La société est, depuis la formation initiale des communautés Althaljirs, régit par une système matriarcale sur plusieurs niveaux de reconnaissance et statut social.
Le système qarien est une réminiscence d'un système féodal propre à cette région et aux populations Althaljirs.
Dans une région éloignée des routes commerçantes de par la géographie unique de l'immense péninsule Althaljir, les "routes" et voies de communication s'effectuaient sans passer par cette univers gris, bercé par les intempéries et le vent fort et presque continu. Bien que la région soit verte, fertile et dispose de quantité d'eau importante, les peuples extérieurs rechignent à s'y arrêter ou s'y installer, favorisant les cités des côtes de la Leucytalée ou un pourtour de la Mer d'Emeraude plus proche de l'Afarée centrale et de ses connexions avec les civilisations de l'Afarée de l'Est.
La réputation de la "péninsule" est celle d'un havre de pirates et mythes effrayants où les hommes y meurent de froid ou sous les déluges perpétrés par l'Altilal Almujamada.
Elle devient néanmoins un refuge privilégié pour les marginaux et notamment s'y établit plusieurs peuples qui se sédentarisent autour des nombreuses rivières et côtes à l'abris du Vent, à l'Est de l'Altilal Almujamada et autour du Golfe Althaljir.
Les intempéries nécessitent de nombreuses heures de travail afin de monter une communauté et une société d'ordinaire habituée à un climat désertique et aride, mais aussi trouver des moyens de désenclaver le commerce local et à terme régional.
Alors que les hommes travaillent la terre et favorisent l'élevage, les femmes éduquent les enfants et s'occupent des foyers.
Un tel équilibre ne diffère guère de ceux des sociétés et civilisations retrouvées sur tous les continents à cette époque et encore aujourd'hui.
Un virage s'effectue néanmoins, lors de l'Antiquité, lorsque l'équilibre d'une femme au foyer lui prodigue une initiative intellectuelle et culturelle qui s'imposera face à un modèle de dominance masculine basée initialement sur un avantage physique. La nourriture est partagée équitablement, à comparer avec d'autres sociétés patriarcales, et le décalage physique entre l'homme et la femme n'est pas aussi tranché qu'au sein des sociétés extérieures à l'Althalj.
La Femme dispose de plus de latitude pour former les esprits des jeunes générations à une société qui diffère des modèles patriarcaux.
De plus, la Femme dispose d'un temps libre qu'elle occupe à s'instruire, à partager avec les autres femmes des communautés voisines et peu à peu devient responsable des échanges, du commerce et au final s'octroie tacitement des droits de regard sur la politique et la société.
La transition n'est pas franche, toutefois elle se dessine sur plusieurs siècles lors de l'Antiquité et s'accentue avec l'instauration du système qarien qui va définir les directions et décisions à chaque échelon de la société Althaljir alors que celle-ci grandit et que les communautés deviennent villes et les villes deviennent régions.
La Femme devient le centre décisionnel, intellectuel de la société des peuples Althaljirs, plus à même de prendre les bonnes décisions et ayant la possibilité de trouver des consensus entre familles et voisinages. Les Tamurt n Althalj passe alors dans un système matriarcale qui est encore en vigueur aujourd'hui au sein de la nation ayant pris le nom de ces peuples, aux valeurs sociétales communes.
Un élément d'intérêt est celui de la responsabilité de la guerre.
Dans une société patriarcale, l'homme part à la guerre. Mieux nourri, plus fort, plus physique, il régit la société et à travers une symbolique virile prend les armes.
Dans la société matriarcale Althaljir, l'homme doit subvenir aux besoins de la famille et assurer un retour au foyer des denrées alimentaires, tandis que les femmes favorisent un intellect et à travers une symbolique de responsabilité familiale, et maternelle, prend les armes.
Cette facette unique laisse cours à de nombreux récits historiques sur les armées de femmes guerrières de l'Antiquité à l'Epoque Moderne.
Profondément étudiée, elle explique la faible population Althaljir, qui subit un déclin important de la natalité et des cycles de croissance démographiques des suites de conflits armés.
Lors des invasions du Nazum et d'Eurysie en Afarée du Nord, malgré les nombreuses guerres, une explosion démographique et un brassage génétique est mesurable, grâce aux nouvelles technologies et études démographiques et génétiques, à travers ces mêmes régions. Les femmes survivent, car ne vont pas à la guerre et subissent le courroux des vainqueurs.
Les invasions buttent face à l'Altilal Almujamada, trop éloigné des bases arrières de l'Afarée du Nord et de l'Afarée de l'Est et subissent de nombreuses défaites sur le champ de bataille face aux armées de guerrières Althaljirs. Les femmes meurent au combat et les envahisseurs, défaits, ne peuvent assoir les pratiques d'usage sur le femmes à l'époque. De ce fait, le Matriarcat Althaljir défend ses régions, mais ne réussira pas à évoluer démographiquement à la même vitesse que les sociétés patriarcales.Enseignement Supérieur AlthaljirLes établissements de l'enseignement supérieur Althaljir
adhèrent à l'
accréditation internationale linguistique de Zaki Al-Pour.
Liste des établissements principaux du Conglomérat de l'Inspiration Althaljir :
- Université d’Acilmum - Sciences Physiques Théoriques et Appliquées (SPTA)
- Université d'Ifilku - Sciences de l'Environnement (SE)
- Université d’Icemlet - Anthropologie, Esprit et Génétique (AEG)
- Université d'Asefsaf - Bienveillance et Finance Ilahmique (BFI)
- Université de Tifuzzel - Unité Sociétale et Juridique (USJ)
- Ecole de la Grande Botanique d'Ifilku (EGI)
- Ecole Militaire d'Asefsaf (EMA)
- Les Grands Ateliers de l'Althalj (GAA)
- Les Muses Althaljirs (MA)
(En cours de développement)Le système qarien (en Alth : قاري) hérite d'un usage du mot "qqari" pour désigner l'importance de la "responsabilité de la femme". Il désignait autrefois la terre et la Femme représentait la terre (le territoire, le continent) à travers ce titre.
La qqari (accentuation de la première syllabe) est la plus sage de la communauté (aujourd'hui commune) et décide pour celle-ci en consultant ses Soeurs.
La qari (accentuation de la deuxième syllabe) est la plus sage de la région et décide pour celle-ci en consultant ses paires.
La Qari (accentuation de la première syllabe et du i) est désignée par les qaris Althaljirs et la Sororité.
Les Soeurs sont des cercles à différents échelons du système qarien qui prodigue conseils et dispose de prérogatives décisionnelles.
La Sororité (en Alth : نادي نسائي) est le cercle le plus prestigieux et secret des Soeurs. Il établit les règles sociétales Althaljirs et épaule la Qari et la Maktaba dans la direction des Tamurt n Althalj. Les pouvoirs décisionnels de la Sororité sont aussi importants que ceux de la Qari et de la Maktaba.
La Maktaba (en Alth : مكتبه)est le cercle des qaris et de la Qari, autrefois réunies au sein de la Bibliothèque d'Icemlet. La Maktaba est l'élément représentatif et visible du pouvoir Althaljir. Considérée comme les cheffes d'Alnaas Althalj, la Maktaba, tout comme la Sororité sont hautement respectées.(En cours de développement)