[à archiver] Karty-Rasken, Cérémonie de la République Impériale

20/03/2017, Kremlin de Volkingrad,
AlinéaTandis que la Chancelière Kartienne avait clôturée ses discussions productives avec les représentants Kaulthes, les Raskenois eux, conversaient avec les Lermandiens. Assez rapidement, l'alignement des astres emmena Raskenois et Kartiens à converser. De fait, chacun d'eux n'étaient plus occupés, libres d'entreprendre certaines discussions à la marge politique... Dame Orlovski se dirigea d'un air mi-sérieux mi-chaleureux, signe de la volonté Kartienne accomplie.


Chancelière Orlovski: Excellence Orndorff, majesté Schützenberger, c'est un véritable honneur de vous accueillir en ces bâtisses. Toutefois, trêves de fondamentaux diplomatiques, je me réjouis personnellement que vous ayez honorés notre invitation ! En effet, nos deux nations semblent se rapprocher de plus en plus, en témoigne le récent accord militaro-industriel. Bien que cette cérémonie se prête aux augures festives, la République Impériale de Karty souhaiterait traiter de certains sujets avec votre gouvernement. Tout en particulier, la stabilité et sécurité de notre région, l'Eurysie centrale. Semble-t-il que nos deux nations sont les seuls acteurs en possibilité d'assurer ces deux dernières...

HRPCet événement s'ancre dans la cérémonie de la République Impériale de Karty. La raison de faire un autre topic est le caractère secondaire de ce rp, ce afin de fluidifier la qualité des lectures.

Le bal avait bien avancé, les différentes délégations avaient pu rencontrer de nombreuses autres, discutant parfois de choses sérieuses et parfois moins. Parmi ces délégations, celle raskenoise avait pu rencontrer celle lermandienne, rencontre s’étant pour le moins bien passée. Suite à cela, les deux délégations s’étaient séparées et c’était maintenant au tour de la chancelière kartienne de rencontrer la délégation raskenoise.

Stanislav Schützenberger – Le plaisir est partagé, Chancelière, nous ne pouvions décemment pas ne pas venir à cette cérémonie ô combien importante pour votre pays, dans un moment où nos deux pays se rapprochent.

L’Eurysie centrale est notre maison, cependant, cette région est malade. À vrai dire, je pense qu’il serait plus probable de gagner au loto que de trouver une année où l’Eurysie centrale fut calme. En fait, ce constat s’applique également au reste de l’Eurysie en réalité. Dans cette région tumultueuse, seules quelques nations peuvent revendiquer une certaine stabilité, Karty et Rasken en faisant partie, cependant, cela ne veut pas dire que nous sommes intouchables. L’assassinat du Kaiser puis la courte guerre civile avec les communistes de votre côté, ou bien la guerre civile raskenoise de 2009/2010 pour nous, en sont deux exemples. Malgré cela, vous avez raison, nos deux nations semblent être les seules en capacité d’assurer la stabilité et la sécurité de notre région.

Dites-moi, Chancelière Orlovski, vous n’aborderiez pas le sujet sans raison. La maladie de l’Eurysie est connue et ancrée dans les mentalités depuis des siècles, alors quelle est la raison qui vous pousse à aborder le sujet ?

20/03/2017, Kremlin de Volkingrad,
AlinéaC'était là la première fois qu'un diplomate Kartien conversait avec l'Empereur Raskenois, et ce dernier avait au moins le mérite d'être direct. La Chancelière elle-même en fut étonnée, elle qui pourtant appréciait bien la franchise et l'honnêteté...


Chancelière Orlovski: Je dois avouer, Excellence Impériale, que votre franchise est notée et appréciée. Rares sont les chefs d'Etats, ou plus généralement les diplomates, dotés d'une telle qualité, aussi développée qui plus est. Vous avez également le mérite de percevoir assez rapidement mes intentions, effectivement, je n'aborde point ce sujet sans raison. Que l'Eurysie centrale, ou l'Eurysie en générale, soit une région instable depuis des siècles est une chose. Tolérer ce fait en est une autre, il en reviendrait d'une normalisation des plus dommageables. En effet, ce n'est point parce qu'un facteur est ancré depuis un temps fort qu'il en est plus tolérable. Le crime est vieux comme le monde, pourtant il en demeure toujours sanctionné. A cette heure, tout comme vous je suppose, je ne dispose hélas guère d'une solution miracle pour palier ce facteur. Cependant il ne faut point perdre l'espoir, il en reviendrait à finalement annoncer sa pleine défaite, la République Impériale de Karty ne plie pas. A défaut de palier cette malheureuse situation, nous pouvons nous en prémunir, l'endiguer. Nous avions évoqué le rapprochement de nos nations, il en est une réalité à présent. Une coopération, une alliance, ce sont là les moyens les plus efficaces face à cette instabilité... Disons, notoire.

Si l’empereur était franc, c’était pour une bonne raison : contrairement à la majorité des gens en politique, lui était étranger à ce monde dans le sens où il n’avait jamais fait d’école de politique, étant plus un scientifique dans l’âme, sa formation lui ayant apporté une pensée logique, mais surtout le fait d’aller droit au but sans détour. En somme, il ne trouvait aucun intérêt à parler pour ne rien dire en enchaînant les courbettes diplomatiques ; cela ne faisait pas partie de son ADN et avait plus tendance à l’agacer qu’autre chose si celles-ci se faisaient trop insistantes. Tout ce qu’il savait de la politique, il l’avait appris sur le terrain en assistant son père quand il était encore empereur, il le suivait lors des rencontres diplomatiques ou des représentations officielles. Cependant, loin d’être un avantage, sa franchise lui causa quelques problèmes, certains disant qu’il dénotait trop par rapport au monde politique, mais malgré les pressions de son entourage afin de le faire rentrer dans les rangs, il continua sur sa ligne, maintenant sa franchise intacte.

Stanislav Schützenberger – Madame la chancelière, je préfère les personnes franches aux langues de serpent tournant autour du pot en enchaînant les courbettes diplomatiques, savez-vous pourquoi ? Parce que la franchise est un signe de confiance pour moi, car quand quelqu’un qui a toujours été franc dit que la situation est grave, je peux lui faire confiance. En revanche, dans le cas inverse, rien ne me garantit que ce qu’il dit est la vérité. La franchise est la base de la confiance : si cette base s’effrite, alors la confiance en fait de même et nous ne pouvons plus compter sur personne.

Je vous l’accorde, banaliser la situation de l’Eurysie serait fort dommageable, car cela reviendrait à ne pas vouloir s’attaquer aux problèmes et à fermer les yeux sur les conséquences qui en découleraient. Une alliance entre nations est, comme vous le dites, l’un des moyens les plus efficaces pour faire face à cette instabilité chronique. Cependant, il faut que cela se fasse de manière réfléchie, nombreux sont ceux qui ont essayé par le passé avec, pour ainsi dire, zéro résultat. Cela ne veut pas pour autant dire qu’il ne faut pas le faire. Vous proposez donc une alliance entre Karty et Rasken, je pense comme vous que cela pourrait être les bases d’une stabilité future de l’Eurysie. Nos deux nations ont les cartes en main afin que cette volonté de stabilité se transforme en réalité, nos deux pays possèdent des forces militaires conséquentes et des économies parmi les plus puissantes au monde, faisant de nos deux pays les plus à même d’agir sur la région qu’est l’Eurysie centrale. Mais avant cela, si une telle alliance venait à voir le jour, quels en seraient les termes, Chancelière Orlovski ?

20/03/2017, Kremlin de Volkingrad,
AlinéaL'Empereur Raskenois avait cette honnêteté, une qui faisait de lui un diplomate, un dirigeant qui sortait du lot. A vrai dire, l'on pouvait même se questionner s'il était réellement animé des qualités diplomatiques, celles courantes tout du moins. Cependant cela n'était pas négatif, parfois le principe typiquement Kartien de franche honnêteté était bien plus qualitatif que ces quelques pirouettes diplomatiques sans intérêt. Angèle appréciait donc, d'un point de vue plus personnel, la personnalité Rakenoise. De surcroît, Stanislav ne s'écartait pas de son devoir, il restait le dirigeant de sa patrie, il l'interrogeait donc sur les fondements d'un tel partenariat...


Chancelière Orlovski: Bien que cette cérémonie ne soit, pour nous, point une entrevue diplomatique, je puis assurément vous communiquer les visions Kartiennes, sur ce que nous souhaiterions nommer une alliance Raskeno-Kartienne. Comme vous le dites, nous deux nations possèdent toutes deux les cartes adéquates, combiner donc ces jeux et nous pourrions observer la clef d'une stabilité bilatérale, si ce n'est régionale sur un futur et second plan. Assez simplement, un partenariat militaire, c'est là ce que je vous propose. Imaginez donc la puissance combinée de nos deux armées, tout en conservant conjointement nos souverainetés. Une telle alliance viendrait jusqu'à faire trembler plus d'un, dans un but de dissuasion en toute évidence. Dans le cas, et je l'espère, où cette proposition vous sied, je ne pourrais que suggérer la mise en place d'une entrevue imminente avec le personnel nécessaire, à tout hasard de notre côté la Ministre de la Défense Nationale Lüna Valkaryne...

Stanislav Schützenberger – Un partenariat militaire vous dites ? Pourquoi pas, une coopération militaire plus poussée entre nos deux pays serait assurément positive, cela étant de plus facilité par les accords que nous avons précédemment signés. Cependant, comme vous le dites, un tel partenariat ne saurait être acté en ce bal n’étant point adapté aux enjeux d’un tel accord, la mise en place d'une entrevue avec votre Ministre de la Défense Nationale Lüna Valkaryne serait assurément plus adéquate. Pour notre part, ce sera le ministre des armées Henry Moser qui sera présent lors de cette entrevue.

Au-delà d’une potentielle alliance entre nos deux pays, y a-t-il d’autres sujets que vous vouliez aborder ?