28/06/2017
11:44:45
Index du forum Règles et inscription Inscriptions Demandes d'inscription

La République de Valerania

0

Création de pays : La République de Valerania


Généralités :



Nom officiel : La République de Valerania
Nom courant : Valerania
Gentilé : Valeraniens, Valeraniennes

Inspirations culturelles : Français, Italien
Situation géographique :

Langue(s) officielle(s) : Français, Italien
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : Anglais

Drapeau :
Drapeau

Devise officielle : Un seul peuple, Une seule force
Hymne officiel :
Monnaie nationale : Le Valérian

Capitale : Valdoria

Population : 56 837 000 habitants


Aperçu du pays :



Présentation du pays :
La colonisation : (1660-1801)

C’est en l’an 1660 qu’une expédition Occirianne, une culture francophone du royaume Daqio, une monarchie eurysienne, débarqua sur le nouveau continent d’Aleucie sur ordre de sa majesté Lefrançois, avec à sa tête le Grand Amiral Édouard Chapelle. Afin d’explorer, d’exploiter et d’agrandir le rayonnement du royaume à travers le monde. C’est ainsi qu’un comptoir commercial émergea, nommé Boufort. Il commença à échanger avec la métropole et le succès fut tel que le roi Lefrançois proposa à son fidèle allié de l’époque, le roi Mirabelli, de lancer une coopération officielle entre les deux royaumes afin de s’aider mutuellement dans le développement des colonies et l’exploration de ces nouvelles terres.
Voilà qu’au milieu de l’année 1668, l’expédition Siergolienne de culture italophone s'installa plus au sud de son allié et de ce fait créa son propre comptoir commercial, Alconico. Ainsi commença ce que l’on appellera “la grande découverte”.
Au cours des premiers mois d’exploration dans les terres, des natifs nommés les Simalins furent découverts, mais très rapidement ces derniers se sont montrés très sociables et enclins à entretenir de bonnes relations avec les colons.
C’est alors que des échanges commerciaux entre les colons et les natifs commençèrent. La connaissance et l’aide apportées par les Simalins sur ces terres ont drastiquement fait avancer l’exploration.
La découverte de terres vierges et inexploitées se dévoilèrent aux colons, vers l’ouest et l’est, des kilomètres de terres agricoles et de pâturages verdoyants pour l’élevage, vers le nord, une chaîne de montagnes immense parfaite pour des sites miniers à foison et un plateau au climat aride, au sud des forêts denses.
En 1673, les rapports venus des colonies et les nombreuses richesses transportées par bateaux provoquèrent une migration de milliers de métropolitains des deux royaumes qui s'installèrent dans les colonies. Les comptoirs commerciaux se transformèrent très rapidement en cités riches et prospères. Boufort exploita la chaîne de montagne du nord pour en extraire de très nombreux minerais, pierres précieuses et créa des mines et des carrières de pierre.
Alors que de son côté, Alconico exploitait les nombreuses forêts du sud et les terres agricoles ainsi que les pâturages pour le bétail. Tel était le partage des ressources décidé entre ses deux royaumes.
Cependant, de nombreux colons Occirians trouvaient que la répartition des ressources était inégale, les siergoliens n’auraient jamais dû s'installer sur les terres qu’ils avaient découvertes les premiers, car ils ne faisaient qu’empiéter sur un territoire qui n’est pas à eux, à cause de cela des tensions commencèrent à se créer entre ces deux colonies.

50 ans plus tard, en 1723, ces terres autrefois inexplorées et inexploitées ont changé, de nouvelles villes ont fait leurs apparitions, notamment L'agrario, vers le sud-ouest, exclusivement basée sur l’exploitation de la terre, du blé, des fruits et légumes en grandes quantités, mais également Legnaccia, vers le sud, qui produisait tout ce qui concerne le bois (bûches, meubles, outils, planches, etc.) pour le nord une seule ville fut fondée, se nommant Mineroy, une cité minière qui a connu une expansion exponentielle et comptera bientôt plus d’habitants que la cité commerciale de Boufort.
Ce fut aussi l’époque de l’apparition des grandes compagnies, dans le nord, telles que CMMM (Compagnie Métallurgique et Minière de Mineroy) tenu et fondée en 1732 par Hervé Lefrançois 4e fils du roi qui souhaitait faire le maximum de profit grâce à la main-d’œuvre massive qui travaillait pour lui.
La grande Compagnie Maritime Bertillon tenue et fondée en 1695 par Sylvain Bertillon, à Boufort, ce dernier avait fait fortune rapidement grâce à son commerce de navires.
Plus au sud l’excellente compagnie Mastery, fondée en 1777, à Démos, une ville récemment sortie de terre, cette compagnie était spécialisée dans la vente et l'entretien de charrettes, reconnue pour la qualité de travail irréprochable.
Une personnalité sortit du lot, Rufino Gallina, un Siergolien qui dirigeait les opérations d’exploitation de la ville de l’Agrario et Legnaccia, il œuvra à la construction d’une ville fortifiée nommée Valdoria, en 1771, entre la colonie des Occirians, celle des Siergoliens et le peuple Simalin. Cette dernière devait devenir le cœur culturel et commercial de ces différents peuples installés à l’autre bout du monde. Le projet fut terminé en 1788.
De longues années passèrent, avec la fondation de nombreuses villes, les industries se développèrent, la population augmenta. Malheureusement, les tensions entre Occirians et Siergoliens furent avec les années de plus en plus brutales.

L'arrogance Occirian : (1800-1801)

Cela faisait plus de 100 ans que de très nombreuses tensions existaient entre les Occirians et les Siergoliens. De ce fait, la colonie Occiriane du Nord créa une taxe contre les Siergoliens et les Simalins, qui stipulait que toute personne originaire du sud paierait 30 % plus cher.
Une réunion fut organisée à l’automne 1800 à Valdoria, l’unique lieu neutre entre les deux colonies. Le représentant du Nord, Clovis Chaney, et du Sud, Valente Alleva, se rencontrèrent afin de régler les tensions existantes depuis un siècle. La réunion était présidée par un membre Simalin du nom de Meshindi, choisi pour sa neutralité afin d’éviter tout débordement.
Après trois jours de négociations, le représentant Chaney mit fin aux discussions, jetant au visage les accords qui devaient être signés et signalant que ces terres appartenaient aux Occirians et non aux vulgaires Siergoliens, présents uniquement grâce à la bonté de l’ancien roi Lefrançois. Meshindi tenta donc de raisonner Chaney, cependant, celui-ci répliqua qu’un sauvage comme lui n’avait rien à faire ici et repartit dans le Nord.

La guerre d’avarice : (1801-1809)

La bataille de Valdoria :

Début d’année 1801, les colonies désormais centenaires et jouissant toujours d’une population grandissante, virent pour la première fois les forces armées impériales débarquer à Boufort. En effet, l’empire eurysien vient de déclarer la guerre à son ancien allié Siergolien, à cause de la répartition des ressources en Aleucie, jugée inégale par le nouvel empereur Claude 1er, devenu Empereur plutôt dans la même année.
Les troupes impériales se mirent en marche direction Alconico, capitale commerciale de la colonie siergolienne. Elle rencontra la légion militaire siergolienne à mi-chemin dans la ville fortifiée de Valdoria, habitée par les trois cultures.
Des négociations furent alors entamées par le général Jean-Louis Clair, l’armée impériale réclamant la reddition immédiate de l’armée Siergolienne sous peine d’ouvrir le feu avec ses canons sur la ville et tous ses habitants.
Le Dyux (chef militaire Siergolien) Valfredo Cataldo abasourdi par cette demande tenta de résonner le général ennemi que cette guerre n’avait ni queue ni tête. En fin de journée, sans qu’aucun terrain d’entente ne puisse être trouvé, le premier coup de canon retentit et toucha un mur d’enceinte de la ville, c’était le début de la guerre sur le nouveau continent.
Une guerre sanglante, où la pitié n’existait pas pour l’armée impériale, vit Valdoria être assiégée pendant plusieurs jours sans aucun répit, la légion Siergolienne empêchant autant que possible l'ennemi d’entrer en ville. Cependant, le rapport de force était largement à l’avantage pour les attaquants, plus nombreux, mieux préparés et mieux équipés. La population de la ville, voyant la légion la défendre corps et âme, prit les armes afin d’aider à sa défense.
Ce qui, dans un premier temps, avait déstabilisé les assaillants ne souhaitant pas tuer des femmes ou enfants de leurs pays. Cependant, le général Jean-Louis Clair ordonna de considérer comme traître à la nation tous ceux qui oseraient s’opposer à lui. Alors l’armée impériale redoubla de férocité et brisa les défenses de Valdoria massacrant la légion et les habitants de la ville. De plus, à la fin de la bataille, le général Jean-Louis Clair somma son armée de tuer et piller tous les villages, villes et habitants qu’elle croiserait jusqu’à Alconico.
Après huit ans de guerre, celle-ci prenait fin. Claude 1er, grand vainqueur, assujettit son allié Siergolien d’antan en Eurysie. Il serait désormais seul à régner en maître sur les terres précédemment conquises main dans la main.

La grande dépression : (1809-1818)

Alors que la guerre venait de s’achever, le bilan était catastrophique pour les Siergoliens et les Simalins des milliers de gens avaient été massacrés, des villages entiers pillés et supprimés de la carte, en plus de voir Claude 1er imposer de lourdes taxes sur le peuple siergolien, sur l’import-export, la production de biens alimentaires et la production matérielle.
Pour sa campagne militaire en Aleucie, le général Jean-Louis Clair fut récompensé du titre de gouverneur de la colonie nouvellement, nommée Plairis, ce dernier décida d’investir lourdement dans Valdoria, l’ancienne ville fortifiée, et d’en faire la capitale rayonnante de la colonie en exploitant le plus possible la population siergolienne et les natifs Simalins, n’hésitant pas à les faire travailler jusqu’à ce que mort s’en suivent.
Pendant les années suivantes, il basa sa politique et sa gouvernance sur le rabaissement des Siergoliens et des Simalins, persécutés, torturés et des rafles dans l’ensemble des villes, afin d’éviter toute tentative de soulèvement.
En 1814 sa politique déjà en place depuis plusieurs années s’intensifia, la population Simalin était maintenant considérée comme des esclaves. Pour maintenir son régime autoritaire, il graissa la patte de grandes familles Occiriannes du Nord, afin qu’elles effectuent une propagande à l’encontre des Siergoliens et Simalins.
Plairis, continuellement en développement, était devenue une plateforme commerciale importante dans son secteur, mais les tensions entre les différentes cultures furent encore plus palpables.

L’effondrement de l'empire : (1819-1826)

En fin d’année 1819 peu de temps avant les fêtes de fin d’année, Claude 1er décida à nouveau de rentrer en guerre en Eurysie. Durant la première année du conflit, les nouvelles venant de la métropole étaient enthousiastes et selon eux la guerre serait terminée en moins d’un an. Malheureusement pour ce dernier, une coalition fut formée à son encontre.
À cause de cette guerre, le gouverneur Jean-Louis Clair n’avait plus d'aide financière et l’économie s’effondra rapidement. Dès l’été 1820, l’empire perdit un quart de son territoire en seulement quelques mois, afin de soutenir l’effort de guerre, Claude 1er ordonna à Jean-Louis Clair d’envoyer tous les Simalins possibles et le plus vite afin qu’ils aillent en première lignes, pendant qu’il reformait son armée pour contre-attaquer.
Lors de l’été 1824, la capitale était déjà assiégée depuis des semaines et les Simalins envoyés en renfort étaient utilisés comme chair à canon. Claude 1er lança sa grande contre-offensive avec l’intégralité de son armée, cette dernière fatiguée, souffrant de malnutrition et ayant le moral au plus bas, perdit l’ultime bataille en seulement quelques heures. Les troupes de la coalition entrèrent dans la capitale à l’automne 1824, ce qui sonna la fin de la guerre.

Durant l’hiver de la même année, les chefs de la coalition organisèrent de nombreuses réunions et négociations afin de décider quoi faire de l’ancien empire de Claude 1er le tyran.
Pendant ce temps, Jean-Louis Clair rassemblait le maximum de personnes afin de regonfler les rangs de sa milice coloniale, composée d‘Occirians, de Siergoliens et Simalins, mais ces derniers furent engagés de forces sous peine de voir leurs familles en pâtir.
Un accord fut trouvé par les chefs de la coalition, à la fin du premier trimestre de 1826, celle de la dissolution de l’empire. Ce dernier fut divisé en plusieurs pays fantoche entre les membres de la coalition.

La révolution Siergolienne : (1826-1837)

Les nouvelles de la dissolution de l’empire tyrannique ne mirent pas longtemps à arriver à Plairis.
Le Gouverneur s’empressa de déclarer son indépendance au milieu d’année 1826 en tant que Royaume de Plairis et dans les mois qui suivirent, proclama des lois avantageant son cercle proche. Alors que le nouveau roi ignorait toute tentative de dialogue avec Valente Alleva, représentant des siergoliens au Sud, ce dernier commença à propager l’idée d’unifier tout le peuple Siergolien et de renverser le despote Jean-Louis Clair avec l’aide des Simalins.
Dans la ville de Démos, en 1827, un soulèvement éclata suite à un abus de l’armée royaliste, mais ce soulèvement fut très vite contrôlé, afin d’éviter une récidive, des exécutions arbitraires furent effectuées dans la ville pendant les mois suivants, cette décision sera ensuite exportée dans d’autres villes du Sud, courant de l’année 1828.

Cette décision fut celle de trop pour les Siergoliens, Sergio Alleva, fils de Valente Alleva, qui avait pris la relève de son père abattu arbitrairement, avait développé un réseau révolutionnaire à travers de nombreuses villes pendant des années et il décida, en 1832, de mettre fin à cette tyrannie qui n’avait que trop duré. Il lança le premier soulèvement populaire dans la ville d’Alconico. L’armée royaliste arriva peu de temps après afin d’étouffer la flamme de la révolution. Une fois les combats engagés, les Siergoliens et les Simalins de l’armée royale se retournèrent contre cette dernière et, avec l’aide des forces révolutionnaires, repoussèrent l’armée royale qui battit en retraite. Rapidement, la nouvelle se répandait comme une traînée de poudre et c’était autour des villes de Démas, d’Agrario et de Legnaccia et d’autres de rejoindre la révolution.
L’armée révolutionnaire se mit en marche vers la capitale, Valdoria, en libérant chaque ville du joug des troupes du despote et de ce fait gonfla leurs rangs. Encaissant quelques défaites sans réels impacts, l’armée révolutionnaire menée par Sergio Alleva arriva aux portes de la capitale, en 1834, et commença le siège.
Un contingent prit la fuite avec Jean-Louis Clair en direction du nord, immédiatement suivi d‘une partie de l’armée révolutionnaire. Valdoria tomba fin 1836, suite à une résistance farouche des royalistes. Jean-Louis Clair, lui, fut rattrapé à Boufort en 1837, en train d’embarquer sur un navire marchand, puis ramené à l’armée révolutionnaire devant Sergio Alleva. Un tribunal populaire composé des siergoliens et des Simalins fut installé pour juger l’ancien roi tyrannique et des Occirians sympathisant de ce régime.

Le Directoire : (1837-1842)

Lors du tribunal populaire de 1837, le peuple jugea le roi Jean-Louis Clair et ses sympathisants coupables de crimes contre l'humanité, racisme et corruption. Ils furent exécutés en public à Valdoria. Ensuite, dans le cas des Occirians partageant les idées de ce régime, ils furent jugés coupables de complicité et envoyés aux travaux forcés puis dépossédés de tous leurs biens pour reconstruire le pays.
De plus, tous les postes à responsabilités ou les postes à hautes fonctions furent désormais totalement interdits pour ces derniers.
D’un accord commun entre les siergoliens et les Simalins en attendant la création d’un gouvernement stable, il sera mis en place un directoire exécutif. C’est tout naturellement que Sergio Alleva, avec certains siergoliens et Simalins, furent nommés pour ce directoire.
Cette régence passa les cinq années suivantes à redresser le pays économiquement, relançant le développement et l’industrialisation des régions abandonnées.

Nouveau départ : (1842-1860)

Grand perdant de cette révolution, les Occirians, peu estimés dans ce nouveau régime, étaient nombreux à considérer que cette régence était illégitime à les gouverner. Cependant, la grande famille Lefrançois n’était pas de cet avis. Étant la plus influente chez les Occirians avec leur passé royale et possédant la plus grosse société du nord, elle accueillit ce nouveau régime de bon cœur et tissa d’excellentes relations avec la famille Alleva.
Le pays en période de paix et l’économie relancée, le directoire décida d’effacer le passé et en 1844 lança les procédures afin de renommer le pays et de changer le drapeau. Ce fut la création de Valerania.

Ce nom était choisi, car chez la famille Alleva, Valeria est synonyme de nouveau départ et de force. Venanzio Alleva, fils de Sergio, exprimant le fond de sa pensée, était désireux de bâtir un nouveau pays sur des bases saines avec un peuple fort et unis. Il proposa ainsi au peuple ce nom et ces valeurs pour la formation de leur nouveau pays.
Venanzio, s’inspirant d’autres nations sur le continent et avec un fort désir d’égalité et de structuration, souhaita donner le pouvoir au peuple et il proposa de créer un gouvernement démocratique, qui apportera liberté, stabilité et pouvoir au peuple, en comparaison aux régimes autocratiques précédents.

C’est avec cette idée innovante que Venanzio, avec le premier vote du peuple, devient le Haut-Gouverneur de cette nouvelle démocratie et crée la 1er République. Il commença par former un gouvernement. De nombreuses institutions furent créées : le Grand Conseil, une cour suprême, des tribunaux, des ministères, une banque centrale et des centres électoraux. Une fois le gouvernement en place, la constitution fut rédigée et un référendum populaire vota pour garder ce texte.
Suite à cela en 1850, un référendum consultatif pour lever l’interdiction des postes à hautes responsabilités aux Occirians fut organisé et la réponse était majoritairement négative.

La grande industrialisation : (1860-1957)

Le pays subit des changements majeurs de 1860 à 1957, créations de très nombreuses entreprises de tout type, apparition d’un réseau ferroviaire à travers tout le pays, industrialisation de nombreuses zones, automatisation des industries déjà existantes, l’exploitation et l’usage du pétrole, démocratisation de l’automobile, commerce à l’étranger, production en masse.

Pendant l'année 1901, le pays s'ouvre davantage au monde et souhaite une place à l’international, voulant devenir un nouvel acteur du commerce international. Le pays prit contact avec d'autres nations notamment la Grande République de Westalia qui deviendra très rapidement un partenaire commercial.
Avec l’ouverture du pays sur la scène internationale, depuis 1901, le pays n’a cessé d’avoir un afflux migratoire, attirant des populations cherchant de nouvelles opportunités.
Durant ce qu’on nomme les années d’or du pays, de 1905 à 1942, un référendum fut organisé, les Occirians de la nouvelle génération n’avaient plus aucun lien avec les actes de leurs prédécesseurs et subirent tout au long de l’industrialisation du pays la loi les interdisant d’accéder à des postes importants, ils faisaient donc très majoritairement partie de la classe ouvrière. Les tensions s’étaient calmées et le peuple vivait en harmonie. Un référendum pour annuler la loi les concernant fut proposé au peuple et cette fois-ci il fut accepté afin de réduire les inégalités.
Alors que les Lefrançois et les Alleva gagnent toujours plus d’influence et de prestige en investissant stratégiquement dans le pays tout au long des années d’or, se sabotant mutuellement sur différents projets dans plusieurs secteurs. Les Lefrançois, plutôt conservateurs, orientés vers la compétitivité économique et le développement des entreprises sans l’intervention de l’État, se positionnent dans une politique de droite. Les Alleva, quant à eux, se plaçaient dans une politique de gauche, prônant l’égalité sociale et économique, l’intervention de l’État dans l’économie et la défense des minorités. Ces positions diamétralement opposées faisaient des deux familles des rivales. C’est pour cette raison qu’en 1939, ils s’engagèrent en politique, avec la ferme intention de diriger le pays dans la direction qui leur semblait correcte pour l’avenir de la nation.
Cette nouvelle fit le tour du pays en peu de temps et les partis politiques des deux familles étaient diamétralement opposés, faisant d’eux des rivaux politiques.
Cependant, au vu de l’influence respective de ces deux familles, elles devinrent très rapidement les deux principaux partis du pays.

Surprise politique : (1957-2000)

Alors que l’élection du nouveau Haut-Gouverneur approchait, le Parti pour la Prospérité et le Développement (PPD) présidé par Vincent Lefrançois, un membre de la famille Lefrançois, maintenant la famille la plus influente et riche du pays grâce à ses nombreuses entreprises, mena une campagne agressive et n'hésitera pas à critiquer le programme de ses opposants pour valoriser le sien.

Fin 1957 le verdict des urnes tomba, le PPD l’emporta avec 54 % des votes contre 34 % pour le PES (le parti de l’Égalité sociale). Vincent Lefrançois, premier Occiran à la tête du pays depuis la proclamation de la République, promit à son peuple paix et prospérité.
Sa première décision fut d’investir massivement dans la défense et la recherche militaire à tous les niveaux. Il développa grandement l’armée en la modernisant et instaura par la même occasion un service militaire obligatoire. Il œuvra au cours des années qui suivirent à la création de nombreuses bibliothèques, musées et universités à travers le pays pour réduire l'analphabétisme et promouvoir la culture. Il créa en 1961 des aides sociales pour les plus démunis et donna l’accès aux soins gratuits à ceux qui n'en avaient pas les moyens. Le Haut-gouverneur continua en investissant dans les infrastructures de transport, de santé, de recherche.
Son succès était tel qu’il fut réélu pour un second et un troisième mandat, respectivement en 1662 puis en 1967, continuant dans sa démarche d’égalité sociale et de dynamisme économique il promulgua des lois dans ce sens et faisant de Valerania une nation fière. Ne pouvant pas se présenter pour un 4e mandat, il décida de soutenir un candidat de son parti pour prendre sa relève. Malheureusement, c’est en 1972 que le PPD perdit l'élection contre le PSST. (le parti social et solidaire des travailleurs) Erwin Lexis devint le nouveau Haut-Gouverneur.
Au Noël de 1998, Vincent Lefrançois mourut, aimé du peuple, des funérailles nationales furent organisées en son nom. Cet évènement marqua le pays et ses habitants.

La République de Valerania : (2000- à nos jours)

En 2000, deux monuments commémoratifs furent créés en l’honneur de Sergio Alleva, héros du peuple qui libéra le pays du tyran, et pour Vincent Lefrançois, le meilleur dirigeant à avoir servi son peuple jusqu'à son dernier jour.
Valerania, depuis le début des années 2000, continuait de grandement investir dans le nucléaire afin d’en faire l’une de ses sources d’énergie principales pour réduire sa consommation d’énergie fossile.
Vers 2005 la population commençait à s’inquiéter de la forte augmentation de la criminalité dans le pays, vols, braquages et tirs devenant le quotidien de certaines villes.
Cette criminalité augmenta sans cesse, à partir de 2012, la ville de Clarcton devient la ville la plus dangereuse du pays, fusillades, enlèvements, agressions, trafics d’armes et de drogues… La population était terrifiée et la police perdait le contrôle des quartiers les uns après les autres.
Un attentat eut lieu lors d’une prise de parole du ministre de la Défense en mars 2013 à Clarcton, une organisation criminelle revendiqua l’attaque et se présenta sous le nom du cartel Storm Legion exprimant clairement son envie de contrôler cette ville et de s'étendre à d'autres.
Le gouvernement pris au dépourvu d’une telle situation, n'avait pas réagi assez rapidement. La ville tomba sous le contrôle de la Storm Legion. Au début de 2014 des négociations commencèrent entre le cartel et le gouvernement. Voyant la crise s’éterniser, de nombreux gangs apparurent dans tout le pays, provoquant une forte insécurité pour les habitants. Tout ce chaos entraîna l'apparition d'extrêmes aussi bien parmi le peuple qu’en politique.

Mentalité de la population :
La population de Valerania est un peuple fier de son histoire, ce qui ne l'empêche pas pour autant d’être profondément marqué par les violents régimes du passé. C’est aussi une population patriote très attachée aux valeurs de son pays et à leurs figures historiques. Ils considèrent le travail comme le moteur de la nation. Pour eux, si le peuple ne forme qu’un, rien n’est impossible.

Place de la religion dans l'État et la société :
La République de Valerania est un État laïque, toutes les religions coexistent librement. De plus, le pays garantit la liberté de culte et sanctionne tout acte de discrimination religieuse, quel qu’il soit. Cependant, le catholicisme y demeure largement pratiqué.

Religion du pays


Politique et institutions :



Institutions politiques :
Institutions

Haut-Gouverneur : Élu par le peuple pour un mandat de 5 ans renouvelable 3 fois, il est à la tête du pays, il nomme les hauts fonctionnaires. Il est le chef des armées et peut dissoudre le Grand Conseil. Le Haut-Gouverneur peut proposer des référendums de lois et/ou de la constitution au peuple si le Grand Conseil accepte.

Le Premier Conseiller de la République : Nommé par le Haut-Gouverneur, en poste jusqu'à la démission ou révocation de la personne. Il forme un gouvernement avec l’approbation du chef de l’État. Avec l’aide de ses ministres, il propose des projets de lois qui seront acceptés ou non par le Grand Conseil. Sa fonction est majoritairement tournée vers les affaires internes du pays.

Le Grand Conseil : Ses membres sont élus au suffrage universel direct pour 5 ans. Le Grand Conseil est le pouvoir législatif du pays, il vote et/ou modifie des lois proposées par le gouvernement, peut censurer ce dernier et vote pour le budget de l’État avec le Haut-Gouverneur. Le Grand Conseil représente le peuple, il peut destituer le chef de l’État, s'il estime qu’il porte atteinte aux principes démocratiques et à la constitution. Enfin, il nomme deux tiers des membres de la Cour suprême.

La cour suprême : C’est la plus haute juridiction du pays. Composée de 12 sièges nommés un tiers par le Haut-Gouverneur et deux tiers par le Grand conseil pour un mandat de 8 ans sans restriction. La cour suprême veille à ce que les décisions des tribunaux inférieurs respectent la loi. Elle peut aussi contrôler si les lois votées par le Grand Conseil respectent la constitution. Elle peut être utilisée en cas de juridiction d’ultime recours.

Composition du Grand Conseil

Principaux personnages :

Aurelia Alleva (PES), Haut-Gouverneur de Valerania

Jean-Philippe Paquin (PES), Premier Conseiller de la République

Camilla Belloli (PES), Ministre des affaires étrangères

Oliviero Bernier (PES), Ministre de la défense

Daniel Victorovich (PES), Chef d'état-major des armées


Politique internationale :
La République de Valerania est ouverte aux relations internationales. Elle souhaite rayonner comme une puissance commerciale mondiale, mais aussi une puissance médiatrice. Cependant, elle sera méfiante avec les nations autoritaires dûes à son passé.
Haut de page