28/06/2017
11:34:24
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Soudoyer le diable (Velsna-Altrecht)

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Soudoyer le diable



"Doit-on parler avec les communistes ?". Cette phrase avait par de nombreuses fois raisonner dans les couloirs du Palais des Patrices de Velsna. Au cœur de l'une des plus vieilles républiques du monde, au sein d'une société tant marquée par le conservatisme et les vieux usages, ce débat faisait sens. Velsna n'était pas en reste quant à l'exposition aux "idéologies nouvelles": l'eurycommunisme marquait d'ores et déjà profondément les rangs des oppositions politiques dans la cité sur l'eau, tout comme le libéralisme avait également trouvé ses champions. Les élites de la classe politique velsnienne, issue pour certains de ses éléments, d'une forme de notabilité que l'on assimile à ce que l'on nommait pudiquement "l'Aristocratie sénatoriale", était en lutte constante pour maintenir ces formes "barbares" de gouvernement de faire leur entrée au centre de la cité. Le fascisme, lui également, avait fait des incursions, certes beaucoup plus timides, parmi les velsniens. Il n'avait pas trouvé le substrat nécessaire à l'édification de son système: Velsna n'était pas un État nation, et sans État-nation, il était peu probable qu'autre chose que des courants réactionnaires puissent émerger à droite du spectre politique velsnien. Ses bancs étaient hantés par d'anciens scaeliens, et autres vestiges auto-proclamés prônant un "retour" aux racines fortunéennes de la République, une addition de fantasmes érigée en valeurs antiques. Malgré toute cette galaxie de courants d'opposition, la Grande République tenait sur ses deux jambes, et son élite politique, recomposée suite à la guerre civile de 2014, faisait encore la pluie et le beau temps.

"Diviseurs", "Agents de l'étranger", "Espions"...On avait toutes sortes de sobriquets pour qualifier les communistes, communalistes, libéraux, réactionnaires, fascistes...ceux qui voulaient voir au delà du modèle velsnien à demi fantasmé d'un corps civique uni autour de la cité. Le Sénat, dans sa majorité, demeurait insensible à ce que ses membres nommaient "des modes" et "des passades du temps". Le fascisme finirait par disparaître, le communisme finirait par disparaître, le libéralisme également...mais la construction politique velsnienne demeurerait inchangée. Mais qu'en était-il pour ces pays qui eux, avaient cédé aux sirènes de la mode ? Ceux qui s'engouffraient avec énergie dans le nouveau siècle ? Ceux qui actaient que les moments de changements radicaux étaient le moteur de l'Histoire, qu'il y avait des mouvements d'accélération brusques desquels on ne pouvait revenir en arrière ? Eh bien...advienne que pourra, et les sénateurs avaient acté le fait qu'il n'y avait pas toutes les choses de l'univers sur lesquelles ils n'avaient aucune prise. Plutôt de faire des partenaires de circonstance que des ennemis...

L'Altrecht, bien que bordant la Manche Blanche, n'avait jamais représenté un quelconque intérêt pour la cité velsnienne. Le pays était relativement pauvre, selon les standards velsniens, et de fait, ne représentait que peu de raisons pour lesquelles un traité commercial eu pu être proposé. Velsna avait déjà des ports et des installations côtières tout du long de la Manche Blanche. S'étendre pour s'étendre ne faisait guère de sens, d'autant que la Grande République avait toujours plus ou moins ignorer les nations du BNE, qui comme beaucoup d'organisations, érigeaient leur modèle politique en horizon indépassable... Une posture ignorante au mieux selon les élites politiques velsniennes, arrogante au pire. Le BNE n'était pas bien différent de l'OND, ou du Liberalintern en ce sens. La seule différence étant l'étendue de leurs moyens, beaucoup plus restreinte, qui faisait dire au gouvernement communal qu'il n'y avait pas d’intérêt à mettre des bâtons dans les roues de ces "réactionnaires du dimanche".

Mais voilà: la donne avait profondément changée. En l'espace de quelques jours, il vint à Velsna les nouvelles d'un enchaînement d'évènements incontrôlés: l'accélération de l'Histoire était là, elle avait débarquée en pleine Manche Blanche. Un renversement de gouvernement, des émeutes...que dis-je...une Révolution. L'Altrecht, du jour au lendemain, était passée d'un extrême à un autre, dans un mouvement d'horloge complet: inoui, historique, sans pareil, qui confinait presque à la beauté. Des communalistes en Manche Blanche, qui se battaient tout autant que les réactionnaires pour ce qu'ils estimaient être l'avenir du monde. Pour beaucoup de velsniens de l'aristocratie sénatoriale, cela leur faisait une belle jambe...mais les réalités de la géopolitique se rappelaient aux plus lucides: d'une nation isolée dans un bloc lui aussi isolé, on passait à une succursale potentielle de l'UICS et du Liberalintern. Il fallait donc agir, et agir vite, afin que le gouvernement communal puisse voir en ce chaos annoncé une opportunité d'avoir une prise sur lui, même toute relative. L'Altrecht: ses ports, ses marchandises, sa production... était soudainement devenu très intéressant...ou problématique, au choix.


Quoi qu'il en soit, le Gouvernement communal s'était dépêché d'envoyer sur place un sénateur volontaire pour ce type d'entrevue improvisé et/ou à haut risque. Son excellence sénateur Alessandro Benedetti s'était fait une spécialité de ce genre d'occasion de se démarquer de ses autres illustres confrères. Il n'était ni stratège militaire, ni amiral, ni ambassadeur...mais il avait réussi à se glisser jusqu'à des cercles proches du Gouvernement communal actuel, et avait déjà à son actif des présences à des sommets particulièrement sensibles, comme la rencontre tripolaire de la Nouvelle Kintan. Il s'était donc improvisé "chargé de relations publiques", en absence de toute fonction ou magistrature sénatoriale. Sa présence en Altrecht faisait donc soudain sens, alors que de ce pays émergeait un gouvernement révolutionnaire.

L'arrivée à Ehrenstadt fut marquée par la sobriété et la petitesse de la délégation velsnienne. En tout et pour tout, on ne comptait pas plus de dix gardes wanmiriens autour du sénateur, lequel était seul de son rang, accompagné seulement d'un greffier sénatorial. Le serrage de mains fut bref, mais courtois. Le Sénat avait explicité ses vœux de rendre cela le plus bref possible au vu de la situation: Altrecht était un pays profondément isolé, et qui venait de subir une frappe de missiles venant d'une nation voisine. Il n'y avait guère de temps de tergiverser, et les choses devaient être faites rapidement et de manière pertinente. Benedetti, au vu de ses positions, avait conscience que les négociations allaient être courtes.

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En face de son interlocuteur (ou de ses interlocuteurs, au choix du jour), celui-ci exposa ainsi la situation:
" Excellence. C'est un plaisir de faire votre rencontre. Vus nous pardonnerez si vous avez l'impression de nous voir nous imposer, mais j'ai bien l'impression que tout le monde dans cette affaire essaie de s'imposer dans tous les cas. Mais avant de discuter du contenu de notre communiqué qui vous était adressé, et de notre négociation à venir, je me permets de vous exposer la situation dans laquelle notre gouvernement a été mis suite aux....évènements qui ont lieu chez vous.

En premier lieu, et je tiens à le dire, à priori je pense que nous devrions trouver un moyen de nous entendre, malgré votre côté...comment dire...rouge ? Ce n'est pas la première fois que Velsna a affaire à des gens comme vous, et jusqu'à maintenant, les tractations avec vos "camarades" ont toujours été relativement profitables. Certes, nous ne pouvons que réprouver la manière que le Kah, a parfois de s'imposer dans des régions du monde dans lesquels il n'a probablement rien à faire, mais la réalité est la suivante: votre gouvernement est la continuité de celui que vous avez renversé, quoi qu'on en dise, vous êtes un gouvernement de la Manche Blanche, et il est de mon devoir de tout faire pour que cette "cohabitation" passe le mieux possible. Aussi, notre position à votre égard est la même que celle que nous avons avec tous les gens de votre espèce, mais également les membres d'organisations voisines comme l'OND: ne faites pas de vagues, et nous pourrons nous tolérer, voire nous entendre dans un cadre pacifié.

Aussi, sachez que sur cette base, le gouvernement communal velsnien est prêt à reconnaître de manière officielle la légalité de votre gouvernement à la face du monde, moyennant quelques garanties que nous avons évoqué plus tôt. Cette reconnaissance de notre part serait un premier gage de sécurité pour vous en Manche Blanche, et je pense, même si cela ne changerait pas drastiquement votre situation, la rendrait légèrement plus confortable. Nous sommes d'ailleurs relativement satisfaits de voir qu'une partie de nos requêtes sont déjà en cours d'application...même si nous pensons qu'une élection organisée en si peu de temps est au mieux suspecte dans ses résultats...vos devriez retarder la date de l'échéance, sinon je pense que certaines personnes pourront flairer l'arnaque.

Mais bref...faites comme vous l'entendez à partir du moment où ce qui doit être fait est bien fait. En dehors du volet politique, nous sommes également disposés à effectuer un rappel à l'ordre au gouvernement de l'Hotsaline pour sa conduite à votre égard. Il va de soi qu'un lancement de missiles, sans déclaration de guerre ni ultimatum préalable outrepasse ce que nous pensons être les convenances de la guerre entre gentilshommes. Ceci, nous ne pouvons le cautionner, d'autant que nous avons appeler ces derniers à la tempérance. Aussi, en échange d'une levée de droits de douane sur un certain nombre de nos produits dans vos ports, nous sommes disposés à mettre en application tous nos leviers afin que l'Altrecht ne soit plus menacée dans son intégrité par le gouvernement hotsalien.

Hésitez pas à me faire connaître vos doutes et vos interrogations sur ce que je viens de vous proposer, après quoi nous pourrons passer à la signature de l'accord. Et nous seront les meilleurs amis du monde...
"
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Velsna, une puissance oubliée par l'Altrecht qui n'y voyait pas grand intérêt avant la révolution et les nouvelles doctrines appliquées à celle-ci. Velsna, voisin puissant au mots quelque peu déplacés mais ayant de vrais leviers diplomatiques contre l'Altrecht. Velsna, potentiel acteur économique en Altrecht qui profiterait bien à cette occasion de signer quelques accords.

La réunion se déroulait de manière non conventionnelle au habit diplomatique commun à tous. La réunion se faisait au jardin du palais impérial d'Altrecht, à quelques dizaines de mètres de ce qui ressemblait à une assemblée gouvernementale. Un lieu choisi car pouvant recevoir des citoyens afin d'attester de la transparence du gouvernement. Ainsi, malgré l'intimité du jardin, en face, la troupe Velsnienne se trouvait Edith Steinhäusser accompagnée de deux autres diplomates, ainsi que de quatre citoyens aux abords du jardin où se déroulait la rencontre, des citoyens ayant été acceptés par le gouvernement afin d'assurer la transparence de la rencontre au public. En effet, les choses avaient changé en Altrecht. Le peuple était libre et avait le droit de savoir ce qui se disait lors de rencontres. Après les paroles du diable en face d'Edith, elle prit la parole :

Avant de débuter notre rencontre, mettons les choses au clair. Dans ce pays, le respect est quelque chose de fondamental, de tout temps et de tout lieu. Je vous demanderai de modérer vos propos lorsque vous affirmez des mots comme "votre espèce". Enfin, je ne suis pas une "Excellence", je suis une camarade citoyenne. Maintenant que les bases de cette discussion sont acquises, nous pouvons débuter.

Tout d'abord, comme vous le savez sans doute, nous avons renoncé à la guerre, offensive du moins. Ainsi, par cette loi historique, vous pouvez voir la volonté de notre gouvernement et de notre assemblée à calmer les tensions qui ont été présentes depuis notre révolution, plus qu'importante. La paix doit régner en Altrecht, et nous comptons sur le commerce pour y parvenir. Ainsi, nous vous proposons, en échange de la levée douanière sur certains produits Velsniens, qu'en contrepartie, vous réduisiez de moitié au minimum, voire supprimiez également les taxes sur nos propres produits exportés à Velsna. Si cela vous convient, en plus de votre reconnaissance de notre État, cela poserait une base concrète de paix équitable entre nos nations. Concernant les élections, nous estimons que deux mois suffisent pour en organiser une. Nous ne souhaitons pas que la population soit gouvernée par des révolutionnaires comme nous sans avoir été élus au préalable. C'est un choix de notre part, et nous en assumerons les critiques. Pour que vive l'Altrecht, vive la démocratie !

Concernant le cas Hostalien, nous vous serions reconnaissants de rappeler à l'ordre cette nation qui nous a attaqués injustement et pour des raisons que je qualifierais de façade, cachant leur médiocrité intellectuelle. Car considérée comme dangereuse, notre nation, tandis que celle-ci renonce à la violence, est pour nous d'une médiocrité qui en devient inquiétante pour des dirigeants de nation. Oui, l'Altrecht est rouge, mais l'Altrecht ne brûle pas du feu de la révolution vengeresse, non, elle brûle d'un désir de paix universelle. Oui, l'Altrecht fait partie des rares pays ayant souffert au point que la violence n'est plus une option que de dernier recours. Nous avons décidé de ne pas répondre à l'attaque après le vote de notre assemblée. Le message d'apaisement est lancé. L'Altrecht ne lui jettera pas de pierre.

Si vous êtes d'accord pour la seule condition pour accepter votre demande, à savoir la réduction de vos propres taxes de moitié sur nos produits, alors nous sommes disposés à signer un accord entre nos deux nations.

Nous aimerions demander, en plus de tout cela, la garantie de votre nation pour la nôtre de pouvoir commercer avec tous en Manche Blanche, sans avoir peur de piraterie ou d'interception par des nations tierces. Vous êtes le maître de ces eaux, et votre garantie nous permettrait une protection que nul n'oserait braver. En échange, nous pouvons vous proposer d'ouvrir nos ports commerciaux et militaires à vos flottes pour se ravitailler sans contrepartie financière, voire même, si ce n'est pas assez, pour votre flotte aérienne.
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Alessandro Benedetti, sénateur, négociateur et ancien garde du corps en son état, eu un léger haussement de sourcil. Ce dernier se distinguait toujours par cette absence de tact, caractéristique de sa personnalité qui ne l'a pourtant pas empêché d'obtenir la confiance du reste du Sénat dans le cadre de ses missions précédentes. Le velsnien, bien que proposant des conditions avantageuses aux gens du pays d'Altrecht, tentait à sa manière de maintenir une forme de distance vis à vis de ses interlocuteurs: Nous pouvons vous aider, mais nous sommes très différents, et nous resterons différents de vous. Cette approche était commune vis à vis des puissances communistes et communalistes au sein des élites politiques velsniennes. A partir du moment où il était entendu qu'un tiers n'entendrait pas perturber la vie intérieure de la cité velsnienne, les négociations étaient permises. Les amateurs de Révolution mondiale en revanche...ceux là étaient plus surveillés, et c'est précisément la raison des demandes originelles des italophones quant au pacifisme du nouveau régime de l'Altrecht.

Aux premiers reproches de Steinhäusser, Benedetti répondit sur le ton de la convenance:
- "Camarade" Steinhäusser. Je ne pense pas que vous soyez au fait des us et coutumes de la diplomatie de notre cité. Pour nous, tout représentant proclamé ou auto-proclamé d'un gouvernement EST une "excellence". Cela traduit un gage de reconnaissance de notre part de vous qualifier ainsi. Si je vous avais appeler par votre nom, cela aurait voulu dire que je ne reconnais pas votre autorité. Or, ce n'est pas le cas, et je pense que vous devriez vous en féliciter...camarade.

Mais bref, sortons des convenances et autres politesses, et revenons à votre situation. Je pense que nous somme d'accord sur l'essentiel. Il est bien normal, et vous en avez le droit, que vos navires possèdent une garantie de leur sécurité de circulation dans les eaux de la Manche Blanche. Si vous êtes disposés à la baisse de droits de douane convenus sur l'essentiel de nos produits, alors nous pouvons amplement procéder à des escortes régulières de vos navires. Cependant, permettez moi de mettre un bémol sur le transport d'armes entrant ou sortant de votre pays à compter d'une certaine quantité: la Marineria n'est pas conçue pour subventionner "les frais de port" liés à la guerre et son exportation en d'autres contrées. Si l'un de ces cargos subit une interception, nous pourrons nous mobiliser en fonction de la justesse de vos positions, mais cela ne signifie pas que nous cautionnerons des transferts dont l'intention manifeste est de susciter un conflit, ou même d'en financer un. Mais je ne doute pas que vous avez d'autres protecteurs qui se chargeront ce cela...

Le sous-entendu du velsnien était à peine masqué, et celui-ci s'attendait à ce que son interlocutrice comprenne d'elle même...avant de reprendre.

"Sur ce...je pense que nous pouvons passer à la signature...Je vous laisse le soin de lire la synthèse de nos propositions. Si vous y voyez des manques, des oublis ou autre chose, faites en nous part, et ne signez pas avant d'être absolument sûr de votre acceptation."



auteur a écrit :
Accord d'entente des gentilshommes de Velsna et d'Altrecht




Préambule :
Par ce présent traité, les représentants de la Grande République de Velsna et des Communes Unies d'Altrecht s'engagent à un respect des accords suivants. Les termes de ce traité entreront à vigueur à compter de leur signature :

Article 1 :
La Grande République de Velsna consent à la reconnaissance officielle du nouveau gouvernement des "Communes Unies d'Altecht"

Article 2 :
Les Communes Unies d'Altrecht s'engagent à une clause de non agression sur l'ensemble du territoire marin de la Manche Blanche avec tous ses acteurs. Les Communes Unies d'Altrecht se déclarent "gouvernement pacifiste", et s'engagent à, en aucun cas, être à l'origine d'une action militaire offensive dans l'espace géographique situé. Bien entendu, les Communes Unies d'Altrecht disposent du monopole de leur force armée, de leur droit à la défense, et au droit de mener leurs propres orientations politiques à l'international, dans le cadre d'une souveraineté affirmée.

Article 3 :
La Grande République de Velsna s'engage à la protection des convois maritimes civils et aux artères commerciales considérées comme vitales en Manche Blanche par le gouvernement de l'Altrecht. Concernant la protection des convois militaires, en cas de demande d'escorte navale par le gouvernement des Communes Unies, celui-ci aura pour obligation de détailler le manifeste complet de la garnison ainsi que sa destination, suite de quoi la Grande République aura la possibilité d'accepter ou de refuser l'escorte dans le cas où la dite livraison contreviendrait à l'esprit de l'article 1 du présent traité.

Article 4 :
Les Communes Unies de l'Altrecht s'engagent à une baisse de l'ordre de 50% de l'intégralité des droits de douanes exercés sur les produits velsniens sur son sol, indépendamment de leur nature.

Article 5:
Le Gouvernement velsnien s'engage à la mise en place d'un cadre propice à la médiation politique et au règlement de la crise entre les gouvernements d'Altrecht et de l'Hotsaline, et se porte garante de sa neutralité durant toute la période des négociations.

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