Posté le : 18 sep. 2025 à 17:37:02
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Le tsar écoutait son homologue eurysien parler avec un grand professionnalisme. Une aide en liquidités serait, comme annoncé par Monsieur Alexeï IV, quelque chose qui favoriserait la reconstruction fragile de l'économie de Khardaz, mais ne serait pas la chose la plus indispensable. Ensuite l'Empereur se mit à parler vente et matière ; Arman Tsarukyan savait que son pays disposait d'éléments jugés importants par beaucoup de pays comme de l'or, du diamant, du bois, de la viande de rennes, de l'orge, du seigle, de l'avoine, des pommes de terre ou alors du pétrole brut. Cependant, le Tsarat manquait énormément d'acier, de béton et même d'aliments nutritionnels, principalement des végétaux. C'est pour cela que le Tsarat devait trouver un fournisseur pour ces denrées et Slaviensk pourrait en être un. Puis l'Empereur se mit à parler militaire et armées ; Arman Tsarukyan savait que la situation dans laquelle se trouvait son pays n'était pas celle dont on parierait la victoire. Mais ce n'était pas grave, il n'avait personnellement aucune envie lui aussi de se frotter au géant communiste près de lui. Cependant, il savait une chose : son pays était bien défendu de toute invasion terrestre. Non pas grâce à son armée, bien que si le peuple khardazien était appelé, un grand nombre se mobiliseraient d'eux-mêmes, mais bien par sa géographie. En effet, l'ouest du pays étant truffé de barrières naturelles telles qu'une chaine de montagnes, un désert, des fleuves et rivières et un climat marécageux. Une invasion terrestre serait impossible et même complètement stupide.
— Et bien, commençons la rencontre alors ! Concernant les aides économiques en liquidités, comme vous avez pu le dire, elles seraient utiles mais pas indispensables. Nous vous laissons l'entièreté du choix sur ce prix et il pourrait même être annulé si vous le souhaitez. Parlons maintenant commerce. Comme vous l'avez dit, nous produisons beaucoup mais vendons peu. Pour cela, nous vous proposons une réduction de 15 % sur tous les matériaux disponibles au Khardaz. De plus, nous vous proposons un échange de matériaux. Notre État peut produire en très grande quantité de l'or, du diamant, du bois, de la viande de rennes, de l'orge, du seigle, de l'avoine, des pommes de terre ou alors du pétrole brut. Cependant, nous manquons grandement d'acier, de béton et d'aliments nutritionnels de types fruit et légume. Si vous le souhaitez, vous pouvez nous soumettre une requête d'échanges de biens et nous l'étudierons rapidement.
Il marqua une légère pause pour siroter sa bouteille d'eau et prendre un petit croc dans une pomme verte posée dans la panière à fruits sur la table de rencontre.
— Concernant le militaire, ne vous inquiétez pas, nous ne souhaitons pas non plus vous demander de base militaire sur notre sol. Elle serait très risquée pour vous et vos hommes, sachant qu'une attaque militaire de la Confédération socialiste du Nazum pourrait avoir lieu à tout moment et nous ne possédons pas d'alliance défensive, alors vos hommes seraient blessés ou tués sans aucune raison. Il est clair que nous sommes dans une position défavorable, cependant, nous savons une chose : notre nation est déjà bien défendue de toute invasion terrestre. Non pas grâce à notre armée, bien que si notre peuple du Khardaz était appelé, un grand nombre se mobiliserait d'eux-mêmes, mais bien par notre géographie. En effet, l'ouest du pays est rempli de barrières naturelles telles que des montagnes, un désert, des fleuves et rivières et un climat marécageux. Une invasion terrestre serait impossible et même complètement stupide.