16/12/2017
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Armée Impériale de l'étendard et des Bannières Réformés |Listes de matériel|

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Recueil de notes et autres informations quand aux Armées Impériales Ushongs et à leur matériel


Armée Impériale des Xin




Se trouveront ci-dessous les catégories répertoriant le matériel utilisé par l'Armée Impériale Ushong, celles ci incorporent le matériel produit nationalement ainsi que les rares exemplaires d'armement importés de l'étranger (Principalement Velsniens) et usités au sein des Grandes Bannières (Armée de Terre) ainsi que des régiments héliportés, l'absence notable d'une force aérienne apparaît comme temporaire en l'état actuel des choses, mais dont une évolution n'est vraisemblablement pas prévue pour tout de suite non plus.

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Armes d'Infanterie réputés légères



- Corenno M11 => Voir Fiche concernée ICI



Gamme d'armes infanterie Yuxin-33 (Fusils à verrou, Fusils à canon long, Fusil à répétition, Fusils de Précisions...)

Gamme Yuxin-33, modèles de fusils à répétition, à canon long et de précision

De haut en bas, la variante R33 du Fusil Yuxin (Pour Répétition), la variante CL33 (Pour Canon long) et P33 (Pour Précision)


Développé aux premières heures dans les années 33 du siècle dernier, le Fusil Yuxin-33 de son modèle de base est la réponse au besoin urgent de l'armée impériale de réinventer son arsenal selon des standards Eurysiens modernes. A ceci près que les manques de connaissances flagrants dans la conception des fusils modernes et des fonds détournés amplement par des nobles et fonctionnaires corrompus ont largement retardé le processus de développement du Fusil tant et si bien que lorsque ce dernier est finalement émergé dans sa version finale des usines militaires (Entre temps ayant changé de mains pour passer sous la coupe de groupes privés proche de la toute jeune clique des Wang qui ont prit à leur charge financière d'achever le projet) ce ne fut que dans les années 70. Soit plus de trente ans après le début du développement, ce qui bien évidemment sous entendait que le modèle était lui même devenu obsolète entre temps en comparaison des nouvelles gammes bien plus performantes d'armes d'infanterie que l'on voyait émerger ci et là à travers le monde et notamment en Eurysie et en Aleucie où l'âge d'or du Fusil à verrou était depuis longtemps révolu, ayant laissé place aux fusils d'assauts.

Pour autant, et surtout faute de mieux, les forces armées impériales ou plus exactement la toute nouvellement crée armée de l'étendard écarlate du alors à l'époque "Colonel" Wang qui avait fait ses classes à l'étranger et était revenu avec une vision bien différente de ses contemporains, ne cracha pas sur l'acquisition de cette arme, bien au contraire les usines en produisant reçurent beaucoup de commandes afin de pouvoir garnir les rangs pour la simple et bonne raison que peu importait si les fusils étaient considérés obsolètes, ils demeuraient efficaces dans leur usage. Plus encore, le fusil à verrou était tout de même un pas de géant en comparaison de ces pétoires tout sauf fiables qui composaient l'essentiel des armureries impériales lorsque les bannières arriérées ne se contentaient pas uniquement de l'arc et de l'épée à cheval comme simple équipement. Autant dire que la différence était littéralement colossale.

De surcroit, même au regard des standards de l'époque le Yuxin pouvait encore être considéré à bien des égards comme une arme plus que convenable, pour ne pas dire bien supérieure à d'autres du même style, eut-elle émergée des usines à temps trente ans plus tôt, elle aurait certainement dominée les champs de batailles au moins du Nazum et trouvée assurément une clientèle à l'étranger. En cause notamment sa remarquable stabilité qui confère déjà rien que pour le modèle de base une précision remarquable et une capacité à tirer plus ou moins en continu quand bien même le principe de verrou limitait forcément le maintient d'un feu constant. Ses munitions étaient de surcroît standardisés et aisés à acquérir, utilisant du 7,62 mm par des chargeurs de douze balles, il était ainsi possible dès lors d'équiper en abondance l'infanterie et de décupler son efficacité. De surcroit, le Fusil avait été conçu de tel manière à pouvoir se voir ajouter en son sein des "gadgets" spécialisés, comprendre qu'il disposait d'un emplacement de fixation dédié où l'on pouvait installer une baïonnette afin de préserver les capacités de corps à corps en cas de nécessité d'aller en mêlée, mais aussi il était tout à fait envisageable de faire adhérer à l'ensemble un "Propulseur à Grenade". Un petit accessoire produit là encore par les industries militaires du même groupe ayant à sa charge la production du Yuxin, mais qui contrairement à la baïonnette était employée, comme son nom le laissait entendre afin de propulser des grenades, frags ou fumigènes principalement sur des distances larges avec possibilité de tir en cloche via une propulsion par système pneumatique. Ce qui de fait rendait les opportunités stratégiques de l'arme très intéressante, même en dépit de son "obsolescence".

De surcroît cette polyvalence à été encore "accrue" lorsque l'industrie produisant les fusils a décidée de revenir sur quelques projets annexes eux aussi abandonnés en y apportant quelques modifications, de là sont nées une série de variante avec des usages spécifiques dédiées permettant de diversifier plus encore les usages et la capacité opérative de l'infanterie en y favorisant l'émergence de groupement dédiés à des tâches spécifiques.

La version R33 fut ainsi la première qui émergea du lot, le système de verrou ayant été abandonné afin de permettre un tir à répétition primitif que l'on retrouvait déjà chez les précurseurs des premiers fusils d'assauts. Des modifications notables au niveau de la structure même ont ainsi été réalisées afin de permettre la chose, augmentant sensiblement son poids d'une part mais surtout réduisant sa stabilité globale et par extension sa précision au profit d'une cadence de tir bien plus soutenue. Les chargeurs eux même subissant des réductions en taille, passant de 12 à 10 afin d'agréer aux nouvelles tailles du Fusil. Contrairement aux fusils d'assauts qui comme leur nom l'indique étaient prompt pour les opérations offensives, le modèle R33 de par les baisses de performances résultant d'un sacrifice sur l'autel de la cadence de tir, n'étaient pas très efficaces comme l'on pouvait s'en douter en termes d'assaut. Pour autant, ils ont démontrés une certaine utilité dans le cadre d'opérations défensive impliquant notamment des assauts de masse, les capacités mobiles n'entrant guère en ligne de compte, permettant ainsi de maximiser le nombre de tir et donc l'objet de la variante. Celle ci n'a cependant pas été massivement produite de par ses usages très spécifiques. Une seconde variante, la RT33 (T pour Triple) a encore réduit la stabilité pour permettre des tirs de trois balles par trois en un seul appui sur la gâchette, une arme encore plus de niche que la R33 classique.

La CL33 eut bien plus de succès, un modèle dont la principale différence avec le Yuxin classique était un canon globalement bien plus long qui permettait une nette augmentation de la portée de tir tout en préservant une stabilité acceptable. Considérée comme un précurseur du sniper, il disposait d'un rythme de tir à mi chemin entre un fusil de précision et son modèle d'origine sur lequel la variante était fondée et excellait tout particulièrement en matière d'escarmouche sur des terrains irréguliers ou en hauteur, les montagnes et collines en premier lieu mais aussi les arpents boisés. De ce fait, il a eut un immense succès dans les corps spécialisés de montagnards et de chasseurs irréguliers affectés souvent au soutient des corps d'armées principaux et disposant d'un entraînement dédié afin d'évoluer sur des terrains difficiles. L'arme était aussi extrêmement durable et résistante aux divers affronts du temps comme de la nature, des plus fiables et qui tendait à ne pas s'enrayer ou subir des malfonctions aux pires moments de par une mécanique bien ordonnée pour peu que l'on entretienne correctement et régulièrement le fusil. Contrairement au R33, l'on avait aussi conservé un emplacement pour attacher une baïonnette dans le cadre des "pugilats" qui arrivaient tantôt dans les bois.

La dernière variante, la P33 fut de très loin la moins produite pour la simple et bonne raison qu'il s'agissait d'une arme de niche, à savoir un fusil de précision, avec une portée très large, bien plus que tous les autres fusils de la gamme, et accueillant comme accessoire systématique une lunette grossissante (Sans filtre ou aide laser toutefois en comparaison des armes contemporaines), afin de permettre des tirs de très longue distance. Son usage afin d'opérer des tirs précis était ainsi soumis à un entraînement rigoureux que tous les soldats ne pouvait de facto pas maîtriser. Ce qui en tant que tel imposa une sélection et donna naissance aux premiers snipers impériaux, plusieurs d'entre eux utilisent encore à ce jour le Yuxin P33 pour sa fiabilité d'ensemble et sa durabilité certaine ayant été reprise à la variante R33.


Gamme d'armes d'Infanterie Daliang-05 (Fusils d'assauts et variantes)


Schéma de prototypes de Daliang-05

La Gamme de Fusils d'assaut Daliang-05 est un assortiment d'armes légères d'infanterie plus récente amenée dans son idée non pas à supplanter totalement mais à coexister avec la gamme YUXIN-33 qui demeurait déjà à l'époque et est encore à ce jour largement utilisé au sein des forces armées, et le sera d'ailleurs probablement encore pour un certains temps quitte à être relégué à des fins d'entraînements du sang neuf. Elle apporte ainsi dans son ensemble un type d'armement qui manquait cruellement à l'armée impériale, à savoir des fusils d'Assaut dédiées purement à l'offensive et à la prise de positions, là où les vieux fusils à verrou, qu'importe leur modèle manquaient cruellement de capacités et se focalisaient principalement sur des utilisations défensives où ils pouvaient déployer leur plein potentiel.

Les fusils Daliang-05, nommé ainsi après quatre essais et prototypes infructueux avant que le cinquième ne se révèle finalement comme ayant un résultat final adéquat aux attentes des stratèges et logisticiens Ushongs, ont ainsi été produit en vastes quantités même si n'étant pas semblable à un chiffre similaire aux Yuxin déjà très haut et ce de tel manière à pouvoir offrir aux sections d'assauts les moyens de leurs ambitions. A savoir un équipement avec une puissance de feu suffisante pour soutenir une attaque sur la durée doublée d'un poids adéquat afin de ne pas encombrer les capacités motrices des individus en faisant l'usage, ces derniers étant généralement amenés à monter au front au même titre que les chars et autres véhicules de soutient eux aussi rapides. L'on dénomme entre autre deux modèles majeurs de fusils Daliang-05 qui sont respectivement nommés Daliang-05SA et Daliang-05T avec des en questions acronymes fonctionnement de façon similaires aux Yuxin.

Ainsi, le modèle 05SA, qui est d'ailleurs probablement le plus répandu au sein de l'infanterie impériale, se distingue par sa principale caractéristique qui est l'alternance de modes de tirs permettant aux fusils de passer à un tir en semi automatique, permettant du coup par coup afin de s'adapter plus efficacement dans le cas de combat de moyenne et "longue" distance, le S correspondant à "Semi Automatique" comme l'on peut s'en douter, le A quand à lui évoquant le second mode de tir à savoir "Automatique", qui permet de tirer donc en continu et ce de manière soutenu jusqu'à ce que les limites du chargeur soient atteintes. Ce qui tend à le rendre plus efficace dans le cadre de combats à courte distance, voir presque au corps à corps et notamment dans des lieux et sites clos et assez fermés. Dans son ensemble, le Daliang-05SA arbore des chargeurs d'une trentaines de balles, dispose d'un portée de tir maximale pouvant approximativement les 3200 mètres (Généralement avec le mode semi-automatique ceci dit) avec un usage pratique orbitant plutôt autour des 300 mètres. Sa stabilité d'ensemble demeure plus qu'acceptable pour l'usage qu'il en est fait, bien que ses performances soient généralement plus haute comme l'on peut s'en douter en demeurant statique ou retranché tout du moins. Un de ses meilleurs atouts ceci dit est aussi sa légèreté qui permet de ne point amputer la capacité des soldats à se mouvoir avec, ajoutant cela l'application des mêmes concepts directeurs ayant guidés la conception des Yuxin, à savoir une durabilité et une résistance aux affronts de la nature accrue de par la nécessité d'usage dans des environnements variables et souvent peu miséricordieux envers l'équipement, le rendant ainsi très appréciable et apprécié au sein de l'Infanterie lorsqu'elle doit monter à l'assaut de positions retranchés.

Le second modèle, à savoir le 05T (T pour Triple) se distingue déjà d'une part par le fait qu'il dispose d'un unique mode de tir qui contrairement à sa version SA et comme son nom l'indique se fait systématiquement par tir de trois balles. Il est à noter aussi que les deux fusils, qu'importe leur modèle, utilisent des munitions de 5,56 × 45 mm, même si le type 05T utilise pour sa part des chargeurs de 36 balles. Au delà de ça, le 05T s'inscrit globalement aux antipodes du modèle 05SA dans ses caractéristiques, ayant troqué un poids plus lourd de manière générale contre une meilleure stabilité d'ensemble et notamment en mouvement de tel manière à pouvoir supporter plus efficacement les assauts, la cadence de tir étant de surcroit bien plus élevé de par les triples balles partant à chaque appuis sur la gâchette. Toutefois, la portée générale tend à pécher en contrepartie, étant de facto inférieure à ce du modèle 05SA et réservant ainsi son usage exclusivement à des affrontements de courtes et "moyennes" distances. Ce dernier point tend d'ailleurs à rendre l'arme particulièrement apprécié dans les corps des commandos urbains et autres bataillons spécialisés dans les affrontements au sein des cités et autres espaces densément habités où ledit fusil peut alors déployer tout son potentiel à travers des fusillades de rues intenses ou des affrontements dans des espaces clos en intérieur. A l'inverse, la polyvalence de son alter-égo semi automatique tend à le rendre plus usité que le 05T en milieux plus ouverts, généralement en extérieur, de par la nécessité inhérente de s'adapter en matière de distances comme d'adversaire.
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Matériel de soutient d'Infanterie réputé spécialisé


Mortier léger d'infanterie CHUI, de Cinquième Génération

Mortier d'infanterie CHUI
Schéma virtualisé d'un prototype de mortier CHUI


Que ce soit au cours des derniers siècles ou même des dernières décennies, les conflits anciens comme récent ont démontré à bien des égards qu'un bon appui d'artillerie faisait souvent la différence sur un champ de bataille, qu'il s'agisse des premiers canons de l'époque moderne, de leurs évolutions plus sophistiquée à l'aube de l'ère contemporaine ou plus récemment des divers calibres d'appui feu que l'on peut trouver à travers le monde, il est impensable de nos jours de livrer une bataille comme il se doit sans un bon corps de bombardement. Ainsi, c'est dans cette optique de développer les capacités d'appui feu de l'armée impériale que le Mortier d'Infanterie CHUI a été développé en parallèle notamment des fusils de gamme Daliang-05, ce afin de s'inscrire dans cette optique d'amélioration persistante des capacités offensives des forces d'Infanterie qui composaient la quasi-totalité des troupes servant sous les gonfalons impériaux il y a encore quelques décennies.

Ledit mortier a ainsi été conçu avec l'objectif clair de pouvoir être produit en masse et ce faisant incorpore des processus de production rationalisés permettant la chose, mais surtout avec des coûts réduits autant que faire se peut de tel manière à maximiser le potentiel de la base industrielle qui autrefois à l'époque de la sortie du CHUI était encore assez faible et ne pouvaient se permettre d'allouer trop d'espaces à un seul type d'armement de soutient alors que l'armée était en cruel manque de diversité d'équipement. Un mortier usant d'obus de 81mm était ainsi le parfait compromis entre une pièce d'artillerie accessible en matière de moyens de productions, pouvant de facto être distribué massivement et soutenir la logique de nombre qui prédominait encore largement dans les esprits des stratèges Ushong en ces temps, et un appui feu mobile et à défaut d'être parfait, étant à minima bon ou tout du moins acceptable.

Car si il est communément admis que le CHUI manque parfois de précision, voir même de puissance d'impact de temps à autres, l'engin demeure au moins relativement fiable et surtout accessible là où les batteries de Canon d'artillerie SHANDIAN sont beaucoup plus éparses car plus chères autant en unités que en obus mêmes, en plus d'être de surcroit peu mobiles et optimisées à des fins défensives. Le Mortier léger CHUI permet ainsi globalement de supporter la force de frappe concentrées des groupements de tirs SHANDIAN, qui cherchent à briser des points en particulier, en dispersant une puissance de feu moindre mais plus apte à maintenir une pression constante sur les lignes de fronts et notamment les positions fortifiés de l'infanterie ennemie. A ce titre, il n'y a au strict minima besoin que de deux membres d'équipages pour déployer et utiliser un CHUI, l'un transportant le mortier même tandis que le second s'occupe du transport des obus, même si une optimisation maximale de ses capacités par la suite que ce soit à travers l'installation, le calibrage, l'observation et ainsi de suite nécessite idéalement quatre personne dont une s'occupant de repérages quand aux tirs effectués de tel manière à pouvoir communiquer les résultats des frappes et coordonner les ajustements nécessaires.

Il est aussi à noter que dans l'ensemble, le CHUI est doté de plusieurs types de munitions afin de s'adapter aux situations et notamment aux conséquences voulues par les artilleurs en fonction de ce qu'ils estiment être le mieux pour une offensive ou un soutient. Les gammes d'obus incluent notamment d'une part les plus basiques à savoir les modèles dits HE ou "High explosives" en Caratradais dont l'objectif pur et simple n'est autre que la destruction ciblée de bâtiments ou fortifications mineures, voir dans certains cas la mise hors services de composants de véhicules tel que des chenilles de chars trop exposés, ou des points clés vulnérables (Bien que arrivant assez rarement°. Vient ensuite une catégorie Fumigène qui est notamment plébiscité par les groupes d'assauts et autres troupes de choc afin de couvrir une avancée ou une montée sur un front lorsqu'elles cherchent à prendre une position afin de limiter considérablement la précision d'une éventuelle riposte des troupes adverses bien que l'apparition et la démocratisation des filtres et capteurs thermiques tendent de plus en plus à limiter les effets de ces barrages ci. Dans un autre contexte, ces déploiement massif de fumigènes permettent aussi de couvrir une retraite ou une évacuation d'individus afin de faciliter des redéploiements.

Viennent ensuite les gammes destinées à agir uniquement comme de l'anti-infanterie afin d'épargner la plupart des structures environnantes de tel manière à pouvoir les réutiliser par la suite une fois les positions prises et qui sont au nombre de trois types d'obus. L'on trouve en premier lieu, le plus commun, ceux à fragmentation qui une fois ayant touché le sol dispersent à l'impact des centaines d'éclats de mitraille aussi nommé comme Schrapnel, qui si ils ne tuent pas systématiquement sur le coup, occasionne régulièrement et massivement des blessures souvent très graves permettant d'incapaciter des groupes de combattants entiers si la zone d'impact est optimale. En second type, l'on trouve aussi des obus incendiaires au phosphore dont l'usage est la plupart du temps employé afin de limiter des mouvements plus qu'évincer des troupes, déployés stratégiquement sur certains espaces afin de couper des voies de renforts ou de retraite selon les nécessités afin d'offrir un contrôle du mouvement de l'infanterie adverse limité. Toutefois, ils peuvent aussi être employés afin de déloger des positions complexes à prendre, il n'est jamais agréable de sentir de la chaire rôtie au petit matin. En troisième type, et les plus rares qui ne sont utilisés que dans certaines situations très spécifiques ou en dernier recours viennent les obus incorporant des gaz de combat que la plupart des généraux refusent d'employer car considérant l'usage de ceux ci comme déshonorant et purement horrible, là où les plus opportunistes et pragmatique font peu de cas de conscience. Dû au caractère particulier de la charge, leur condition d'utilisation nécessite un sens du vent adéquat d'une part, et cible exclusivement que des sites particulièrement enterrés et généralement assez couverts pour être insensibles à d'autres types d'obus, nécessitant de passer par "voie aérienne" pour frapper.

En dernier point et non des moindres, les filtres optiques permettant d'offrir des visions nocturnes adéquates à la plupart des troupes étant encore assez timidement répandu dans les différentes parties de l'Armée Impériale, les situations d'escarmouches nocturnes nécessitent l'usage de bonnes vieilles méthodes ayant fait leurs preuves. C'est là que le dernier type d'obus employable par les mortiers CHUI entre en scène. N'étant ni plus ni moins que des obus éclairants permettant d'illuminer de vastes espaces comme si l'on était de jour afin d'offrir des cibles claires aux troupes, même si ces dernières peuvent aussi être visibles en retour en fonction des espaces illuminés.
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Pièces d'artillerie Lourde & Mobiles



Canon Lourd SHANDIAN de Dixième Génération

Canon SHANDIAN


Le SHANDIAN est un Canon d'artillerie de 155mm conçu par les départements d'ingénierie militaires impériales de l'Empire des Ushongs au cours de la dernière décennie, il est comme certains aiment bien le dire, l'apothéose de ce qui se fait en la matière, combinant le talent naturel du peuple Ushong en matière d'artillerie et l'héritage millénaire orbitant autour de ce dernier aux sciences contemporaines s'associant à des génies innovant et dynamiques revenues de l'étranger et s'étant inspiré de ce qui se faisait déjà là bas. Ledit Canon a ainsi été conçu afin de répondre à une problématique très sérieuse affligeant les bannières impériales qui était que ces derniers manquaient cruellement d'appui feu de longue portée (Même si dans les faits au moment de la naissance du projet, elle manquait à peu près de tout), il s'inscrit ainsi théoriquement dans cette dynamique de soutient de l'infanterie et des bataillons mobiles sur le terrain de tel manière à, pour reprendre l'expression Caratradaise "Back the attack".

Dotée d'une portée maximale théorique avoisinant les 33km et d'une cadence de 5/coups par minutes environ, la mobilité réduite inhérente à son statut tracté nécessitant des Camions et autres engins robustes afin de le transporter sur les lignes arrières du Front d'où il pourra apporter son soutient, rendent assez relatif et moindre son impact dans le cadre d'affrontement extrêmement mobiles en terrain ouvert. Au contraire, lorsque l'armée impériale est à l'offensive, ils ont un rôle bien plus actif en matière de délogement de positions fortifiés, qu'elles soient humaines ou naturelles, l'anéantissement de tranchées, bunkers et autres fortifications improvisés ou non par l'homme est leur objectif primaire d'une part tandis que leur soutient est dans l'idéal nécessaire pour la traversée d'obstacles tel que des rivières et des fleuves, ou encore des goulets d'étranglements pour ne citer que cela.

Cependant, le véritable domaine d'excellence desdits canons s'incarne toutefois en matière de défense, nécessitant de facto une mobilité bien moindre et s'exposant idéalement de manière minimale avec un soutient d'escorte, notamment anti-aérienne pour se prémunir des raids, une batterie de SHANDIAN correctement enterrée et idéalement positionnée est réputée pouvant briser des assauts et apporter un soutient clé voir même salvateur à l'infanterie comme aux véhicules. Et ce d'autant sur des champs de batailles étroits et restreint, aux terrains difficilement praticable. Une attention toute particulière des concepteurs à été d'ailleurs accordée à la durabilité de l'équipement afin de réduire les effets d'usures dû à des conditions géographiques ou météorologiques, prenant en compte notamment les climats et biomes divers et variés du Nazum dont les effets peuvent peser durablement sur la durée de vie et l'efficacité de l'équipement. Le système de support et de maintient du canon une fois déployée, a notamment été spécialement conçu afin de pouvoir offrir un appui solide à la pièce d'artillerie qu'il compose pour renforcer la stabilité et par conséquent la précision générale en palliant aux affres de certains terrains instables propres au Nazum.

Il est toutefois à noter que l'engin peut se révéler néanmoins assez gourmand en matière de logistique et notamment de servant à l'emploi de ces derniers ne serait-ce que pour son déploiement et "emballage", rajoutant plus encore à son caractère déjà bien statique. Pour autant, son efficacité demeure à peu près certaine et forme le coeur des divisions d'artillerie Impériales à l'heure actuelles opérant tantôt à la défense, tantôt à l'offensive en fonction des bannières auxquelles les pièces sont affectées.
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Véhicules Blindés



MBT (Main Battle Tank) de classe MAO-02, Septième Génération


MBT de classe MAO


Derniers nés du complexe militaro-industriel de l'Empire des Ushongs, les Chars MAO-02 sont le résultat de plusieurs années de conception secrète au sein d'une base de développement dont l'existence a été tenue secrète autant que faire se pouvait. Première partie du dénommé projet "Xuánwō", pouvant littéralement se traduire comme "Maelstrom", le résultat final obtenu après une longue série d'échecs et d'essais non concluant est voué à incarner au cours des années à venir la pièce centrale du concept de guerre mobile sur le plan terrestre que les stratèges impériaux entendent théoriser afin de succéder aux arts équestres qui occupaient auparavant le rôle central au sein des armées impériales. En tout état de cause, ils sont le parachèvement du processus de motorisation et mécanisation des troupes, accompagnant les régiments d'infanterie à l'assaut des positions et forces adverses, ce avec une avancée frontale implacable.

A cette fin, ils ont ainsi été dotés d'un blindage imposant et capable de supporter sans coup férir bien des tirs au prix d'une mobilité réduite en comparaison de ses confrères plus légers, mais ce qu'il manque en capacité à se mouvoir, il le compense en polyvalence de matériel mais surtout en puissance de feu, incorporant comme un canon principal de 125 mm disposant d'une large réserve d'obus au sein d'espaces de stockages accru. S'ajoute à cela une mitrailleuse lourde coaxiale usant de balles de 7,62mm siégeant sur la tourelle du commandement du chef d'équipage afin de permettre des réponses plus adaptés face à l'infanterie ennemie, avec une possibilité en cas de nécessité d'être employée contre des aéronefs de basse altitude tel que des hélicoptères. Ont été aussi adjoint sur les flancs des tubes de lancement de fumigènes afin d'étendre les options stratégiques des engins et permettre à ces derniers d'opérer des retraites ou des redéploiements en se dissimulant dans une certaine mesure à la vue des forces ennemis, notamment en milieu urbain ou d'autres sites à la visibilité plus réduites tel que des forêts.

Des teintes de carrosseries ont d'ailleurs été conçu afin d'offrir des atours aptes à se fondre dans différents reliefs et terrains, qu'ils soient urbains, arboricoles, désertiques ou même neigeux, et si cela ne trompe guère les radars et l'électronique en général, la chose à au moins le mérite d'assister à berner les troupes aux sols ou dans les airs dans l'hypothétique cas où celles ci doivent se servir de leur jugé plutôt que de leurs engins pour repérer les MAO-02. Ce qui entre autre témoigne d'une logique allant potentiellement vers des développements dans le cadre de la guerre électronique et du brouillage en général au sein de l'Armée Impériale afin de maximiser le potentiel d'efficacité de ses pièces blindées maîtresses. Au delà de cela, des efforts notables ont été réalisés en matière de conception afin d'améliorer les capacités opératives en terrains difficiles à arpenter pour compenser plus encore les défauts de mobilité. La puissance du moteur entre autre a fait l'objet de développement clés emmenés par le Professeur Wa, le cerveau principal derrière le projet, ainsi que son équipe, qui ont réalisés de net avancées afin de permettre des accès facilités aux reliefs accidentés ou irréguliers, offrant des opportunités accrus en matière de choix de trajet d'attaque.


Chars Légers de Classe SHANDIAN-03, de Huitième Génération


Chars légers de classe SHANDIAN

Les Chars légers SHANDIAN-03 sont les seconds enfants du projet "Xuánwō", pensés pour accompagner leurs grands frères et compléter les capacités opératives de ces derniers en assurant notamment la tenue de leurs flancs de par ce qui manque principalement aux MAO à savoir de la mobilité qui permet de facto de contrer la plupart des tentatives de contournement des lignes et fer de lances blindés. En contrepartie, leur puissance de feu et armement embarqué en général se trouve bien moindre, arborant à titre de d'équipement principal un canon de 105mm, avec toutefois seulement une légère différence à hauteur de 3 obus d'emport en comparaison du Mao, tandis que la tourelle de commandement est adjointe d'une mitrailleuse coaxiale de 5,8 mm exclusivement dédiée à la lutte contre l'infanterie et aux cibles non blindées.

Fort d'une vitesse de pointe d'environ 70 km/h en usage sur les routes et autres terrains dégagés sans obstacles particuliers comme peuvent l'être les plaines et autres territoires extrêmement plats, il maintient toutefois des performances plus qu'acceptable environnant les 40 km/h lorsqu'il sort des sentiers battus et arpente les reliefs accidentés. Les capacités de manoeuvrabilité de l'appareil rendent toutefois moins pénibles la traversée de ces terrains divers susmentionnées pour peu que les pilotes et l'équipage en général soient un minimum compétant et sachent tenir en main l'engin. Des ajustements quand à sa durabilité vis à vis du climat équatorial d'une partie du Nazum ont d'ailleurs été fait afin d'accroitre la résistance de l'équipement aux conditions météorologiques pouvant leur causer bien du tord. Ses concepteurs ont d'ailleurs à ce titre inclus certaines variantes de l'appareil conçu pour un processus Amphibie afin de traverser plus efficacement les fleuves et rivières qui parsèment pour beaucoup l'est du continent, qu'il s'agisse de la Yongzu qui en demeure l'exemple le plus notable ou d'autres cours d'eaux voir des mangroves. La majorité toutefois disposent de supports et d'appuis modifiés afin de tenir les reliefs accidentés et escarpés que l'on retrouve régulièrement dans les chaînes de montagnes et autre collines dont beaucoup cerclent les frontières nordiques et occidentales du coeur de l'Empire.

Au delà de ça, les SHANDIAN bénéficient eux aussi de la présence de tubes lanceurs de fumigènes, bien qu'en bien moindre quantités afin d'accompagner leurs déplacements, l'on compte aussi des systèmes électroniques de fine technologie embarqué afin de fournir une assistance à la visée accrue aux opérateurs de même que des filtres de vision thermiques sur des objectifs siégeant sur une mini-tourelle placée en hauteur et légèrement excentré du canon principal de tel manière à offrir des capacités accrue afin de détecter notamment les individus d'infanterie pouvant se dissimulée sur les trajectoires des reliefs irréguliers qu'emprunteraient les chars. Une manière de donner la chasse et de prévenir en amont de potentielles embuscades même si les processus ne sont pas exempt d'erreurs dû à un manque notable et flagrant de données quand à des mises en situations réelles qui rendent encore beaucoup de procédés et autres caractéristiques très théoriques en matière de potentiel.

Malgré cela, et aussi de par une autonomie assez importante qui avoisine les 450 km, le SHANDIAN est claire voué à servir comme seconde partie de la clé de voûte que sera la stratégie impériale en matière de guerre mécanisée pour les années à venir, s'inscrivant dans une logique de vitesse de dépassement et contournement, cherchant à porter le "Choc et la Terreur" aux forces ennemis de façon parfois improbable. Ce en permettant des usages aussi dédiés à la contre-guérilla de par son aisance à se mouvoir en terrains irréguliers et à chasser l'infanterie.


NOTA BENE : Certains auront certainement noté que le Char Léger SHANDIAN-03 partage le même nom que le canon d'artillerie de dernière génération usité par l'armée impériale et cela n'a rien d'un hasard, en effet le processus de développement du char léger désormais employé a pris comme base de départ les canons d'artillerie susmentionnée et à la base le design originel prévoyait plutôt de se diriger vers des Canons Automoteurs avant que les besoins urgents du corps des officiers dont les besoins en vitesse manoeuvrabilité dominaient globalement les esprits ne fassent reconsidérer l'idée. Ainsi, le SHANDIAN-03 dispose en réalité d'un autre surnom beaucoup plus commun qui est celui de "Type 3", en référence au fait qu'il soit la troisième version émanant du Canon SHANDIAN de base qui est considéré comme le Type 1, le Type 2 quand à lui est le projet de canon automoteur GUNLEI ayant été mené à bien en parallèle du projet "Xuánwō" mais destiné à être achevé après celui ci étant donné qu'il accaparait la majorité des ressources à disposition.


Véhicule Blindé Léger de classe ZHANCHE-84, de première génération


ZHANCHE-84

Les véhicules de classe ZHANCHE-84 sont de vieux compagnons de l'armée de l'étendard écarlate puisqu'ils étaient déjà là et en service lors de sa levée et ont accompagné son développement jusqu'à nos jours, et il est certains que en l'absence de modèles plus jeune et modernisés, ils continueront à être utilisés dans leur domaine tant leur usage est spécifique et important pour certaines branches de l'armée Ushong. Crée dans les années 80 et 90, les ZHANCHE ont été conçu à partir de jeep Eurysiennes dont l'un des des grands aristocrates avait acquis un lot entier à prix réduit, pensant pouvoir les revendre à meilleur prix à ses homologues, ce qui fut finalement un mauvais calcul puisque ce dernier se heurta à l'époque à une hostilité encore franche pour tout ce qui venait de l'extérieur au sein des cercles traditionnels de la noblesse. Aussi lorsque les officiers visionnaires et conscient du retard factuel et important de l'armée Impériale ses ses concurrents et même voisins accusait, ils n'ont pas hésité un seul instant à racheter lesdites Jeep afin de pratiquer avec des scientifiques et ingénieurs des processus de rétro-ingénierie de tel manière à pouvoir produire plus tard de nouveaux exemplaires ou tout du moins des pièces de rechange en fonction des capacités industriels de l'Empire qui étaient assez limité à l'époque.

De part leur nombre inhérent limité et une incapacité structurelle à démultiplier leur nombre, les jeep d'origines ont bien vite été reléguées à des fonctions spécifiques et à certaines branches, notamment celle des officiers qui les utilisaient pour se déplacer plus efficacement. Cependant, les troubles qui menèrent finalement à une tentative de renversement du gouvernement Impérial au cours du siècle dernier révélèrent les défauts inhérent à cet usage et notamment le fait qu'il fut aisé de reconnaître officiers et autres gradés par la simple présence de ces véhicules qui devinrent à bien des égards de véritables cibles sur les dos de ces derniers dont l'ouverture structurelle et la vulnérabilité aux armes les plus communes n'offrit aucune forme de protection suffisante et mena à bien des pertes durant de multiples embuscades et autres tentatives d'assassinats.

Ce faisant, les stratèges impériaux ont alors demandés afin de palier à cette situation pour le moins ennuyeuse, à leurs département de développement d'élaborer un modèle blindé du véhicule. Un projet qui fut mené à bien dans les grandes largeurs, laissant émerger en l'an 1984 les premiers modèles de ZHANCHE (D'où le chiffre les accompagnant qui correspond à leur année de création), qui bien que très en retard sur leurs homologues d'autres nations bien plus avancées, étaient tout de même adaptés à faire ce que l'on attendait d'eux dans un premier temps à savoir préserver un minimum la vie des officiers les utilisant comme véhicule prioritaire pour se déplacer. L'ajout d'un blindage d'ensemble et notamment concentré sur l'avant et les flancs ainsi que le renforcement des roues adaptés au tout terrain et supports de tel manière à conserver une puissance de port adéquate ainsi que limiter les pertes de vitesses d'ensembles a bien vite vue se résorber dans son ensemble les "accidents" au sein de l'état major et de la hiérarchie générale. Et ce quand bien même l'on eut sacrifié une visibilité partielle au profit de plaques blindés avec une fente réservée à la vision comme l'on en trouvait dans de vieux modèles de chars.

Cependant, avec le temps et le rattrapage à marche forcé des standards de l'art de la guerre contemporain, l'on trouva bien assez vite d'autres usages aux ZHANCHE que de servir de "taxis" aux officiers. Bien assez vite, deux autres corps de l'armée commencèrent à en utiliser dans leurs activités, le premier étant celui de la Police Militaire qui connu un essor net lors de la prise de contrôle effective du Maréchal Wang de la tête de l'ensemble des forces armées Ushong en plus de l'étendard écarlate nouvellement formé. La corruption ambiante et le népotisme omniprésent qui gangrenait les rangs de l'armée nécessitait un grand nombre de divisions spécialement former afin de maintenir l'ordre et la discipline et celle ci devaient, au vue du nombre de troupes répartis au sein de l'Empire pouvoir se mouvoir vite et bien. La motorisation à l'époque étant encore extrêmement limitée, le ZHANCHE qui se mua aux couleurs bleus et écarlates, emblème de la police militaire, devint bien assez vite un symbole leur étant associé et il ne faisait jamais bon de les voir émerger nul part.

La seconde branche qui en eut un usage bien assez vite dans le même temps était celle des divisions d'éclaireurs et autres bataillons de reconnaissances qui virent dans le ZHANCHE l'occasion de pousser encore plus loin leur art en ne se reposant plus uniquement sur des chevaux qui bien que leur octroyant une mobilité essentielle dans leur domaine d'activité se retrouvaient être des cibles faciles en cas de problèmes menant à des échanges de tirs et autres affrontements. Chose que le blindage du ZHANCHE permettait de contrer aisément, d'autant plus que sa propension à maintenir une vitesse de pointe convenable même sur des reliefs inégaux ou accidentés le rendait extrêmement précieux pour les missions sur des terrains difficilement praticable. Fait intéressant, ce sont les bataillons de reconnaissance qui ont apportés les modifications les plus récentes aux ZHANCHE, incorporant notamment une radio et antenne, bien que grossières et assez anciennes, qui siègent désormais sur les côtés des véhicules en ce qui concerne le gros de leurs appareils avec des points d'usage utilisables depuis l'intérieur, ce qui en fait autant un outil essentiel de communication qu'un point faible notoire dudit véhicule. Au delà de ça, une trappe à l'arrière a été installée au niveau du haut de la carlingue afin de permettre à un des membres d'équipages, qui ne dépassent généralement pas plus le nombre de quatre au grand maximum, de réaliser des observations à la jumelle sans quitter l'enceinte du véhicule, ce qui augmente de manière significative la survivabilité dudit équipage. Cette même trappe peut être aussi employée en cas de nécessité afin de servir de point de tir contre des assaillants, bien que le processus n'étant pas recommandé à moins d'être absolument nécessaire de par les risques évident qui demeurent, en tout état de cause ladite trappe peut aussi être verrouillée depuis l'intérieur afin de limiter les capacités d'infiltration mais n'est pas non plus extrêmement résistante et peut se révéler de facto être si laissée ouverte un autre point faible majeur de la structure du véhicule car pouvant voir pénétrer en son sein des projectiles néfastes, les plus notables et crains étant les grenades.
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Véhicules réputés d'usage logistique et divers



Camion de Transport de classe KACHE-06, de Neuvième Génération


Camion KACHE-06 Basique


Le Camion de classe KACHE-06 est assurément de très loin l'épine dorsale de l'armée impériale qui s'accommode de tous les miracles existants et lui permettant notamment de fonctionner comme il se doit. Si son esthétique quelque peu rudimentaire peut rebuter comparés à des modèles Eurysiens plus sophistiqués ou des exemplaires Aleuciens bien plus prompt à agréer à des modifications d'apparence, il ne faut pas néanmoins le considérer comme un véhicule arriéré ou même rustique. Bien au contraire, l'appareil en question a été imaginé selon la logique simple et ancestrale du "Parfait est l'ennemi du bien" et à ce titre sa conception se fonde sur une logique cherchant à remplir trois point, une utilité assurée, une durabilité exemplaire et une capacité à être produit massivement, ce à quoi le résultat final correspond plutôt bien en réalité.

Doté d'un moteur puissant et particulièrement bien isolé afin de ne point subir la tyrannie des éléments et dans une moindre mesure les dégâts des balles adverses, le KACHE-06 entend remplir en toutes circonstances ses missions principales qui sont de transporter des choses d'un point A à un point B, et par choses l'on entend autant des individus comprendre des soldats des diverses compagnies composant les bannières au même titre que des denrées diverses ou même le matériel militaire propre à la logistique. En tout état de cause, les engins sont aussi pensés pour pouvoir tracter derrière eux les canons lourds d'artillerie SHANDIAN, ce qui rien que ça témoigne déjà de leur efficacité. Au delà de ça ce sont les pourvoyeurs par excellence de ravitaillement capables théoriquement de braver tous les éléments et les menaces afin de livrer munitions, fournitures médicales, vivres et autres agréements aux troupes dispersés sur les lignes de fronts ou ailleurs. De même que ce sont eux qui font monter la plupart des hommes de l'arrière à l'avant ou d'un bout à l'autre de l'Empire.

Les département des statistiques de l'armée Impériale entendent d'ici 2020 acter l'acquisition de bien plus de modèles qu'à l'heure actuelle encore afin de démocratiser de manière générale dans presque toutes les branches son usage et diminuer au strict minimum le déficit de mobilité qui affecte encore une bonne partie de l'armée à l'heure actuelle qui bien que nombreuse manque cruellement de moyens. Le premier palier de six centaines toutes variantes confondues n'était rien de moins qu'un objectif préliminaire, la seconde phase d'acquisition visant à doubler voir à tripler ce chiffre afin de pouvoir approvisionner les divisions de la logistiques comme les groupes mobiles sur le terrain, voir même d'autres corps plus spécialisés comme ceux du Génie qui nécessitent l'emport de divers ustensiles et autres outils partout où ils vont en plus de véhicules spécialisés. Enfin, dans l'idéal et selon les esprits des stratèges impériaux, il convient d'avoir suffisamment d'appareils sous la main de tel manière à pouvoir conserver jusqu'à des réserves stratégiques en stocks pour palier à des situations d'urgences ou imprévues. L'on pense notamment aux deux grandes craintes de la société civile que seraient une nouvelle crue dévastatrice de la Yongzue ou des séismes provoquant des affaissements massives dans les chaînes de montagnes habités et de facto des glissements de terrains et nécessiterait le cas échéant l'intervention de l'armée en force d'appoints aux secouristes et autres services d'urgence, d'où l'intérêt hautement prioritaire d'accentuer le processus de production et d'acquisition des KACHE et ce encore massivement pendant quelques temps.

Les ingénieurs des industries militaires de Leïyuan ont conçu à partir de la base du KACHE-06 d'autres modèles servant des usages plus spécifiques ou des situations désignés. Typiquement le plus notable est la version dites 06C de l'appareil qui troque l'arrière classique du véhicule pour une large citerne cylindrique à l'horizontale pouvant transporter des litres et des litres de carburant afin de soutenir loin des dépôts de ravitaillements et autres noeuds logistiques les véhicules de l'armée de terre ainsi que les hélicoptères lorsque ceux ci s'avancent loin de leurs "ports et bases d'attaches". Ces derniers sont estimés entre autres pouvoir transporter aux alentours de 15 000 litres de carburant par unité.

KACHE-06C
Variante 06-C (Pour Citerne) du Camion de classe KACHE, destiné à l'emport de carburant.


Dans une autre logique, des prototypes d'un modèle dit 06B sont actuellement à l'étude et impliqueraient la mise en service d'une version blindée du Camion, avec l'usage potentiel à la place des roues classiques de Chenilles qui permettraient de supporter entre autre un poids bien plus lourd et permettrait entre l'emport de quantités de matériel soit plus importantes, ou simplement de l'armement plus lourd avec bien plus d'aisance que son modèle de base. En tout état de cause, le Blindage accru, notamment au niveau du moteur et des réservoirs de carburants du véhicule ainsi que la présence de vitres pares-balles au niveau du poste de conducteur afin de "sanctifier" ces véhicules face à notamment aux éventuelles embuscades et autres attaques de partisans en sacrifiant une vitesse désormais bien moindre pour une résistance accrue à divers projectiles. Une autre utilité de ces variantes particulières de KACHE serait entre autre d'utiliser à plein escient l'emploi de chenilles avec essieux renforcés de tel manière à les rendre plus ou moins mobiles sur la plupart des terrains en maintenant une vitesse de "pointe" constante, ce qui tendrait à rendre l'usage d'un tel engin bien plus viable et dans l'idée.

KACHE-06B
Variante 06-B (Pour Blindage) du Camion de classe KACHE, destiné à l'emport de matériel lourd et à l'autonomie sur des routes logistiques menacées
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Hélicoptères et autres engins à rotors


Hélicoptère de Transport Lourd de classe XIANG-T12, de Troisième Génération

XIANG-T12

Le concept même d'hélicoptère est quelque chose de très nouveau pour la société Ushong qui s'habitue peu à peu à en voir émerger en son sein ci et là, la plupart des rares exemplaires qui existent au sein de l'Empire étant aux mains des très grands aristocrates et des capitaines d'industries les plus fortunés, autant dire que cela ne court guère les rues. Pourtant de tous ceux qui ont réussis à mettre la main sur des appareils de ce type, l'institution qui en a certainement le plus à elle seule et peut aussi se targuer de posséder des pilotes, pièces de rechange et jusqu'aux moyens de production massifs, n'est autre que l'armée Impériale elle même. L'on peut voir assurément là l'immense influence qu'ont eut le coeur même du corps des officiers de l'étendard écarlate à travers une expansion très récente de l'usage de l'hélicoptère au sein de divers sections de l'armée, allant des régiments d'infanterie aux forces spéciales en passant par les sections de la logistique qui ont toutes trouvées une utilité respective à ces engins dans leur domaine d'expertise.

Le XIANG-T12 est ainsi devenu à l'heure actuelle le modèle le plus commun et standardisé utilisé par les diverses branches de l'armée impériale, résultant de recherches ayant subit de multiples revers initiaux de par l'incapacité structurelle des ingénieurs à édifier un schéma initial de prototype se mêlant à la faiblesse industrielle d'il y a quelques années qui a fait pendant longtemps traîner la patte aux projets de mise en production d'hélicoptères au sein du Céleste Empire. Le retour des officiers ayant fait leur classes à l'étranger est littéralement ce qui a permis une brèche majeure dans la recherche de par l'expertise, les observations et autres enseignements ramenées non seulement de loin mais de terres où l'usage de ces engins est relativement commune et a même été au coeur de plusieurs tactiques militaires innovantes qui ont prouvés leur efficacité.

Et à ce titre, quiconque se penchera sur la conception des XIANG-T12 et dispose d'un peu de connaissance des modèles d'hélicoptères utilisés en Eurysie centrale et au Paltoterra pourra unanimement affirmer que les engins Ushong, quoique un peu en retard sur leur temps au vue des dernières générations en circulation, n'en demeurent pas moins un hommage clair et à peine dissimulé à l'art de la guerre de l'Inquisition Mahrenienne tant l'influence de leurs propres modèles d'hélicoptères se retrouvent dans celui crée par l'Empire. Les premiers modèles d'ailleurs disposent sur leur carlingue d'inscriptions et autres desseins imprimés qui ne laissent que peu de doute quand au fait que l'Ombre de la prise de Sankt-Josef a durablement marqué les esprits des stratèges Ushongs qui ont le cas échéant voulu honorer ce souvenir eut égard à leurs amitiés avec leurs homologues Mahrenniens qu'ils ont côtoyés durant bien des mois.

Bestiau affublés de deux puissants rotors afin de supporter une largeur imposante de près de quinze mètre avec uniquement le fuselage, quasiment le double en comptant les rotors, l'hélicoptère lourd XIANG-T12 pèse pour un total de 10000 et quelques kilogrammes, et peut à la force de ses deux turbines en soulever pour tout autant voir même moitié plus, ce en affichant une vitesse de pointe si les conditions de vols sont idéales de 310 kilomètre heure avec une autonomie maximale presque quintuplée pour un rayon d'action sans escale ou ravitaillement de près de 1500 km. Ses performances globalement satisfaisante et ses larges soutes qui peuvent en plus de bien des denrées et du matériel peuvent aussi accueillir au grand maximum environ vingt deux humains de moyenne envergure font que chacun de ces engins est très recherché par chaque branche de l'armée impériale.

Trois d'entre elles passent leur temps notamment à se disputer la moindre unité émergeant des industries lourdes du complexe militaro-industriel de Leïyuan. Les forces spéciales, le département de la Logistique et enfin les divisions des hôpitaux de campagnes qui rivalisent d'arguments et de ruses afin de justifier une acquisition prioritaires pour leurs branches respectives bien que les usages en étant fait leurs sont propres et diffèrent nettement les uns des autres. Typiquement, les forces spéciales et notamment les groupes d'interventions urbains, commandos forestiers et ainsi de suite en usent et en abusent afin de se déployer sur les flancs et les arrières des forces ennemis au titre de leurs tactiques de dépassement et de contournement misant sur la vitesse et la mobilité, parfois même dans le cadre d'opérations secrètes afin d'aller frapper directement à l'arrière sur les lignes logistiques. Les XIANG-T12 sont ainsi des éléments essentiels à leurs tactiques à cette volonté de mobilité notamment de par les terrains et reliefs irréguliers qui doivent être traversés, ce qui fait gagner un temps considérable et les cieux seuls savent que dans leur branche, le temps est la ressource la plus précieuse.

Au delà de ça, le département de la logistique a su s'approprier les engins à merveille notamment de par leur capacité d'emport plus qu'acceptable qui si elle s'apparente à un équivalent environnant à cinq camions à titre de comparaison ne dispose pas des inconvénients inhérents à ces derniers qui sont de nécessiter des voies terrestres dégagés et généralement arpentable, ce qui peut se révéler très complexe dans bien des biomes et autres reliefs nécessitant d'abord l'intervention d'équipes du Génie afin d'aménager les voies à disposition. Ce qui, prenant de facto un temps considérable en plus de ressources, peut aisément amener à des situations contrevenant à la volonté de "Choc et de terreur" des armées impériales se voulant mobile et rapide, ce qui à terme amène irrémédiablement à une perte de "Momentum" dans le cadre des assauts et avancées, et laisse souffler un ennemi bousculer en lui laissant le temps de se ressaisir et rétablir des lignes de défenses. L'usage d'hélicoptères de transport dans le cadre de la logistique de terrain permet de surcroit d'éviter ces menus problèmes et d'opérer des ravitaillement d'urgences paliatif afin de soutenir les divisions les plus avancées le temps que le gros du système qui demeure centré sur les véhicules terrestres soit mis en place et puisse suivre sans bloquer dans des goulots d'étranglements infernaux.

Les hôpitaux de Campagne, et plus largement le département médicinal de l'armée impérial ne sont pas en reste eux aussi en termes de demande car pour eux aussi dans leur domaine d'expertise, l'hélicoptère est un engin clé permettant de sauver des vies. De fait, de façon encore plus audacieuse que la logistique classique les officiers-médecins ont élaborés des concepts d'hôpitaux mobiles et aérien au travers des XIANG-12, qui dans l'idéal permettent d'opérer des redéploiement d'un matériel d'accueil et de soins d'urgence des blessés directement à bord et permet de facto de bouger d'un point A à un point B là où l'on a besoin de lui. De façon plus conventionnel, les engins servent aussi à rapatrier les blessés les plus urgents de par leur capacité d'accueil acceptables d'individus et leur vitesse de pointe, pouvant permettre selon les estimations les pertes de façon exponentielles, et ce de manière encore jamais vue sur un champ de bataille où opère l'armée impériale. Les docteurs et urgentistes de l'armée sont très enthousiastes à l'idée de pouvoir mettre en pratiques ces méthodes encore théoriques pour l'heure et seulement testé au travers d'entraînements.

Un dernier point mais non des moindres, les régiments d'infanterie recherchent aussi quoique en moindre quantité la possibilité de disposer de quelques XIANG-12 sous la main, notamment dans le cadre de guerres de positions nécessitant le franchissement d'obstacles trop important pour une approche terrestre conventionnelle, ou la prise d'assaut de sites urbains. Les troupes de chocs impériales armées de fusils d'assauts, grenades et autres "outils" visant à assaillir des positions entendent s'inscrire dans la digne lignée de ceux là même qui ont donné l'assaut sur Sankt Josef en Mahrennie, et se réapproprier leurs tactiques sous l'égide de leurs officiers ayant étudié là bas afin de les réappliquer à l'avantage de l'armée impériale.
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