
Journal de référence au sein du pays, il est encore aujourd’hui tiré à plus de 200 000 exemplaires quotidiennement (hors site internet).
Le journal peut compter sur 250 journalistes et correspondants présents dans les différents États et à l'international.
Bien qu'étant considéré comme apolitique, le journal possède une ligne éditoriale de centre-gauche et est donc plus logiquement dans les petits papiers de l’UDP.
Le Détroit, fort de son slogan « L'Archipel des points de vue », ouvre cependant bien ses lignes à l’ensemble des forces politiques et acteurs majeurs de ce pays.
Vous retrouverez ainsi, ici, l’ensemble de l’actualité politique, sociale, culturelle et sportive du Kéran.
Si vous souhaitez en savoir plus sur l’histoire du journal, vous la trouverez dans la manchette ci-dessous :
Ses fondateurs ont un souhait : créer un journal indépendant qui sera le repère des faits dans un État qui se pense déjà comme un pont entre rivages et cultures. Cette volonté journalistique est ainsi fortement liée à l’ADN du pays qui voit la neutralité comme un principe historique et diplomatique structurant.
Le nom du journal est tout trouvé, comme une évidence. Cette bande d’eau séparant le pays en deux possède une place centrale dans le cœur de la population. Tout le monde connait la Manche Dorée, ce détroit, sans pour autant y avoir déjà foulé ces plages de sable noir.
Le Détroit est né.
Dans les années 1960, la rédaction se structure et développe son ADN social-démocrate et couvre au long cours les « Manifestes de Sultaniya » et l’extension du suffrage universel en 1968. Le journal se fait alors une place forte dans le paysage médiatique kéranais, notamment par ses enquêtes de fond, ses débats et ses pages Opinions ouvertes aux milieux portuaires, syndicaux et universitaires.
En 1987, lors de l’instauration de la Constitution fédérale, le journal consacre un numéro spécial à ce tournant démocratique majeur pour le Kéran. L’édition nommée « La Loi et la Mer » est devenue célèbre et est encore, aujourd’hui, dans les écoles de journalisme tout en devenant un véritable objet de collection. Ce numéro cartographie pouvoirs, contre-pouvoirs et place l’Amirauté avec détails et précisions. Cette base stabilise la ligne éditoriale du journal : indépendance, vérifications juridique et ouverture à l’international.
Depuis le début des années 2000, le journal continue à couvrir les réformes structurelles de l’État et son ouverture sur le monde multipolaire et multiculturel d’aujourd’hui. Le quotidien soutient l’idée d’un cadre fiable et robuste pour l’information. Il couvre et participe à l’élaboration de la Charte des Médias (pluralisme, régulation, indépendance), tout en gardant sa distance critique sur le financement public.
Il documente enfin, en 2010, les accords maritimes et popularise la doctrine étatique « Ponts et Passages » auprès du grand public via une série d’infographies, de dossiers et de podcasts. La forme a changé, mais chacun voit dans ces parutions la même patte qui avait fait la renommée du journal en 1987 avec son numéro spécial.
Aujourd'hui, le journal continue à naviguer dans le flux d’informations et poursuit son travail avec fiabilité et sérieux tel qu’il le fait depuis plus de 60 ans.
La devise adoptée à l’aube du XXIᵉ siècle, « L'Archipel des points de vue » reflète la vocation pluraliste du titre dans un pays officiellement multilingue et ouvert sur la mer.