16/12/2017
11:45:57
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Des paroles et des canons [Slaviensk-Khardaz]

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Des paroles et des canons,
Une rencontre entre tsariste slavis et khardazien.

Image du Défilé

Alors que la guerre civile s'était achevée il y a peu de temps, une grande cérémonie d'hommage à tous les hommes, civils ou militaires, qui ont péri lors de cette ignoble guerre. Cette cérémonie d'hommage allait se dérouler dans la capitale khardazienne, Kharinsk. La ville ayant vu pour seule bataille un missile balistique tiré en 2011, la ville était peu endommagée. Ainsi, le grand défilé militaire pouvait se dérouler avec peu de problèmes. Les presque cinquante mille (50 000) partisans civils engagés dans la cause militaire lors de la Grande Guerre civile étaient présents, tout comme une grande quantité de l'armée du Khardaz. Les différentes divisions marchaient sous un air de gloire et représentaient leur propre culture du régiment. Tout ce beau défilé était magnifique. Pour clore le spectacle, un escadron d'avions militaires composé de deux avions de chasse, deux avions d'attaque au sol et un chasseur-bombardier de cinquième génération, le F-91. Les avions volaient par-dessus le défilé des forces terrestres quand d'un coup, ils expulsèrent leurs leurres infrarouges, ce qui provoqua une sorte de feu d'artifice tout à fait magnifique. Après cela, une partie des forces de l'Empire parlementaire de Slaviensk défilèrent. Leurs hommes étaient grandioses ! Soignés, bien mieux armés que la majorité des soldats du Khardaz. On pouvait sentir le fossé entre les forces slaves et khardzariennes. Un fossé que le Tsarat voulait à tout prix rétrécir au plus vite.
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Des paroles et des canons


La victoire des deux tsarats.


Les forces slavis qui défilent

il y a peu, l'Empire parlementaire de Khardaz était parvenu à gagner la guerre civile Yashosienne, renversant le régime tyrannique de Skratac et mettant ainsi fin à une ère de malheur et de bolchévisme sur ce pays. Cette nation, fondée au moyen âge par des religieux slavis était devenue une nation frère de l'Empire de Slaviensk, qui a soutenu le tsarat tout au long de la guerre civile, d'abord par le régime anticommuniste de Novyavik (bombardement des villes et des bases communistes, réformé à la chute de l'Union par des attaques réglementées sur les bases et à nouveau réformé sous Slaviensk par un envoi d'armes et de cadres pour améliorer les performances de l'armée insurgée de Khardaz). Aujourd'hui était un jour de fête : La Monarchie parlementaire se dressait après une victoire éclatante, partiellement causée par l'intervention slavis lors de l'opération Rada terminée par une réussite de l'opération et un retirement surprise des armées slavis commandées par le Commandant Mirov (Commandant des forces spéciales). Aujourd'hui, les forces spéciales n'étaient plus ici, mais une partie de la garde impériale (ou dragons) était arrivé, avec l'aide de la première division de chasseurs alpins. Ils défilèrent, étalant tout l'arsenal slavis. C'était des armées professionnelles entrainées spécialement pour ce genre de défilé pour certains comme les dragons, et armés avec les armes les plus modernes qui soient dans l'Empire slavis. L'objectif était d'étaler la nouvelle puissance dont disposait Slaviensk et de dire au peuple Khardazien "maintenant, vous êtes protégés". Sans oublier bien sûr d'impressionner les forces de Khardaz et leur tsar. Ce défilé devait donner à l'Empereur une impression de puissance à l'égard du jeune empereur de Slaviensk, ce qui semblait marcher, en tout cas pour les armées et la populations locale.

L'Empereur quand à lui était arrivé en Khardaz par avion pour rencontrer le tsar nouvellement investit de cet état libéré et fêter cette éclatante victoire. La rencontre qui s'annonçait allait probablement marquer profondément l'avenir des deux Empires, il fallait que cette entrevue soit une réussite.
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Alors que le défilé militaire commençait à toucher à sa fin, le Tsar Arman Tsarukyan, qui voyait son premier défilé militaire entièrement réussi, devait prendre la parole. Il savait que ce qu'il allait dire était très important, il s'agissait de sa première apparition en public en tant que tsar du Khardaz. Son discours minutieusement préparé allait devoir le peuple mais aussi l'Empire de Slaviensk.
— Bonjour à toutes et à tous,

Depuis maintenant une semaine, le régime autoritaire de la République socialiste de Yashosie s'est effondré. Son dictateur, Josef Skratac, a été abattu d'une balle alors qu'il tentait d'atteindre à la sécurité et à la vie de l'homme qui était censé l'arrêter sans une once de violence. Cet homme se nomme Vlad Makarov, fils du général Igor Makarov assassiné il y a peu lors du conflit. Ces deux hommes sont des héros de la patrie et méritent une reconnaissance éternelle. C'est pour cela que je décerne à ces hommes la Légion d'honneur, une médaille réservée aux hommes les plus importants de la nation. En plus de cela, j'annonce la nomination de son Excellence Vlad Makarov en tant que ministre premier ministre du Tsarat parlementaire du Khardaz.


La foule applaudie.

— Si nous pouvons effectuer cette festivité, c'est aussi et grandement grâce aux millions de civils s'étant impliqués dans cette guerre. Sans vous, nous n'en serions pas là ! Sans vous, nous croupirions encore tous sous le régime de terreur qu'est celui de la Yashosie communiste ! Alors merci ! Merci d'être intervenu. Merci de ne pas avoir eu peur comme la RS de Yashosie pensait. Merci pour tout. En tant que tsar de notre belle et grande nation, je vous assure que nous ne retournerons jamais vers un régime communiste ! Jamais nous ne serons encore une fois abattus par la peur et la répression ! Et pour cela, nous, Tsarat Parlementaire du Khardaz, nous devons tenir une ligne directive stricte, efficace et rapide. La reconstruction du pays doit être faite. Non seulement la construction matérielle des villes, des villages ou même de toutes autres infrastructures, mais aussi nos relations internationales, notre domaine scientifique, notre domaine culturel ainsi que notre domaine militaire. La reconstruction de ces domaines est indispensable pour éviter un retournement de situation à cause d'une énième implication de la Confédération socialiste du Nazum. Cette confédération qui a soutenu le régime génocidaire de Yashosie, qui continue actuellement pour la République socialiste du Morzanov de reconnaitre la RS de Yashosie et le dictateur Josef Skratac comme seuls et uniques légitimes à la gouvernance de la nation. C'est pour cela que notre réarmement massif est primordial ! Et c'est aussi pour cela qu'en ce jour de festivité, vous avez pu apercevoir des membres de l'armée de l'Empire de Slaviensk. Cette nation sœur nous est l'un de nos plus fidèles alliés. Nous remercions aussi ce beau et grand pays pour leur aide indispensable lors de la Grande Guerre civile.

Pour terminer, nous tenons à rappeler que la guerre est un enfer. Un enfer qu'aucun État ne peut esquiver lorsqu'il lui est destiné. Un enfer que personne ne souhaite et que tout le monde craint. Cependant, la guerre est aussi parfois un enfer nécessaire pour atteindre le paradis. Et c'est pour cela que nous défendrons coute que coute notre nation qu'est le Khardaz !

Srava Khardaz !


L'immense foule répondit alors :

Jeroyam Srava !

Après ce discours, le tsar termina la fin de ce magnifique défilé, puis il s'éclipsa avec l'empereur Alexeï IV pour continuer leur discussion en privé dans le Palais impérial.
— Mon Excellence, je trouve personnellement que ce défilé était grandiose ! La manière dont défilaient vos forces armées était magnifique ! On pouvait ressentir à travers leur marche la ferveur militaire et patriotique en eux. Et vous, comment avez-vous trouvé ce défilé ?
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L'Empereur n'était pas sans joie devant la réaction que laissait paraitre son homologue Khardazien. La démonstration de force avait fonctionné sur cet Empereur nouvellement investit et très proche politiquement de l'Empire slavis. Devant la question du Tsar, L'Empereur de Slaviensk et Tsar de toutes les Slaviensk laissa d'abord une courte pause dont il mis un terme en prenant la parole.

Alexeï IV : Effectivement, c'était excellent majesté. Dans le défilé des forces slavis, l'on sentait la force et le professionnalisme. Mais dans celle de Khardaz, l'on ressentait la joie de la victoire sur la tyrannie. Et d'ailleurs, très beau discours.

Maintenant que Slaviensk et Khardaz peuvent parlementer en paix et en face à face, je pense que nous pouvons entamer directement, si vous n'y voyez pas de problème bien entendu, les négociations. Tout d'abord, j'ai pour proposition de permettre au tsarat de Khardaz, de disposer d'une aide économique à l'Empire de Slaviensk, qui pourrait agir comme puissance tutélaire. Il s'agit d'une aide économique en liquidités directement à l'état du tsarat. Bien que l'aide resterai limitée, faute de liquidités disponibles en Slaviensk, mais aussi parce que Khardaz n'a pas réélement besoin de quantités astronomiques de ces liquidités. Après une guerre, une nation produit trop de ressource en comparaison aux besoins, il y a trop d'offre et l'économie implose faute de vente. Slaviensk pourrait ainsi soutenir l'économie de Khardaz par des achats à ces entreprises pour les ressources où Slaviensk se retrouve en déficit. En contrepartie, Slaviensk trouverait dans ces ressources un prix préférentiel et pourrait disposer de faveurs en matière de défense. Je vois par là un droit de ravitaillement militaire de Slaviensk dans vos ports, et notamment dans celui de Vishtek. En tout cas, sachez que la question d'une éventuelle base militaire slavis en Khardaz est tout simplement hors de question, non pas que nous n'en avons pas les moyens militaires, ni que nous ne souhaitons pas nous engager dans de telles affaires avec Khardaz, mais que Slaviensk ne veut pas risquer d'affrontement armé avec la Confédération Socialiste. Ensuite, une nation en sortie de guerre risque d'avoir une armée de travailleurs potentiels allant au chômage en raison des nombreux militaires revenus à une vie civile, mais aussi des tissus de l'économie qui sont endommagés et ne créent plus d'emplois. L'Empire slavis pourrait ainsi accueillir des travailleurs Khardazien en quête de vie meilleure et d'emplois en garantissant la libre circulation. Même si une reconstruction demande beaucoup de mains et que votre situation pourrait atteindre le plein emploi d'ici quelques années, c'est encore loin d'être le cas. Cependant, à l'avenir, ces immigrés khardazien pourraient reverser des liquidités potentielles à leur famille restées dans le tsarat, et ainsi représenter une nouvelle source d'argent pour votre gouvernement.

Alexeï IV, Empereur de Slaviensk et Tsar de toutes les Slaviensk
Alexeï IV
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Le tsar écoutait son homologue eurysien parler avec un grand professionnalisme. Une aide en liquidités serait, comme annoncé par Monsieur Alexeï IV, quelque chose qui favoriserait la reconstruction fragile de l'économie de Khardaz, mais ne serait pas la chose la plus indispensable. Ensuite l'Empereur se mit à parler vente et matière ; Arman Tsarukyan savait que son pays disposait d'éléments jugés importants par beaucoup de pays comme de l'or, du diamant, du bois, de la viande de rennes, de l'orge, du seigle, de l'avoine, des pommes de terre ou alors du pétrole brut. Cependant, le Tsarat manquait énormément d'acier, de béton et même d'aliments nutritionnels, principalement des végétaux. C'est pour cela que le Tsarat devait trouver un fournisseur pour ces denrées et Slaviensk pourrait en être un. Puis l'Empereur se mit à parler militaire et armées ; Arman Tsarukyan savait que la situation dans laquelle se trouvait son pays n'était pas celle dont on parierait la victoire. Mais ce n'était pas grave, il n'avait personnellement aucune envie lui aussi de se frotter au géant communiste près de lui. Cependant, il savait une chose : son pays était bien défendu de toute invasion terrestre. Non pas grâce à son armée, bien que si le peuple khardazien était appelé, un grand nombre se mobiliseraient d'eux-mêmes, mais bien par sa géographie. En effet, l'ouest du pays étant truffé de barrières naturelles telles qu'une chaine de montagnes, un désert, des fleuves et rivières et un climat marécageux. Une invasion terrestre serait impossible et même complètement stupide.
— Et bien, commençons la rencontre alors ! Concernant les aides économiques en liquidités, comme vous avez pu le dire, elles seraient utiles mais pas indispensables. Nous vous laissons l'entièreté du choix sur ce prix et il pourrait même être annulé si vous le souhaitez. Parlons maintenant commerce. Comme vous l'avez dit, nous produisons beaucoup mais vendons peu. Pour cela, nous vous proposons une réduction de 15 % sur tous les matériaux disponibles au Khardaz. De plus, nous vous proposons un échange de matériaux. Notre État peut produire en très grande quantité de l'or, du diamant, du bois, de la viande de rennes, de l'orge, du seigle, de l'avoine, des pommes de terre ou alors du pétrole brut. Cependant, nous manquons grandement d'acier, de béton et d'aliments nutritionnels de types fruit et légume. Si vous le souhaitez, vous pouvez nous soumettre une requête d'échanges de biens et nous l'étudierons rapidement.

Il marqua une légère pause pour siroter sa bouteille d'eau et prendre un petit croc dans une pomme verte posée dans la panière à fruits sur la table de rencontre.
— Concernant le militaire, ne vous inquiétez pas, nous ne souhaitons pas non plus vous demander de base militaire sur notre sol. Elle serait très risquée pour vous et vos hommes, sachant qu'une attaque militaire de la Confédération socialiste du Nazum pourrait avoir lieu à tout moment et nous ne possédons pas d'alliance défensive, alors vos hommes seraient blessés ou tués sans aucune raison. Il est clair que nous sommes dans une position défavorable, cependant, nous savons une chose : notre nation est déjà bien défendue de toute invasion terrestre. Non pas grâce à notre armée, bien que si notre peuple du Khardaz était appelé, un grand nombre se mobiliserait d'eux-mêmes, mais bien par notre géographie. En effet, l'ouest du pays est rempli de barrières naturelles telles que des montagnes, un désert, des fleuves et rivières et un climat marécageux. Une invasion terrestre serait impossible et même complètement stupide.
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Alexeï IV était songeur. Tout ce potentiel économique pourrait garantir à Slaviensk un accès en matière première jamais vu depuis bien longtemps. Cependant, le Khardaz avait à ses frontières une calamité qui s'appelle la Confédération socialiste. Cette calamité, bien que des membres amicaux et tout à fait respectables la compose, certains de ses membres sont belliqueux comme le Morzanov, voir colonialistes comme la Gondavie. Cette dangereuse confédération compliquait la stabilité de cette source d'approvisionnement, car impliquée dans un grand nombre d'ingérence en Khardaz. L'empereur aurait aimé pouvoir soutenir militairement celui-ci, mais les menaces planaient aussi sur Slaviensk, il valait mieux garder les armes de l'empire.
Alexeï IV, Empereur de Slaviensk et Tsar de toutes les Slaviensk
Alexeï IV

Alexeï IV : Toutes ces ressources économiques disponibles en Khardaz sont très intéressantes. Bien que Slaviensk produit la majorité des matières premières que vous citez, nous ressentons tout de même un besoin en diamant. Cela tombe bien, Slaviensk a perdu son unique source d'approvisionnement il y a une demi année, -l'Antegrad- et aurait besoin de se trouver des fournisseurs ailleurs. Khardaz serait le candidat idéal pour couvrir nos besoins de 150 000 carats annuels. En ce qui concerne les ressources alimentaires, Slaviensk n'est pas connu pour celles-ci, mais produit tout de même beaucoup de céréales telles que l'Orge de printemps, l'avoine ou encore le blé, mais vous en produisez également. En matière de fruits et légumes, comme vous l'avez demandés, Slaviensk y est un peu plus faible, malgré quelques petits surplus dans les fruits, ainsi qu'avec les betteraves sucrières. En bref, Slaviensk pourrais participer à l'approvisionnement alimentaire de Khardaz, mais serait loin d'être son fournisseur principal. En ce qui concerne la production industrielle de Slaviensk, nous avons quelques qualités en matière d'armements, cependant entièrement consommée par l'armée Slavis en pleine mutation ainsi que dans l'automobile, quelques domaines de l'électronique (semi conducteur) et la production d'engrais azotés, sans oublier ce qui vous fait défaut, c'est à dire l'acier, où nous pouvons exporter 7 millions de tonnes par ans et en vendons déjà 5 millions, nous pouvons donc vous en vendre 2 millions. Quand à nos besoins, nous serions heureux de pouvoir importer la viande de renne khardazienne. En matière d'importations, Slaviensk est surtout dépendant de produits issus généralement de pays exotiques comme Aleuciens ou sud Nazumis, expliquant nos faibles demandes en importations.


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Le tsar écoutait attentivement son homologue eurytien. Il était très attentif à cette partie du discours car Monsieur Tsaruyan n'était pas considéré comme très bon en mathématiques ou même en commerce autre que militaire. Il tentait tant bien que mal à enregistrer et à apprendre les valeurs mais était toujours incapable de savoir si un carat de diamant contre cinq steaks de renne était un échange équitable. Il se tourna alors vers son associé spécialisé en économie qui serait donc probablement plus capable que lui de donner un avis sur les échanges commerciaux. Le tsar savait cependant une chose qu'on lui avait toujours enseignée au Khardaz : ne jamais faire la première offre. Sauf en cas d'exception, donner un premier prix serait très risqué, soit il serait trop bas, soit il serait trop haut. De plus, il serait beaucoup moins facile de négocier lorsque vous donnez les premières indications. Il prit donc la parole pour accorder son intérêt aux matériaux proposés par l'Empire de Slaviensk.
— Il est vrai que notre pays manque cruellement d'acier qui, de plus, est indispensable actuellement au Khardaz pour les nombreuses reconstructions des bâtiments civils, scientifiques ou même militaires. Nous accepterions avec joie vos 2 millions de tonnes d'acier chaque année. En échange, comme dit précédemment, nous pouvons vous proposer du diamant. Plus précisément et pour répondre à vos attentes, les 150 000 carats dont vous avez besoin peuvent largement vous être accordés. Pour ce qui est du contrat, nous vous laissons nous en proposer un auquel nous pourrons peut-être modifier quelques éléments.

Il marqua une pause. Quelque chose lui vint alors à l'esprit, la Confédération socialiste du Nazum. Cette confédération entre le Tsarat parlementaire du Khardaz et l'Empire de Slaviensk, ou de manière plus vague, l'Eurasie entière, empêcherait la plupart des convois de passer, surtout si ces derniers étaient en direction du Khardaz. Il fallait donc aborder ce sujet bien que délicat en raison de la puissance que la CSN pourrait avoir en rassemblant l'armée de ses nations membres ainsi qu'avec ses tentacules pouvant ramener les armées du Grand Kah ainsi que leur alter ego eurysien.
— Voyez-vous, monsieur Alexeï IV, le Nazum du Nord est touché par une maladie. Cette maladie, bien que ridicule à première vue, peut les amener à trouver leur alter ego un peu partout dans le monde. Cette maladie est bien le communisme et je m'attarderai plus sur sa version nazie. La Confédération socialiste du Nazum est une confédération de plusieurs nations qui, depuis quelque temps, ont eu tendance à se montrer quelque peu agressives et à pousser à des réarmements massifs accompagnés de quelques menaces nous étant adressées. Nous ne voulons pas, comme dit plus tôt, d'une de vos bases sur nos terres. Mais prenez cela comme un avertissement. De nombreuses rumeurs circulent sur le désir d'intervention de ces communistes sur le territoire eurysien. Étant la nation eurysienne la plus proche d'eux, vous serez surement touchés par des attaques communistes. Pour cela, nous vous proposons plusieurs choses d'aspect militaire. L'une des premières choses que nous voulons mettre en place est le partage de renseignements. Je commencerai d'abord uniquement par ce point car il parait pour moins très important. La République socialiste du Morzanov possède des centres pour citoyens homosexuels. Cette idée est déjà à elle seule punissable, cependant, de nombreuses rumeurs circulent sur le fait qu'il s'agisse en réalité de camps d'extermination. Nous aimerions mener une opération menant à comprendre ce que les autorités de Morznik cachent dans ces centres. Nos services de renseignement ont déjà commencé à réfléchir à des moyens pour effectuer cette opération. Cependant, nous ne possédons pas encore de moyens technologiques très poussés pour nos services secrets, contrairement à vous qui êtes un des pays d'Eurysie parmi les plus puissants. Nous aimerions juste savoir une chose : serez-vous avec nous pour cette opération ?
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L'Empereur écouta attentivement les paroles de son homologue khardazien fraichement investit. Il ne faisait aucun doute que le jeune tsarat voulais attirer Slaviensk dans une mécanique de lutte contre la première puissance économique de la planète : La Confédération Socialiste. Soit. Slaviensk devait choisir un camps quoiqu'il en soit : Soit elle s'alignait contre le communisme, sa position naturelle, soit elle tentait de devenir "communophile" et de s'attirer les bonnes grâces des nations communistes voisines qui encerclaient l'Empire. Pour l'instant, le Second Empire était dans une sorte de double jeux où il renforçait les nations opposées à la confédération Socialiste mais semblait amical avec celle-ci. Cependant, rester dans ce double jeu est dangereux, et cela ne sera que temporaire.

Alexeï IV : Vos propositions sont très intéressante...

Il marqua une courte pause de réflexion.

L'Empire sera avec vous pour cette opération. Je pense qu'il faut freiner l'expansion du communisme, et avant de lutter par les armes ou dans des conflits périphériques comme en Retsvinie, il est sûrement plus judicieux de déstabiliser la formation de l'URSN avant même qu'elle n'existe. La Barvynie est un état que nous pouvons qualifier de fréquentable de la Confédération, à l'inverse des autres membres, et a prouvé de nombreuses fois qu'elle était proche de la communauté LGBT, là où le Morzanov, si les rumeurs sont vraies, les extermines. Il faut mettre la lumière sur cette affaire, et si elle s'avère vraie, ce serait une bonne opportunité de monter les deux principales forces militaires de la confédération l'une contre l'autre.
Alexeï IV, Empereur de Slaviensk et Tsar de toutes les Slaviensk
Alexeï IV
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Le tsar écoutait attentivement la réponse de son homologue eurysien et sa réponse lui fit esquisser un sourire. Il était très content que l'Empire de Slaviensk se joigne à eux pour cette opération. Il leur saurait de grande aide, voir d'une aide indispensable. Non seulement cette opération permettrait de mettre au grand jour cette abomination faite par les communistes de la RS du Morzanov, mais aussi, et comme l'avait annoncé son Excellence Alexeï IV, de fragmenter la coordination déjà très pittoresque entre les États membres de la Confédération socialiste du Nazum. Si cette confédération arrivait à sa fin, soit à une union, ce serait la fin du Nazum du Nord, voire du Nazum dans son entièreté. Cette union écarlate devait être détruite avant sa création.

— Nous sommes heureux de vous savoir avec nous pour cette opération. Il s'agissait cependant là d'une simple question histoire de savoir. Nous n'avons pour le moment pas les capacités pour ce genre d'opération. Nous reviendrons vers vous dans quelques mois pour mettre ce projet bien en forme. À moins que vous ayez déjà des informations à nous communiquer sur l'opération, comme sur l'infiltration, les procédures ou voulez-vous déjà en parler ?
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Alexeï IV : Nous verrons pour cette opération en temps venu. La succession rapide des évènements et l'instabilité complète de la Confédération Socialiste me fait craindre que tout planifier immédiatement, alors que tout reste théorique serait inutile. Peut-être même que les états de la Confédération Socialiste du Nazum se déchireront tout seul sans besoin de concentrer des moyens dans la lutte contre leur unité. En réalité, Slaviensk concentre déjà la majorité de ses moyens de renseignements dans le contre espionnage pour notre propre protection, car certaines puissances marxistes voient un problème en notre existence, mais aussi certains dans le renseignements dans d'autres nations, disons, plus proches géographiquement. Ces quelques détails ne nous empêcherons pas cependant de pas participer à l'opération avec vous. Mais comprenez bien que nos capacités d'actions se retrouveraient réduites.

Avez vous d'autres propositions votre excellence ? Slaviensk serait heureuse de pouvoir traiter avec vous sur des sujets tenant plus du cadre civile. Ou restons sur le plan stratégique si vous le souhaitez.

Alexeï IV, Empereur de Slaviensk et Tsar de toutes les Slaviensk
Alexeï IV
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— Je suis heureux de vous savoir avec nous. Votre présence est plus que nécessaire pour la réussite de cette opération.

Pour ce qui est de la suite. Nos deux pays sont en quelque sorte des nations fraternelles, des nations de la même famille et de la même origine. Nous sommes tous deux des nations de l'aigle slavis. C'est pour cela que nos deux pays doivent se tenir main dans la main. Nous possédons une culture assez proche mais qui a tout de même ses différences. Notre langue, elle est aussi bien différente, bien que le khardazien soit une déclinaison du russe de Slaviensk. Je pensais donc que nos nations pourraient s'unir dans un cadre scolaire sous un pacte khardazo-slavis. Ce pacte viserait à proposer et accompagner les élèves slavis voulant faire des études ou des échanges au Khardaz et inversement. Le pacte comprendrait aussi des accords de jumelage commun de ville et d'école ainsi que la promotion de la langue russe de Slaviensk et du khardazien dans les écoles. Ce pacte accorderait à nos deux pays une amitié forte sans passer par des accords militaires. Montrons au monde que la paix et l'amour ne nécessitent pas forcément d'armes à feu. Ce pacte pourrait donc prendre la forme d'un traité d'amitié khardazo-slavis.
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L'Empereur écouta attentivement les propos du Tsar de Khardaz. Il était vrai que l'Empire slavis et Khardaz avaient des racines communes et que prouver que la coopération des deux monarchies ne se faisait pas que par les armes était particulièrement intelligent. Il déclara alors :

Alexeï IV : "J'apprécie votre idée votre excellence. Je pense qu'un rapprochement entre nos deux peuples si proches historiquement et culturellement est très intelligent dans un contexte où nos nations doivent coopérer pour survivre encerclées comme elles sont d'un nombre important de nation marxistes menaçantes, et notamment de la Confédération Socialiste du Nazum. Starovsk est déjà jumelée avec Vrarany, la capitale du latrua, mais cela n'empêche en rien qu'elle soit à nouveaux jumelée à une autre ville que celle-ci, par exemple avec Kharinsk. Mais rappelons nous qu'il n'existe pas que la capitale dans une nation, c'est pourquoi le jumelage entre villes plus secondaires est tout aussi envisageable, bien que beaucoup moins symbolique et beaucoup moins facile à mettre en oeuvre par le nombre et la faible importance de certaines communes. Je pense donc proposer aux maires des différentes communes un jumelage avec les villes Khardaziennes et inversement, et qu'ils puissent ainsi faire de petits accords entre-eux et ce d'une façon libre, avec mon aval évidemment et le vôtre étant chefs de la diplomatie des deux Empires.

L'apprentissage du Russe en Khardaz et du Khardazien en Slaviensk ainsi que les échanges scolaires sont tout à fait envisageables en tant qu'option disponible aux lycéens et collégiens de l'Empire slavis, et permettraient tout autant un rapprochement entre nos peuples, voir plus que le jumelage. Le Khardazien devrait d'ailleurs être particulièrement facile à apprendre à notre jeunesse, les deux pays ayant une langue proche.

Sur ce, je n'ai plus rien à ajouter, et suis heureux que cette entrevue ce soit déroulée d'une simplicité si exemplaire. Si vous non plus n'avez plus rien à ajouter, je vous propose de tout retranscrire sur un traité."

Alexeï IV, Empereur de Slaviensk et Tsar de toutes les Slaviensk
Alexeï IV
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