[AVORTÉ] Opération « Fer à lisser »

12/06/2017


Opération « Fer à lisser »

L'Opération Fer à lisser est un plan d'intervention conçu par les états-majors kresetchniens, en particulier hotsaliens et bergrorishs, dans l'anticipation de la menace représentée par l'Altrecht. Sa planification a débuté déjà plusieurs mois avant la chute du régime impérial altrechtois, dont la militarisation croissante couplée à ses desseins obscurs était déjà perçue par les Kresetchniens comme un danger susceptible de mettre en péril la sécurité de la confédération dans un avenir proche. À présent que le pays a sombré entre les mains des communalistes, l'ajoutant de fait à la longue liste des États de la région dont la politique est dictée de près ou de loin par des intérêts extérieurs au continent eurysien, l'aura menaçante qui entoure la puissance militaire altrechtoise naissante est perçue comme d'autant plus périlleuse depuis Troïtsiv, justifiant aux yeux des décisionnaires kresetchniens une intervention préventive immédiate. Lancée en ce jour du 12 juin 2017, l'Opération Fer à lisser a vocation à anéantir la capacité de nuisance de l'armée altrechtoise avant qu'elle devienne suffisamment conséquente pour représenter un danger réel pour les forces armées de la Confédération de Kresetchnie. Pour ce faire, la force d'intervention détachée par la République d'Hotsaline a pour mission de réduire à néant les capacités aériennes de la cible, par la destruction de ses aéronefs et des infrastructures afférentes, notamment les aérodromes.

FORCES EN PRÉSENCE
FORCES MOBILISÉES

Forces de détection et de brouillage

• Un avion radar hotsalien de quatrième génération
• Un avion de guerre électronique hotsalien de huitième génération
• 10 drones de reconnaissance hotsaliens en première génération

Forces d'intervention tactique

• 20 chasseurs bombardiers hotsaliens de huitième génération
• 20 avions d'attaque au sol hotsaliens de septième génération
• 40 avions de chasse hotsaliens de huitième génération

Forces d'intervention stratégique

• 5 bombardiers furtifs hotsaliens de seconde génération

CIBLES CONNUES

Cibles principales
10 avions de chasse de quatrième génération
10 avions de chasse de troisième génération
2 avions de transport tactique de cinquième génération
Aérodromes en nombre indéterminé (à déterminer par le joueur/le MJ)

Cibles secondaires
160 canons antiaériens de quatrième génération
4 lance-missiles antiaériens mobiles de quatrième génération

RÈGLES D'ENGAGEMENT DIVERSES

• Le décollage s'effectuera depuis les aérodromes militaires hotsaliens et bergrorishs. Du fait de la proximité géographique avec les cibles, les appareils kresetchniens peuvent opérer sans ravitaillement.
• La destruction des appareils au sol doit être priorisée. L'opération mise sur l'effet de surprise et le manque de moyens de détection de l'adversaire.
• L'engagement des appareils en vol est autorisé aux avions de chasse dans le cas où les aéronefs ennemis parviendraient à prendre leur envol.
• Les batteries de DCA qui feraient éventuellement feu sur les appareils kresetchniens doivent être rapidement neutralisées.
• Le délai d'arrivée d'éventuels renforts aériens depuis la Kaulthie ou l'Estalie a été estimé à au moins de deux heures, créneau jugé suffisant pour atteindre les objectifs principaux. Si toutefois l'arrivée de renforts adverses était détectée avant l'accomplissement des objectifs principaux, la consigne est donnée d'opérer le retrait des forces kresetchniennes hors de l'espace aérien altrechtois suffisamment tôt pour prévenir un affrontement avec une tierce puissance.
• Le reste de la chasse hotsalienne, ainsi que les moyens de détection au sol et de défense antiaérienne de la République d'Hotsaline, restent aux aguets pendant toute la durée de l'opération afin de protéger le territoire nationale de toute tentative de contre offensive extérieure.
• Compte tenu de la faiblesse des moyens de détection adverses, les services officiels de la Confédération de Kresetchnie restent discrets sur l'intervention, espérant que la lumière ne soit jamais faite sur l'identité de l'attaquant. D'autant que les appareils utilisés sont très majoritairement de conception étrangère.

Une offensive risquée ?!

Information tactique aérienne
Carte et informations logistiques

Les losanges rouges représentent les bases aériennes altrechtoises en service, dont la plus importante est celle de la capitale.
Les losanges orange représentent les bases aériennes opérationnelles mais non actives de l’armée altrechtoise.

Le cercle rouge autour de la capitale représente approximativement l’emplacement de 60 canons antiaériens de quatrième génération et de 4 lance-missiles antiaériens mobiles de quatrième génération. Leur forte présence est une conséquence de la guerre avec le Churyann.

Les cercles orange représentent approximativement l’emplacement de 50 canons antiaériens de quatrième génération.
Réaction à l’opération si elle n’est pas annulée par son commanditaire :

La présence de 5 avions de chasse de troisième génération en vol permanent au-dessus de notre territoire permet de détecter rapidement l’arrivée d’appareils hostiles (sont-ils engagés ou non avant l’arrivée de renforts, à vous de trancher).
Les ordres sont clairs : au moment de la confirmation d’appareils hostiles en direction de notre espace aérien ou engagés avec nos aéronefs, le décollage immédiat des renforts est déclenché. Les escadrilles doivent ensuite se replier au-dessus des bases aériennes utilisées afin que les canons antiaériens soutiennent la contre-offensive. Le combat se déplace donc vers ces zones.

Dès la détection, un message de détresse est envoyé à la flotte kahtanaise positionnée en Manche blanche, près des côtes de notre pays (d’ailleurs, elle a sans doute détecté bien avant nos aéronefs la présence d’avions hostiles, nous permettant de préparer la contre-offensive avant l’engagement). Un message est également adressé aux forces estaliennes qui garantissent notre sécurité.

Les sirènes des grandes villes résonnent pour demander à la population de suivre les instructions du gouvernement et de se mettre à l’abri conformément aux exercices déjà menés. Les soldats présents dans les bases aériennes et navales ont pour ordre de rejoindre les grandes villes afin de sécuriser les lieux et protéger la population. Seuls les soldats utilisant les outils de défense aérienne restent sur leur position.

Les médias sont invités à rejoindre les soldats et, pour les plus courageux, les bases aériennes militaires afin de couvrir l’événement, tout en veillant à leur sécurité. Les vidéos sont ensuite diffusées sur les plateformes numériques et réseaux sociaux pour montrer patte blanche du nouvel État altrechtois. C’est une guerre de l’image : les révolutionnaires sont filmés en train de défendre leurs concitoyens et de les aider à se mettre à l’abri. On note la présence des parlementaires de l’assemblée, qui ont tous décidé de rester dans les jardins du palais impérial pour coordonner la contre-offensive (le pouvoir de l’Altrecht, c’est eux). Les médias sont directement sur place avec eux durant les préparatifs, montrant l’acharnement du corps politique pour le bien commun.

Enfin, les grandes puissances régionales amies ou neutres reçoivent prioritairement une missive diplomatique leur indiquant qu’une attaque est en cours sur le sol altrechtois et que notre pays est actuellement victime de tyrans voyant d’un mauvais œil l’Altrecht.

Nous nous coordonnerons avec nos alliés pour défendre au mieux le pays.

La Big Bertha est dans la place


Comme à son habitude, rien n'échappe à l'oeil vigilant du Lion de Dieu. C'est cependant sans rapport avec les faits qui doivent être relatés ici ; il est trois heures du matin ce 13 juin 2017 lorsque la Big Bertha, un petit navire brise-glace appartenant au très estimé vicomte de Fiongue, membre épais et dur de l'aristocratie messaliote, touche la rive froide et glacée d'un petit port au fond de la baie de Küstenbourg. Ce golfe étroit, lieu de pêche idéal pour attraper le crabe des neiges (un crabe tout blanc, dit le babtou solide dans la gastronomie cosmopolito-hébraïque messaliote), attire en effet les fins connaisseurs de cette chair parfumée au fin goût se rapprochant du fenouil. Avec de l'ail et du persil c'est juste excellent, vous le faites à la poêle avec du beurre (salé, ne me coulez pas) et de l'huile d'olive et c'est excellent mais je m'égare. La digestion a été un peu compliquée et il est en fait trois heures du matin donc quand le capitaine du bateau, l'émérite vicomte Umberto de Fiongue, sort sur le pont pour contempler les étoiles et faire un pipi dans l'eau. La berge se découpe comme une forme noire, des bords de la rive sont gelés, la neige est tombée la semaine dernière et dans cette partie de l'Eurysie qui touche le cercle polaire, elle est encore loin d'avoir entièrement fondu. Sous la coque antigivre de l'embarcation, dans le mystère sombre des eaux froides, les crabusses évoluent comme des fantômes mystérieux. Les paniers qu'on leur a jeté la veille se garnissent tranquillement des plus imprudents membres de leur communauté.

Umberto dézippe son pantalon et penche ses fesses au-dessus du vide, ou l'inverse, et contemple la couronne boréale, symbole de la majesté et de la virginité septentrionnale des terres immortelles de la race ary - plouf plouf il se soulage discrètement. Cela fait comme le bruit de petits cailloux qui tombent dans l'eau calme. Il observe la longue queue de la petite casserole que forme Ursa Minor, la Petite Ourse et son étoile polaire, fixe toute la nuit. Et tout à coup, il perçoit un bruit.

Ce bruit traverse la nuit et résonne sur l'eau, sur les berges, comme un tremblement dans l'air. De fait, ce sont les moteurs à réaction d'oiseaux en métal qui passent très haut, à toute allure, pour aller bombarder Dieu sait quel emplacement de l'Altrecht récemment communiste. Un règlement de compte, sans doute. Umberto voit, fasciné, les avions de chasse filer dans la lumière du clair d'étoiles vers le nord. Il reste là bien après que les aéronefs aient disparu de sa conscience, eux et leur son de réfrigérateur de mamie au bord de l'apoplexie.

Il rentre ensuite dans la cabine. Dans la lumière jaune de l'habitacle, il détache quelques morceaux de papier pour s'essuyer les fesses. Se lavant les mains sommairement au lavabo d'eau salée de la toute petite kitchenette encore saturée du parfum de l'ail et du persil, il songe à faire un tour sur le GPS. Dans la petite salle de commandement, il active la machine. La carte de la Mer Blanche, sommaire, s'allume en grésillant. Il se branche à la radio marine, avec laquelle les navires émettent parfois des signaux. Rien de normal à prio-

Il voit s'allumer sous ses yeux les étincelles clignotantes signalant la présence de la flotte kah-tanaise.

Son sang d'ancien soldat ne fait qu'un tour. S'il faut défendre les terres glaciales et terribles de la race eurysienne contre l'invasion kommunaïde, si c'est bien ce soir que va éclater la grande guerre raciale qu'il contemple depuis la pénombre de sa chambre tout au long de l'année, alors il faudra être prêt. Il court dans sa kitchenette s'emparer de la pelle à tarte en argent qui ne le quitte pas. Sa Durandal. Il met les moteurs en pleine nuit vers les bips bips du groupe aéronaval kah-tanais. Héros d'une génération identitaire déterminée à ne pas sombrer dans le wokisme.

Forces en présence

• La Big Bertha, un petit bateau de pêche brise-glace de couleur rouge, battant pavillon messaliote (1 vedette n.6)
• Le très insolent vicomte Umberto de Fiongues (1 homme de trente ans révolus, vacciné contre la variole du singe)
• Une pelle à tarte
• Des paniers de crabes mais ils sont encore au fond de l'eau

Sénat des 1000 de Velsna

13 juin 2017Communiqué: Situation en Altrecht et levée militaire d'urgence

Le Sénat des Mille, le gouvernement communal et le Patrice de Velsna souhaitent faire part au peuple de notre République ainsi que celui de toutes les cités libres, de ses positions sur les troubles ayant éclaté en Manche Blanche orientale, et de l'annonce d'une levée militaire d'urgence afin de répondre aux besoins nouveaux de la Marineria de la Grande République.

De par notre autorité, nous qui sommes les seuls représentants de la puissance tribunicienne et du corps civique de la cité, nous nous sommes tenus au fait de l'évolution inquiétante de la situation, tant politique et militaire entourant l'entité nouvelle désormais connue sous l'appellation de "Communes Unies d'Altrecht", continuation auto-proclamée de l'Empire d'Altrecht. Le Sénat et le peuple de la République ne sont pas légitimes pour définir ce que le peuple d'Albrecht considère ou non en tant que gouvernement légal. Par la présente, nous déclarons que le Sénat, le peuple de Velsna et le Gouvernement communal travaillerons de concert avec le gouvernement d'Altrecht à la stabilisation et la sécurisation des relais commerciaux de la Manche Blanche quelque soit sa nature.

Toutefois, nous, qui sommes l'incarnation de la volonté du corps civique et sages parmi les sages, seront prompts à reconnaître officiellement les Communes Unies d'Altrecht lorsque son gouvernement aura levé au sein de notre cité des motifs d'inquiétude que nous avons relevé:
- La révocation de l'ensemble des édits et traités commerciaux constituent une mesure que nous estimons contraire à l'idéal de la liberté du commerce, des échanges et de la circulation.
- L'assurance confirmée par le gouvernement des Communes unies d'une absence de velléités expansionnistes ou belliqueuses vis à vis de son voisinage proche. La cité velsnienne ne saura tolérer la moindre embûche ou obstacle vis à vis du passage maritime de la Manche Blanche.
- L'organisation prochaine d'élections à échelle nationale, dans un contexte favorable à l'expression de ses citoyens, visant à légitimer le nouveau gouvernement des Communes Unies.
- La tenue d'une rencontre officielle entre les dignitaires des membres sages de notre Sénat et les représentants de cette entité nouvelle afin de confirmer les termes suivants d'une reconnaissance officielle.

Nous, qui sommes sages parmi les sages, estimons ainsi que toute reconnaissance officielle ne pourra passer que par la validation des conditions citées.

Concernant les tensions et les échauffourées d'échelle limitée ayant eu lieu entre les gouvernements hotsaliens et d'Altrecht, le gouvernement de la Grande République et ces excellences déplorons toute montée de violences inter-étatiques survenues et appelons publiquement à l'arrêt de toute hostilité entre toutes les parties. Nous, sages parmi les sages, ne reconnaissons de tort à qui que ce soit qui aurait le bon sens de poser armes à terre. Nous n’émettons aucun reproche, ni aucune récrimination d'aucune sorte, mais dans le cas où cette demande ne serait pas rencontrée, le Gouvernement communal et ces excellences du Sénat se verront dans l'obligation de dépêcher sur place les conditions nécessaires à l'initiation de démarches pacifiées, par la paix ou par la force et sans distinction. Nous en appelons ainsi à toutes les forces prônant notre position à se joindre à notre appel, et à ne pas laisser la Manche Blanche, qui conditionne notre réussite économique, à devenir un espace de division au détriment de sa vocation naturelle qui est celle d'un espace de rassemblement et d'union.

A cette fin, nous annonçons la levée en toute urgence de 40 000 gardes civiques, et appelons à la contribution militaire de toutes les cités de la Grande République, sans distinction de droits et de privilèges.
- Les Tribunes militaires de la Plaine velsnienne, de l'île celtique et de la Margoulie sont déclarées en période d'opération et mobilisés.
- Les cités de droit fortunéen sont dans l'obligation de fournir l'équivalent de 15% de leurs forces militaires existantes et d'en confier le commandement temporaire à la cité velsnienne.
- Les cités de droit velsnien sont dans l'obligation de fournir l'équivalent de 20% de leurs forces militaires existantes et d'en confier le commandement temporaire à la cité velsnienne.
- Les cités de droit occitan sont dans l'obligation de fournir l'équivalent de 25% de leurs forces militaires existante et d'en confier le commandement temporaire à la cité velsnienne.

Nous, détenteurs de la puissance armée, actons le rappel de 80% du personnel des Classis I, II et III, quelque soit leur statut actuel. Toutes les affectations précédentes sont ainsi révoquées ou ajournées. Toutes les nouvelles commandes de la Marineria seront affectées en priorité aux flottes d'intervention citées.


Le Sénat des Mille, le gouvernement communal et le Patrice de Velsna souhaite à ses citoyens réussite et profit.

12 Juin 2017, base aérienne de Motaliov-Bolioska.
Ce scénario n'est valable qu'en cas de décollage effectif des aéronefs kresetchniens. Auquel cas, ignorez tout bonnement l'action.


Journée tout à fait banale dans la base aérienne de Bolioska, les effectifs de l'Armée de l'Air Rouge vont à leur occupation habituelle sur la base : maintenance, réparations des derniers entraînements, accueil des nouveaux pilotes, mises à jour logiciels des appareils de la 3ème et de la 4ème Escadres de Chasse situés sur la base. Une journée en paix, durant une période de paix. Soudain, alors qu'il se chargeait de la paperasse dans son bureau, le colonel de l'air Siyangulov Eduard est interrompu par un de ses subalternes qui entre dans le bureau, légèrement haletant. Le jeune homme a très probablement dû courir, il n'a même pas pris la peine de toquer à la porte. Cela devait être urgent :

"Au rapport, mon colonel !
- Eh bien, Kazakov, repos. Que vous arrive-t-il ?
- Nous venons de recevoir une note d'alerte de l'état-major, code rouge !
- Donnez-moi ça !"
Le colonel de l'air prit le papier entre les mains du jeune sous-officier et lit alors attentivement les mots inscrits. La Commission aux Relations Extérieurs venait de recevoir une missive expresse des services diplomatiques altrechtois comme quoi leur espace aérien avait été violé et que des affrontements aériens étaient en cours contre l'aviation hotsalienne, une situation aussitôt confirmée par les radars over-the-horizon du CDC qui détecte au-dessus de l'espace aérien altrechtois un nombre important de signatures radars non-identifiées, déclarées hotsaliennes par les sytèmes IFF. Aussitôt informé, aussitôt prêt à agir, la Commission à la Guerre a décrété l'état d'alerte rouge aux unités de chasse de l'Armée de l'Air Rouge.

"Faites-moi décoller tous les Hydra, allez ! "
De la banalité singulière des temps de paix, la base se transforme soudainement en véritable fourmilière lorsque l'alarme retentit dans toute la base, les haut-parleurs ordonnant aux pilotes de rejoindre leurs appareils d'ores et déjà tractés jusqu'au tarmac par les équipes de maintenance. En une dizaine de minutes, l'ordre avait pu circuler dans toutes les unités concernées et avaient pu décoller, la force aérienne devait se réunir en dehors de l'espace aérien estalien, à mi-chemin entre l'Estalie et l'Altrecht, afin de ne pas perdre de temps et de réunir une force de combat aérienne conséquente tout en continuant l'approche jusqu'au théâtre d'opérations. Le but de l'opération est simple pour les unités de chasse : tuer pour tuer. Les pilotes ont pour ordre d'abattre tout appareil de combat ennemi situé dans l'espace aérien altrechtois en privilégiant d'abord la destruction de la chasse ennemie, les Hydra ayant pour ordre de débuter la danse en utilisant leurs missiles BVR FLX-8 Zephyr à leur portée effective (80-100 kilomètres) afin de diminuer le temps de réaction de l'intervention estalienne (plus les chasseurs estaliens engagent de loin, plus la retraite ennemie sera difficile à effectuer, surtout si les aéronefs ennemis sont encore engagés avec la défense aérienne alterchtoise locale). Les chasseurs Liberty, de génération antérieure, auront pour ordre de profiter des premières salves BVR pour se rapprocher, tirer à leur tour leurs missiles BVR FLX-5A Blizzard (70 kilomètres de portée) puis d'engager le combat rapproché (WVR) pour limiter les possibilités de fuites ennemies.

Composition de la Force d'Intervention Eagle (Task Force temporaire). a écrit :

6 avions de chasse niveau 8.

30 avions de chasse niveau 7.

30 avions de chasse niveau 6.

30 avions de chasse niveau 3.

Un avion AWACS niveau 4.

Un avion AWACS niveau 3.

5 avions ravitailleurs niveau 3.

Deux avions de guerre électronique niveau 1.

Indications supplémentaires :

Dans le cas hypothétique où des bases aériennes altrechtoises subsistent après l'attaque hotsalienne, les aéronefs estaliens pourront s'appuyer sur celles-ci pour se ravitailler en carburant et en munitions avant de repartir en vol et reprendre le combat (si les aérodromes sont évidemment sûrs de toute frappe).

Si l'objectif de la Task Force est bien la destruction des aéronefs hotsaliens, les avions estaliens n'ont pas ordre de poursuivre ces derniers jusqu'en Hotsaline, les aéronefs estaliens ont ordre de rester à distance d'au moins 100 kilomètres des frontières hotsaliennes pour éviter toute interception de la défense anti-aérienne.

Fait en concertation avec le MJ

Suite à la notification de la présence d'un groupe aéronaval au large des côtes altrechtoises par les services teylais, l'Opération Fer à lisser est avortée avant son lancement par l'état-major kresetchnien.