25/02/2015
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[Wiki] Tamurt n Althalj

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L’Althalj (en Alth : الناس الثلج / alnaas althaj), en forme longue les Tamurt n Althalj ou le Tamurt n Althalj est un pays montagneux d'Afarée, longeant les Côtes Brisées. Sa capitale est Icemlet. Il est limitrophe du Tahbit Taht Alriyh à l’Ouest, territoire de la Sérénissime République de Fortuna, des territoires désertiques et montagneux du centre du Nord Ouest Afaréen allant de l’Alzili fi Alriyh, territoire d’outre-mer d’Aricie, au Jozor, aux régions de l’Illythie et l’Epibatie de l’Empire Rémien, jusqu’à l’Ouest de l’Ardchouja. La langue dominante est l’Alth (origine arabe avec patois des Côtes Brisées et le Beth, dérivé des communautés du Jozor et du Nedjma). L’Alth est utilisé par une grosse majorité des Althaljirs, avec une estimation de 95% de la population. Le bilinguisme Alth / Beth serait de l’ordre de 50%, ce qui fait partie des bilinguismes les plus étendus en terme de pourcentage de la population d’un pays (ref). Les Althaljirs font partie d’un famille ethnique Afaréenne du Nord Ouest du continent qui est définie par des notions historiques/culturelles : maghrébines-tamazight-arabe.
Les frontières actuelles de l’Althalj remontent à la création officielle du Tamurt n Althalj en 1999 et sont cartographiées par la communauté international en 2005 afin de bien définir les contours de ce pays nouveau dont les populations d’origine Althaljirs s’étendent au sein des espaces désertiques et montagnes du centre du Nord Ouest Afaréen. Des suites de l’unification des nombreuses populations sous le même drapeau, les premières statistiques nationales ont pu être estimées et documentées à travers un long processus entamé en 1998. Aujourd'hui encore, ce processus est en cours et peine à produire des données fermes. Le gouvernement Althalj estime qu’il sera bientôt en mesure de répondre à cette demande internationale dés lors que l’administration Althalj aura été entièrement mise en place afin d’effectuer une centralisation des données. Les conséquences en sont sensibles, car l’Althalj, avec ce manque de données disponibles, est ralenti dans son souhait d'attirer des investissements extérieurs, malgré une croissance soutenue (non documentée) et des richesses naturelles importantes mais encore peu exploitées (potentiels hydroélectrique, minier, touristique).
Depuis 1991, la région (puis le pays en 1999) est dirigée par la Qari Ijja Shenna, sous laquelle le développement de l’Althalj a connu un essor important, tant économique (ref), que social, le Tamurt n Althalj étant principalement dirigé par une société matriarcale sous les fanions de la religion musulmane ; une exception extraordinaire et peu débattue jusqu’alors dans la communauté religieuse extérieure à l’Althalj.



Sommaire


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L’Althalj est un pays côtier, montagneux et désertique. Sa superficie est estimée à 441,000 km².

63 % du territoire Althalj est constitué de montagnes et hauts plateaux, et plus de la moitié du territoire dispose d'une altitude supérieure à 1,000 mètres. Son point culminant est le Qimat Aljabal et ses 7,321 mètres.

Le climat de l'Althalj est varié et unique du fait de sa situation géographique et de ses hauts reliefs.
Les Côtes Brisées, ces régions côtières, subissent de forts vents sur l’ensemble de la côte Ouest et malgré l’apport d’embruns marins, l’air chaud du Sahra’ de l’Ouest y redescend à travers les reliefs. Dés lors le climat y est assez sec, les températures oscillant entre 25°C à 32°C dans la région de Tiffuzzel, et peut être extrêmement froid en altitude dans les terres, à -25°C à 12°C dans la capitale des montagnes et des neiges, Acilmum.


A l’Est de la chaîne de montagne, la Dorsale Glacée (en Alth: التلال المجمدة / Altilal Almujamada), le climat change, subi et protégé par le froid et l’humidité descendant des hauts. Les reliefs et vallées sont verts et le climat tempéré, océanique, joue un rôle sur l’ensemble des baies de Samak Mumalah entre Icemlet et Ifilku. Les températures au sein des vallées et des côtes sont généralement à travers les saisons entre 15°C et 25°C. La région est très humide et il n’est pas rare qu’il pleuve plusieurs fois par jour ou que le ciel reste entièrement gris d’Avril à Novembre. Des phénomènes de ciels rouges (rouge brique) ne sont pas rares lors des périodes de haboubs (tempêtes de sables) charriés par le Sahra' du Nord Est. Extrêmement attendus, ces phénomènes apportent de larges quantités d’engrais naturels qui permettent à toute la région d’obtenir de très bons rendements agricoles.






Le Nord subit un climat désertique. Butant sur les contreforts des montagnes, l’humidité s’y évapore facilement.
Le Nord s’ouvre sur un immense bassin rejoignant les vastes dunes du Sahra’ au Nord comme à l’Ouest. Cette région dispose toutefois de sources et nappes phréatiques en très grande quantité, une source d’intérêt importante pour les Althaljirs et industries. Des records de températures ont été mesurées de l’autre côté de la chaîne montagneuse à l’Est de la ville d’Asefsaf en 2004 avec 45°C à l’heure de 13h34 le 7 Septembre.


L’Est de l’Althalj, bercé par les vents cléments des baies de Samak Mumalah, dispose d’un climat de type Leucitanéen, entre la proximité du désert et ses hauts reliefs. C’est dans cette région, vers Ifilku, que les stratovolcans Althalj séjournent, notamment Alhariq Alkabir (volcan explosif, 2439m), dont les éruptions multiples, chaque années, sont suivies et mesurées.
Les nombreux glaciers de la Dorsale Glacée et d’Ifilku sont la principale source hydrique de l’Althalj, formant de nombreux rivières et fleuves dont les crues sont extrêmement fortes et dangereuses.




La Maktaba, avec la jeune création de l’Althalj, a fortement réduit l’utilisation de pesticides depuis 1998, toutefois la culture de cotton dans le Nord du pays a pollué plusieurs plaines et cours d’eau depuis les années 60, notamment avec l’utilisation du DDT. Les conséquences sanitaires sur les populations agricoles sont encore visibles et l’Althalj a ainsi renforcé ses normes sanitaires globales afin préserver la santé de ses populations.
Les exploitations minières dans la région d’Asefsaf ont pollué de nombreuses nappes phréatiques (ref Le Phosphate empoisonne doucement, mais sûrement). La Sororité étudie une nouvelle régulation afin de protéger les sources d’eau du Nord.


La population Althalj est jeune et l'espérance de vie (non mesurée actuellement) est une priorité de la Maktaba. Avec seulement 5,000,000 d'habitants, il y a une réelle volonté de l'Althalj d'attirer la main d'oeuvre des Terres Libres du Sahra' afin de pouvoir pleinement subvenir à ses ambitions de croissance.


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Al Ilahat, déesse créatrice, de la fertilité, de la lumière et des ténèbres, du feu et des océans, est mentionnée pour la première fois dans les pétroglyphes du site protégé et historique de la péninsule de Sukhur Abadia (Alth:صخور أبدية) à l'extrême Sud de l'Altilal Almujamada et des Tamurt n Althalj. Les Pétroglyphes de Sukhur Abadia, qui datent de -7000 à -5000 avant notre ère, montrent le pouvoir d'une divinité unique qui prodigue à la Terre et aux Femmes.

Un avant-gardisme du monothéisme qui est actuellement discuté au sein des universités Althaljirs.

Les populations de la région de l'Altilal Almujamada et d'Ifilku auront très tôt adopté le nom d'Ilahat pour se référer à la déesse.
Les accents et déformations linguistiques (raccourcis) se seront propagés à travers le Sahra' et, lors de la période -3000 à -2000, "Al Lat" sera d'usage en Afarée de l'Ouest, jusqu'à la corne de l'Afarée de l'Est et jusqu'à la Leucytalée.

Cette période pré-islamique verra de nombreuses statues et temples dédiés à la déesse Ilahat au sein de la région des Tamurt n Althalj et dans une moindre mesure outre-Althalj. Les mentions sont toutefois nombreuses dans les premières écritures monumentales des différentes langues qui composaient l'Afarée Septentrionale. La déesse est imagée sur les fragments de poterie ou les fresques murales retrouvés dans toute la région Sahranne et bordant la Leucytalée (là où les sites de fouilles sont les plus nombreux et accessibles), mais aussi et en plus grand nombre dans la région Althaljir.

Pétroglyphes de Sukhur Abidia, Ilahat sont représentés, ses longs cheveux irradiant la Terre, les animaux et les Femmes. <br>Les premières représentations semblent insister sur la maternité et la fertilité.
Pétroglyphes Sahrannes d'Asefsaf, Ilahat octroye l'abondance aux Femmes.<br>La posture stricte est assimilée à la bienfaisance.
Au cours des derniers siècles, l'utilisation de l'accentuation et intonation sur la deuxième syllabe est un signe de respect.
Ilahat s'écrit alors Ilâhat et dans le language plus courant, Ilâh.

La Sororité (Ilahmisme) mène une initiative théologique avec les oulémas (Sunnisme) et hodjatoleslam (Chiisme duodécimain) afin de comprendre le rapprochement linguistique et les possibles ambiguïtés historiques entre Ilâh, Islam et Al Lat et Allah.
Lors des Hauts Conseils Islamiques d'Abunaj de 899, les oulémas précisèrent que les hadiths spécifiaient qu'Allah disposait de nombreuses désignations et noms et que l'Ilahmisme n'était en rien originel et ne pouvait, ne devait pas corrompre l'image d'Allah.

« Certes, Dieu a 99 noms, cent moins un. Quiconque les énumère entrera au Paradis ; Il est sans alter-ego et récompense le fait de citer ces noms un à un. »
Hadith « du Prophète » d'Abū Hurayra

Depuis le débat est toujours en cours, l'Ilahmisme étant très régionalisée et ayant été une source de désaccords et conflits lors du millénaire précédent.

Pour rappel, des suites de la mort d'Othmân ibn Affân, compagnon de Mohammed, le prophète de l'Islam, en 657, des désaccords s'amoncèlent quant à la succession et les traditions théologiques à suivre.
Les partisans d'Ali ibn Abi Talib, cousin et gendre du prophète formeront la branche du Chiisme. Le Chiisme reconnaît que les descendants et la famille du prophète sont les seuls à même au droit de succession.
Les Sunnites estiment que les membres de la tribu du prophète ont ce droit de succession.
Les Kharijites (aujourd'hui Ibadisme) et Ilahmistes considèrent que tout musulman digne et apte dispose de ce droit et que seul Allah ou Ilâh en est juge.

Les branches de l'Islam sont nombreuses, toutefois l'Ilahmisme, largement minoritaire, ne fut guère conspuée par ses revendications ou ses méthodes et pratiques théologiques.
Le poète Banairais Abu Afak le précisa dans une de ses oeuvres des suites de son voyage à Icemlet en 624.

« La Maison d'Allah est grande. Est ce que Dieu se soucie de son Nom ? Est ce que Dieu se soucie de la prosternation et des mots de la prière ?
La Maison d'Allah est grande. Dieu se soucie des coeurs et de la paix.»



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La société est, depuis la formation initiale des communautés Althaljirs, régit par une système matriarcale sur plusieurs niveaux de reconnaissance et statut social.
Le système qarien est une réminiscence d'un système féodal propre à cette région et aux populations Althaljirs.

Dans une région éloignée des routes commerçantes de par la géographie unique de l'immense péninsule Althaljir, les "routes" et voies de communication s'effectuaient sans passer par cette univers gris, bercé par les intempéries et le vent fort et presque continu. Bien que la région soit verte, fertile et dispose de quantité d'eau importante, les peuples extérieurs rechignent à s'y arrêter ou s'y installer, favorisant les cités des côtes de la Leucytalée ou un pourtour de la Mer d'Emeraude plus proche de l'Afarée centrale et de ses connexions avec les civilisations de l'Afarée de l'Est.

La réputation de la "péninsule" est celle d'un havre de pirates et mythes effrayants où les hommes y meurent de froid ou sous les déluges perpétrés par l'Altilal Almujamada.
Elle devient néanmoins un refuge privilégié pour les marginaux et notamment s'y établit plusieurs peuples qui se sédentarisent autour des nombreuses rivières et côtes à l'abris du Vent, à l'Est de l'Altilal Almujamada et autour du Golfe Althaljir.

Les intempéries nécessitent de nombreuses heures de travail afin de monter une communauté et une société d'ordinaire habituée à un climat désertique et aride, mais aussi trouver des moyens de désenclaver le commerce local et à terme régional.
Alors que les hommes travaillent la terre et favorisent l'élevage, les femmes éduquent les enfants et s'occupent des foyers.
Un tel équilibre ne diffère guère de ceux des sociétés et civilisations retrouvées sur tous les continents à cette époque et encore aujourd'hui.

Un virage s'effectue néanmoins, lors de l'Antiquité, lorsque l'équilibre d'une femme au foyer lui prodigue une initiative intellectuelle et culturelle qui s'imposera face à un modèle de dominance masculine basée initialement sur un avantage physique. La nourriture est partagée équitablement, à comparer avec d'autres sociétés patriarcales, et le décalage physique entre l'homme et la femme n'est pas aussi tranché qu'au sein des sociétés extérieures à l'Althalj.
La Femme dispose de plus de latitude pour former les esprits des jeunes générations à une société qui diffère des modèles patriarcaux.
De plus, la Femme dispose d'un temps libre qu'elle occupe à s'instruire, à partager avec les autres femmes des communautés voisines et peu à peu devient responsable des échanges, du commerce et au final s'octroie tacitement des droits de regard sur la politique et la société.
La transition n'est pas franche, toutefois elle se dessine sur plusieurs siècles lors de l'Antiquité et s'accentue avec l'instauration du système qarien qui va définir les directions et décisions à chaque échelon de la société Althaljir alors que celle-ci grandit et que les communautés deviennent villes et les villes deviennent régions.

La Femme devient le centre décisionnel, intellectuel de la société des peuples Althaljirs, plus à même de prendre les bonnes décisions et ayant la possibilité de trouver des consensus entre familles et voisinages. Les Tamurt n Althalj passe alors dans un système matriarcale qui est encore en vigueur aujourd'hui au sein de la nation ayant pris le nom de ces peuples, aux valeurs sociétales communes.

Un élément d'intérêt est celui de la responsabilité de la guerre.
Dans une société patriarcale, l'homme part à la guerre. Mieux nourri, plus fort, plus physique, il régit la société et à travers une symbolique virile prend les armes.
Dans la société matriarcale Althaljir, l'homme doit subvenir aux besoins de la famille et assurer un retour au foyer des denrées alimentaires, tandis que les femmes favorisent un intellect et à travers une symbolique de responsabilité familiale, et maternelle, prend les armes.

Cette facette unique laisse cours à de nombreux récits historiques sur les armées de femmes guerrières de l'Antiquité à l'Epoque Moderne.
Profondément étudiée, elle explique la faible population Althaljir, qui subit un déclin important de la natalité et des cycles de croissance démographiques des suites de conflits armés.
Lors des invasions du Nazum et d'Eurysie en Afarée du Nord, malgré les nombreuses guerres, une explosion démographique et un brassage génétique est mesurable, grâce aux nouvelles technologies et études démographiques et génétiques, à travers ces mêmes régions. Les femmes survivent, car ne vont pas à la guerre et subissent le courroux des vainqueurs.
Les invasions buttent face à l'Altilal Almujamada, trop éloigné des bases arrières de l'Afarée du Nord et de l'Afarée de l'Est et subissent de nombreuses défaites sur le champ de bataille face aux armées de guerrières Althaljirs. Les femmes meurent au combat et les envahisseurs, défaits, ne peuvent assoir les pratiques d'usage sur le femmes à l'époque. De ce fait, le Matriarcat Althaljir défend ses régions, mais ne réussira pas à évoluer démographiquement à la même vitesse que les sociétés patriarcales.




Enseignement Supérieur Althaljir


Conglomérat de l'Inspiration Althaljir

Les établissements de l'enseignement supérieur Althaljir adhèrent à l'accréditation internationale linguistique de Zaki Al-Pour.


Liste des établissements principaux du Conglomérat de l'Inspiration Althaljir :

  • Université d’Acilmum - Sciences Physiques Théoriques et Appliquées (SPTA)
  • Université d'Ifilku - Sciences de l'Environnement (SE)
  • Université d’Icemlet - Anthropologie, Esprit et Génétique (AEG)
  • Université d'Asefsaf - Bienveillance et Finance Ilahmique (BFI)
  • Université de Tifuzzel - Unité Sociétale et Juridique (USJ)
  • Ecole de la Grande Botanique d'Ifilku (EGI)
  • Ecole Militaire d'Asefsaf (EMA)
  • Les Grands Ateliers de l'Althalj (GAA)
  • Les Muses Althaljirs (MA)


(En cours de développement)





Le système qarien (en Alth : قاري) hérite d'un usage du mot "qqari" pour désigner l'importance de la "responsabilité de la femme". Il désignait autrefois la terre et la Femme représentait la terre (le territoire, le continent) à travers ce titre.

La qqari (accentuation de la première syllabe) est la plus sage de la communauté (aujourd'hui commune) et décide pour celle-ci en consultant ses Soeurs.
La qari (accentuation de la deuxième syllabe) est la plus sage de la région et décide pour celle-ci en consultant ses paires.
La Qari (accentuation de la première syllabe et du i) est désignée par les qaris Althaljirs et la Sororité.
Les Soeurs sont des cercles à différents échelons du système qarien qui prodigue conseils et dispose de prérogatives décisionnelles.
La Sororité (en Alth : نادي نسائي) est le cercle le plus prestigieux et secret des Soeurs. Il établit les règles sociétales Althaljirs et épaule la Qari et la Maktaba dans la direction des Tamurt n Althalj. Les pouvoirs décisionnels de la Sororité sont aussi importants que ceux de la Qari et de la Maktaba.
La Maktaba (en Alth : مكتبه)est le cercle des qaris et de la Qari, autrefois réunies au sein de la Bibliothèque d'Icemlet. La Maktaba est l'élément représentatif et visible du pouvoir Althaljir. Considérée comme les cheffes d'Alnaas Althalj, la Maktaba, tout comme la Sororité sont hautement respectées.


(En cours de développement)
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