01/04/2018
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Programme Spatial Milathien

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lettre de Paluto Phoïrama au bureau de la défense de Dyl'Milath a écrit :Lettre du Conseiller Suprême Paluto Phoïrama
Fait le 16/06/2017
à l’attention des membres du Bureau de la Défense de la Deuxième République de Dyl’Milath

Cher conseillers du Bureau de la Défense

Vous savez sans doute que, récemment, le département astronautique du Duché de Sylva à accompli l’exploit de placer en orbite un être humain, et ce pendant deux jours. Dans ce contexte de développement mondial du secteur aérospatial, nous estimons qu’il est plus que temps que la Deuxième République de Dyl’Milath se dote sans plus tarder d’un programme spatial.

Les objectifs de ce programme spatial sont multiples.
Tout d’abord, le développement d’un lanceur capable de placer une charge équivalente à un petit satellite en orbite équatoriale.
Ensuite, le placement en orbite de manière autonome d’un satellite, et l’étude du milieu spatial.
Enfin, le placement en orbite d’un ou plusieurs êtres humains.

Pour Dyl’Milath, la capacité de pouvoir placer en orbite des satellites de manière autonome est un grand bond en avant vers la souveraineté nationale en matière de défense et d’accès aux informations. Nous comptons sur votre talent pour réunir les moyens technologiques, matériels, humains et financiers qui permettront de mener à bien ce projet.

Conseiller Suprême Paluto Phoïrama.
1826
Avis relatif à la création du centre de lancement et d’études spatiales de Kerbalan, dans la province de Vel’Nyamar.

Suite à la lettre adressée au bureau de la défense relative à la nécessité de la création d’un programme spatial par la Deuxième République de Dyl’Milath, le bureau de la défense a décrété la création d’un complexe de recherche et d’exploration spatial à proximité du village de Kerbalan. Cet emplacement est retenu à cause de sa localisation au sud de Dyl’Milath, et de sa localisation à l’ouest de la vallée du Zumin, qui rend possible le crash des fusées à l’est par l’absence de population. Il est cependant à noter que ce site est isolé, nous recommandons donc la création d’une ligne d'approvisionnement par chemin de fer qui reliera la voie longeant le fleuve au site.

Pour le site en lui même, il est nécessaire qu’il soit possible de pratiquer les activités suivantes :

  • L’assemblage de fusées à capacités orbitales et d’aéronefs propres à mener des recherches sur le combat aérien, le vol à haute vitesse et en haute atmosphère, la furtivité, le vol suborbital et orbital.

  • La fabrication, à partir de matières raffinées en usines, des pièces nécessaires à la fabrication de ces véhicules.

  • Le lancement et éventuellement la récupération de ces véhicules.

  • Le contrôle de ces véhicules par radio et via des équipes au sol.

  • La recherche autour du domaine aérospatial, mais aussi dans les domaines de l’armement de pointe, de la robotique, de l’informatique de pointe et de la télécommunication.

Emplacement du site :
v

Plan du site :
v

Les installations du site sont multiples. Le bâtiment principal est le centre de contrôle, entouré par le VAB, ou bâtiment d’assemblage véhiculaire, utilisé pour assembler les fusées, et l’usine aérienne, pour l’assemblage des avions et navettes. Ensuite, viennent les usines où sont produites les pièces nécessaires pour la fabrication des véhicules, approvisionnées en matière premières par la voie ferrée. De plus, on a à l’est le pas de tir des fusées, au nord la piste d’aviation, à l’ouest les hangars de stockages des avions et autres véhicules, et enfin au sud les différents complexes de recherches.
Rapport préliminaire de mise en place du lancement de Karakal 1.

Programme : programme Karakal
Nature du programme : programme spatial
Nature de l'événement prévu : lancement de fusée suborbital
Date prévue : 12 septembre 2017
Lieu : Kerbalan

Rapport :
Le lancement de la mission Karakal 1 est le premier lancement jamais réalisé par les ingénieurs milathiens. Il est donc important de se préparer le plus efficacement possible à un échec. Le lancement se déroulera le 12 septembre 2028, à 0h33, depuis le centre spatial de Kerbalan. En raison des risques accrus d’échecs, le lancement ne se fera pas vers l’est, mais avec un cap de 212° par rapport au Nord. De ce fait, il est prévu que la fusée finisse sa course dans l’océan des Perles, à 520 km de toutes terres, et à 830 km de l’état le plus proche, en l'occurrence le Shuharri. Le lanceur utilisé sera le lanceur inhabité SMA-SEX1 Billiani, qui réalisera donc son premier vol d’essai, et qui est actuellement en cours de test.
Trajectoire prévue de la fusée :
n

Les dispositifs nécessaires sont la surveillance aérienne de la zone de lancement débutant 24h avant celui-ci, le suivi par tous les radars disponibles de la fusée, et le patrouillage des navires de la marine dans la zone de récupération prévue pour récupérer les données de vol.

  • Procédure complète :
  • H -48H : départ des bateaux de la flotte vers la zone de récupération
  • H -36H : mise en place de la fusée sur son pas de tir
  • H -24H : mise en place de la zone d’interdiction aérienne
  • H -12H : évacuation du personnel non-nécessaire du centre de lancement
  • H -2H : début du remplissage des ergols dans les réservoirs
  • H -1H : briefing final
  • H -10mn : début de la procédure de lancement
A ce jour, tous les tests effectués sur la fusée se sont bien déroulés, et le personnel devrait être prêt au plus tard le 30 août. De ce fait, aucuns problèmes ne compromettent ou ne risquent de compromettre la mission pour l’instant.
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Rapport de tir sur banc d’essai du moteur SMR-A-RE-1:
Programme : programme Karakal
Nature du programme : programme spatial
Nature de l'événement : tir de moteur fusée sur banc de test
Date : 31/08/2017
Lieu : Kerbalan/banc de test moteur fusée

Rapport :

Attendus :
Dans le cadre du programme Karakal, visant au développement d’un lanceur fiable et polyvalent capable de déployer en orbite basse un satellite de 2t, il a été réalisé, sur banc de test, un tir du moteur censé propulser la fusée Karakal 1 durant la première partie de son ascension vers le vol suborbital. Le moteur était censé s’allumer au moyen d’une cartouche pyrotechnique, puis brûler 1000 kg de carburant en réalisant une poussée de 4,5 KiloNewton pendant 4.8 secondes, puis s’éteindre, faute de carburant, comme il le fera le jour du lancement.
Déroulé :
Le moteur à été lancé à T-5 sec, avec la cartouche pyrotechnique du moteur auxiliaire. Les moteur s’est activé, et a craché des flammes dans la tuyère auxiliaire, avant de mettre en marche la turbopompe du moteur principal, qui a la lourde tâche de fournir au moteur 500kg d’ergol liquide toutes les secondes. A T+0 sec, à l’aide de la cartouche pyrotechnique, le moteur principal, dont la tuyère crachait du carburant, s’est allumé. Cette phase s’est déroulée conformément aux attentes des techniciens : la cartouche à détonner, et à enflammé le carburant qui s'échappait de la tuyère, ce qui à provoqué une combustion continue, et à produit, par le principe de réaction, la poussée de 4,5 KiloNewton attendue. Cependant, alors qu’il était prévu de réaliser un test de modulation de la poussée et un test des commandes de poussée vectorielle, le régulateur de carburant s’est révélé inopérant. De ce fait, il fut impossible aux ingénieurs de contrôler la poussée du réacteur. Cependant, les commandes de poussée vectorielle se sont, elles, bien comportées, et le jet de carburant a été effectivement dévié de 7° à droite, puis de 3° vers le haut, comme le prévoyait la procédure, avant de revenir à sa position nominale. Enfin, à T+4,8 sec, le flux de carburant injecté dans le moteur s’est tari, ce qui à causé l'extinction du moteur et l’arrêt de la poussée. Le moteur a ensuite été, conformément à la procédure et pour préserver les installations, aspergé de liquide refroidissant à 1°C, ce qui à provoqué le refroidissement prématuré de la tuyère et des circuits sensibles, diminuant les risques que ceux-ci surchauffent et cassent.
Résumé :
En résumé, le test s’est très bien passé, excepté le problème avec le contrôle de la poussée, mais cela ne devrait pas causer de retards au lancement, étant donné qu’il est prévu que le moteur brûle à pleine puissance durant toute la durée de l’ascension du premier étage. Tous les rapports préliminaires sont à ce jour favorables à la tenu du lancement à la date prévue, et les dispositifs à mettre en place sur la durée sont en cours de placement.De ce fait, aucuns problèmes ne compromettent ou ne risquent de compromettre la mission pour l’instant.
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Rapport de mise en place des dispositifs de sécurité pour le tir de Karakal 1:
Programme : programme Karakal
Nature du programme : programme spatial
Nature de l'événement : mise en place de dispositifs de sécurités militaires
Date : 30/08/2017-14/09/2017
Lieu : Kerbalan - Baie des étoiles - Ciel de Vel’Ny

Rapport :
Lors d'événements comme le tir de la fusée Karakal 1, prévu le 12 septembre de cette année, il est nécessaire de disposer d’un système de sécurité fiable, pour se prémunir des tentatives d’entrave d’acteurs extérieurs. C’est pourquoi seront mis en place des dispositifs de sécurité militaires. Sont mobilisés : la garnison de la base de Kerbalan, le 1er escadron de combat et la première flottille de défense côtière de la marine nationale.

Ces forces comptent :
    Garnison de la base de Kerbalan :
  • 100 professionnels
  • 100 armes légères d’infanterie niveau 2
  • 20 mitrailleuses lourdes niveau 2
  • 20 lances roquettes niveau 2
  • 1er escadron de combat (patrouilles 1 et 2) :
  • 35 professionnels
  • 10 avions de chasse niveau 1
  • 2 camions de transports niveau 2
  • Plus son équipe de soutien :
  • 4 professionnels
  • 1 camion citerne niveau 3
  • 1 avion ravitailleur niveau 2
  • 1er flottille de défense des côtes:
  • 40 professionnels
  • 40 armes légères d’infanteries lvl 1
  • 2 patrouilleurs niveau 1
  • 2 missiles de croisière mer-sol de niveau 1
  • 2 missiles de croisière sol-mer de niveau 2

Déploiement :
En ce qui concerne le déploiement, les unités impliqués seront dispersées. La 1er flottille sera déployée proche du point d’impact prévu de la charge utile de Karakal 1, et aura pour mission de récupérer la charge utile, descendue en parachute après sa descente atmosphérique, débutée à son apoastre de 250 km, et de la défendre contre d’éventuels individus mal intentionnés qui souhaiteraient s’en emparer. De son côté, le 1er escadron et son équipe de soutien seront basés directement à la base de Kerbalan, et auront pour mission de dissuader quiconque de s’approcher trop près du site de lancement. Leur dispositif opérationnel consiste de deux avions en permanence en vol, qui doivent intercepter tout avion pénétrant dans l’espace aérien, plus deux avions en permanence opérationnelle, armés en guerres (donc armés jusqu'au dents), qui devront, si la nécessité se présente, s’interposer face à un appareil armé qui tenterait de pénétrer en force l’espace aérien de la base. Cependant, lors du tir, ce sont cinq avions qui devront être en vol, dont trois armés en guerre, pour protéger la fusée, et empêcher des appareils hostiles d’interférer avec. Tous les avions seront guidés par le radar de suivi des vols du centre de Kerbalan.Pour les forces au sol, ceux-ci sont positionnés en permanence dans le site de tir et doivent le défendre contre une éventuelle attaque militaire terrestre.

Etat actuel :
Actuellement, les bateaux de la marine sont en route vers leur point d'attente, et devraient l'atteindre dans la journée. Les avions du 1er escadron de combat on déjà investis les hangars de la piste d'aviation et s'entraînent à évoluer dans la région. Aucun incident n'est à déplorer. De ce fait, aucuns problèmes ne compromettent ou ne risquent de compromettre la mission pour l’instant.
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Fiche de technique : fusée Biliani

Nom : SMR-SEX 1 “Biliani”
Type : fusée à capacité suborbitale
domaine : exploration spatiale
utilisation : Société Milathienne de Recherche (département spatial)
HRP (équivalent InRP : missile balistique lvl 1)

Général

Constructeur : Société Milathienne de Recherche (département spatial)
Statut : en service
Mise en service : 12 septembre 2017
Date de retrait : 13 septembre 2017
Nombre construit : 1
Equipage : 1 ordinateur de bord
Etage : 2
Guidage : ordinateur de bord (centrale inertielle + télémètre embarqué + données transmises par le centre le contrôle) OU guidage manuel si besoin depuis le centre de contrôle

Dimensions

Diamètre : 2m / 1m
Hauteur : 20m / 5m
masse (à vide) : 4t
masse (max) : 17t

Motorisation et performances

Moteur : SMR-RE 1 / SMR-RE 3
Nombre : 4 / 1
Type : moteur fusée à ergol liquide
Puissance : 220 kN / 14 kN
Efficacité (Impulsion spécifique) : 220 sec / 250 sec
carburant : kérosène et oxygène liquide
autonomie : 52 sec / 117 sec
apoastre max : 250 km
facteur de charge : 11 G

Autre
Systèmes embarqués : centrale inertielle, télémètre, antenne de contrôle portée 500 km
Charge utile : VCES (Vacuum Condition Exploration System)
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Centre de contrôle de mission, Kerbalan, 12 septembre 2017 à 13H02 :
DDO : Hallo hallo ?
Ici le directeur des opérations. Test radio à toutes les équipes. Merci à toutes les équipes de confirmer leur préparation. Contrôle radar ?

Nous sommes parés au tir, instruments testés et en parfait état, tout le monde à son poste.
DDO : Contrôle visuel ?
Nous sommes parés au tir, instruments testés et en parfait état, tout le monde à son poste.
DDO : Contrôle pas de tir ?
Nous sommes parés au tir, instruments testés et en parfait état, tout le monde à son poste.
DDO : Service de sécurité de la base ?
Aucun incident à signaler, tous les effectifs à leur poste, matériel près.
DDO : Patrouille Fox 1 ?
Près et en vol, instruments et armement près.
DDO : Patrouilleur “DMS Vigilant” ?
Nous sommes près au suivi et à la récupération de la boîte noire, armement paré.
DDO : Patrouilleur “DMS Attentif” ?
Nous sommes près au suivi et à la récupération de la boîte noire, armement paré.

DDO : Très bien. Début de la séquence finale de tir. Confirmation météo ?
Feu vert du service de météo, pression 1028 hPA, température 23°C, nuages éparses à 4000 mètres, plafond à 4500 m.
DDO : Confirmation sécurité ?
Pas d’objection.
DDO : Bien. Début du décompte final. T-10 min.

Ici le pas de tir, remplissage d’ergol finalisé. Détachement des pompes et des réservoirs.

Ici le pas de tir, fin de l’initialisation de la centrale inertielle, aucun incident à signaler.


DDO : Du directeur des opérations, T-5 min.

Du directeur des opérations, T-1 min.
Prise en charge du guidage par les radars de la station de contrôle.


DDO : Initialisation de la séquence de décollage et prise en charge du pilotage par l’ordinateur de bord dans 3 secondes. Top !
10
9
8
7, allumage des moteurs
6
5
4
3
2
unité , mise en puissance des moteurs.
Feu.
Décollage.

Dans un fracas assourdissant, la fusée Karakal 1 se détacha du pas de tir qui l’avait soutenu pendant deux jours et commença à s’élever, de plus en plus vite.

DDO : Mur du son franchi, vitesse et inclinaison nominale.

Mach 2 atteint, vitesse et inclinaison nominale.

Vitesse et inclinaison nominale.


Contrôle visuel : Alerte, explosion et flamme sur une partie de la tuyère !

Contrôle radar : Attention Karakal 1 : vous déviez à droite !

DDO : Perte de puissance du moteur 2 et poussée vectorielle à droite.

DDO : L’ordinateur ne comprend pas et ne peut pas redresser. Passage en pilotage manuel !

Pilotage : Reçu, je prends le contrôle, correction à gauche. Corrigeons-nous ?

Contrôle radar : Négatif, 25° de l’inclinaison prévu !

DDO : Pilotage, prenez un rouli de 180°, ça devrait rediriger la poussée vectorielle. Fin du premier étage dans 3 secondes.

Pilotage : Compris, je roule à 180°.

Contrôle radar : La fusée se rétablit, stoppez la correction.

Contrôle radar : On a perdu 20 kilomètres d’apoastre.

DDO : Fin du premier étage, séparation, allumage du second étage.

DDO : On repasse en automatique dans 2 secondes.

DDO : Passage en pilotage automatique.

Les paramètres de vols sont normaux.

Fin combustion du deuxième étage.

Ouverture de la coiffe.

Détachement du module VCEM.

Apoastre atteint.

Réentrée atmosphérique.

La température est normale. Le freinage est normal. Visuels, confirmez-vous ?


Ici contrôle visuel, affirmatif.

Ici visuel, perte de l’appareil.

Ici radar, perte du signal.

Ici “DMS Vigilant”, écho radar capté. Il freine rapidement.

Freinage correspondant à l’ouverture normale des parachutes.


Ici Fox 2, visuel sur le module. Je confirme l’ouverture normale des parachutes.

A tous de Fox 2, splash du module, il a l’air en bonne état.


Ici “DMS Vigilant”, visuel sur le module.
Instruments et données récupérées sans dommages.


DDO : Très bien. De directeur des opérations à tous, fin de la mission. Félicitations, cette mission est un succès !

Des applaudissements et des cries de joie retentirent dans tout les services actifs du programme Karakal, et également dans le bureau du Conseil Suprême quand celui-ci apprit la nouvelle.
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Rapport de tir de la fusée Karakal 1:
Programme : programme Karakal
Nature du programme : programme spatial
Nature de l'événement : tir de fusée suborbitale
Date : 12/09/2017
Lieu : Kerbalan - Baie des étoiles - Ciel de Vel’Ny

Rapport :
Le 12 septembre dernier à eu lieu le tir de la toute première fusée suborbitale du programme Karakal, et par la même occasion premier tir d’une fusée milathienne de l’histoire. A cette occasion, un dispositif de sécurité important à été mis en place.

Déroulé des événements :
Le 12 septembre à 13h03, le compte à rebours final du lancement de Karakal 1 a été lancé. Cette action déclenche alors la procédure de tir de la fusée Karakal 1. A cette heure, la météo est bonne, toutes les conditions pour le lancement sont réunies. Après la procédure de décollage, à 13h13, la fusée décolle de son pas de tir. Dans ce rapport, cet événement marque la chronologie comme le moment T. A T+5sec, la fusée Karakal 1 commence son inclinaison pour atteindre sa trajectoire prévue, qui doit l’amener dans l’océan des Perles. A T+7sec, la fusée franchit le mur du son. A T+12 sec, la fusée franchit la barre des 5000 mètres d’altitude. Jusqu’à T+44 sec, le vol se passe normalement. A ce moment-là, la fusée est à 23° d’inclinaison au sud-ouest (cap 205) et voyage à mach 12, le télescope d’observation observe une explosion sur l’un des moteurs de l’étage principal. Cette explosion est décrite comme une éjection d’un nuage de gaz enflammé vers le bas et le sud. Au même moment, l’ordinateur de vol enregistre une forte poussée vectorielle dans le sens inverse du jet de flamme observé, qui fait tourner la fusée autour de ses axes de tangage et de lacet. L’ordinateur de bord tante donc de corriger cette poussée, mais l’angle maximal de déviation des tuyères n’est pas assez important. La fusée dévie pendant plus d’une seconde, atteignant 45° de différence avec sa trajectoire prévue, mais à T+46 sec, le pilotage manuel est enclenché. Il faut une seconde de plus au pilote pour appliquer la bonne manœuvre, c'est-à-dire un rouli à 180° qui permet de diriger la force déviatrice vers la trajectoire initiale, et deux de plus pour rétablir sur le plan et l’assiette prévues. A T+50sec, la fusée étant revenue sur son plan prévue, le pilote prend la décision de lancer le plein rouli à droite jusqu’à la fin de la combustion du premier étage, à T+52 sec, ce qui a pour effet de répartir la déviation sur 360° et donc de l’annuler. A T+53 sec, le deuxième étage rentre en action, et le pilotage automatique est réactivé. La suite du vol se passe sans encombre, excepté le fait que l'apoastre se trouve 20 kilomètres en dessous de celui prévu, et que par conséquent le Module d'Exploration des Conditions de Vide (Vacuum Condition Exploration Module ou VECM) passe 50 secondes de moins dans l’espace. Malgré tout, la mission est un succès, et démontre que le programme Karakal dispose de la capacité d’envoyer des objets en trajectoires suborbitales moyennes, et celle de mener du début jusqu’à la fin des tirs de fusée, avec le suivi et la récupération en mer impliqué. De plus, le VCEM est resté dans l’espace pendant une durée suffisamment longue pour que les résultats des expériences scientifiques embarquées, et la caméra, puissent être analysées convenablement par les scientifiques. Le rapport d’analyse scientifique devrait être publié dans les prochaines semaines, et une commission d’enquête a été lancée pour examiner les causes de l’incident du décollage. En conclusion, cette mission est une réussite, et ouvre le pas sur de futurs tir de fusées, à commencer par celui de la fusée Karakal 2, prévu pour novembre 2017.
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Fiche de technique : fusée Ciliana
Nom : SMR-SEX 2 “Ciliana”
Type : fusée à capacité suborbitale
domaine : exploration spatiale
utilisation : Société Milathienne de Recherche (département spatial)
HRP (équivalent InRP : missile balistique lvl 1)

Général
Constructeur : Société Milathienne de Recherche (département spatial)
Statut : en service
Mise en service : 15 décembre 2017
Date de retrait : /
Nombre construit : 2
Equipage : 1 ordinateur de bord
Etage : 3
Guidage : ordinateur de bord (centrale inertielle + télémètre embarqué + données transmises par le centre le contrôle) OU guidage manuel si besoin depuis le centre de contrôle

Dimensions
Diamètre : 4m / 2m / 1m
Hauteur : 20m / 5m
masse (à vide) : 6t
masse (max) : 23t

Motorisation et performances
Moteur : SMR-RE 1 et SMR-SRE 1 / SMR-RE 3
Nombre : 4 + 2/1
Type : moteur fusée à ergol liquide et booster d’appoint pour fusée à poudre / moteur fusée à ergol liquide
Puissance : 220 kN + 300 kN / 14 kN
Efficacité (Impulsion spécifique) : 220 sec et 150 sec / 250 sec
carburant : kérosène et oxygène liquide / poudre pour booster
autonomie : 52 sec et 28 sec / 117 sec
apoastre max : 300 km
facteur de charge : 11 G


Autre

Systèmes embarqués : centrale inertielle, télémètre, antenne de contrôle portée 500 km
Charge utile : module d'explorations divers
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Rapport préliminaire de mise en place du lancement de Karakal 2.
Programme : programme Karakal
Nature du programme : programme spatial
Nature de l'événement prévu : lancement de fusée suborbital
Date prévue : 25 novembre 2017
Lieu : Kerbalan

Rapport :
Le lancement de la mission Karakal 2 sera le tout premier vol de fusée milathienne à inclure un changement de trajectoire important. Il vise en effet à tester les capacités des technologies milathiennes à faire adopter à une fusée une trajectoire suborbitale proche de celle d’une mise en orbite. Ce lancement sera également l’occasion de tester, pendant les douze minutes de vol suborbital permises par la trajectoire, la capacité du deuxième étage à effectuer des corrections de trajectoires et des manoeuvres complexes demandant un changement de plan important à l’aide d’une roue de réaction, et nécessitant un rallumage du moteur après arrêt complet. Ce vol est donc moins risqué en termes d’échec flagrant, mais repose beaucoup plus sur la fiabilité des équipements embarqués. Il représente donc également, au même titre que Karakal 1, un défi important pour le programme Karakal.
Plan de vol : Dans le but de tester la capacité du lanceur à effectuer un “gravity-turn”, ou une manœuvre de mise en orbite optimisée en utilisant la gravité. Etant un test de capacité de mise en orbite, le tir prendra le cap 90° et effectuera un début de gravity turn, puis continuera son ascension, aidé par la poussée des deux boosters à poudre, survolant des zones neutres , puis la Ramchourie, et arrivera à une altitude de sécurité pendant le survol de la Ramchourie. En raison du survol de territoire habités, un système de destruction automatique est mis en place , et doit détruire la fusée si celle-ci s'écarte de sa trajectoire. Concernant le problème rencontré lors du tir de Karakal 1, le pilote automatique à été amélioré, et comprend maintenant une fonctionnalité, dictant que la fusée doit adopter un plein rouli à droite si elle rencontre un problème de poussée vectorielle impossible à compenser. La trajectoire prévue survole le Scintillant, avant de retomber au large de l’Océan d’Espérance. Le vol sera assuré par le lanceur SMR-SEX 2 “Ciliana”, et emportera comme charge utile le module de recherche SMR-EXM “Fandard”, destiné à tester les systèmes de manœuvres orbitales conçues par les ingénieurs du programme Karakal.
Dispositifs mis en places :

Surveillance du site de lancement : assuré par le cinquième régiment de garnison de la garde. Effectifs engagées :
  • 100 professionnels
  • 100 armes légères d'infanterie de niveau 3
  • 20 mitrailleuses lourdes de niveau 2
  • 20 lances roquettes de niveau 2
  • 5 lance missiles antichars de niveau 1

Surveillance du ciel lors du lancement : assuré par la patrouille de combat Delta, du premier escadron de combat, basé à la base de Kerbalan, et le neuvième régiment anti aérien fixe de la garde. Effectifs engagés (patrouille delta) :
  • 10 professionels
  • 5 avions de chasse de niveau 1
Effectifs engagés (9èm régiment anti aérien fixe de la garde) :
  • 30 professionels
  • 5 canons antiaériens

Récupération de la capsule embarquée : assuré par le patrouilleur DMS Vigilant
  • 24 professionnels
  • 24 armes d’infanterie de niveau 1
  • 1 patrouilleur de niveau 1
  • 1 vedette de niveau 1

Procédure complète :
  • H -2 semaines : départ du DMS Vigilant vers la zone de récupération
  • H -36H : mise en place de la fusée sur son pas de tir
  • H -24H : mise en place de la zone d’interdiction aérienne
  • H -12H : évacuation du personnel non-nécessaire du centre de lancement
  • H -2H : début du remplissage des ergols dans les réservoirs
  • H -1H : briefing final
  • H -10mn : début de la procédure de lancement

A ce jour, tous les tests effectués sur la fusée se sont bien déroulés, et le personnel devrait être prêt au plus tard le 23 novembre prochain. De ce fait, aucuns problèmes ne compromettent ou ne risquent de compromettre la mission pour l’instant.
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Kerbalan, 25 Novembre 2017 :
Le centre spatial de Kerbalan était en effervescence. Tout le monde se préparait au tir de la deuxième fusée du programme Karakal, censée survoler le Scintillant puis l’Aleucie, avant de retomber dans l’Océan d’Espérance. Voilà deux jours déjà que la fusée était sur son pas de tir, et par conséquent deux jours que les avions de chasse survolaient en permanence au-dessus de la base. Dans la salle de contrôle, les équipes effectuaient depuis 4 heures du matin un roulement de 2 heures pour assurer la préparation du lancement. Déjà, à 6 heure, on avait scellé la coiffe qui contenait la précieuse charge utile du lanceur, conçue par les scientifiques du programme Konnecticus. L'erreur n'était donc plus permise. A 10 heures, le centre de contrôle contacta les navires de la marine chargés de récupérer la capsule transportée par la fusée, qui confirmèrent leur position. A 11 heures, on avait débuté l'étalonnage de la centrale inertielle, qui s'était terminé à 17 heures. A ce même moment, l'équipe de lancement se levait, et se préparait lentement à prendre place dans le centre de contrôle. A 20h, l'équipe de lancement prit son poste, présidée par la directrice des opérations, Rena Jal.

Rena Jal (à la radio) : Ici le centre de contrôle. Prise de fonction de Rena Jal comme directrice des opérations. T- 2 heures.

Rena Jal (pas à la radio) : Bien. Compte rendu de l'état actuel de la situation.

Tolka Fiutak : Tout va bien, rien à signaler. Tout se déroule comme prévu.

Rena Jal : Parfait. Dans ce cas, nous pouvons continuer.

À 20h57, le Capitaine Nasep Firaln notifia que le “Boussole”, un avion de ligne modifié transformé en observatoire volant pour le compte du Programme Spatiale Milathien, était bien en vol à l’emplacement prévu, au-dessus du Scintillant, pour observer l'ascension de la fusée.

A 21h32, le Lieutenant Draig Giral et son ailier le Capitaine Sacea Hiana prirent l'air à bord de leurs chasseurs “Varend”, pour assurer la sécurité du lancement vis à vis d'observateurs curieux se mouvant en avion.

A 21h40, le contrôle du pas de tir annonça la fin du remplissage en carburant de la fusée et l'évacuation immédiate du pas de tir par les équipes de maintenance.

A 21h50 :
Rena Jal (à la radio) : ici la directrice des opérations. 10 minutes avant le lancement. Appel des équipes, merci de répondre “paré”, ou “non paré”.
Station radar.
Paré
Observatoire
Paré
Station météo
Paré
Sécurité du lancement
Paré
Patrouille aérienne
Paré
Observatoire aérien
Paré
Récupération
Paré

Parfait. Appel des contres indications, merci de notifier les contres indications éventuelles.
Météo
Conditions météo bonnes, aucunes contres indications
Sécurité du lancement
Aucunes contres indications
Sécurité aérienne
Aucunes contres indications
De même pour le “boussole”
Aucune contres indications
Récupération
Aucune contres indications

Très bien. Conditions nécessaires au lancement réunies. Démarrage de la procédure de lancement, T moins 10 minutes.


T moins 5 minutes.

La tension commençait à se sentir dans la salle de contrôle. Les opérateurs, concentrés, se préparaient, et scrutaient les données pour déceler d'éventuelles contres indications au lancement.

T moins 1 minutes, vérifications des paramètres.
Vérifications effectuées.


Une quarantaine de secondes s’écoulèrent. Rena Jal bu un verre d'eau avant de reprendre le micro.

Attention pour le décompte final.
10
9
8
7, prise de fonction du pilote automatique
6
5
4
3 séquence d'allumage des moteurs
2
Unité
Feu, moteur principal lancé.


Le moteur principal de la fusée s'alluma dans une gerbe de flammes, et les gaz chauffés transformèrent en un instant l'eau répandue sur le pas de tir en vapeur, qui s'éleva dans le ciel dans un immense nuage.

Moteur effectif

Lancement !


Les boosters à poudres s'allumèrent, et la fusée prit les airs dans un fracas impressionnant.

Décollage.
Vitesse et trajectoire nominale.


Dans le centre de contrôle, l'espoir prit la place de l'anxiété. Pour l'instant, tout se déroulait comme prévu.

Vitesse et trajectoire nominale.

Fin des boosters dans dix secondes.


Tout à coup, un message fusa dans la radio depuis l'observatoire.

Alerte, flammes anormales sur le booster gauche. Préparez au largage d'urgence.

Reçu. Préparation au largage d’urgence à votre signal.

Séparez.

Effectif.

Je confirme la séparation d’urgence des boosters.


A 17 kilomètres d’altitude, le chaos avait failli prendre place. Le booster gauche fuyait et il menaçait d’exploser, entraînant la fusée avec lui. Les systèmes de largage d’urgence s'enclenchèrent, et les missiles de une tonne deux que constituaient les boosters, dans leur phase de puissance maximale, frolèrent la fusée de peu, sans la toucher, grâce à l’action des séparateurs de secoures, conçues dans le but d’écarter des boosters fous de la fusée et de son précieux chargement.

Cette précaution se révéla nécessaire, puisque le booster fuyant se volatilisa une seconde plus tard dans une gigantesque explosion, preuve qu’il n’était pas tout à fait au point.

Explosion du booster défaillant.

Ici station radar, perte du signal du booster gauche. Trajectoire du booster droit confirmée, chute dans le Scintillant sans danger pour des terres habitées.

Reçu.
Fin du deuxième étage dans 20 secondes.

Ici Boussole, nous avons le visuel sur la fusée.

Fin de combustion du deuxième étage, séparation.

Séparation confirmée.

Combustion du troisième étage.

Ici observatoire, perte du visuel de la fusée.

Stop de la combustion.

Confirmé.

Ici radar, altitude supérieure à 100 Km. Calcul de la trajectoire.

Séparation de la coiffe.

Confirmé.

Trajectoire calculée. Apoastre à 172 kilomètres dans 7 minutes.

Reçu. Feu vert au début des évolutions du module.

Ici pilotage. Nous prenons le contrôle.

Reçu.

Début des évolutions.


Le module, encore attaché au troisième étage de la fusée, où il restait du carburant, se mit à tourner lentement.

Inclinaison visée atteinte. Rallumage du troisième étage.

Confirmé.

Fin de combustion.

Confirmé.

Nouvelle trajectoire calculée : Apoastre à 175 kilomètres dans 12 minutes.

Reçu. abandon du troisième étage. Début des évolutions.

Et le module se remit à tourner, selon un enchaînement de mouvements prévus à l’avance pour tester différents instruments et systèmes de propulsion, d’orientation, et autres.

Ici boussole, module à notre verticale. En attente des données prévues.

Ici boussoles données reçues.

La vingtaine d’ingénieurs du Programme Konnecticus qui avaient travaillés sur les antennes se réjouirent immédiatement, et les équipes de lancement se détendirent. Le module avait pu réaliser l’une de ses missions.

Ici radar, le module sort de notre champ de vision.

A bord de l’avion-observatoire, tous les yeux, sauf ceux du pilotes, étaient soit rivés sur leurs objectifs, soit sur les horloges. La mission de l’équipage consistait à observer le comportement du module lors de sa réentrée atmosphérique.

Nous avons un visuel sur le module, comportement aérodynamique normal. La capsule de données de vols vient d’être éjectée.

Pendant de longues minutes, les personnels encore présents attendirent un message du bateau de récupération. Tout d’un coup, un message affolé de l'équipage du Boussole sortit des hauts-parleurs.

Le module n’est pas stable. Il fait des tonneaux sur lui-même.


Tout le monde se mit immédiatement à s’affoler. Mais Rena Jal resta calme.


Prenez tout ça en vidéo.

Le module explose.

Aux équipes de récup : récupérer le plus de débris ! Préparez vous, ils arrivent.

Nous avons un visuel sur les données de vol. Nous vous tiendrons au courant dans les prochaines heures du déroulé des recherches.

Les ingénieurs sortirent de la salle dépitée. Leur module s’était désintégré, et tous savaient que nul ne survit à une rentrée atmosphérique sans bouclier thermique.
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Rapport finale d’enquête de d’analyse sur le tir de Karakal 1 :

Les faits à rappeler :
Lors du tir de Karakal 1, après 48 secondes de vol, une flamme apparaît sur la tuyère du moteur droit du premier étage, provoquant une poussée vectorielle dans le même sens, qu’il n’a été possible de contrer uniquement en retournant la fusée. Pour plus d’information, se référer au rapport de lancement.

Rapport d’enquête :
Il est tout d’abord important de décrire les informations récupérées après le lancement. Pour les informations visuelles, les bandes visuelles de l’observatoire du Kerbalan ont été étudiées, et il est maintenant clair que la flamme apparue sur la tuyère a été causée par l’éclatement de celle-ci. En effet, sur les images, on voit un bout de la tuyère être éjecté, suivi par les flammes. De plus, si l’on regarde les images des dix secondes d’avant, on voit le morceau de tuyère qui s’est détaché bouger, car il est retenu uniquement par sa face haute, encore attachée au reste de la pièce. Les explications concernant tous les phénomènes imprévus qui se sont produits ensuite peuvent facilement être expliquées par ce trou dans la tuyère. Il convient ensuite de tenter d’expliquer la formation de ce trou. Après examen des images du lancement, il n’a été détecté aucun objet susceptible de taper la tuyère, et, de plus, celle-ci était encore intacte à T + 10 secondes. Le problème se révèle donc être structurel, et non extérieur. Le moteur propulsant l’étage principal le de Karakal 1 étant le même que pour Karakal 2, et celui de Karakal 2 n’ayant pas fait montre, même après visionnage méticuleux, de telles défaillances, les enquêteurs ont donc comparés les processus de fabrication, d’assemblage et de mise en place des moteurs des deux fusée. Après un examen minutieux, il apparaît plusieurs différences. Tout d’abord, le test sur banc d’essai réalisé sur le moteur droit de Karakal 1, n’a pas été réalisé sur un autre moteur mis en œuvre. De plus, l’assemblage des moteurs et leurs mise en place fut différent sur les deux fusées, même si cela n’a que peu d’importance. La première piste fut donc favorisée par les enquêteurs, et plus précisément la phase finale, qui consiste à refroidir le moteur en y injectant du liquide cryogénique. Il est probable que la différence de chaleur puisse provoquer des fissures qui auraient endommagé la tuyère, provoquant sa rupture. Après le visionnage des bandes vidéos de l’essai, il est impossible avec les éléments actuels de déterminer de manière certaine que cette piste est la bonne. La mise en place de la fusée n’ayant pas été prise en vidéo, il est également impossible de conclure de manière certaine pour ou contre cette hypothèse.

Conclusion : Il est donc impossible de conclure, avec les éléments actuellement en notre possession sur la réelle cause de l’incident, bien que la première piste soit privilégiée. Il est donc important de prendre les mesures suivantes pour éviter que cet incident ait lieu une deuxième fois :
  • une forte augmentation des vérifications menées avant les vols
  • un approfondissement de celles-ci
  • la capture en vidéo de toute manipulations réalisées sur un équipement
  • le visionnage systématique de ces vidéos avant les lancements
  • l’arrêt, par mesure de sécurité, du refroidissement des moteurs au liquide cryogénique
  • l’étude de nouveaux matériaux plus résistants aux changements de température, étant donné que ces changements seront très violents pour des moteurs se rallumant dans le vide spatiale après un long arrêt de la combustion

Il sera également conduit ultérieurement un test de l’effet du liquide cryogénique sur la résistance des tuyères.
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