16/12/2017
11:34:54
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Visio entre marchands de morts (Rasken-Dodécapole) (FADD)

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Visio entre marchands de morts



Ambiance


Sur l'écran des raskenois, on pouvait voir le visage affable et accessible d'un vieil homme, tout sourire. La visio était de toute évidence prise dans son bureau, au siège de la Fabricca di armi della Dodécapoli. Au mur était accroché le dernier modèle d'arme légère de l'entreprise, le M11 Corenno, qui était parmi les fiertés locales. Pour cause, elle était devenue l'arme standardisée des fantassins velsniens, et de la plupart des villes de la Dodécapole, de même que celle des soldats xin au Nazum. L'institution, plusieurs fois centenaires, restait à Apamée l'une des grandes entreprises exportatrices de la ville, et ne se refusait jamais à une bonne opportunité contractuelle. Il se trouvait que ces derniers avaient réussi à faire fonctionner leur réseau par le biais de la clientèle déjà acquise de Velsna, qui s'était faite le relais d'une proposition des plus alléchantes. Que les raskenois acceptent ou refusent la proposition initiale, cela avait l'air d'avoir attiré leur attention...


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"Bonjour messieurs. Je me permets de me présenter, même si je suppose que l'on vous a déjà briefé sur ma personne...fort peu intéressante j'en conviens. Je m'appelle Mario Alboretto, directeur général de la Fabricca di armi della Dodécapoli, et c'est un plaisir d'entretenir avec vous, même si le temps ne m'a pas permis une discussion en tête à tête. C'est une immense joie que je me fais de partager cet écran avec de tels connaisseurs que vous dans tout ce qui a attrait à l'armement léger.

Comme vous l'avez dit, il y a moyen de nous entendre sur les dangers auxquels nos deux pays font face, et je suis certain que nos intérêts vont se retrouver. L'Assemblée des citoyens d'Apamée a été fort ravie de votre réponse...mais trêve de politesses, et commençons.

Vous n'êtes pas sans savoir que la FADD a bénéficié de la publicité de la part de l'un de nos amis communs. Comme vous pouvez le constater, cet appel du pied est un témoignage de la grande qualité du matériel qui est produit dans le secret entre ces quatre murs. La FADD fabrique ses armes certes, et nous en sommes très fiers, mais j'ai cru comprendre que ce qui vous intéresserait le plus serait davantage un contrat de sous-traitance dédiée à de l'équipement que vous produisez déjà sur votre sol. Je comprends votre attachement à produire votre propre matériel, et c'est louable.

Voyez vous, j'ai eu l'honneur de recevoir il y a peu un exemplaire de votre fameux fusil "Tara".


*A l'écran, le vieux directeur pose un modèle raskenois sur son bureau, qu'il s'amuse à démonter, puis remonter avec l'attention d'un artisan horloger.*

C'est vraiment du beau travail. Certes, sa cadence de tir est légèrement inférieure au Corenno, mais il est plus léger une fois chargé, et moins encombrant. J'apprécie tout particulièrement cette crosse pliable, qui offre des configurations intéressantes. Sans parler du fait que vous vous êtes débarrassés des calibres 7,62. Non pas que je n'apprécie pas, pas la plupart des armées du monde ne l'utilisent plus que de manière marginale, et il serait difficile de récupérer ces calibres sur un champ de bataille, autant que de participer à des opérations inter-armes. En dehors d'une utilisation par des forces spéciales, je ne recommande pas. C'est une gracieuse machine, indubitablement, et je pense qu'elle est digne d'être sous traitée chez nous.

*Il repose le fusil sur la table après l'avoir manipulé une dernière fois.*

Outre les fusils, sachez que je peux également sous traiter tout votre matériel d'infanterie, ce qui comprend donc cela, mais aussi les mortiers, mitrailleuses, lance-roquettes etc etc... La première question serait donc de savoir à quel point vous êtes demandeur. Mon offre de départ, si mes souvenirs sont bons, était la sous-traitance de deux ateliers (hrp: usines), mais soyons honnêtes: vous êtes une grande nation avec de grands problèmes, et vos besoins dépassent de loin mon offre de départ. Or, il se trouve que nos partenaires velsniens sous-utilisent ce magnifique complexe militaire qui est le nôtre. Nous pouvons donc doublement nous être utiles. Mais avant cela, ma première question est donc de déterminer de combien d'ateliers avez vous le besoin, et pour quel type de matériel. J'écoute, après quoi nous parlerons de ce que nous voulons...
Le gouvernement Raskenois mais également les Raskenois en général n’avaient pas l’habitude de ce genre de rencontre qui se font à distance, en effet, dans la culture Raskenoise il était admis qu’une rencontre, surtout pour discuter de sujets importants, devait se faire en tête à tête. Cependant, les événements et les emplois du temps de chacun firent que cela était l’unique solution, ainsi, en ce jour, les Raskenois rencontraient les Dodécaliotes. Mais avant ça, pourquoi donc l’Empire Raskenois rencontrait-il l’une des cités de la Dodécapole, regroupement de cités visiblement au bord de l’explosion ? La réponse était simple, Rasken avait entamé un vaste programme de réarmement, avions de chasse, chars d’assaut, artillerie, les commandes de l’armée pleuvaient littéralement sur le complexe militaro-industriel du pays. Cependant, bien qu’imposantes, ses capacités de production ne sont pas illimitées et des choix ont dû être faits, choix portant notamment sur la mise à l’écart du matériel d’infanterie jugé secondaire. En réalité, il est tout aussi important que les autres équipements que sont les chars et les avions, seulement, ainsi bien que classé comme secondaire, l’armée Raskenoise cherche toujours des moyens pour remplir ses objectifs en la matière. La Dodécapole et plus précisément la cité d’Apamée apparaissent donc comme un bon moyen de remplir cet objectif grâce à l’entreprise FADD. L’entreprise centenaire produisant du matériel d’infanterie et de qualité relativement comparable à celui des manufactures Raskenoises fut donc contactée afin de négocier de possibles contrats de sous-traitance.

Cependant, si Rasken a ses problèmes, Apamée a également les siens, les tensions entre les cités grimpaient et la Dodécapole semblait au bord de l’explosion, nécessitant un renforcement des capacités de défense de la ville. Renforcement auquel Rasken pourrait indirectement participer, en effet, durant les dernières années, un groupe de mercenaires Raskenois s’est fait connaître notamment en participant à la guerre civile Velsnienne ou bien en Okaristan.

Le jour J, 3 personnes étaient présentes : le ministre des affaires étrangères Axel Orndorff, le ministre des armées Henry Moser et enfin la cheffe des Bérets Rouges Rachel Schützenberger. L’écran s’alluma et le directeur général de la Fabricca di armi della Dodécapoli (abrégé FADD) monsieur Mario Alboretto apparut.

Axel Orndorff (ministre des affaires étrangères) – Enchanté, je suis le ministre des affaires étrangères Axel Orndorff, vous n’avez point à vous excuser, il est vrai que nous Raskenois avons l’habitude d’effectuer les rencontres en présentiel, mais nous comprenons totalement que vous ayez des impossibilités, la vie au sein de la Dodécapole n’est pas simple d’après les derniers rapports que nous avons. Enfin bref, pour tout vous dire, je dois avouer qu’effectuer une rencontre dans ces conditions est assez nouveau pour nous, cela nous fera une première expérience. À ma droite se trouve le ministre des armées monsieur Henry Moser, il sera votre principal interlocuteur pour ce qui touchera aux possibles contrats. Quant à la personne sur ma droite, il s’agit de Rachel Schützenberger, la dirigeante du groupe de mercenaires des Bérets Rouges qui négociera avec les excellences de la cité d’Apamée.

Henry Moser (ministre des armées) – Je suis content que notre fusil vous plaise, il s’agit du mieux de ce que l’ingénierie Raskenoise est capable de proposer. Vous mentionnez le 7,62, il est vrai que durant un temps nous avons utilisé ce calibre, cependant, il s’agissait de fusils hérités de la guerre civile de 1951-1976 que nous avons commencé à remplacer à partir de 2005, les seules armes utilisant encore ce calibre sont les mitrailleuses lourdes comme la Höss par exemple.

Pour répondre à votre question, notre demande actuelle se porte uniquement sur le fusil d’assaut, car nous disposons actuellement de suffisamment de mitrailleuses lourdes, mortiers légers, lance-roquettes et autres lance-missiles. Quant à la quantité, Rasken dispose actuellement de 130 000 soldats professionnels, mais nous ne disposons que de 120 000 fusils dont environ 20 000 anciens qui, pour les plus vieux, utilisent encore du 7,62. Ainsi, notre objectif principal serait alors de nous débarrasser de ces 20 000 fusils, à cela il faudrait ajouter les fusils pour les réservistes qui représentent actuellement 20 000 soldats. Pour le dire autrement, si commande il y a, la première porterait sur la sous-traitance de 50 000 fusils d’assaut Tara. Dans un second temps, notre loi de programmation militaire prévoit de gonfler nos effectifs à 200 000 soldats professionnels à l’horizon 2020 pour un nombre encore indéterminé de réservistes, d’ici 2020, nous pourrions alors vous commander 120 000 fusils d’assaut Tara et qui sait, peut-être plus passé cette date si notre coopération se déroule dans de bonnes conditions.
"Si vous pensez que vous avez ce qu'il vous faut...nous n'insisterons pas, mes excellences..."


Mario Aboretto n'eut pas le temps de terminer sa phrase que la visioconférence marquait un point d'arrêt: il semblait qu'un autre des invités ait répondu à l'appel. En effet, depuis son bureau apparaissait une nouvelle tête sur les écrans de tous les participants. Encore un homme en apparence âgé, mais celui-ci arborait une tignasse légèrement plus épargnée par le temps que l'armurier apaméen. Très rapidement, celui prend ses marques sur son siège et se présente:

" Mes excellences. Je vous prie de considérer toutes mes excuses. Nous avons eu un léger contretemps, et j'ai été retenu plus longtemps que prévu à l'Assemblée des décisions citoyennes. Excellence Ornedorff, je suppose que vous avez déjà fait connaissance avec notre célèbre maître armurier. Laissez moi quelques instants et nous pourrons commencer..."

Parmi toutes les fortes têtes de l'Assemblée citoyenne d'Apamaée, celle de Patrizio Pisistrati était l'une des rares qui était quelque peu reconnue à l'étranger. Le vieil homme, que l'on considère comme l'un des plus grands animateurs de la Démocratie apaméenne, a en toute logique été choisi pour suivre les délibérations d'un marché qui à première vue ne regarde pas la puissance publique. Toutefois, l'importance majeure de la FADD au sein de la micro-nation, et son rôle majeur dans les relations internationales de la cité apaméenne, a convaincu Pisistrati d'intervenir personnellement dans cette opération, même si celui ci n'hésite pas à signifier aux raskenois qu'il sera certainement quelque effacé lorsque le sujet tournera autour des questions purement techniques.

" Pour tout ce qui est des armes, j'ose espérer que vous avez été entre de bonnes mains jusque maintenant... de toute façon, vous n'aurez pas mieux que notre cher Alboretto pour vous captiver sur ce qui paraît pour moi être des outils semblables à des marteaux... *rire* J'espère que le cadre de cette entrevue ne vous désarçonne pas, nous n'avions malheureusement point le temps d'organiser un sommet en bonne et due forme. Mais soit, je crois avoir coupé mon vieil ami ici présent avec mon entrée en scène, continuez je vous prie, Maître armurier."

De suite, Alboretto reprend:
" Merci excellence, c'est un plaisir de vous avoir avec nous. Concernant votre demande, excellence Orndorff, je pense que c'est là raisonnable de votre part. Nous somme indéniablement en capacité de vous fournir ce que vos besoins imposent. Je pense que nous pouvons déjà acter la vente des 50 000 fusils selon la configuration qui est demandée de votre part, c'est à dire le modèle Tara le plus récent à votre disposition. Notre ami commun, le gouvernement communal velsnien, m'a bien fait savoir qu'il souhaitait que votre première commande soit l'occasion de vous faire une fleur, en remerciement de toutes ces années de collaboration avec eux. Aussi, nous sommes prêts à vous faire une remise de 5 000 crédits internationaux standards sur cette commande, et ce à partir du tarif le plus bas actuellement en vigueur sur le marché de l'armement, c'est à dire à partir des prix alguarenos d'une demi unité par fusil tara. Ce qui nous donnerait à la base 25 000 crédits internationaux nous fera donc que 20 000 donc. Je ne pense pas que vous trouverez mieux actuellement, sans compter le fait que si nous trouvons un arrangement d'un autre genre avec monsieur Pisistrati, que vos prochaines commandes pourraient potentiellement bénéficier de la même attention."

Le citoyen Pisistrati reprend à son tour son compatriote:
" En effet. Ce tarif généreux qui s'appliquerait déjà à votre première commande pourrait se perpétuer pour toutes les autres, si d'aventure nous trouverions un autre type d'accord. En effet, vous n'êtes pas sans savoir que les choses ont tendance à se corser en Dodécapole ces derniers temps. C'est pourquoi nous sollicitons votre soutien dans une manière très spécifique, une sorte de...de deal qui ressemblerait à une assurance, mais dans le domaine de l'armement. Si cela vous intéresse, nous serions disposés à maintenir la remise que nous ferons pour notre première commande, et l'appliqueront à toutes les autres, dans le même pourcentage dont mon ami ici présent vous gratifie. En échange, nous voudrions solliciter votre aide matérielle dans des montants identiques aux remises que nous vous ferons, mais seulement si guerre il y a. Si vos commandes sont faites dans une situation de paix, alors vous gagnerez ces remises. Par exemple, si nous vous gratifions d'une remise de 10 000 crédits, nous pourrions vous redemander la pareille en cas de guerre. Comme je vous l'a dit, cela ressemblerait...à une sorte d'assurance."
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Axel Orndorff – Vous n’avez point à vous excuser, je trouve déjà admirable que vous preniez de votre temps pour assister à cette réunion à un moment où la Dodécapole se rapproche de l’explosion. Comme je l’ai mentionné à Son Excellence Alboretto, effectuer une rencontre par visioconférence est une première pour nous, cependant, nous comprenons tout à fait la raison. Pour tout vous dire, nous venons de conclure la question de l’armement en statuant sur les quantités et le type dont nous avons besoin. Votre arrivée tombe donc à pic pour ce qui est du traitement de la question monétaire.

Henry Moser – 20 000 unités internationales est assurément un prix plus que généreux pour la quantité de fusils que nous allons vous commander, somme que nous serions tout à fait à même de payer. Cependant, nous pensons que nous avons un moyen de vous payer qui vous satisferait d’autant plus, comme monsieur Orndorff l’avait mentionné dans sa missive lors de la prise de contact entre notre pays et votre cité de la Dodécapole. Excellence Pisistrati, la Dodécapole a toujours été un ensemble plus qu’inhomogène, chaque cité décidant pour elle-même, cependant, depuis peu, notamment avec la prise de pouvoir de Lograno dans la cité de Volterra, la situation a grandement changé. De bloc seulement "inhomogène", la Dodécapole semble aujourd’hui au bord de l’implosion, tirant vers le haut les dépenses militaires et les mesures de sécurité, cela étant particulièrement visible à Volterra avec le forum des mercenaires.

Comme l’a dit monsieur Orndorff avant que vous arriviez, Excellence Pisistrati, la personne se trouvant à sa droite se nomme Rachel Schützenberger, la dirigeante du groupe de mercenaires des Bérets Rouges, connus notamment pour leur intervention dans la guerre civile velsnienne sous demande de Son Excellence DiGrassi en personne. Ce que nous vous proposons, c’est un accord armes contre protection : nous achetons les fusils Tara que vous produisez et, en échange, vous ne déboursez pas un centime sur les services des Bérets Rouges. Bien entendu, si vous acceptez, il faudra répondre à une question avant, celle de savoir combien de mercenaires par atelier seront réservés à notre commande, personnellement j’avais pensé à quelque chose comme 1000 Bérets Rouges par atelier.

Rachel Schützenberger – Excellence Pisistrati, avant que vous n’acceptiez ou ne refusiez, j’aimerais vous donner quelques détails. Les mercenaires que je dirige ne sont pas de simples mercenaires, pour tout vous dire, le socle des Bérets Rouges est composé d’anciens soldats de l’armée Raskenoise. Je pourrais vous expliquer le pourquoi du comment si cela vous intéresse, mais passons. Comme je l’ai dit, le socle des Bérets Rouges est composé d’anciens soldats de l’armée Raskenoise, à ce titre, nous suivons à peu de chose près le même règlement qu’un soldat Raskenois. Certes, nous nous battons pour de l’argent comme les autres mercenaires, cependant, n’importe quel Béret Rouge se livrant à des exactions sera à minima traduit devant notre cour martiale, voire fusillé en fonction de l’exaction qu’il aura commise. De plus, nous sommes loyaux à notre employeur : nous avons un client, et même si le camp d’en face propose dix fois la somme, nous ne retournons pas notre veste. Pour finir, nous prenons intégralement en charge et à nos frais notre matériel. Enfin, si vous veniez à accepter la proposition faite par monsieur Moser, la personne qui sera en charge du contingent d’Apamée sera le colonel Tanya von Degurechaff, qui était également l'officier en charge du contingent velsnien durant la guerre civile.

Henry Moser – Comme vous pouvez le voir, monsieur Pisistrati, les Bérets Rouges sont spéciaux : vous n’achetez pas de simples mercenaires, mais une véritable armée privée avec de l’honneur, un sens de la loyauté et des capacités supérieures.
Le vieil Alboretto réajuste ses grosses lunettes rondes à l'annonce du ministre raskenois, mais le magistrat Pisistrati est décidément plus vif, et répond à la contre offre en y montrant un certain enthousiasme.

- Vous avez raison excellence. Le Forum des mercenaires de Volterra est en train de devenir le repaire de tous les fieffés coquins de la Manche Blanche. Nous sommes bien au fait ce qu'il s'y passe, et le Protecteur Lograno ne se soucie même plus d'afficher ses ambitions au grand jour. Il se pavane, bien confiant, et annonce l'arrivée de chaque nouveau groupe de mercenaires au pas de sa porte comme une petite victoire. Dans ce cadre, il va sans dire que votre proposition est une bénédiction, et qu'elle est digne d'analyse. Si madame Schützenberger ici présente est prête à nous assurer de l'efficacité et de la loyauté de ce groupe, qui sommes nous pour refuser, nous qui sommes dans le besoin d'hommes et de femmes presque davantage que d'argent. Le monde fortunéen connait déjà vos gens: ils ont fait forte impression en plaine velsnienne...alors soit, nous acceptons votre offre: nous commencerons donc par vous sous traiter deux chaînes d'assemblage de fusils raskenois sous licence, en échange de quoi, les bérets rouges assureront la protection d'Apamée. Avons nous un accord ?

Axel Orndorff – Je pense que nous avons un accord, cela fait donc un total de quatre ateliers mobilisés pour la production de fusils d’assaut Tara pour l’année 2017, deux qui sont payés par nous et deux offerts par la Grande République de Velsna que nous remercions. Passé 2017, uniquement deux ateliers seront encore mobilisés.

Rachel Schützenberger – De mon côté, je vais envoyer les ordres de mobilisation à mes troupes, 2 bataillons soit 2000 soldats devraient arriver incessamment sous peu dans votre cité.
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