Véhicules BlindésMBT (Main Battle Tank) de classe MAO-02, Septième Génération 
Derniers nés du complexe militaro-industriel de l'Empire des Ushongs, les Chars MAO-02 sont le résultat de plusieurs années de conception secrète au sein d'une base de développement dont l'existence a été tenue secrète autant que faire se pouvait. Première partie du dénommé projet "Xuánwō", pouvant littéralement se traduire comme "Maelstrom", le résultat final obtenu après une longue série d'échecs et d'essais non concluant est voué à incarner au cours des années à venir la pièce centrale du concept de guerre mobile sur le plan terrestre que les stratèges impériaux entendent théoriser afin de succéder aux arts équestres qui occupaient auparavant le rôle central au sein des armées impériales. En tout état de cause, ils sont le parachèvement du processus de motorisation et mécanisation des troupes, accompagnant les régiments d'infanterie à l'assaut des positions et forces adverses, ce avec une avancée frontale implacable.
A cette fin, ils ont ainsi été dotés d'un blindage imposant et capable de supporter sans coup férir bien des tirs au prix d'une mobilité réduite en comparaison de ses confrères plus légers, mais ce qu'il manque en capacité à se mouvoir, il le compense en polyvalence de matériel mais surtout en puissance de feu, incorporant comme un canon principal de 125 mm disposant d'une large réserve d'obus au sein d'espaces de stockages accru. S'ajoute à cela une mitrailleuse lourde coaxiale usant de balles de 7,62mm siégeant sur la tourelle du commandement du chef d'équipage afin de permettre des réponses plus adaptés face à l'infanterie ennemie, avec une possibilité en cas de nécessité d'être employée contre des aéronefs de basse altitude tel que des hélicoptères. Ont été aussi adjoint sur les flancs des tubes de lancement de fumigènes afin d'étendre les options stratégiques des engins et permettre à ces derniers d'opérer des retraites ou des redéploiements en se dissimulant dans une certaine mesure à la vue des forces ennemis, notamment en milieu urbain ou d'autres sites à la visibilité plus réduites tel que des forêts.
Des teintes de carrosseries ont d'ailleurs été conçu afin d'offrir des atours aptes à se fondre dans différents reliefs et terrains, qu'ils soient urbains, arboricoles, désertiques ou même neigeux, et si cela ne trompe guère les radars et l'électronique en général, la chose à au moins le mérite d'assister à berner les troupes aux sols ou dans les airs dans l'hypothétique cas où celles ci doivent se servir de leur jugé plutôt que de leurs engins pour repérer les MAO-02. Ce qui entre autre témoigne d'une logique allant potentiellement vers des développements dans le cadre de la guerre électronique et du brouillage en général au sein de l'Armée Impériale afin de maximiser le potentiel d'efficacité de ses pièces blindées maîtresses. Au delà de cela, des efforts notables ont été réalisés en matière de conception afin d'améliorer les capacités opératives en terrains difficiles à arpenter pour compenser plus encore les défauts de mobilité. La puissance du moteur entre autre a fait l'objet de développement clés emmenés par le Professeur Wa, le cerveau principal derrière le projet, ainsi que son équipe, qui ont réalisés de net avancées afin de permettre des accès facilités aux reliefs accidentés ou irréguliers, offrant des opportunités accrus en matière de choix de trajet d'attaque.
Chars Légers de Classe SHANDIAN-03, de Huitième Génération
Les Chars légers SHANDIAN-03 sont les seconds enfants du projet "Xuánwō", pensés pour accompagner leurs grands frères et compléter les capacités opératives de ces derniers en assurant notamment la tenue de leurs flancs de par ce qui manque principalement aux MAO à savoir de la mobilité qui permet de facto de contrer la plupart des tentatives de contournement des lignes et fer de lances blindés. En contrepartie, leur puissance de feu et armement embarqué en général se trouve bien moindre, arborant à titre de d'équipement principal un canon de 105mm, avec toutefois seulement une légère différence à hauteur de 3 obus d'emport en comparaison du Mao, tandis que la tourelle de commandement est adjointe d'une mitrailleuse coaxiale de 5,8 mm exclusivement dédiée à la lutte contre l'infanterie et aux cibles non blindées.
Fort d'une vitesse de pointe d'environ 70 km/h en usage sur les routes et autres terrains dégagés sans obstacles particuliers comme peuvent l'être les plaines et autres territoires extrêmement plats, il maintient toutefois des performances plus qu'acceptable environnant les 40 km/h lorsqu'il sort des sentiers battus et arpente les reliefs accidentés. Les capacités de manoeuvrabilité de l'appareil rendent toutefois moins pénibles la traversée de ces terrains divers susmentionnées pour peu que les pilotes et l'équipage en général soient un minimum compétant et sachent tenir en main l'engin. Des ajustements quand à sa durabilité vis à vis du climat équatorial d'une partie du Nazum ont d'ailleurs été fait afin d'accroitre la résistance de l'équipement aux conditions météorologiques pouvant leur causer bien du tord. Ses concepteurs ont d'ailleurs à ce titre inclus certaines variantes de l'appareil conçu pour un processus Amphibie afin de traverser plus efficacement les fleuves et rivières qui parsèment pour beaucoup l'est du continent, qu'il s'agisse de la Yongzu qui en demeure l'exemple le plus notable ou d'autres cours d'eaux voir des mangroves. La majorité toutefois disposent de supports et d'appuis modifiés afin de tenir les reliefs accidentés et escarpés que l'on retrouve régulièrement dans les chaînes de montagnes et autre collines dont beaucoup cerclent les frontières nordiques et occidentales du coeur de l'Empire.
Au delà de ça, les SHANDIAN bénéficient eux aussi de la présence de tubes lanceurs de fumigènes, bien qu'en bien moindre quantités afin d'accompagner leurs déplacements, l'on compte aussi des systèmes électroniques de fine technologie embarqué afin de fournir une assistance à la visée accrue aux opérateurs de même que des filtres de vision thermiques sur des objectifs siégeant sur une mini-tourelle placée en hauteur et légèrement excentré du canon principal de tel manière à offrir des capacités accrue afin de détecter notamment les individus d'infanterie pouvant se dissimulée sur les trajectoires des reliefs irréguliers qu'emprunteraient les chars. Une manière de donner la chasse et de prévenir en amont de potentielles embuscades même si les processus ne sont pas exempt d'erreurs dû à un manque notable et flagrant de données quand à des mises en situations réelles qui rendent encore beaucoup de procédés et autres caractéristiques très théoriques en matière de potentiel.
Malgré cela, et aussi de par une autonomie assez importante qui avoisine les 450 km, le SHANDIAN est claire voué à servir comme seconde partie de la clé de voûte que sera la stratégie impériale en matière de guerre mécanisée pour les années à venir, s'inscrivant dans une logique de vitesse de dépassement et contournement, cherchant à porter le "Choc et la Terreur" aux forces ennemis de façon parfois improbable. Ce en permettant des usages aussi dédiés à la contre-guérilla de par son aisance à se mouvoir en terrains irréguliers et à chasser l'infanterie.