Création de pays : SANG GONG
Généralités :
Nom officiel : République Autonome de Sang Gong
Nom courant : Sang Gong
Gentilé : Sanggongais, Sanggongaise
Inspirations culturelles : Hong Kong, Macau, Singapour, Taiwan, Djibouti
Situation géographique :
Langue(s) officielle(s) : Chinois, Cantonais, Kentois (anglais caratradais), Nohord (français nordiste)
Drapeau :

Devise officielle : Liberté, Prospérité, Harmonie / 自由.繁榮.和諧
Hymne officiel :
Capitale : Sang Gong
Population : 6 853 231 habitants
Aperçu du pays :
Présentation du pays :
Sang Gong (nouveau port en cantonais) est un petit pays dont le cœur est la métropole tentaculaire du même nom. La ville est concentrée autour d'une grande baie en eaux profondes, le site est particulièrement favorable au commerce maritime. Le pays est principalement montagneux et les populations se concentrent sur les parties les plus plates du territoire, au bord de la mer.
Les premières traces de présence humaine dans la région de Sang Gong remontent à 30000 ans avec l'installation de petites communautés de pêcheurs. Le développement du cabotage, le commerce maritime près des côtes, est responsable de la pérennisation d'un site habité majeur autour de la baie. En effet, les formations montagneuses qui l'entourent en font un site protégé du climat parfois capricieux de cette région de Nazum. Les typhons y sont particulièrement présents lors des saisons humides l'hiver. L'entrée de la région de Sang Gong dans la sphère d'influence de l'empire des Ushongs, 200 ans avant notre ère, marque la première période de fort développement pour les populations locales. Une première ville fortifiée, Kowloon, est établie sur la partie continentale du site. L'intégration au sein du marché de l'empire voit le commerce maritime s'intensifier. Les populations prenant part à ce commerce s'enrichissent et forment les premières élites locales. Le rapprochement avec l'empire est alors confirmé et la région de Sang Gong devient province impériale. La population augmente grâce à un flux constant de migrants en provenance des autres provinces de l’empire. Malgré cela, la ville de Kowloon et la baie de Sang Gong restent à la périphérie de l'Empire et le développement stagne. Les flux de population s’amenuisent, de même que les échanges culturels. Cette relative isolation contribuera à la progression du particularisme culturel de la région et à la prééminence de la langue cantonaise. La situation ne changera guère sur les siècles suivants et Sang Gong continuera un développement lent aux marges de l'empire des Ushongs. Ce n'est pas avant la première intervention extérieure à Sang Gong que le développement de la région connaîtra sa deuxième période de forte expansion.
En 1781, l'empire du Nord gagne son indépendance et cherche à étendre ses réseaux commerciaux. C'est vers le continent du Nazum, connu pour sa richesse en épices, textiles et produits exotiques que se tournent éventuellement les nordistes. En vue de cette expansion commerciale, l'empire du Nord envoie plusieurs expéditions devant établir des comptoirs commerciaux sur le continent. Ces établissements doivent faire le lien avec l'intérieur des terres et faciliter le transport de biens vers l'empire du Nord. La baie de Sang Gong est choisie à cet effet et une présence nordiste permanente y est installée en 1785. Un accord commercial est négocié avec l’empire des ushongs qui permet aux nordistes de s'installer durablement à Sang Gong. En l'échange, l'empire des ushongs obtient la vente de ses produits à des prix équitables vers l'empire du Nord. Cet accord marque le début de l'occupation nordiste et l'ouverture de Sang Gong vers le monde.
Malgré l'accord, l’empire nazumique reste méfiant de cette présence occidentale. En conséquence, la garnison des Ushongs à Kowloon est renforcée pour contenir l’influence des nordistes. Officiellement, les soldats qui y sont stationnés doivent contribuer au maintien de l'ordre dans la région de Sang Gong et y collecter les taxes. Car en effet, si la présence nordiste est actée, les locaux continuent d'être des sujets de l'empire des Ushongs. Pour cette raison, les colons nordistes restent eux aussi méfiants des populations locales et de la garnison de Kowloon. Cette dernière s'est installée dans l'ancienne cité fortifiée et l'a renforcée d'un épais mur de pierre, défendu par des canons. Ainsi, les nordistes préfèrent s'installer sur l'île de Sang Gong, jusqu'alors faiblement habitée. Ils y établissent leur quartier général et leur garnison. Le développement du commerce et l'afflux de produits en provenance de tout l'empire des ushongs fait prospérer les populations locales. La région de Sang Gong voit alors sa population s'étendre jusqu'à englober complètement la baie. Au début du XIXème siècle, le marché de l’empire des ushongs représente un potentiel considérable pour ceux qui pourraient en tirer parti. En effet, le trafic commercial en provenance de Sang Gong a considérablement augmenté à cette période. Cela eut par ailleurs pour conséquence d’attirer une importante vague de piraterie dans la région. Les pirates ont trouvé refuge dans les nombreuses îles qui composent l’archipel de Sang Gong. Depuis ces îles, le commerce occidental transitant par ces eaux était à portée de raids. Néanmoins, en parallèle du développement de l’activité commerciale, le gouvernement de l’empire des ushongs restait très protectionniste. Cette posture de méfiance ralentit les échanges commerciaux et frustre les puissances occidentales qui souhaitent développer leurs activités économiques. En particulier, l’accord signé avec les nordistes est perçu comme inégal et injuste pour les autres nations coloniales.
A cette même période, l’empire caratradais s’affirme comme le nouveau maître des mers. Avec cette distinction vient la volonté d’étendre la sphère d’influence de l’empire et de trouver des nouvelles routes commerciales lucratives. Ayant des vues sur le commerce nazumique, les caratradais sont eux aussi insatisfaits des pratiques restrictives menées par les Ushongs. Dans l’intérêt commercial de leur empire colonial, les caratradais se décident à intervenir à Sang Gong pour ouvrir par la force le marché ushong. Prétextant une intervention contre la piraterie, la Royal Navy envoie une expédition en 1854. La résistance par la garnison locale est minimale tant cette dernière est faible et peu entraînée. Le bombardement par les navires caratradais de la forteresse de Kowloon contribue également à la reddition rapide du gouvernement local. L’empire des ushongs tente d’envoyer une flotte pour déloger les caratradais, mais cette dernière se fait anéantir par la supériorité des bâtiments de la Royal Navy. L’empire caratradais plante son drapeau sur Kowloon le 26 janvier 1854. Depuis l'île de Sang Gong, l’empire du Nord assiste impuissant à l’arrivée de la flotte caratradaise. La baie de Sang Gong servira de base d’opération pour l’armée caratradaise qui dominera militairement les forces de l’empire des Ushongs. Ces derniers, épuisés et impuissants, se retirent de la zone, laissant l’empire caratradais proclamer la création de la colonie de Kowloon. Immédiatement à la suite de cette campagne victorieuse, des tensions émergent entre le comptoir nordiste et la colonie caratradaise. En effet, l’empire du Nord voit son accès au continent bloqué par la colonie de Kowloon tandis que les caratradais souhaiteraient prendre plein contrôle de la baie, et donc de l'île de Sang Gong. Cette crise culmine en 1858 avec l’arraisonnement par la Royal Navy d’un navire de commerce nordiste. En réponse, l'unique bâtiment de guerre nordiste présent sur place, une corvette, tente de venir à l'aide du navire arrêté mais se retrouve face plusieurs bâtiments de la Royal Navy et se voit contraint de renoncer. A la suite de cette altercation, l'empire du Nord prend conscience que son comptoir de Sang Gong est menacé et que ses forces seraient incapable de repousser un assaut caratradais. Les nordistes renoncent alors à leur possession de Sang Gong et les deux empires coloniaux s'entendent pour que l'île passe sous contrôle caratradais. En échange de cette passation, l'empire caratradais octroie aux nordistes un droit d'administration spéciale sur l'île de Sang Gong et correspondant à l'emprise de l'ancienne garnison nordiste. La même année, l'empire des ushongs reconnaît officiellement la colonie caratradaise de Sang Gong, correspondant à l'île éponyme et à la ville de Kowloon.
En 1878, contraint par les dimensions de la colonie, le Caratrad fait pression sur l’empire des ushongs pour étendre la possession. Les caratradais évoquent le manque de terres agricoles exploitables et la nécessité de construire un réservoir d’eau douce dans leurs demandes. En effet, la population ne cesse de grandir et les sécheresses successives appauvrissent les récoltes, fragilisant l’approvisionnement de la colonie qui fait face à plusieurs disettes. Les Ushongs refusent les demandes caratradaises et, croyant la colonie affaiblie, amassent des troupes à proximité de Sang Gong. Ils espèrent ainsi effrayer l’administration coloniale et la contraindre à abandonner leur possession. Au contraire, le gouverneur caratradais sollicite l’aide de la Royal Navy et de son escadre de l’océan des Perles. Bientôt, plusieurs milliers de marines arrivent et prennent des positions défensives dans la colonie. Une rébellion interne, menée par des hors-la-loi, éclate alors à Kowloon, les rebelles se basent sur les difficultés récemment rencontrées par la colonie pour protester contre le pouvoir colonial. Ils réclament une administration locale souveraine, sans pour autant demander un rattachement à l’empire des Ushongs. Le gouvernement ushong, observant la rébellion avec ses forces amassées aux portes de Sang Gong, reste indécis. Un général ushong prend alors l’initiative d’envahir la colonie, pensant libérer les locaux et réinstaller le pouvoir impérial sur la baie de Sang Gong. Galvanisé par cet élan de courage, le reste des forces ushong suit le général en dépit du gouvernement qui est impuissant. La conjugaison des forces ushong et de la rébellion force les troupes caratradaise à se retirer partiellement sur l'île de Sang Gong. L’armée de l’empire n’a pas le temps d’exploiter ce retrait que les rebelles se retournent contre les forces impériales venues les libérer, semant alors la confusion. Les marines caratradais profitent de la situation pour se réorganiser en lançant une contre-offensive. Avec l’appui des navires de guerre de la Royal Navy, les forces coloniales reprennent pied à Kowloon et mettent une nouvelle fois en déroute l’empire des ushongs. La colonie prend possession d’un large territoire correspondant environ aux frontières de la république de Sang Gong contemporaine. Au pied du mur et voyant leur puissance reculer à vue d'œil, les ushongs sont incités à signer un traité inégal avec le Caratrad en 1896. Prenant effet l’année suivante, il concède dans un bail de 99 ans les “New Territories” à la colonie de Sang Gong. Prenant sa forme finale, l’ensemble du territoire comprend à présent plus de 200 îles et près de 16 000 km² de terres.
Pour l’empire caratradais, cette concession d’un siècle est perçue comme permanente, “as good as forever” d'après les termes empruntés par la délégation en charge de la négociation du bail. La puissance du Caratrad est alors à son sommet et le bail permet à l’empire colonial de reporter le problème de Sang Gong a plus tard. Cette occupation marque le début de la troisième période de prospérité pour la région qui voit le caratrad assimiler la population par l’introduction d’un système éducatif, administratif et financier moderne. L’explosion de la population est une conséquence directe du dynamisme renouvelé dont fait preuve l’économie de Sang Gong. La création de banques centrées sur les investissements et le commerce permet à la colonie de tirer partie des échanges mondiaux croissants. La concentration de capitaux permet de faire émerger un secteur des affaires actif. L'émergence de la globalisation se traduit à Sang Gong par la construction d'importants grattes ciels. Les bureaux sont occupés par les plus grandes multinationales et banques tandis que la géographie difficile de la région confine les populations dans des immeubles résidentiels vertigineux. Cet enrichissement de Sang Going voit l'élite locale se renforcer et une classe moyenne émerger. Malgré les progrès qui voient la colonie se transformer, de nombreux défis émergent au XXème siècle et vont bouleverser Sang Gong. L'effondrement de l’empire des ushongs et son recul territorial installe un climat de chaos et de désordre aux portes de la colonie. Une importante crise migratoire touche Sang Gong et des millions de réfugiés vont affluer vers la jeune métropole. Sa population explose en un temps record et de nombreuses crises en résultent. De même, le processus de décolonisation global ne laisse pas Sang Gong indifférent. Les populations locales, de plus en plus puissantes et influentes, vont insister pour accroître l’autonomie du territoire. Enfin, si la dynastie des Xins n’exerce plus l’autorité de l’ancien empire des ushongs, elle rappelle au Caratrad l’échéance de la fin du bail pour les nouveaux territoires. Cette question en particulier sera déterminante pour l’avenir de Sang Gong.
En effet, l’étalement urbain et l’expansion de la ville ont fait que la métropole est devenue indissociable des nouveaux territoires. Si bien que la restitution de ces derniers signifierait l’abandon complet de la colonie, avec la restitution de Kowloon et de l'île de Sang Gong. Alors qu’un retour à la souveraineté ushong sur le territoire apparaît peu crédible du fait de l’affaiblissement de la dynastie Xin, l’influence du Caratrad a également reculée. La puissance coloniale d’antan n’est plus et la possession de ce territoire ultramarin se révèle être de plus en plus irréaliste sur le long terme. Alors que l’échéance approche rapidement, le Caratrad se retrouve contraint par la pression populaire et internationale d’atteindre un compromis. Ainsi, un référendum devant décider de l’avenir de Sang Gong sera organisé. La population locale devra décider entre rester sous la gouvernance caratradaise avec davantage d’autonomie, retourner à la souveraineté ushong ou bien accéder à l'indépendance. A cette question, c’est la solution de l’indépendance qui est choisie par la population de Sang Gong. Le 30 juin 1997, à l’expiration du bail encadrant la cession des nouveaux territoires et malgré les protestations de l’empire des ushongs, Sang Gong devient indépendant. Entre traditions et modernité, c’est dans ce contexte que l’Etat nouvellement formé entre dans le XXIème siècle.
Mentalité de la population :
Les sanggongais sont très divers de manière générale. Issus d’un très fort brassage ethnique au cours des siècles, on y retrouve plusieurs peuples tels que les ushongs, les locaux cantonais, les diaspora nordistes ou caratradaises, etc. Cette diversité se reflète dans les mentalités qui varient selon le niveau de vie, les origines et les castes sociales.
Il existe un fort sentiment d’appartenance chez les différentes communautés qui habitent Sang Gong. Par la force des choses, le mélange existe, mais le communautarisme freine l’intégration et renforce les dynamiques de clan. Le crime organisé se base par exemple sur les communautés pour asseoir son influence. L'entraide au sein d’une même communauté peut être très forte. Paradoxalement, la méfiance règne davantage en dehors des cercles établis, et l’ouverture vers les autres est généralement plus difficile.
Pourtant, les sanggongais sont industrieux et ont le sens de l’entreprenariat. La négociation est intégrée dans leurs mœurs et il n’est pas rare pour la population de parlementer longuement avant de conclure un marché. De même, les sanggongais sont très pragmatiques et réfléchissent plutôt de manière objective. De manière générale, la meilleure façon d’approcher un sanggongais ou de franchir le mur des communautés sera par le biais du commerce.
Dans la vie de tous les jours, les sanggongais aspirent à être efficaces et directs. Dans leurs interactions sociales, l’image renvoyée de soi est primordiale. Elle signale à autrui son statut et son appartenance. Les sanggongais sont compétitifs et reflètent à ce titre leur société qui l’est tout autant.
Place de la religion dans l'État et la société :
En conséquence du brassage ethnique s’étant opéré à Sang Gong, aucune religion majeure ne s’impose dans la société. A la place, diverses croyances se superposent et s'entremêlent au quotidien. Ainsi, les sanggongais sont davantage superstitieux que religieux. Plusieurs principes, tel que le feng shui, sont centraux à nombre de foyers et supplantent les religions. La majorité de la population se déclare donc sans religion, tandis que les autres appartiennent à divers cultes issus notamment des colonisations s’étant opérées à Sang Gong. La présence du bouddhisme se rapporte par exemple aux tentatives d’assimilations ushong. L’insularisme est quant à lui la marque des colons caratradais qui ont répandus sa pratique grâce aux missionnaires et au travers du clientélisme des élites locales.
L’Etat se retrouve factuellement laïque dans son fonctionnement. Si l’administration coloniale était religieuse, sa pratique restait séparée des affaires de l’Etat. Cette tradition perdure après l’indépendance et la religion n’influe pas la politique outre mesure.
La répartition des pratiques religieuses dans la société sanggongaise est comme suit :
53% sont irréligieux
28% sont bouddhistes
16% sont Insularistes (religion anglicane caratradaise)
3% sont autre
Politique et institutions :
Institutions politiques :
Depuis l’indépendance, le pouvoir à Sang Gong est séparé en trois branches distinctes. On retrouve ainsi la branche de l'exécutif, du législatif et de la justice. Le système sanggongais s’inspire à ce titre des formes de gouvernance caratradaises, qui continuent d’influer la pratique de la politique dans l’Etat.
L'exécutif correspond au gouvernement de Sang Gong avec à sa tête le chef d’Etat qui occupe le poste de Premier ministre. Son mandat de 4 ans lui est confié par le conseil législatif qui l’élit au cours d’un vote de confiance. Le Premier ministre forme alors son conseil exécutif, composé de Secrétaires d'Etat, qu'il nomme en charge de plusieurs portefeuilles tels que les affaires extérieures, les finances ou encore l'intérieur. Le conseil exécutif est chargé des affaires courantes et de soumettre les propositions de loi au conseil législatif. Le gouvernement du conseil exécutif est ainsi le principal organe politique du pays.
Le pouvoir législatif est incarné par le conseil législatif, une assemblée monocamérale de 90 sièges. Les législateurs y siégeant sont élus au suffrage universel à partir des deux types de circonscriptions existant à Sang Gong. Les circonscriptions géographiques appellent au vote les résidents d’une zone définie, il s’agit ici du sens traditionnel des circonscriptions. Particularité de Sang Gong, des circonscriptions fonctionnelles concernent quant à elles des catégories professionnelles ou encore des corps de métiers et lobby. Les électeurs votant dans ces circonscriptions peuvent inclure des individus mais également des entités légales, telles que des entreprises et organisations. 28 sièges sont alloués à ces circonscriptions fonctionnelles. Les responsabilités du conseil législatif sont multiples. Il adopte, amende ou abroge les lois soumises à lui par le conseil exécutif. Il vote les budgets et contrôle le travail de l'exécutif. De plus, il vote la nomination du Premier ministre, des juges de la haute cour d'appel et du juge en chef de la cour suprême.
Le système judiciaire de Sang Gong est indépendant des branches exécutives et législatives du pouvoir. Si certains juges de la haute cour d’appel et de la cour suprême sont nommés par le pouvoir législatif, il ne s'agit pas pour autant de fonctionnaires. Ces derniers servent dans les différentes cours nationales et sont les principaux artisans de la loi à Sang Gong. La constitution reste le document central décrivant les droits et devoirs des citoyens. Elle remplace les instructions royales caratradaises qui régissaient jadis la colonie. La cour suprême est souveraine sur les questions constitutionnelles. La loi se base quant à elle sur le principe de la common law du Caratrad. C’est la haute cour d’appel qui fait jurisprudence et qui définit la loi par sa pratique. La common law peut néanmoins être réformée ou suspendue par le conseil législatif.
Principaux personnages :
Premier ministre : William Chui
Secrétaire aux affaires étrangères : Christopher Cheng
Secrétaire aux affaires intérieures : Paul Wong
Secrétaire aux finances : Samuel Leung
Président du conseil législatif : Priscilla Chow
Juge en chef de la cour suprême : Stanley Ng
Politique internationale :
La République autonome de Sang Gong est intégralement tournée vers l’extérieur. Focalisée depuis toujours sur le commerce, la ville est aujourd’hui une place forte des finances internationales. Les grands groupes industriels et banquiers se battent pour y occuper les grattes ciels qui composent la skyline de Sang Gong. Autrefois un centre de la manufacture du textile et de l’électronique, cette activité s’est réduite avec l’augmentation du niveau de vie. Seul bastion survivant de cette époque, la construction navale continue d’occuper une place importante dans l’industrie de Sang Gong. La majorité des produits consommés dans le pays sont importés, notamment par les voies maritimes. L’économie se tourne aujourd’hui essentiellement vers les services.
En tant que démocratie, Sang Gong accorde une importance particulière à la promotion des valeurs qu’elle incarne. Néanmoins, en tant que nation commerçante nazumique, Sang Gong sait être pragmatique et surtout dans ses affaires. Cette doctrine distingue le pays des diplomaties plus strictes et ouvre sa politique étrangère à de plus larges horizons.