03/07/2017
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L'Empire Tikarite [ Pas Terminé] AVIS??

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Création de pays : L'EMPIRE TIKARITE


Généralités :

Nom officelle: L'Empire Tikarite

Nom courant: La Tikarie

Gentilé: Tikarite

Inspirations culturelles: France, afrique centrale (cameroun) culture Tikar

Situation géographique:




Langue officielle: Tikar (Le tikar moderne= mélange du tikar avec influence francaise)

Autre langue reconnue: Aucun

Devise officielle: Kân swìlì li mvèn eti Tìkari ( Ne jamais trahir l'empereur et la Tikarie)

Monnaie nationale: Le Xivan

Capitale: Bamoun

Population: 56,5 millions d'habitants

Aperçu du pays :



Présentation du pays :

400-1700 : Période pré-Fonzi

Les Tikars sont à la base un petit peuple noir bantoue d'Afarée dont la langue est le Tikar primitif et la religion est l’animisme. Certains croient que les Tikars viennent de la vallée du Nil. Ils se seraient ensuite installés sur le plateau de l’Adamaoua avant de fonder il y a 15 siècles pleins de petites chefferies, dans la plaine Tikar. À la fin du IVe siècle, deux frères Tikar, Tinki et Guié, fondèrent deux chefferies Tikar autonomes : la chefferie de Kimi, et la chefferie de Ngambé-Tikar . Ces lignées donnèrent naissance à des princes et princesses Tikar qui entreprirent d'importantes migrations, créant ainsi de nouvelles dynasties au fur et à mesure des siècles.
Lors de la première vague de migrations, le prince Njáré fonde la chefferie de Miki, le prince Doundje établit la chefferie de Bandam et règne aux côtés de la reine mère Nduingnyi. Le prince Kpo quitta Bandam quelques années plus tard pour fonder le chefferie de Ngoumé, le prince G'Batteu créa la chefferie Gâ, et la princesse N'Gouen établit la chefferie Nso.
Lors de la deuxième vague de migration, le prince Mbli quitta Nso pour fonder le royaume de Kong, tandis que ses frères Indie et Ouhin migrèrent vers le sud, fondant respectivement les villages de We et d'Ina. Cependant, ces colonies ne devinrent jamais des royaumes à part entière.
Les relations entre les différentes chefferies Tikars se traduisaient par des épisodes de rivalités économiques, de guerres tribales mais aussi par des moments de paix et des échanges commerciaux importants

1700-1795: Ère Fonzi

À partir du début du XVIIIe siècle, des eurysiens accostent les côtes de l'Afarée et capturent des personnes noires pour les réduire en esclavage et les envoyer en Aleucie. Pour y arriver, les eurysiens créent des alliances avec des peuples marchands locaux comme les bakundu ou les Chambas afin que ces derniers mènent des razzias dans les peuples ou ethnies voisins en échange de produits eurysiens de luxe. Les bakundus et les chambas, avides de richesses, mènent de violentes razzias dans les différentes chefferies tikars à partir de l’an 1707. En l’espace de 50 ans, on estime que plus d’un million de tikars, soit le 1/4 des tikars toutes chefferies cofondus, ont été déportés et plusieurs villages ont été vidés de leurs populations, impuissants face aux technologies eurysiennes dont disposent les agresseurs.
C’est dans ce contexte qu’en 1734, une importante razzia des Bakundu s’abat sur la chefferie Kong. Des milliers de tikars sont tués ou capturés pour être emmenés vers l'Aleucie. Parmi les Tikars capturés, le jeune prince Fonzi, âgé de 6 ans, en fait partie, trahi par la seconde épouse de son père, le chef Fanzama, qui a voulu l’écarter du trône au profit de son propre fils le jeune prince Boukhara.
Le jeune prince Fonzi traverse donc l'atlantique et arrive sur l'île de saint-domangue en 1735 où il y passe 30 ans de servitude. Durant ces années, Fonzi grandit dans la douleur, dans la haine et dans la soif de vengeance, jurant de retourner un jour dans sa terre natale pour reprendre de force le trône qui lui revient de droit et de se venger à l’occasion des colonisateurs blancs. Toutes ces années passées en tant qu’esclave lui ont également permis d’apprendre le français, la culture ( civile et militaire) et les mœurs de ces bourreaux. En 1765, un important soulèvement d’esclaves a lieu sur l’île de saint-domingue. En effet, les esclaves étant plus nombreux que les esclavagistes, l’idée d’un soulèvement était minutieusement préparée depuis des mois. Des esclaves comprenant plusieurs ethnies et leurs descendants (dont les tikars) massacrent leurs bourreaux sans pitié. Fonzi en est l’un des principaux meneurs et se distingue par énormément par son leadership au combat et cela dévoile petit à petit ces compétences militaires. En quelques semaines, l’île tombe sous le contrôle des esclaves. Fonzi, ainsi que tous les autres esclaves gagnent ainsi leur liberté. Néanmoins, ce dernier, héritier du trône de la chefferie Kong, souhaite prendre le pouvoir sur sa terre natale et se venger de son demi-frère et de celle qu’il considérait comme une seconde mère. Au fil des mois qui suivent, il réussit à rassembler parmi les nouveaux maîtres de l'île un groupe d’anciens esclaves tous exclusivement Tikars (déportés ou nés sur place) soutenant sa cause, ayant pour projet de retraverser l’atlantique pour reconquérir Kong, cette fois-ci à l’aide des armes et des technologies eurysiens. Fonzi réussit également à convaincre un groupe de métis ( tikars/eurysiens) capables de diriger une flotte de navires qui les permettra de les mener sur leurs terres d’origine. La préparation dura près de deux ans, le temps que Fonzi prépare de manière intelligence son armée.
Au printemps 1767, une flotte de 5 navires d’environ 2000 individus, dirigé par Fonzi, quitte Saint-Domangue en direction de la plaine Tikar. Cet épisode est considéré par les historiens comme la première expédition navale Tikarite de l'histoire.
Après plusieurs mois en mer, les navires de Fonzi arrivent enfin sur les côtes du continent Araféen en été 1767. Après y avoir créer plusieurs campements et de longues semaines de marche, les troupes arrivèrent, le 17 septembre 1767, au sein de la chefferie Kimi. Kimi, l'une des chefferies Tikars les plus anciennes, était plus que l'ombre de lui-même, les habitations étaient en piteuses état suite aux razzias et la moitié de la population à soit été tué ou déporté. Avec l'arrivé des troupes de Fonzi, les habitants y ont vu des sauveurs et un moyen de se sauver de ce cauchemar. En effet, en plus d'être eux aussi des tikars, les troupes de Fonzi étaient surarmés et leur puissance de feu ( canons, fusils, cheval de guerre etc.) était largement supérieures à celui des Chambas ou des Bakundus. De plus, la majorité des soldats de l'armée Fonzi sont nées ou ont grandi à Saint Domangue, en pleine culture eurysienne. Ils ont ainsi donc connaissance à des tactiques militaires eurysienne et surtout à la métallurgie inconnues à ce jour pour les Tikars, dont le savoir peut être très utile. Fonzi, constatant l'état de Kimi, comprend alors qu'il n'y a pas uniquement Kong mais bien toutes les chefferies Tikars qui sont victimes du fléau de l'esclavage. Il se met donc en tête de libérer toutes les chefferies tikars du joug de l'esclavage et pour la première fois, les unir afin de les protéger de toute agression extérieure. Son message séduisa les habitants de Kimi qui décident à leur tour de rejoindre ses troupes. Au fur et à mesure du temps, en passant par plusieurs chefferies, l'armée de Fonzi s'agrandit grâce à ses idées. Vers la fin de l'année 1767, son armée atteint les 20 000 soldats et le nom de Fonzi commençait à circuler dans toutes les chefferies. Chaque jour, son aura et sa renommée augmente et les tikars commencent à voir en lui en libérateur du peuple Tikar.
En début d'année 1768 Fonzi et son armée arrive enfin dans la chefferie de Kong. Arrivés sur place, ils découvrent que son demi-frère Boukhara et sa mère ont finalement été tués dans une autre razzia 20 ans plutôt. À ce moment-là, son père était toujours en vie mais très affaibli et aux portes de la mort. C'était son cousin Malu qui était destiné à la succession du trône mais face à la renommée de Fonzi, son père le désigne automatiquement chef de la chefferie de Kong. Après avoir réussi son objectif, Fonzi organise un grand banquet réunissant tous les chefs des différentes chefferies tikars et en profite pour déclarer officiellement l’unification de toutes les chefferies tikars et de ce fait la naissance de la fédération Tikar en janvier 1768 dont il en est le chef avec Kong comme capitale.

Les années suivantes, les armées de Fonzi se dévéloppe beaucoup plus progressivement. La nouvelle connaissance en métallurgie permet désormais de fabriquer des armes à feu, des canons et toutes autres armes de guerres de manière autonome. Les boucliers sont désormais faits en fer ainsi que les masques. De plus, l'équipement des soldats change aussi, s'adaptant ainsi au contexte de guerre et ressemblant davantage aux uniformes euryisiens. Toutefois, la fédération Tikar est constamment victime des attaques des peuples Bakundus et Chambas. Mais sous les ordres de Fonzi, la puissance de feu des Tikars est tellement puissante que ces derniers n'ont plus réussi à capturer le moindre tikar, au grand désarroi des blancs eurysiens qui ont de plus en plus de mal à se procurer des esclaves.


1795-1825: L'expansion Tikar

C’est en 1795 que le chef Fonzi meurt d’une crise cardiaque, laissant son fils aîné Guimo, âgé de 27 ans, prendre le pouvoir. Mais ce dernier monte sur le trône dans le pire des moments. En effet, à cause de la résistance des Tikars face aux Chambas et aux Bakundus et du nombre très faible d’esclaves capturés, les eurysiens décidèrent d’armer en masse ces derniers afin que la balance s’équilibre et de mettre en déroute la fédération Tikar. Craignant que la puissance de feu de leurs ennemies deviennent trop supérieures et de retomber dans les sombres heures de leur histoire, le chef Guimo et sa cour décident pour la première fois de riposter et d’attaquer les premiers afin d'empêcher leur montée en puissance. C’est en l’an 1796 que le chef Guimo mobilise plus de 10 000 hommes en vue d’attaquer les Chambas et les Bakundus. Le 15 mars 1796, la première offensive des tikars a lieu sur les Chambas et les Bakundus. Cela s’est conclu sur une victoire Tikar et les mois suivants, plusieurs assauts de ce type sont répétés. Si au départ cela devait être de simples attaques en vue d’affaiblir l’ennemie, cela devient vite une affaire de conquête et de tentative de soumission. En effet,Guimo a de plus en plus des idées d'expansion de territoires. Les facteurs qui le poussent à penser de cette manière sont que la population tikar a considérablement explosé ces trente dernières années.Les terres ne sont pas assez fertiles pour les récoltes et ces récoltes ne sont pas assez abondantes pour nourrir une si grande population. De plus, les conseillers de Guimo n’ont cessé de lui dire que si les entités Chambas et Bakundus continuent d’exister, ils risquent de toujours être une menace pour la sauvegarde de la fédération Tikar tant qu’ils ne sont pas mis hors d’état de nuire. C’est donc pendant plus de vingt ans qu’une véritable conquête des territoires Bakundus et Chambas se déroule. Cet épisode est surnommé la campagne Guimo. Même si ces deux derniers gagnent quelques batailles, la fédération Tikar domine largement cette conquête grâce à son armée ultra disciplinée et à sa puissance de feu. En 1815, voyant leurs alliés en très mauvaise posture, les eurysiens décident de rompre définitivement leurs alliances avec les Chambas et les Bakundus après plus d’un siècle de collaboration. Ensuite, malgré leurs efforts et une tentative de coalition, ces derniers finissent par perdre et à se soumettre totalement à la fédération Tikar en 1820 suite à leur défaite de la bataille des hautes plaines ( 300 morts côtés Tikars contre plus de 5000 côtés Bakundus/Chambas)
Pendant la campagne Guimo, le chef Guimo a notamment offert sa protection à d’autres peuples voisins victimes, eux aussi, des attaques des Chambas et les Bakundus. Il leur a donc également permis d’entrer dans son armée afin de mener à bien la conquête. Ainsi donc, une fois la conquête finie, ces peuples décident finalement de rejoindre la fédération tikar, car se sentant plus en sécurité. Le dernier peuple à rejoindre la fédération Tikar, les Voshirs, le fait en 1825.


1825-1830: Naissance de l'empire

À partir de 1825, la fédération à agrandi ses terres, comptant désormais non seulement les tikars mais également des peuples comme les vishars, les bongs ou les chambas. Afin que la société soit homogène, le chef Guimo décida pour la première fois d’instaurer des séries de lois. En effet, avec l’aide de ses conseillers, anciens frères d’armes de son défunt père Fonzi, Guimo met en place un système d’écriture de langue tikar basé sur l’alphabet latin. Il utilisa ensuite cet alphabet pour rédiger des lois dans le but de mettre tous ses sujets sous sa même législation de manière claire et simple. Avec ces lois, il instaure par exemple un code criminel officiel applicable à l'ensemble de sa population, le tikar devient la seule langue officielle et afin de pouvoir assimiler tout le monde, il rend l'école obligatoire à partir de 5 ans (suivant le modèle eurysien). De nombreuses écoles et académies militaires sont créées dans le but d’éduquer la population et de leur inculquer une culture commune. Les enfants, Tikar ou non-Tikars, y vont de manière à ce qu'ils soit éduqué sous la culture tikar et devenir un jour, des officiers, ministres ou simplement de bons sujets au service de la fédération. C’est d’ailleurs durant cette période qu’on va commencer à parler de Tikarite et non de Tikar. Le terme Tikarite fait référence aux sujets de la fédération Tikar après 1825 alors que le terme tikar fait plutôt référence au groupe ethnique lui-même.

Au même moment, les eurysiens, qui sont toujours installés dans leurs comptoirs sur les côtes afaréens, pénetrent à l’intérieur du continent en vue d’augmenter le nombre d’esclaves, nombre freiné depuis la montée en puissance de la fédération tikar et dont le commerce est désormais mise en péril.. Les eurysiens, désormais conscients de la puissance des Tikarites, décident de mener une sérieuse conquête en vue de mettre hors d’état de nuire la fédération Tikar qui gêne leur activité lucrative. Vers la fin de l’année de 1825, les eurysiens commencent à attaquer les différents kraals ( anciennes chefferies) de la fédération. Ces derniers sont rejoints par une minorité de bakundus et chambas, refusant à leur tour la domination des tikars sur leurs terres. Ceci est le début de la première guerre tikaro-eurysien. Au début, les eurysiens, sous le commandement du général François, enchaînent les victoires militaires et avancent progressivement vers la capitale Kong. Mais la balance pencha lors de la célèbre bataille des longs couteaux en 1827 lorsque le chef Guimo, avec son armée de 15 000 hommes, réussit à l’emporter grâce à une ruse militaire qui coûta la vie à un très grand nombre d’eurysiens, dont plusieurs généraux importants avec dans le lot le général en chef François. Suite à cela, les tikarites enchaînent les victoires, ce qui repousse petit à petit les eurysiens hors des territoires tikarites. En 1828, Guimo et son armé repousse les eurysiens hors du territoire de la fédération tikar mais conscient que ce n’est qu’une question de temps avant que les eurysiens reviennent avec une plus grande armée, le chef décide de lancer une grande offensive vers l’ouest afin d’anéantir une fois pour toute l’ennemie. De février 1828 à janvier 1829, les tikarites attaquent les comptoirs eurysiens les uns après les autres et continuent en plusieurs mois leur expansion de l’ouest en direction des côtes araféens. Le graal de déroule lors de l’attaque tikarite sur sur le comptoir sainte-marie, le dernier restant mais également le plus imposant en termes de taille, d’armes et d’effectif. L’assaut dura plusieurs mois, faisant de nombreuses victimes des deux côtés, dont malheureusement l’un des fils de Guimo, Bamounama.
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