06/07/2017
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PRESSE | Le Détroit | L’archipel des points de vue

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Depuis plus de 60 ans, le Détroit informe les Kéranais et Kéranaises.

Journal de référence au sein du pays, il est encore aujourd’hui tiré à plus de 200 000 exemplaires quotidiennement (hors site internet).

Le journal peut compter sur 250 journalistes et correspondants présents dans les différents États et à l'international.

Bien qu'étant considéré comme apolitique, le journal possède une ligne éditoriale de centre-gauche et est donc plus logiquement dans les petits papiers de l’UDP.

Le Détroit, fort de son slogan « L'Archipel des points de vue », ouvre cependant bien ses lignes à l’ensemble des forces politiques et acteurs majeurs de ce pays.

Vous retrouverez ainsi, ici, l’ensemble de l’actualité politique, sociale, culturelle et sportive du Kéran.


Si vous souhaitez en savoir plus sur l’histoire du journal, vous la trouverez dans la manchette ci-dessous :

Histoire du Quotidien a écrit :Le Détroit voit le jour en 1954, à Porto Qarima, sous l'impulsion de journalistes, de juristes de l’Amirauté et d’enseignants. La Seconde Guerre mondiale est désormais loin derrière et le pays est en pleine transformation économique et sociétale.

Ses fondateurs ont un souhait : créer un journal indépendant qui sera le repère des faits dans un État qui se pense déjà comme un pont entre rivages et cultures. Cette volonté journalistique est ainsi fortement liée à l’ADN du pays qui voit la neutralité comme un principe historique et diplomatique structurant.

Le nom du journal est tout trouvé, comme une évidence. Cette bande d’eau séparant le pays en deux possède une place centrale dans le cœur de la population. Tout le monde connait la Manche Dorée, ce détroit, sans pour autant y avoir déjà foulé ces plages de sable noir.

Le Détroit est né.

Dans les années 1960, la rédaction se structure et développe son ADN social-démocrate et couvre au long cours les « Manifestes de Sultaniya » et l’extension du suffrage universel en 1968. Le journal se fait alors une place forte dans le paysage médiatique kéranais, notamment par ses enquêtes de fond, ses débats et ses pages Opinions ouvertes aux milieux portuaires, syndicaux et universitaires.

En 1987, lors de l’instauration de la Constitution fédérale, le journal consacre un numéro spécial à ce tournant démocratique majeur pour le Kéran. L’édition nommée « La Loi et la Mer » est devenue célèbre et est encore, aujourd’hui, dans les écoles de journalisme tout en devenant un véritable objet de collection. Ce numéro cartographie pouvoirs, contre-pouvoirs et place l’Amirauté avec détails et précisions. Cette base stabilise la ligne éditoriale du journal : indépendance, vérifications juridique et ouverture à l’international.

Depuis le début des années 2000, le journal continue à couvrir les réformes structurelles de l’État et son ouverture sur le monde multipolaire et multiculturel d’aujourd’hui. Le quotidien soutient l’idée d’un cadre fiable et robuste pour l’information. Il couvre et participe à l’élaboration de la Charte des Médias (pluralisme, régulation, indépendance), tout en gardant sa distance critique sur le financement public.

Il documente enfin, en 2010, les accords maritimes et popularise la doctrine étatique « Ponts et Passages » auprès du grand public via une série d’infographies, de dossiers et de podcasts. La forme a changé, mais chacun voit dans ces parutions la même patte qui avait fait la renommée du journal en 1987 avec son numéro spécial.

Aujourd'hui, le journal continue à naviguer dans le flux d’informations et poursuit son travail avec fiabilité et sérieux tel qu’il le fait depuis plus de 60 ans.

La devise adoptée à l’aube du XXIᵉ siècle, « L'Archipel des points de vue » reflète la vocation pluraliste du titre dans un pays officiellement multilingue et ouvert sur la mer.
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Édition nᵒ 22050-1 du 06 juillet 2017 - Par la Rédaction


🟫 Tourisme en Talassa : l’ombre persistante des mines

Les professionnels du tourisme tirent la sonnette d’alarme : la fréquentation de la côte de Talassa est en recul de 12 % par rapport à l’an dernier. Elle chute même de plus de 17 % en dehors des zones touristiques protégées et surveillées. En cause, les craintes liées à la présence de centaines de mines flottantes mises à l’eau par Antérie à l’été dernier dans le cadre de leur plan de lutte contre la piraterie en Manche Dorée.

Les autorités assurent que les plages sont sûres et sécurisées par la Marine Kéranaise. L’image des côtes talassiennes reste cependant ternie par des reportages relayant la présence de ces mines en haute mer et le risque potentiel de leurs dérives.

Pour Rahim Dalo, propriétaire d’un petit hôtel-restaurant à Plage Blanche, à l’Ouest de Safira, la situation est critique : “Nous avons investi pour moderniser nos infrastructures et attirer une clientèle internationale, mais beaucoup d’agences évitent désormais Talassa. Les clients posent toujours la même question : et les mines ?

Le gouverneur de l’État, Mariam El-Farouk, a annoncé un vaste plan de communication : “Nous devons montrer que la côte Talassienne est sûre, que les plages sont blanches et grouillantes de cultures et de vie !”. Les hôteliers espèrent désormais que les campagnes prévues pour 2018 inversent la tendance, mais reconnaissent que la concurrence de Ruhani sur leur côte Est devient de plus en plus forte.

Mine Marine
Image d'illustration


⏳ En bref

🔸 Sultaniya > 2027 sera l'année du renouveau pour le port historique ! La municipalité vient d'annoncer un projet de modernisation du port historique avec, notamment, un terminal dédié aux ferries régionaux. Les travaux devraient démarrer d'ici deux ans pour se terminer vers 2027.

🔸 Safira > La Biennale internationale des arts marins est de retour ! Cette année encore, elle a su attirer des artistes et des visiteurs venus de toute la région.

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