[Lermandie-Karty] Une rencontre autour d'une peinture?

Lieu: 121, rue Stanford, Bradis, République de Lermandie
Date: 24/06/2017

En ce jour du 24 juin 2017, une rencontre officieuse s’est tenue dans la résidence de fonction de la Première Ministre Elisabeth Miller, située au cœur de Bradis dans le Quartier de la Vieille ville, le plus vieux arrondissement de la capitale, rappelant rapidement l'histoire coloniale lermandienne sous domination du Royaume de Teyla.
Bien que la venue de la chancelière de la République impériale de Karty, Angèle Orlovski, accompagnée de la Grande Ambassadrice Oskana Haltaï et du Ministre Darköl, ait été officiellement motivée par l’inauguration de la salle d’exposition permanente du Musée des Beaux-Arts de Bradis, où est présenté le tableau La Cavalerie Ailée, peint par Hans Osprey le 18 août 2012, cette visite fut également l’occasion pour les deux dirigeantes de convenir d’un entretien confidentiel, à l’abri des caméras.

La Cavalerie Ailée, peint par Hans Osprey le 18 août 2012
L’inauguration, encadrée par le Ministre Cuvier, actuel Ministre de la Culture de Lermandie, fut le cadre officiel. Mais en marge de l’événement, la Première Ministre et la Chancelière se sont accordées sur une discussion discrète concernant une demande de soutien technique formulée par la Lermandie. Celle-ci porte sur les satellites militaires lermandiens issus du PROJET: STTM, dont le déploiement spatial est actuellement suspendu en raison d’une rupture temporaire qui pourrait devenir permanent, avec l’ASNA, provoquée par une méfiance croissante envers l’un de ses partenaires historiques, la Fédération de Stérus.

Dirigée d’une main de fer par le Consul Pandoro, la Fédération de Stérus est devenue un rival géopolitique majeur de la Grande République de Westalia et de la République de Lermandie. Cette rivalité a franchi un nouveau seuil avec la dénonciation officielle de l’attaque du 22 octobre 2017, formulée par le Président Fédéral Siméon Belagri lors de son allocution du 28 février 2017.

Dès que la Première Ministre Miller fut informée par son secrétaire que la la Grande Ambassadrice Haltaï et le Ministre Darköl étaient prête à la rejoindre dans son bureau, elle l’invita à entrer.
Mais, avant que les deux représentants kartienne rentra dans sont bureau, la Première Ministre fronça ses sourcils. En effet, elle avait prévu une discution directement avec la Chancelière Orlovski dans son bureau. Or son secrétaire n'a pas mentioné le nom de la dirigeante de Karty.

Bureau de la Première Ministre Miller
Elisabeth Miller: "Bonjour, Madame, Monsieurs. Je vous remercie d’avoir accepté de venir dans ma modeste résidence de fonction. Certes, elle est de taille modeste, mais elle offre l’avantage de permettre des échanges en toute discrétion, très peu de personnalités politiques y ont accès sans mon autorisation. je vous présent le Ministre de la guerre, Wilfried Chaumond. Souhaitez-vous un verre d’eau avant que nous commencions ?"

Peut après que le Ministre de la Guerre ai salué les kartyens, la Première Ministre invita les deux représentants à s’installer dans un sofa confortable, puis s’assit à son tour face à son homologue, autour d’une table basse sur laquelle était posé un pichet d’eau plate ou une bouteille de whisky.

24/06/2017,

AlinéaA la demande Lermandienne, l'article X du Traité d'Epsilon est sollicité. Consciente de ses engagements, la République Impériale de Karty a donc sollicité l'ajout d'une entrevue à l'événement artistique Lermandien, qui ne devient donc qu'un simple prétexte officieux, occurrence acceptée par le gouvernement Lermandien. Mais alors, concrètement, qu'arrive-t-il ? Selon les très maigres informations fournies par la Lermandie, un membre de l'ASNA a plus que compromis l'organisation, allant jusqu'à semble-t-il paralyser le programme Lermandien. De fait, le gouvernement Duval sollicite l'activation de l'article X du traité le liant à Karty, qui concrètement prévoyait cette éventualité. "Dans le cas où l'ASNA se voit bien plus une entrave qu'une aide aux recherches spatiales Lermandiennes, le Saint Empire de Karty et le République de Lermandie pourront entrer en étroite coopération sur ce sujet."

Le programme spatial Kartien commence sous l'Institut Spatial Antérinien Kartien Assadien, ou plus simplement l'ISAKA. Même si les autorités Kartiennes dissimulent très largement leurs progrès, il est connu que le satellite Polyus-Mir de manufacture nationale a été mis en orbite par la fusée Katyusha 1, de même provenance. Le reste est plus que flou, l'on ne sait point même si un programme militaire existe au sein du projet spatial, l'on se doute bien que la réponse est positive cependant. Ainsi lorsque la Lermandie s'annonce, clopin-clopant, dans les ambassades Kartiennes, le gouvernement s'interroge. Pourquoi un revirement si soudain ? L'ASEA est-elle compromise ? Bien des questions auxquelles aucune réponse n'est apportée, il faut dire que la République Impériale de Karty est bien tournée su d'autres sujets. En effet, la non-présence de la Chancelière en témoigne. La sécurité nationale devient un enjeu de plus en plus dévastateur, le climat mondial et régional ne fait que l'aggraver.

A cette heure, une délégation Kartienne se trouve en Lermandie pour traiter du sujet, une composée de la Grande Ambassadrice Haltaï et du Ministre Darköl. La diplomatie impériale s'aventure en plein terrain inconnu, ne savant en aucun point ce qu'il adviendra. C'est donc globalement sur un ton de quasi-méfiance qu'Oskana s'apprête à se prononcer, il faut avouer que le mutisme épistolaire de ses interlocuteurs n'a point arrangé sa perception. Enfin, pour couronner le tout, la présence du "Ministre de la Guerre", Oskana tombait presque des nues. Elle se contenta donc d'un geste mesuré lorsque sieur Chaumond fut annoncé, acceptant de même la boisson Lermandienne, elle prenait exemple sur Dame Orlovski.


Grande Ambassadrice Oskana Haltaï: La République Impériale vous salue, Excellences Lermandiennes. Bien que vous soulignez le caractère modeste de ces lieux, la diplomatie ne vit point forcément dans l'opulence des rivières d'argent. Dame Miller, nos deux nations ne sont-elles guère assez proches pour outrepasser ces quelques protocoles diplomatiques ?
Tout du moins, là est la vision de la République Impériale, je vais donc la suivre, allons droit au but. Pourquoi telle entrevue, pourquoi et comme vous le soulignez cette volonté de discrétion, et par dessus tout, comme vous l'aviez évoqué épistolairement, pourquoi l'activation soudaine de l'article X du Traité d'Epsilon ? Nous pouvons comprendre que, encore une fois comme évoqué, la mise à mal de vos services informatiques en joue. Comprenez nonobstant notre surprise, notre volonté de comprendre cette situation... disons, inédite.

La Première Ministre Miller et le Ministre de la Guerre Chaumond, furent plutôt surpris de l'absence de la Chancelière Orlovski, surtout que ce qui va être évoquer dans cette petite entrevue est le PROJET: STTM (pour Satellite de transmission et de Télécommunications Militaire), un projet militaire dirigé par l'Agence de la Recherche de la Défense Lermandienne (ou A.R.D.L.). Et ce projet est classé secret défense concernant sa conception et son fonctionnement technique, bien que le grand publique soit au courant de ce projet en raison de la justification de la dépense des fonds issue du contribuable.
Donc le fait que la Grande Ambassadrice soit présente sans la présence de la dirigeant de Kartie va limiter les propos que les deux personnalités politiques avait prévu d'évoquer, d'antant plus que si ses deux personnalités lermandiennes en dise trop envers des personnes n'étant pas approuvé par le Président de la République Michel et le Général des Armées et chef d'Etat Major des Armées Raphaël Blanchard, elles risquent le pénal.
Donc la présence du Ministre de la Guerre dans cette pièce pourrait être inutile.

Elisabeth Miller: "L'explication concernant notre demande de solliciter votre soutien en demandant l'aide de votre programme spatial est lié à l'incident du 22 octobre 2016 ou la Marine Westalienne a subit des actions hostile de la part de la Fédération de Sterus. Et au moment de cette évènement, l'ASNA a subit une cyberattaque visant les satellites de communication auquel cette agence est responsable, ce qui a impacter divers forces armées issue des pays-membre de l'ASEA, notamment la République de Lermandie.

Et étant donné que la Fédération de Sterus est le seul membre de l'ASNA à ne pas être membre de l'ASNA au moment des faits et que le Consul Pandoro à des intentions hostiles et déstabilisatrice envers la République de Lermandie et lala Grande République de Westalia, d'autant plus que c'est dans l'intérêt du régime de Pandoro de détruire l'ASEA, soutenu par sa paranoïa."

Quoi qu'il en soit, la République de Lermandie ne fait plus confiance à l'ASNA concernant la sureté de ses installations installer en Union et Empire des Cités d'Akaltie, qui ce dernier est allié avec la Fédération de Sterus.

Si besoin, je peut vous fournir le Rapport d'incident du 22/10/2016 si vous souhaitez connaitre notre point de vu concernant cette cyberattaque."

Wilfried Chaumond: "Pour ce qui est de notre demande d'aide, les Forces Armées Lermandienne souhaiterait déployer au plus tôt les satellites issue du PROJET: STTM dirigé par l'ARDL, notre administration chargé de la recherche et en développement dédié à la sécurité nationale, en prévision avec un conflit avec la Fédération de Sterus.
De plus, dans le contexte où mon gouvernement a suspendu sa participation à l'ASNA, nous souhaitons tester une première collaboration avec votre programme spatial de vérifier sa viabilité concrète sur le terrain.

Mais sachez qu'il est fort probable que la République de Lermandie sortira de l'ASNA, un possible événement qui est renforcé par le semblant innactions des services administre de l'ASNA qui n'ont toutjours pas rédiger un bilan d'incident du 22 octobre 2016."

24/06/2017,
AlinéaBien que la Chancelière ne se soit guère jointe à l'événement, les deux Kartiens avaient les parfaites accréditations. Tous deux faisaient partie intégrante du gouvernement, ils représentaient parfaitement le gouvernement Kartien en bref. Dans tous les cas, que la Chancelière se joigne à l'événement ou non avait peu d'importance. Oksana et Herwing auraient fini par être au courant, ils font partie du gouvernement encore une fois.


Grande Ambassadrice Oskana Haltaï: Sachez que nous vous remercions pour ces explications contextuelles, nous permettant d'évaluer la situation dans ses grandes lignes, ce qui nous suffit à cette heure. Au delà, la République Impériale de Karty vous remercie pour le partage de ces informations, peut-être sont-elles d'un ordre confidentiel ou d'une classification sensible. Toutefois, nous nous permettons de décliner votre proposition de nous fournir vos rapports, soyons directs.

Durant nos premiers contacts, la République Impériale avait dores et déjà établi ses doutes quant à la fiabilité de ces organisations, de certains de ses membres plus particulièrement. Ainsi, c'est d'un ressentiment mêlé d'un rare non-étonnement à de la déception que nous vous parlons, Excellence. Par dessus l'ensemble de ces faits, par dessus l'ASNA, l'ASEA nous semble compromise... Cependant, vous demeurez libres de vos choix.

Toujours est il que vous sollicitez l'activation de nos accords, de l'article 10 du Traité d'Epsilon. Vous dites vouloir assurer la continuité de vos satellites, vous dites vouloir trouver nos aides, vous dites évaluer la fiabilité de nos services... Fort bien, comprenez cependant que la surprise ne peut que nous atteindre. Dans le cas où, semble-t-il avéré, il ne s'agit là que de bénéficier de nos plateformes de lancement, nous pouvons y accéder. Factuellement, cela n'a aucun réel coût, si ce n'est l'entretien des installations. Ainsi, nous accédons à cette demande précise, faites donc vos évaluations... Nous nous devons cependant de préciser que tous ces projets seront réglementés, encadrés par notre État.

Dans la même optique de précision, Excellence, quelques points sont à évoquer. La République Impériale de Karty n'est point un second choix sur lequel on se repose lorsque le premier s'est avéré une erreur, vous comprendrez assez aisément ce raisonnement. Nous comprenons bien vôtre situation, comprenez la nôtre, nous n'en ressortirons que des plus instruits. Enfin, vous dites que votre retraite de l'ASNA est "fort probable". Sachez que notre gouvernement, que je représente, ne peut se contenter de probabilités pour effectuer des choix dans ce domaine si stratégique qu'est l'espace. Notre politique, nos décisions, nos analyses, tout de cela doit être dicté au maximum par des éléments factuels. C'est pourquoi toute forme de coopération réellement poussée ne pourra se faire, le choix de votre partenariat deviendra nécessaire.

La Première Ministre Miller est à la fois surprise et nous a surpris par sa réaction à la réponse de la représentante kartienne. En effet, la cheffe du gouvernement de la République de Lermandie n’est pas étonnée par le scepticisme exprimé à l’égard de l’ASEA, en raison de la présence même de l’Union et Empire des Cités d’Akaltie, et par conséquent de son ingérence dans la politique internationale de la Lermandie — une situation qui ne se produira pas tant que Miller et le Président Duval sont au sommet du pouvoir. Non, ce qui l’a réellement surprise, c’est le manque d’ouverture de la représentante kartienne face à une demande de soutien pour le lancement d’un satellite militaire de conception lermandienne (et non de l’ASNA), dédié à la sécurité nationale, en tout cas pas sans la condition que la Lermandie quitte l'ASNA, une organisation auquel la Lermandie à suspendu sa participation.

Et bien que la République de Lermandie soit techniquement prête à quitter l’ASNA au profit d’un partenariat lermando-kartien dans le domaine spatial, un échec potentiel de ce partenariat sans plan B représenterait une déconvenue diplomatique, économique, technologique et sécuritaire difficilement justifiable aux yeux de ses administrés. Cela aurait un impact considérable sur les élections présidentielles de 2020. Sans compter que la Lermandie se retrouverait vulnérable face à d’éventuelles attaques militaires de la Fédération de Sterus, faute de moyens de communication fiables et sécurisés.

Ainsi, tant qu’un test de coopération dans le domaine spatial, en l’occurrence le lancement du satellite du PROJET:STTM, n’aura pas été mené à bien, la Lermandie ne pourra envisager un départ précipité de l’ASNA.

Elisabeth Miller: "Madame la Grande Ambassadrice, je peux vous assurer que ce que j’ai évoqué concernant le PROJET STTM n’est pas confidentiel et est connu du grand public. Certes, les détails techniques de sa conception ne sont pas divulgués, mais il est normal de pouvoir justifier les dépenses publiques issues de l’argent des contribuables. Cela représente pour nous une exigence de transparence démocratique, en contraste avec certains États plus autoritaires, si vous voyez ce que je veux dire.

Et il est tout à fait normal que vous appliquiez vos règlements et vos lois sur vos installations situées sur votre territoire national, ce qui est parfaitement compréhensible. Après tout, je ne suis pas Pandoro."

La Première Ministre fait ici référence à l’incident de janvier 2016, où Pandoro, dans ses élans impérialistes, avait tenté d’internationaliser ses lois sur le territoire maritime lermandien.

Elisabeth Miller: "Bien sûr, je comprends vos inquiétudes quant au fait que la République Impériale de Karty puisse être perçue comme la “seconde roue du carrosse”, si je puis dire. Mais nous souhaitons initier un début de partenariat par le lancement de nos satellites de communication militaire pendant quelques mois, afin d’évaluer la faisabilité technique et culturelle.

Ne vous y trompez pas, Madame la Grande Ambassadrice : la Lermandie quittera l’ASNA. Ce n’est qu’une question de temps. La véritable question est donc de savoir si votre gouvernement acceptera ou non un essai de partenariat.

Et il vaudrait mieux que cette décision soit prise maintenant, car si la Lermandie quitte l’ASNA pour une collaboration qui échoue par la suite, non seulement les relations lermando-kartiennes en souffriront, mais en plus, la Lermandie se retrouvera sans accès à l’espace pour la maintenance de ses satellites. Certains de nos adversaires se réjouiraient d’un tel échec, et je ne pense pas que ce soit dans l’intérêt de Karty de les voir étendre leur influence."

La Première Ministre évoque ici sans ambiguïté la Fédération de Sterus, qui rêve de faire plier la Lermandie à sa volonté, mais aussi l’Union et Empire des Cités d’Akaltie, qui aspire à expulser toute influence non aleucienne d’Aleucie, en imposant sa vision jugée “décadente” de la société non contemporaine.

Elisabeth Miller: "Soyez assurée que la Lermandie aura un programme spatial autonome et indépendant. C’est pourquoi il vaut mieux aborder ces questions maintenant, plutôt que de parier sur l’avenir dans un monde qui semble de plus en plus instable."

Ministre Herwing Darköl-"Ce que voulait communiquer Dame Haltaï, Excellence, c'était que votre requête est acceptée. La République Impériale de Karty tient ses engagements, faisant référence à l'article X du Traité d'Epsilon. Toutefois, et c'est là la suite de nos problèmes, cette acceptation renvoie à une sorte de 'période d'essai'. Qu'un allié fasse l'usage de nos bases de lancements pour lancer satellites et fusées ne nous dérange guère, en revanche, que ledit allié soit dans l'ASNA empêche une coopération scientifique au sens basique du terme. Lorsque l'ASNA ne comptera guère plus la Lermandie dans ses membres, alors nos scientifiques et ingénieurs pourront travailler ensemble. Me comprenez-vous ? La Lermandie peut lancer ses satellites en Karty, en vue de 'tests' comme vous le dites. Nonobstant, lorsque nous voudrons étendre cette coopération précise, l'ASNA ne devra plus être sur l'échiquier."

Grande Ambassadrice Oskana Haltaï-"Entre autres, vos demandes sont satisfaites, nos visions communiquées. Ce sujet clos, permettez-moi d'en aborder un tout autre, certes n'étant point à l'ordre du jour. Il est clair que nos deux nations sont en alliance militaire, imaginons qu'une de nos parties se fasse délibérément attaquer... Je ne peux que supposer que l'autre partie lui prêtera main forte. Sous cette optique, permettez-moi de soulever le domaine des renseignements. Une coopération en la matière permettrait, certes d'encore rapprocher nos nations, mais aussi et surtout de couvrir d'autres types de menaces qu'une simple alliance militaire ne peut contrer... Au hasard des influences étrangères, le terrorisme, je suis persuadée que vous saisissez ce dont je vous parle. "

La Première ministre Elisabeth Miller comprit alors, à la lumière des éclaircissements apportés par le ministre Herwing Darköl, qu’une coopération temporaire était validée entre la République de Lermandie, le temps que le gouvernement et le Président Michel Duval statuent sur l’avenir de la Lermandie en tant que membre participant à l’ASNA.
Et l’acceptation de ce partenariat devrait grandement satisfaire le Président Duval, qui met récemment l’accent sur la sécurité nationale dans sa politique. Il ne fait aucun doute qu’il souhaite éviter qu’un incident similaire à celui survenu entre la Lermandie et Sterus ne se reproduise.

Elisabeth Miller: "Je vous remercie pour ces éclaircissements, Monsieur le Ministre, ainsi que Madame Haltaï. Nul doute que je vous mettrai en lien avec l’A.R.D.L., notre administration dédiée à la recherche militaire, afin de préciser ensemble nos besoins dans le domaine spatial.
Avant de céder la parole à mon ministre ici présent, je tiens à vous confirmer qu’un engagement de principe est acté dans le cas où la République Impériale de Karty serait attaquée. En revanche, dans le cas d’une offensive militaire contre une entité non gouvernementale ou non étatique, il est impératif de vous signaler que notre participation ne pourra avoir lieu que si, et seulement si, vous nous avez consultés au préalable."

La Première ministre redonna alors la parole à son ministre de la Guerre.

Wilfried Chaumond: "Je vous remercie, Madame la Ministre. En effet, dans le cadre de notre alliance militaire, je pense qu’il serait pertinent de l’étendre au domaine du renseignement, afin de prévenir toute forme d’ingérence extérieure.
Je dois avouer qu’il existe une certaine inquiétude au sein du monde politique lermandien concernant une nation qui privilégie l’ingérence étrangère au détriment de la dissuasion militaire classique. Certes, la Lermandie n’a pas rencontré de problème direct avec ce pays, mais mon gouvernement souhaite anticiper toute menace susceptible de nuire à notre sécurité nationale.
C’est pourquoi je ne peux qu’accueillir votre proposition avec enthousiasme. Par conséquent, l’Agence de la Sécurité Intérieure (A.S.I.) et l’Agence de la Sécurité Extérieure (A.S.E.) seront ouvertes à des coopérations et à des échanges d’informations approfondis entre nos deux grandes nations."

Grande Ambassadrice Oskana Haltaï-"Naturellement, les clauses d'une potentielle défense militaire ont dores et déjà été étudiées, relevant du bon sens commun. Concernant la mise en relation du secteur militaro-spatial Lermandien avec celui Kartien, permettez-moi quelques précisions. Ce domaine est précisément l'un de ceux les plus restreints de ma patrie, du fait de son importance plus que stratégique. Ainsi, tout comme vous, la République Impériale préfèrera étudier une certaine collaboration 'civile' dans le domaine de l'espace, avant de passer aux réglementations de l'Armée Impériale.

Tout en abordant les sujets de notre armée, j'en viens aux renseignements. Je note, à titre informatif, que l'A.S.I et l'A.S.E sont en possibilité de collaboration. De notre côté, trois services vous sont envisageables. Le cabinet des renseignements, l'Ours Noir et enfin, le WTK. De son nom entier le 'Wassax Tern Kommit', il demeure le plus avancé de notre système. Etant donné que cette entrevue s'ancrait initialement dans le domaine spatial, je suis au regret de vous dire que nous ne pourrons qu'évoquer le sujet. Cependant, et le gouvernement Kartien s'en réjouit, nous avons noté votre enthousiasme pour telle collaboration. Cette dernière sera étudiée dans les plus brefs délais, que ce soit de manière épistolaire ou présentielle. Madame, monsieur, si vous n'avez guère plus sujet à émettre, ce fut un réel plaisir."