes en Aleucie, suivi de leur isolement quasi complet du XVIIIᵉ siècle jusqu’à il y a un peu moins d’un demi-siècle, les a rendus encore plus intégralistes qu’ils ne l’étaient déjà au moment de leur exil. Nous nous trouvons ainsi en présence de deux mondes désormais totalement étrangers l’un à l’autre, non seulement dans leurs rites et leurs doctrines, mais dans leurs mentalités et leur conception même de la foi, de l’autorité et de la société. Ils ne peuvent plus se comprendre, et ne cherchent d’ailleurs plus à le faire. La haine, ou du moins la méfiance viscérale, structure leur rapport mutuel.Il faut cependant préciser que cette hostilité est plus vive du côté volignoniste, les Catholagnais étant davantage indifférents qu’animés par une haine réelle. Toutefois, contrairement aux Catholagnais, les Volignonistes ont pris le temps d’étudier leur adversaire, non pour s’en rapprocher, mais afin de mieux le combattre — doctrinalement, historiquement et symboliquement car contrairement aux Catholagnais, les Volignonistes veulent convaincre que ce sont eux qui ont raison.

Déroulé et Verbatim : Dans une réception diplomatique, entourées de personnes en tenue de gala une religieuse catholique traditionaliste tout en habit blanc et voile blanc et jeune et belle est tranquillement à boire une coupe de champagne quand vient vieille religieuse catholique moderniste en voile et habits civils. Elles ne se serrent pas la mains et il n'y a aucun contact physique. La moderniste dit à la jeune et belle nonne traditionaliste : "Volignonistes et catholagnais, au fond c'est la même religion, nous sommes sœurs". Et la jeune nonne , énervée et scandalisée , de lui répondre : "Ne me parles pas, sorcière !".Pas de musique enregistrés, par de rires, seulement les bruis de fond.
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Le vieux Paul, qui est un ivrogne, aurait vu un Makota


Contexte et explication :
Le scoutisme est une activité fréquemment pratiquée par la jeunesse makotane. L’Église l’approuve, et les ranchers voient d’un bon œil que les jeunes — surtout les garçons — vivent au grand air et acquièrent, ou affermissent, les compétences qui feront d’eux de bons vachers, de solides ranchers, ou du moins des hommes capables de comprendre ce que signifie ce mode de vie propre à l’homme de la prairie : le mode de vie makotan. Il n’est pas nécessaire ici de nous étendre sur le cas des guides scouts, les filles, qui mériteraient à elles seules un développement distinct et qui auront, certainement elles aussi, leur brève pelliculaire. Disons simplement qu’elles ne sont pas toujours bien perçues et qu’en tout état de cause elles demeurent bien moins nombreuses que leurs homologues masculins.

En ce qui concerne les Aleuciens Makota, cette vidéo est particulièrement intéressante en ce qu’elle met en lumière une vérité simple : ils sont désormais un mythe au Makota. Il ne subsiste d’eux que des sites sacrés, nombreux et redoutés (et fréquemment visités par des Objets Volants Non Identifiés si l'on en croit les ufologues du pays), ainsi que des récits que l’on se raconte le soir autour du feu — ou que l’on débite confusément, comme le vieux Paul, lorsqu’on est ivre.

Déroulé et Verbatim :
Dans la foret, une dizaine d'adolescents garçons blancs scouts en short et chemise beige et stetson et sur des chevaux chevauchent, deux d'entre eux qui sont au premier plan et parlent en français :
Scout blond : - Tu crois qu'on va trouver des makota ?
Scout brun - ça se peut pas, ils ont tous disparus !
Scout blond : - Le vieux Paul en a vu !
Scout brun : - Le vieux Paul est alcoolique, Jean.
1541
Pas d'exploration mais de la couture


Contexte et explication :
Petite vidéo humoristique qui, tout en forçant le trait, traduit une vérité bien réelle : les guides, c’est-à-dire les girls scouts, sont à la fois bien moins nombreuses et bien moins populaires que leurs homologues masculins, les scouts. Elles jouissent aussi de beaucoup moins de liberté et disposent de moindres occasions d’aventure, de baroude. Certes, elles aussi vivent au grand air, apprennent à bivouaquer, à survivre dans la nature et à s’endurcir, mais leurs activités demeurent plus douces, plus fines — et, disons-le, plus convenables. Moins (voire pas du tout) de bagarres, d’explorations sauvages ou de défis physiques ; davantage de travaux manuels, de couture, d’activités sociales, culturelles ou artistiques.

Cela dit, il faut bien reconnaître que, dans la société makotane actuelle, le guidisme reste sans doute l’activité la plus libre à laquelle une jeune fille puisse s’adonner : loin du foyer familial, qui la garde sous surveillance, ou des pensionnats de demoiselles, dont la discipline est autrement plus sévère encore, la guide y trouve au moins un espace d’air pur, d’amitié et de relative autonomie.

Déroulé et Verbatim :
Dans la forêt, c'est un camp de girls scouts adolescentes qui sont tranquillement à discuter autour du feu de camp. Elles sont cinq dans les quinze ans avec un uniforme composé de bérets, d'un chemisier bleu aux manches pliées jusqu'aux coudes et d'une jupe bleu, avec le foulard scout bleu et pas de voile, et l'une dit en français (tout le monde parle en français), toute excitée : "Et si on faisait une exploration cette après midi ?" et la une nonne en habit de carmélite blanc et voile noir et jeune et belle mais autoritaire réponde en passant : "Non, c'est couture cette après midi" et elle repart et les girls scouts de plaignent en soufflant fort.
1955
Mlle Dalila surprise en réception


Contexte et explication :
Voici une video volée de Mlle Dominique Dalila. Cette vidéo existe très certainement ou bien d'autres semblables sur lesquelles on peut voir Mlle Dalila dans des évènements mondains, des salons, des réceptions. C'est un peu son domaine et son lieu de travail en un sens car Mlle Dominique Dalila, née en 1992 à Sainte-Régine (elle a 26 ans) , est une chanteuse de cabaret et personnalité politique makotane. Issue d’un milieu modeste, fille d’une prostituée et sans filiation paternelle connue, elle a grandi dans un environnement populaire avant d’être formée au cabaret des Cocottes, où elle débute comme chanteuse et danseuse. Sa carrière artistique s’affirme rapidement dans en 2016, notamment grâce à l’appui du producteur Henry Hubert, qui lui permet d’enregistrer plusieurs disques à succès.

Après la mort violente et criminelle de ce dernier (il a été massacré par des émeutiers dont l'origine ligueuse ne fait aucun doute), elle s’engage publiquement dans la vie politique et prend la tête du Parti progressiste, mouvement féministe et anticlérical favorable à l’émancipation civile des femmes et à la sécularisation des institutions (et globalement à l'instauration d'une social-démocratie à l'OND au Makota) qu'elle réforme et qu'elle structure. Notons qu'elle n'est pas élligible et qu'elle dont davantage d'égérie que de candidat au parti (de toutes façon la Présidentielle est au suffrage indirect et personne d'autre qu'un rancher ou un productiviste, c'est à dire un industriel, ne peut structurellement gagner)

En sommes, la jeune femme est une figure centrale du paysage politique contemporain, à la fois artiste populaire, dirigeante d'un grand parti et symbole vivant d'une certaine inspiration à la modernisation sociale du Makota chez une certaine population, en général intellectuelle ou prostitutionnelle (voir interlope).

Déroulé et Verbatim :
Caméra en main, vidéo amateur (pas de rire enregistrés, bruit de font d'une réception au loin). La femme fume une cigarette nonchalamment dans un fauteuil, elle soupire mais elle sourit et est gênée quand elle s'aperçoit qu'on la filme (hors champ) elle regarde vers la caméra et dit : "Tu pourrais prévenir quand tu me filmes, mon chéri" et elle rit légèrement avec discrétion et élégance.
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