27/10/2017
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Monuments, sites peu anodins et traditions de l'Archiduché [Culture / Patrimoine]

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Le Grand Colisée de Mirinegarde et la tradition des Mercenariales



Ledit "Colisée"
Le Colisée en tant que tel tient plus du Stade contemporain en réalité.



Ce n'est un secret pour personne comme quoi l'Archiduché de Mirinegratz est un état assez atypique, et il en va de même pour certaines pratiques culturelles et sportives que l'on ne retrouve nul part ailleurs grâce à l'abondance et l'omniprésence des mercenaires de tout horizons qui permettent d'agrémenter la vie de tout les jours comme les pratiques, us et coutumes de la région qui rythmée par la présence des Grandes Compagnie au fil de son histoire a développée des traditions en sommes toutes particulières. L'une d'elle que l'on peut faire remonter aisément jusqu'à la Renaissance n'est autre que les "Mercenariales" et si le terme vous fait penser à "Olympiades" ce n'est guère un hasard, c'est même voulu et savamment pensé afin de tourner un vaste évènement "historique" en une comparaison des grandes comparaisons sportives. De fait, les rivalités et la concurrence acharnée sur tous les plans des diverses Grandes Compagnies a toujours été un problème pour la région, celles ci rivalisant d'ingéniosité et souvent de fourberies afin de se mettre en avant de leurs concurrents directs, ce qui eut tendance à cause bien des troubles et des désagréments tant et si bien que après des conséquences malheureuses un peu trop importantes, les dirigeants des Grandes Compagnies d'autrefois décidèrent de changer d'approche radicalement et de régler leurs différents de manière plus "civilisées".

Les Mercenariales sont ainsi à l'origine née d'une nécessité d'encadrer des règlements de comptes et commencèrent en de simples duels de champions des Grandes Compagnies afin de régler des différents, octroi de contrat, mise à mal de réputation ou que savais-t-on encore comme méfaits ou désagréments, avec le temps l'on ajouta aussi au lot des escarmouches entre groupes de moindre importance et fractions très minime de régiments, le tout sous le regard vigilant et impartiaux d'arbitres neutres, souvent des magistrats des cantons locaux. Mais ce qui n'était simplement qu'une manière de se confronter à moindre échelle sans impacter durablement les capacités militaires de chaque groupe se mua bien assez vite en une sorte de spectacle, chacune des tenues de ces duels et affrontements limités attirant les badauds, souvent même de cantons éloignés qui avaient là l'occasion de contempler à domicile de véritable démonstration de puissance martiales individuelles ou groupées, ce tant et si bien que le phénomène dont les fondements et l'intérêt étaient à l'origine extrêmement graves et sérieux mutèrent vers une forme plus souple et théâtrale. De fait, les Chefs de Compagnies avaient bien assez vite flairée de bonnes affaires et notamment des occasions de faire la promotion de leurs groupes lorsque même des marchands et voyageurs de passages se pressèrent pour assister aux duels, c'était à la fois une opportunité de répandre leur nom ci et là par delà les frontières des Plateaux de Mirine mais aussi d'opérer des campagnes de recrutement à moindre frais localement.

Et plus le temps passa, plus le phénomène évolua jusqu'à devenir non pas uniquement une tradition, mais un quasi-festival où alors que les lices voyaient s'affronter l'élite du mercenariat Eurysien, attirant des compagnies même au delà de Mirinegratz même pour concourir, marchands et forains s'en venaient afin d'agrémenter les environs et contenter la foule qui se pressait pour assister à l'évènement à chaque occasion, d'ailleurs la tenue en fut fixée pour des raisons de praticité environ tous les dix ans afin de s'adapter au rythme de l'éclatement des guerres en Eurysie et ainsi ne point perturber le fil des contrats. Et si les Mercenariales ont assurément déclinés en intérêt pendant un temps vers la fin de l'époque moderne, jusqu'à manquer de disparaître au début de l'ère contemporaine sous le joug Kaulthe, elles ont connu une véritable resurrection lors de la prise d'indépendance du territoire et la proclamation de l'Archiduché.

Aujourd'hui les Mercenariales existent toujours, et sont pour ainsi dire plus populaires que jamais grâce aux merveilles de la Mondialisation, les médias de masse que peuvent être la télévision ainsi que l'Internet en plein essor sans compter le fidèle au poste journalisme sur papier ou via radio permettent de faire la promotion de cet évènement phare de l'Archiduché unique en Eurysie et peut être même au monde dont la tenue a lieu environ tous les quatre ou cinq ans à Mirinegarde la capitale de l'Archiduché. Durant ces dernières, la Capitale se pare de ses meilleurs atours et adopte une allure festive alors que ses hôtels, restaurants et autres sites idéals pour l'accueil des visiteurs et touristes fonctionnent à plein régime au plus grand bonheur des administrations locales et notamment de la municipalité qui voit des rentes d'argents phénoménales tandis que les Grandes Compagnies en profitent pour faire le plein de sang neuf tout en s'octroyant une immense visibilité. Et si l'évènement a encore une certaine utilité pour permettre de régler ses comptes, il s'agit dans les faits plus désormais d'une vaste compétition sportive à l'intérêt pécunier et publicitaire, dont la promotion est d'ailleurs exclusivement assuré de nos jours par Vladimir Kartyovitch et ses équipes qui ne lésinent pas sur les moyens afin de le présenter sous ses meilleurs auspices à l'internationale.

Et si durant les festivités, les duels individuels attirent bien les curieux ci et là dans Mirinegarde au cours bien souvent de véritables chorégraphies d'arts martiaux inédits pour le plus grand bonheur des afficionados de combat, cela n'est toutefois rien en comparaison des grandes attractions que sont les joutes célestes et les affrontements du Grand Colisée de la Capitale. De fait, le premier cas à savoir les susmentionnées joutes célestes est un ajout très récent en lien avec les domaines de spécialités des Grandes Compagnies de nos jours à savoir l'aviation. Contrairement à ce que le nom laisse penser il inclue cependant un vaste panel d'activités allant de démonstrations de saut en parachute, à la course en hélicoptère au gré des plateaux et cols montagneux de la région en passant par des duels de pilotes d'avions de chasse sur des modèles d'entraînement, des processus toutefois très encadrés pour des raisons de sécurité et d'image, mais pas exempt d'incidents comme l'on peut s'en douter.

Le gros du spectacle trouve toutefois son intérêt au sein du Grand Colisée, un immense édifice capable d'accueillir des milliers de spectateurs et qui s'élève dans la périphérie du pic rocheux sur lequel siège la capitale de Mirinegarde, autrefois un ensemble de lices où l'on pratiquait des escarmouches limités, le nouveau bâtiment tient plus du Stade Sportif de nos jours.
Dans ce dernier ont lieu le gros des compétitions de l'évènement où s'affrontent les Grandes Compagnies, courses, affrontements limités, diverses démonstrations, mais surtout et c'est là le pinacle du spectacle, les opérations tactiques dites "urbaines" où des équipes au sol de divers tailles s'affrontent pour le contrôle d'un ensemble de bâtiments ressemblant à d'authentiques dédales construits spécialement pour l'occasion et qui changent à chaque Mercenariale. Plus qu'une compétition, c'est une véritable démonstration de stratégie, de ruse et de compétences de combat au sol autant au tir à distance qu'au corps à corps où l'on voit l'usage de divers gadget et outils tactiques permettant l'infiltration dans les locaux usités, bien souvent fournis gracieusement par diverses sociétés d'armements souhaitant faire la promotion de leur matériel. Ironiquement, il n'est d'ailleurs pas si rare de voir régulièrement apparaître aux Mercenariales, au delà des groupes étrangers et lointains de chiens de guerre, d'autres mouvements officieux ou non tel que des équipes de départements de police métropolitaines ou des forces spéciales de certains pays déguisées pour l'occasion qui ont là des opportunités inédites de s'octroyer une séance de publicité eux aussi mais surtout un entraînement dantesque unique au monde.

Bien évidemment, la violence et les coups bas sont aussi de mise, ce n'est pas un spectacle pour les petites natures et de nombreuses voix s'élèvent aussi pour critiquer voir condamner la chose, sans réel succès, les Grandes Compagnies se fichent royalement des avis des lâches et entendent bien perpétuer cette tradition locale aussi utile que "ludique".
Le Forum de l'Armement et des Mercenaires de Valdenheim



Forum de Valdenheim

L'Archiduché de Mirinegratz à défaut d'avoir un état aux fondations solides et un rôle clairement établit ainsi que fonctionnel, à au moins une économie d'ensemble assez crédible et en plein essor notamment dû au caractère très allégé des législations fiscales qui sont en fonction des cantons des plus généreuses en comparaison d'autres régions de l'Eurysie faisant des Plateaux de Mirine un simili de paradis fiscal très apprécié. Dans le même temps, la présence massive d'exilés et autres persona non gratta dans leurs pays d'origines qui résident au sein du territoire a permis l'établissement et l'accueil d'une faune cosmopolite venue du monde entier qui n'a pas tardé à profiter des particularités fiscales locales pour implanter entreprises et sociétés diverses directement sur le territoire de l'Archiduché. Toutefois, aucunes n'ont plus de succès comme l'on peut s'en douter que celles en rapport avec l'armement car Mirinegratz est et demeure avant toute chose la mère patrie des Grandes Compagnie, un des grands centres du mercenariat mondiale, elles trouvent ainsi un marché local très florissant avec une clientèle fidèle et variée qui inclue autant les groupes de Condotierre que les corps de la population civile qui ont aussi une règlementation permettant le port d'armes sous réserve de disposer d'un permis délivré par les localités après des démarches et tests manuels sous supervisions. Toutefois ce ne sont guère les industries de l'armement léger ou même des véhicules terrestres en général qui attirent le plus la clientèle, de fait c'est plutôt l'industrie Lourde dans le domaine de l'aérospatial et de la Fuséologie qui intéresse et capte la majorité de l'offre locale desdites Grandes Compagnies qui demeurent majoritairement centrés autour de leurs escadres aériennes et nécessitent le cas échéant pléthore d'appareils à réaction afin d'opérer leurs joutes célestes au titre de leurs contrats.

Toujours est-il que de manière générale, l'industrie de l'armement dans son ensemble occupe une place prépondérante au sein de l'économie, avec le caractère cosmopolite de ses "résidents", ces deux arguments se sont bien vite imposés comme les moteurs de l'esquisse d'une idée visant à voir un cran au dessus, cherchant à viser plus haut, plus loin, et à attirer toujours plus de capitaux et de ressources afin de développer le marché de l'armement régional pour l'orienter progressivement vers une envergure mondiale, tout en faisant la promotion du concept même de Mercenariat et le remettre sur le devant de la scène alors que le Monde s'ensauvage de plus en plus à mesure que le temps passe. Ainsi plusieurs industriels et magnats respectés autant qu'influant dans le milieu se sont réunis afin de superviser la mise en place de ce qu'ils nommèrent comme "Le Forum Mondial de l'Armement et des Mercenaires" ou plus sobrement nommé quand au site de sa tenu, à savoir le Forum de Valdenheim. Valdenheim qui au delà d'être une autre ville notable de l'Archiduché perché sur les plateaux de Mirine abrite aussi avant tout l'une des bases aériennes majeures des grandes Compagnies d'où opèrent et partent d'innombrables escadres en exercices comme en missions lorsque l'un des groupes passe sous un contrat actif avec une quelconque entité.

Se tenant chaque année vers les mois de Janvier et de Février, ledit Forum réunis ainsi industriels de l'armement, investisseurs intéressés, vecteurs du développement et de la recherche ainsi que représentants et autres portes-paroles de grands groupes de mercenaires qui viennent faire là bas la promotion du dernier matériel à la mode où celui à venir dans les futures années, tenir des conférences et des débats sur les mutations de la guerre ainsi que les évolutions du mercenariat et plus généralement étendre les accès et la visibilité des Condotierres et autres Chiens de Guerre et en premier lieu celle des Grandes Compagnies de l'Archiduché qui n'hésitent pas à faire des présentations imagés de leurs palmarès à domicile à tous les intéressés et curieux. Bien souvent ce sont à l'occasion de l'évènement de nombreux contrats d'entités mercenaires vis à vis d'employeurs, ou même de ventes d'armement voir de commandes de productions très spécifiques qui en naissent, de même que des accroissements nets des investissements dans de nombreux secteurs en rapports. Ainsi ledit forum participe activement à dynamiser le secteur de l'industrie de l'armement tout en facilitant l'accès à ses principaux utilisateurs alternatifs aux forces armées étatiques du monde entier qui ne rechignent jamais ne serait-ce qu'à minima converser et négocier des termes.

Récemment, Vladimir Kartyovitch est devenu une tête d'affiche du Forum de l'Armement et des Mercenaires, multipliant les promotions publicitaires en tant qu'ambassadeur de ce dernier, essayant activement d'étendre les horizons de ce dernier ainsi que ses accès auprès notamment des régions dites "à risques" qui voient des troubles s'animer et qui sont donc des marchés potentiels majeurs pour ce domaine commercial peu ordinaire. Et si bien souvent c'est l'Eurysie qui a catalysé l'attention, le continent Afaréen et dans une moindre mesure celui du Nazum suscitent désormais un intérêt grandissant alors que des acteurs locaux ou régionaux récurrents reviennent régulièrement sur le devant de la scène pour le meilleur mais surtout pour le pire, attisant ainsi les convoitises de tous et chacun qui voient poindre à l'horizon l'orée de potentielles mines d'or à exploiter au plus vite.
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Les Funiculaires et téléphériques au sein de l'Archiduché


Funiculaire de Mirinegarde


Ce n'est un secret pour personne sauf peut être pour les aveugles et les cultistes platistes soutenant que la planète est aussi plate qu'une assiette et que les reliefs montagneux sont une invention changeline destinée à tromper les honnêtes citoyens en embrumant leur esprit, mais l'Archiduché de Mirinegratz a toujours eut quelque soit l'époque un certains nombre de problèmes en termes d'infrastructure afin de favoriser les flux de déplacements, qu'ils impliquent des êtres humains comme des denrées et autres marchandises. En cause le relief de la Région qui se compose presque exclusivement de montagnes et autres plateaux surélevées ainsi que de pics rocheux surplombant des similis de canyons, autant de hauteurs inégales de surcroit en termes d'altitude maximale et qui ne sont en plus pas nécessairement toutes reliées les unes aux autres ce qui tend à complexifier encore plus les déplacements et accès à certains sites par voie terrestre. Ainsi, pendant très longtemps l'usage des mules de Bats ainsi que de guides spécialisés afin de se guider sur les voies souvent escarpées et quelques peu traitres permettant de grimper les hauteurs a été le meilleur moyen en termes d'efficacité pour atteindre les quelques cités et localités un tant sois peu peuplées siégeant au sommet de ces dernières et que l'on retrouve un peu partout ci et là, mais n'a jamais comme l'on peut s'en douter été quelque chose de particulièrement lucratif ou tout du moins constant dans le temps car l'aventure n'en valait bien évidemment pas systématiquement le coup. Les risques naturels tel que les affaissements de terrains ou les avalanches voir même tout simplement des tempêtes et autres affres météorologiques ayant été des fléaux bien plus conséquents pour tout être se risquant à accomplir l'ascension que d'éventuels brigands des montagnes qui étaient pour leur part une espèce en voie d'extinction de par l'existence même des Grandes Compagnies qui soient absorbaient souvent les rares groupes se formant, soit les purgeaient purement et simplement au nom de leurs devoirs de "maintient de l'ordre" dans la région.

Toutefois, avec le temps et surtout avec les développements de la science et l'arrivée des nouvelles technologie, l'isolement relatif à cause de la géographie des localités Mirinegratzoises s'est progressivement résorbé, le processus prenant notamment un tournant majeur lors de la révolution industrielle du dix neuvième siècle qui vit d'immenses progrès en termes d'ingénierie civile et notamment en matière d'infrastructure. De fait, tandis que la plupart des pays du continent se dotaient de vastes lignes de chemins de fer, les Plateaux de Mirine optèrent plutôt pour leur part non pas pour un réseau aussi conséquent bien que avec le temps quelques lignes furent établies en agençant quelques peu la région via des tunnels creusés avec acharnement et sur une longue période au sein de quelques flancs de montagnes peu profonds (Avant de plus tard avec l'évolution des techniques de pousser le processus et de démocratiser plus encore ces tunnels montagneux), mais plutôt pour des procédés ayant vu le jour plus au sud en Visonza et qui avaient déjà faits leurs preuves : Les Funiculaires.

Les territoires Italophones en effet disposaient eux aussi d'espaces dans le nord de leur nation composés presque exclusivement de hautes montagnes qui étaient à bien des égards la continuité des plateaux de Mirine et avaient par conséquent eux aussi des considérations proches de celles des Mirinegratzois, les ingénieurs locaux ayant développé en réponse aux besoin des populations locale ce concept de Funiculaire. Dans les faits, ces derniers ressemblaient quelques peu à ces mêmes trains parcourant des surfaces plates, mais étaient bien différents, car si l'on comptait bien évidemment un système de rails afin de permettre la tenue et le parcours de wagons pouvant transporter individus comme denrées dans une certaine mesure, ces derniers qui étaient installés en pente, souvent de manière arquées avaient besoin le cas échéant d'une force supplémentaire pour pousser à l'ascension ce qui circulait sur eux. De ce fait, la solution qui a été trouvée a été d'installer des un système de câble qui s'occupe factuellement du processus de traction permettant de faire monter les "Trains des pentes" comme on aimait à les nommer. Bien évidemment si les premiers funiculaires dû aux caractères rudimentaires des premiers moteurs et autres systèmes "automatisés" ayant permis l'avènement des premiers véhicules autonomes n'étaient pas très efficaces, et étaient en réalité plus un luxe accessible à une poignée seulement, la poursuite du progrès scientifique et le degré de sophistication des composants toujours plus poussé, et notamment l'apparition de câbles bien plus résistants, permis de fluidifier peu à peu les procédés de trafic jusqu'à atteindre un degré de performances adaptés à la vie quotidienne. Par la même occasion, l'on vit aussi la multiplication des funiculaires qui si à leurs débuts ils étaient factuellement éparses et peu nombreux, commencèrent le cas échéant à apparaître un peu partout, certains plus simples et adaptées à l'agencement urbains de villages à flancs de montagnes, d'autres plus sophistiqués disposés sur un système de circuit surélevé siégeant sur un chemin de piliers en béton afin de s'affranchir de certaines limites du relief.

Toutefois, certains sites demeuraient exempt de funiculaires de par la complexité inhérente à pouvoir installer ces derniers sur des terrains trop abrupts ou instables et donc inaptes à en accueillir, qu'à cela ne tienne, les planificateurs du réseau d'infrastructure mirinegratzois trouvèrent une autre solution afin de palier à ces impossibilités matérielles, puisque user de la voie terrestre n'était pas possible ils passeraient par les airs ! Et de fait, avant que la région ne devienne un repaire à ciel ouverts d'aviateurs et de pilotes et que l'avion comme l'hélicoptère ne deviennent des commodités, l'on vit se répandre comme une maladie contagieuse à la suite des funiculaires une flopée de Téléphériques. Troquant les rails pour des câbles suspendues et un système de tyrolienne permettant de faire transiter des cabines par "les airs", ces ingénieux système sont notamment grandement utilisés pour les ascensions les plus importantes vers certains pics rocheux, et tout particulièrement ceux sur lesquels siègent les grandes villes dont la capitale de Mirinegarde, mais aussi dans un processus horizontal afin de traverser les canyons et autres espaces séparant des plateaux les uns des autres. La plupart se trouvent d'ailleurs dans des localités s'étalant des deux côtés d'un "gouffre", permettant de relier les deux morceaux d'un même centre urbain là en esquivant des ponts souvent un peu trop fréquentés.

Ainsi et dû à la présence massive de ces systèmes de transports, il est généralement assez prestigieux d'officier en tant qu'ingénieur dans les nombreuses compagnies s'occupant de l'installation et de l'entretient de ces réseaux qui chaque année recrutent à tour de bras afin de continuer à étendre la portée effective permettant de desservir les individus comme les sociétés diverses implantées dans la région et qui ont sans cesse besoins d'une augmentation des capacités de frets. De même, les accidents dû aux caprices de Mère nature sont plus communs que l'on ne pourrait le croire et nécessite une vigilance particulière afin de prévenir des accidents impliquant des pertes humaines comme matérielle, mais surtout une réactivité prompt et certaine afin de remettre en marche les systèmes éventuellement endommagés. Car après tout ces derniers sont pour ainsi dire vitale à la vie commune des habitants de l'archiduché, puisque bien évidemment tout le monde n'est guère un pilote et il n'est pas donné à chacun de pouvoir devenir aviateur.
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