16/12/2017
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⋼≡ RĂ©publique DĂ©mocratique du Neved文A 304 langues ⌔Article ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ DiscussionLire ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ Voir le texte source ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ Voir l'historique ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ Outils ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ âŒ”đŸ“ 65° 37â€Č N, 168° 59â€Č W📜Pour les articles homonymes, voir RDN et Neved
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texte brutLa RĂ©publique DĂ©mocratique du Neved (prononcĂ© en français standard /lə nɛvɛd/ ; en breton /le ˈneÎČɛt/) est un pays d'Aleucie du nord-ouest constituĂ© de cinq rĂ©gions et de trois territoires. Le Neved est une rĂ©publique dĂ©mocratique et a comme souverain le consul Émile Baudry. Le consul du Neved est le chef de l'État, qui nomme le premier ministre, aujourd'hui Nolwenn Kerzerg, cheffe du gouvernement. Cette derniĂšre est une membre de la majoritĂ© Ă©lue Ă  la Grande AssemblĂ©e. Le parlement est constituĂ© de deux chambres, la chambre haute qui est appelĂ© le "Chambre des Anciens" et la chambre basse appelĂ©e la "Grande AssemblĂ©e". Le Neved s'Ă©tend dans l'ocĂ©an Carmin au sud, Le Scintillent Ă  l'ouest et la mer du Ponant au nord. Cette façade maritime lui offre une zone ocĂ©anique trĂšs vaste et diversifiĂ©e. Le pays a une seule frontiĂšre terrestre avec la FĂ©dĂ©ration Maximiliane. Sa frontiĂšre sud avec la FĂ©dĂ©ration Maximiliane, qui s'Ă©tend sur 1 092 km, est la plus longue et unique frontiĂšre terrestre du pays. Le Neved partage autrement plusieurs frontiĂšre maritime avec diffĂ©rents pays d'Aleucie ou de Paloterra. Couvrant une superficie de 79 284 kilomĂštres carrĂ©s, son territoire et ses paysages sont variĂ©s. La capitale du Neved est Estuarenn, et ses trois rĂ©gions mĂ©tropolitaines sont An Kreiz, An Su et An Norzh. Le Neved possĂšde deux rĂ©gions insulaires, An Riv-Du dans l'ocĂ©an Carmin et Ar Yen dans la mer du Ponant. Les langues officielles du pays sont le breton, le français et la langue internationale des signes. En 2017, la population nevedienne est de 32 millions d'habitants. La majoritĂ© de la population est blanche, mais elle comporte Ă©galement plusieurs minoritĂ©s, en raison d'une diversification de l'immigration depuis l'ouverture du pays sur la scĂšne internationale en 2015 ainsi que diverses politiques d'immigration. À partir de la fin du XVe siĂšcle, alors que les puissances velsniennes Ă©tendent leur emprise coloniale sur l’Aleucie en rĂ©duisant les achosiens en esclavage, un groupe de captifs, guidĂ© par Perzouen, s’enfuit en 1503 Ă  bord du Frankiz (aujourd'hui, celui-ci figure sur le drapeau de la RĂ©publique DĂ©mocratique du Neved) et dĂ©couvre une terre sauvage qu’ils nomment Neved, y Ă©tablissant les premiĂšres bases d’une sociĂ©tĂ© libre. Lors de leur pĂ©rilleuse traversĂ©e, une partie des exilĂ©s, Ă©puisĂ©s par la mer dĂ©chaĂźnĂ©e, choisissent de s’installer sur une Ăźle glaciale et isolĂ©e, qu’ils baptisent Ar Yen ("Le Gel"), oĂč ils perpĂ©tuent les traditions maritimes et les rites des anciens, vivant dans un isolement volontaire pendant des gĂ©nĂ©rations. Pendant ce temps, les autres poursuivirent leur route jusqu’à fonder, sur le continent, le cƓur du futur royaume. Plus tard, sous le rĂšgne de Pennbobl III, des dissidents politiques et des partisans de ses rĂ©formes sont exilĂ©s de force sur une Ăźle lointaine de l’ocĂ©an Carmin, oĂč ils dĂ©veloppent une communautĂ© autonome, prĂ©servant les idĂ©aux de justice et de partage qui leur avaient valu leur bannissement. Ce n’est qu’en 1624, sous Pennbobl V, que le Neved mĂ©tropolitain retrouve et rĂ©intĂšgre ces deux Ăźles Ă©parpillĂ©es : Ar Yen, refuge des premiers navigateurs, et An Riv-Du ("l’üle des serments"), oĂč les descendants des exilĂ©s politiques avaient maintenu vivante la mĂ©moire des rĂ©formes avortĂ©es. Cette rĂ©unification, scellĂ©e par des traitĂ©s et des alliances symboliques, marque un tournant dans l’histoire du Neved, consolidant son territoire et rĂ©unissant enfin les branches dispersĂ©es d’un peuple nĂ© de la rĂ©volte et de l’espoir, tout en renforçant son identitĂ© face aux anciennes puissances coloniales. Le Neved figure en haut des classements internationaux en termes de transparence gouvernementale, de libertĂ©s civiles, de qualitĂ© de vie et d’égalitĂ© des sexes. Son Ă©conomie est est principalement basĂ©e sur d'abondantes ressources naturelles, ainsi que sur le secteur numĂ©rique. Le Neved se veut Ă©galement ĂȘtre l'un des leader dans les domaines du dĂ©veloppement durable, de l'Ă©cologie et de la prĂ©servation des Ă©cosystĂšmes. Le Neved est membre de grandes organisations internationales, dont la CommunautĂ© Continentale Paloteucienne (CCP), l'Organisation Mondiale du Climat (OMC) et l'Organisation Mondiale de l'Aviation (OMA). Ces organisations sont nouvelles pour la RĂ©publique DĂ©mocratique du Neved qui, vient, depuis 2015, de s'ouvrir sur la scĂšne internationale. Le pays veut prĂŽner, sur la scĂšne internationale la protection de la nature, la paix, l'abolition de l'esclavage, les droits de l'Homme, l'Ă©galitĂ© des sexes et des genres.
Nom du Neved [modifier|modifier le code]

Étymologie [modifier|modifier le code]
Le nom Neved trouve son Ă©tymologie dans la langue des premiers exilĂ©s achosiens (le breton), oĂč il signifie "sanctuaire". Ce terme fut choisi pour symboliser la terre de libertĂ© et de renaissance qu’ils avaient enfin trouvĂ©e aprĂšs leur fuite des colonies velsniennes. Il Ă©voque Ă  la fois un refuge sacrĂ©, un lieu protĂ©gĂ© des oppressions passĂ©es, et une promesse d’avenir pour ceux qui y ont bĂąti une nouvelle vie, loin des chaĂźnes et de la servitude. Le mot porte en lui la mĂ©moire de leur quĂȘte de dignitĂ© et d’indĂ©pendance, devenant le fondement identitaire de la nation.
Depuis sa fondation au dĂ©but du XVIe siĂšcle, le nom Neved a traversĂ© les siĂšcles sans jamais Ă©voluer, comme un serment gravĂ© dans la mĂ©moire collective. PortĂ© par les premiers exilĂ©s comme un symbole de libertĂ© reconquise, il a progressivement pris une dimension encore plus large. Au-delĂ  de son sens originel de sanctuaire pour les hommes, il est devenu celui d’un sanctuaire pour la nature elle-mĂȘme. Les paysages prĂ©servĂ©s du Neved ses forĂȘts denses, ses lacs miroitants et ses montagnes majestueuses sont aujourd’hui considĂ©rĂ©s comme un patrimoine aussi prĂ©cieux que les valeurs de rĂ©sistance et d’autonomie qui ont forgĂ© son identitĂ©. Les nevediens, hĂ©ritiers d’une terre façonnĂ©e par l’histoire et la dĂ©termination, ont fait de sa protection un devoir sacrĂ©. Ainsi, le nom Neved incarne dĂ©sormais une double mission celle de perpĂ©tuer la mĂ©moire des luttes passĂ©es et celle de prĂ©server un Ă©cosystĂšme unique, oĂč l’humanitĂ© et la nature coexistent dans un respect mutuel. Plus qu’un simple toponyme, il reprĂ©sente un engagement indĂ©fectible envers un territoire oĂč la libertĂ© des hommes et la beautĂ© sauvage du monde se protĂšgent l’une l’autre.

Histoire [modifier|modifier le code]

L'origine [modifier|modifier le code]

🔎​Article dĂ©taillĂ© : HistoireÀ la fin du XVe siĂšcle et tout au long du XVIe siĂšcle, les puissances riveraines de la Manche Blanche, affaiblies par des conflits internes comme l’Oerfel Mawr entre la RĂ©publique d’Achosa et celle de Velsna, se lancent dans une expansion maritime vers l’OcĂ©an de l’EspĂ©rance et la mer du Ponant. Parmi elles, la RĂ©publique de Velsna, assoiffĂ©e de richesses, colonise l’Aleucie et y dĂ©porte des milliers d’achosiens rĂ©duits en esclavage depuis l’occupation brutale de leur terre au XIIe siĂšcle. Dans l’horreur des plantations coloniales, une poignĂ©e de ces captifs, refusant leur sort, se rebellent bien avant la RĂ©volte o’r Alltud (1590) et choisissent de fuir pour fonder, loin des chaĂźnes, une nouvelle vie libre. C’est de cette rĂ©volte improbable, au cƓur de l’oppression, que naĂźtra le Neved ("sanctuaire"), nĂ© de la dĂ©termination d’hommes et de femmes dĂ©cidĂ©s Ă  bĂątir leur propre destin.
Dans les colonies velsniennes d’Aleucie, les achosiens vivaient dans une servitude absolue, privĂ©s de tout droit et Ă©crasĂ©s par une violence systĂ©matique. ArrachĂ©s Ă  leurs villages de Culan ou de KheolĂšs lors de razzias brutales, ils Ă©taient sĂ©parĂ©s de leurs familles avant d’ĂȘtre entassĂ©s dans les cales sombres et insalubres des navires, oĂč beaucoup mouraient avant mĂȘme d’atteindre les cĂŽtes. Ceux qui survivaient Ă©taient jetĂ©s sur les quais et envoyĂ©s dans les plantations ou les chantiers, oĂč ils travaillaient sans rĂ©pit sous la menace des fouets et des chĂątiments atroces. Toute tentative de rĂ©volte Ă©tait punie par des mutilations ou des exĂ©cutions publiques, entretenant un climat de terreur permanente.
Pourtant, malgrĂ© cette oppression, la rĂ©sistance culturelle persistait. Dans l’ombre, les anciens transmettaient les rites, les chants et les rĂ©cits de leur histoire, tandis que les femmes gravaient en secret des motifs sacrĂ©s. Parmi eux, Perzouen, un ancien navigateur, devint une figure emblĂ©matique en enseignant aux plus jeunes les secrets des marĂ©es et des Ă©toiles, nourrissant ainsi l’espoir d’une fuite ou d’un retour. Dans cette nuit coloniale, la mĂ©moire des ancĂȘtres survivait, portĂ©e par ceux qui refusaient d’oublier leur identitĂ© et leur dignitĂ©.

La liberté [modifier|modifier le code]

🔎​Article dĂ©taillĂ© : HistoireDans ce contexte d'oppression systĂ©matique, oĂč toute tentative de rĂ©volte ouverte Ă©tait rĂ©primĂ©e avec une extrĂȘme brutalitĂ©, une idĂ©e alternative commença Ă  germer parmi les captifs, celle d'une Ă©vasion maritime vers des terres inconnues oĂč ils pourraient Ă©chapper Ă  l'emprise velsnienne.
L'initiative prit forme sous la direction de Perzouen, un ancien navigateur achosien capturé lors d'un combat naval. Fort de ses connaissances en navigation et en astronomie, Perzouen devint le chef naturel de ce mouvement clandestin. Le groupe se baptisa Brogarourien ar Mor Du ("les Exilés de la Mer sombre"), adopta une stratégie méthodique pour préparer leur fuite. Ils collectÚrent des fragments de cartes maritimes, étudiÚrent les courants océaniques et les cycles des marées, et observÚrent les routines des patrouilles velsniennes. Pour préserver le secret de leur entreprise, ils utilisÚrent le breton, une langue celte ancienne encore parlée par certains achosiens, qui servait jusqu'alors principalement pour les chants rituels et la transmission des récits traditionnels. Ce choix linguistique devint un élément symbolique fort, représentant à la fois leur résistance culturelle et leur unité face à l'oppression.
La prĂ©paration de l'Ă©vasion s'Ă©tala sur plusieurs mois. Les conspirateurs transmirent discrĂštement leurs connaissances nautiques aux membres les plus fiables du groupe, tout en accumulant des provisions et des outils volĂ©s dans les entrepĂŽts coloniaux. Leur plan prĂ©voyait de profiter d'une tempĂȘte pour masquer leur dĂ©part, les conditions mĂ©tĂ©orologiques extrĂȘmes dĂ©courageant gĂ©nĂ©ralement les poursuites maritimes.
L'opportunitĂ© se prĂ©senta dans la nuit du 1er octobre 1503, lorsqu'une tempĂȘte particuliĂšrement violente s'abattit sur les cĂŽtes d'Aleucie. Les autoritĂ©s velsniennes, prĂ©occupĂ©es par la protection de leurs installations portuaires, avaient rapatriĂ© leurs patrouilles vers des abris sĂ©curisĂ©s. Profitant de ce chaos mĂ©tĂ©orologique, les exilĂ©s se rassemblĂšrent prĂšs d'une crique isolĂ©e oĂč se trouvait un vieux brigantin marchand abandonnĂ©. MalgrĂ© son Ă©tat de dĂ©labrement avancĂ©, ce navire reprĂ©sentait leur unique espoir de libertĂ©. Ils le baptisĂšrent Frankiz("LibertĂ©"), un nom chargĂ© de signification qui rĂ©sumait leur aspiration fondamentale.
L'embarquement se dĂ©roula dans le plus grand secret. Les fugitifs, incluant des hommes, des femmes et des enfants, montĂšrent Ă  bord avec les quelques provisions et outils qu'ils avaient pu rassembler. Le vieux garde chargĂ© de la surveillance du navire fut neutralisĂ© sans bruit, et les amarres furent larguĂ©es sous une pluie battante. Le Frankiz, poussĂ© par la marĂ©e montante et les vents violents, s'Ă©loigna lentement des cĂŽtes, disparaissant dans la tempĂȘte.
La traversĂ©e qui suivit fut particuliĂšrement Ă©prouvante. Pendant plusieurs semaines, les exilĂ©s durent affronter des conditions maritimes extrĂȘmes. Perzouen et les anciens marins du groupe guidĂšrent le navire Ă  travers les Ă©cueils, s'aidant des Ă©toiles lorsque le ciel se dĂ©gageait et des courants marins pour maintenir leur cap. Dans la cale, certains s'Ă©puisaient Ă  Ă©coper l'eau qui s'infiltrait, tandis que d'autres maintenaient le moral du groupe en chantant des mĂ©lodies traditionnelles.
AprÚs une longue errance, le Frankiz atteignit finalement une ßle sauvage et glaciale que les exilés nommÚrent Ar Yen ("Le Gel"). Cette terre inhospitaliÚre, balayée par des vents polaires, offrit cependant un refuge temporaire à une partie du groupe. Certains choisirent de s'y établir, préférant la rudesse de ce nouveau territoire à l'espoir incertain de trouver des terres plus clémentes. Les autres, encouragés par Perzouen , décidÚrent de poursuivre leur voyage, portés par la conviction qu'une terre plus hospitaliÚre existait au-delà de l'horizon.
Un événement symbolique marqua un tournant dans leur périple, celui de l'apparition d'un cygne, oiseau sacré, qui fut interprété comme un présage favorable. Cet épisode renforce leur détermination et devint par la suite un élément fondateur de leur mythologie collective, symbolisant l'espoir et la renaissance.

L'installation [modifier|modifier le code]

🔎​Article dĂ©taillĂ© : HistoireAprĂšs une traversĂ©e pĂ©rilleuse marquĂ©e par des conditions mĂ©tĂ©orologiques extrĂȘmes, les exilĂ©s achosiens Ă  bord du Frankiz atteignirent enfin une terre inconnue qui allait devenir le fondement de leur nouvelle existence. Leur dĂ©barquement fut accompagnĂ© de phĂ©nomĂšnes naturels remarquables un cri de cygne perçant la brume Ă©paisse suivi de l'apparition d'aurores borĂ©ales aux reflets changeants, Ă©vĂ©nements interprĂ©tĂ©s comme des signes propices par les nouveaux arrivants. Le navire accosta dans une baie aux eaux calmes, entourĂ©e d'un paysage de forĂȘts denses et de reliefs montagneux imposants.
Le territoire qu'ils découvrirent présentait une géographie variée et riche en ressources naturelles. Des massifs montagneux aux sommets enneigés délimitaient l'horizon, tandis que de vastes étendues boisées s'étiraient vers l'intérieur des terres. Un réseau hydrographique complexe de lacs profonds et de riviÚres poissonneuses traversait la région, offrant des sources d'eau potable et des ressources halieutiques abondantes. Les exilés, impressionnés par l'abondance et la beauté de cette nature préservée, décidÚrent de nommer ce territoire Neved, un terme signifiant "sanctuaire" en breton, leur nouvelle langue, symbolisant ainsi la fin de leur périple et le commencement d'une nouvelle Úre.
Les premiĂšres semaines furent consacrĂ©es Ă  l'Ă©tablissement d'un campement permanent prĂšs de l'embouchure d'un cours d'eau majeur que les nouveaux arrivants baptisĂšrent Kannor. Les exilĂ©s construisirent des habitations rudimentaires en utilisant les matĂ©riaux disponibles dans les forĂȘts environnantes et organisĂšrent mĂ©thodiquement la collecte des ressources naturelles. Le territoire se rĂ©vĂ©la particuliĂšrement gĂ©nĂ©reux, fournissant gibier, poissons, vĂ©gĂ©taux comestibles et plantes mĂ©dicinales en quantitĂ© suffisante pour assurer leur subsistance. Les aurores borĂ©ales, frĂ©quentes dans cette rĂ©gion septentrionale, devinrent rapidement un Ă©lĂ©ment central de leur nouvelle cosmogonie, interprĂ©tĂ©es comme une manifestation de forces bienveillantes veillant sur leur Ă©tablissement.
Cependant, les exilĂ©s n'Ă©taient pas les seuls occupants de ces terres. Quelques mois aprĂšs leur installation, ils entrĂšrent en contact avec les Eronned, une population autochtone vivant en harmonie avec les cycles naturels depuis des temps immĂ©moriaux. Les Eronned avaient dĂ©veloppĂ© une Ă©conomie de subsistance sophistiquĂ©e, basĂ©e sur la chasse saisonniĂšre, la pĂȘche fluviale et lacustre, ainsi que la cueillette de vĂ©gĂ©taux sauvages. Leur connaissance approfondie de l'environnement local des sentiers montagneux aux propriĂ©tĂ©s des plantes mĂ©dicinales s'avĂ©ra inestimable pour les nouveaux venus, peu familiarisĂ©s avec les particularitĂ©s Ă©cologiques de la rĂ©gion.
Les Eronned partagÚrent leurs connaissances des écosystÚmes locaux, enseignant aux exilés les techniques de chasse adaptées à la faune régionale, les méthodes de conservation des aliments pour les longs mois d'hiver, ainsi que l'identification et l'utilisation des plantes médicinales. En échange, les exilés transmirent leurs savoir-faire maritimes, leurs techniques de construction navale et leur répertoire de chants et récits traditionnels.
Cette rencontre culturelle donna naissance à une période de symbiose progressive entre les deux communautés. Des alliances furent établies pour les activités de chasse et de cueillette, tandis que les échanges culturels s'intensifiÚrent. Les nevediens introduisirent leurs traditions celtiques, leurs légendes maritimes et leurs techniques de construction d'abris résistants aux intempéries. Les Eronned, de leur cÎté, initiÚrent les nouveaux arrivants à leur vision animiste du monde, leur apprenant à déchiffrer les signes de la nature et à vénérer les esprits associés aux éléments naturels.
Au fil des dĂ©cennies, cette coexistence Ă©volua vers une fusion culturelle profonde. Les mariages entre membres des deux groupes devinrent frĂ©quents, crĂ©ant des liens familiaux qui renforcĂšrent la cohĂ©sion sociale. Les systĂšmes de croyances respectifs se mĂ©langĂšrent, donnant naissance Ă  un syncrĂ©tisme religieux original oĂč les divinitĂ©s des achosiens coexistaient avec les esprits terrestres des Eronned. Les cĂ©lĂ©brations saisonniĂšres, autrefois distinctes, devinrent des Ă©vĂ©nements communs intĂ©grant des Ă©lĂ©ments des deux traditions.
Cette fusion se manifesta Ă©galement dans le domaine linguistique. Bien que les deux langues d'origine continuĂšrent Ă  ĂȘtre utilisĂ©es, un dialecte commun Ă©mergea progressivement, incorporant des Ă©lĂ©ments lexicaux et syntaxiques des deux idiomes. La toponymie locale conserve encore aujourd'hui des traces de cette double origine, avec des noms de lieux dĂ©rivant alternativement des deux traditions linguistiques.
L'intégration des deux groupes donna naissance à une société métissée, combinant les connaissances nautiques des achosiens avec l'expertise terrestre des Eronned. Cette synthÚse culturelle se révéla particuliÚrement avantageuse, permettant le développement d'une économie diversifiée exploitant à la fois les ressources maritimes et forestiÚres. Les techniques de construction navale furent améliorées par l'incorporation de méthodes eronned, tandis que les pratiques de chasse furent enrichies par les connaissances maritimes des exilés.
Au cours des siĂšcles suivants, la distinction entre nevediens et Eronned s'estompa progressivement pour laisser place Ă  une identitĂ© culturelle commune. Les sources historiques font rĂ©fĂ©rence Ă  cette pĂ©riode comme Ă  l'Ă©poque de la fusion des deux peuples, marquant la crĂ©ation d'une culture originale oĂč se mĂȘlaient la mĂ©moire des voyages transocĂ©aniques et le respect profond des cycles naturels terrestres. Cette fusion devint le fondement de l'identitĂ© nevedienne contemporaine, caractĂ©risĂ©e par une relation particuliĂšre Ă  l'environnement, considĂ©rĂ© Ă  la fois comme une source de subsistance et un espace sacrĂ©.
L'hĂ©ritage de cette rencontre persiste dans les traditions actuelles du Neved. Les fĂȘtes saisonniĂšres, les pratiques artisanales et certaines structures sociales portent encore l'empreinte de cette double origine. Les rĂ©cits fondateurs, initialement transmis oralement puis consignĂ©s dans les premiers documents Ă©crits, cĂ©lĂšbrent cette union comme l'acte fondateur de la nation nevedienne, illustrant la capacitĂ© des communautĂ©s humaines Ă  dĂ©passer leurs diffĂ©rences pour construire une sociĂ©tĂ© unie face aux dĂ©fis d'un environnement exigeant. Cette fusion culturelle unique continue d'influencer profondĂ©ment la culture nevedienne, oĂč se perpĂ©tue la mĂ©moire des deux peuples ancestraux Ă  travers les gĂ©nĂ©rations.

Dynastie Pennbobl [modifier|modifier le code]

🔎​Article dĂ©taillĂ© : HistoireL’odyssĂ©e des exilĂ©s du Frankiz trouva son aboutissement sur les rivages d’Estuarenn, oĂč Perzouen, ancien navigateur au regard franc et Ă  la voix grave, s’imposa comme le guide naturel d’une communautĂ© brisĂ©e par la captivitĂ© et l’exil. Son charisme discret et sa sagesse forgĂ©e sur les ponts des navires et dans les ruelles sombres des ports d’Achos en firent bien plus qu’un chef il devint le pĂšre d’un peuple sans foyer. ProclamĂ© Pennbobl I, un titre lourd de symboles signifiant "tĂȘte du peuple", il incarna l’autoritĂ© nĂ©cessaire pour unifier des hommes et des femmes aux origines diverses, menacĂ©s par les incertitudes de l’avenir. Sous son rĂšgne, les premiĂšres lois furent gravĂ©es, les terres rĂ©parties Ă©quitablement, et les fondations d’une sociĂ©tĂ© nouvelle posĂ©es grĂące Ă  l’agriculture, la pĂȘche et l’artisanat. Perzouen encouragea le mĂ©lange des traditions et veilla Ă  ce que chaque membre de la communautĂ©, des veuves aux orphelins, trouvĂąt sa place dans ce monde naissant. Sa mort en 1525 laissa derriĂšre lui un peuple unifiĂ© et fier, ainsi qu’un hĂ©ritage qui serait longtemps cĂ©lĂ©brĂ© lors des veillĂ©es d’hiver.
Son fils, Pennbobl II, hĂ©ritait d’un royaume encore fragile, oĂč la mĂ©moire de l’oppression velsnienne Ă©tait vive et la crainte des puissances extĂ©rieures omniprĂ©sente. Convaincu que l’isolement Ă©tait le seul rempart contre les ambitions Ă©trangĂšres, il ferma les frontiĂšres maritimes et recentra le Neved sur son autosuffisance. Les murailles d’Estuarenn s’élevĂšrent, les techniques agricoles et artisanales se perfectionnĂšrent, et le royaume se referma sur lui-mĂȘme comme une coquille protectrice. Cette politique assura des dĂ©cennies de stabilitĂ©, mais elle figea aussi les traditions et limita les Ă©changes culturels, enfermant le Neved dans un ordre immuable. À sa mort en 1568, le pays Ă©tait solide, mais aussi enfermĂ© dans ses propres murs, Ă  l’abri des conflits comme des influences extĂ©rieures.
Pennbobl III, Ă©levĂ© dans l’ombre de cet hĂ©ritage rigide, grandit en remettant en question l’isolement et l’absolutisme qui avaient dĂ©fini les rĂšgnes prĂ©cĂ©dents. DĂšs son avĂšnement en 1568, il entreprit de bouleverser cet Ă©quilibre en crĂ©ant le Premier Conseil des Rives, une assemblĂ©e oĂč siĂ©geaient des reprĂ©sentants des villages, des guildes et des clans, marquant ainsi les prĂ©mices d’une monarchie plus partagĂ©e. Il allĂ©gea les taxes, rĂ©duisit les privilĂšges de l’élite et rouvrit timidement les Ă©changes avec les peuples voisins. Pourtant, ses rĂ©formes heurtĂšrent les intĂ©rĂȘts des familles nobles, qui voyaient d’un mauvais Ɠil cette perte d’influence. En 1600, son propre fils, animĂ© par l’ambition et la peur de voir s’éroder l’autoritĂ© royale, le fit exiler sur une Ăźle lointaine, mettant fin Ă  un rĂšgne qui avait osĂ© imaginer un pouvoir plus Ă©quitable.
Ri I, montĂ© sur le trĂŽne dans un climat de trahison, rĂ©tablit immĂ©diatement une monarchie centralisĂ©e et autoritaire. Sous son rĂšgne, le Neved connut une modernisation militaire et Ă©conomique sans prĂ©cĂ©dent les forteresses se multipliĂšrent, les routes furent entretenues, et une flotte navale vit le jour. Mais cette prospĂ©ritĂ© apparente se fit au prix d’une rĂ©pression implacable les dissidences furent Ă©touffĂ©es, les traditions locales rĂ©primĂ©es, et un climat de peur s’installa dans les villages et les campagnes. Sa mort soudaine en 1610, dans des circonstances troubles, laissa un royaume militarisĂ© mais profondĂ©ment divisĂ©, oĂč la colĂšre couvait sous la surface.
La rĂ©volte Ă©clata en 1610, portĂ©e par un soulĂšvement populaire qui propulsa Pennbobl IV sur le trĂŽne. Ce dernier rĂ©tablit les institutions dĂ©mocratiques et les coutumes supprimĂ©es par Ri I, redonnant espoir Ă  un peuple assoiffĂ© de justice. Son rĂšgne, bien que bref, fut marquĂ© par un retour Ă  la paix et Ă  la prospĂ©ritĂ©, jusqu’à ce qu’une maladie l’emporte en 1612. Le trĂŽne revint alors Ă  Pennbobl V, qui comprit que l’avenir du Neved dĂ©pendait de sa capacitĂ© Ă  rĂ©concilier les hĂ©ritages contraires de ses prĂ©dĂ©cesseurs. Il entreprit de rĂ©unifier le royaume en retrouvant les descendants des exilĂ©s de Pennbobl III, Ă©tablis sur une Ăźle lointaine, et en intĂ©grant une autre communautĂ© isolĂ©e depuis des gĂ©nĂ©rations. Ces rĂ©unifications, symboles de rĂ©conciliation, renforcĂšrent l’unitĂ© nationale et Ă©tendirent le rayonnement maritime du Neved. Pennbobl V codifia les lois et les traditions, laissant l’image d’un souverain rassembleur, bĂątisseur d’un royaume oĂč les mĂ©moires dispersĂ©es trouvĂšrent enfin un langage commun.
Sous Pennbobl VI, le Neved connut un Ăąge d’or discret, prospĂ©rant dans un isolement choisi. Les routes furent pavĂ©es, les ports modernisĂ©s, et l’agriculture connut un essor sans prĂ©cĂ©dent. Les Ă©coles transmirent les savoirs traditionnels, et les fĂȘtes ancestrales furent prĂ©servĂ©es, nourrissant une identitĂ© nationale forte. Pourtant, malgrĂ© cette prospĂ©ritĂ©, des voix commencĂšrent Ă  s’élever contre l’autarcie, craignant que le royaume ne sclĂ©rose en ignorant le monde extĂ©rieur.
Pennbobl VII rĂ©organisa le territoire en cinq rĂ©gions distinctes, chacune dotĂ©e d’une identitĂ© culturelle et administrative propre. Cette rĂ©forme permit de mieux gĂ©rer les ressources et de renforcer la cohĂ©sion nationale, tout en prĂ©servant les particularitĂ©s locales. Les rites et coutumes rĂ©gionales furent officiellement reconnus, assurant un Ă©quilibre entre diversitĂ© et unitĂ©. Mais les tensions sociales, longtemps contenues, refirent surface sous le rĂšgne de Pennbobl VIII. Les inĂ©galitĂ©s entre les Ă©lites de la capitale et les communautĂ©s rurales, ainsi que la rĂ©pression des traditions locales, alimentĂšrent un mĂ©contentement croissant. Les assemblĂ©es clandestines se multipliĂšrent, et les appels Ă  la rĂ©forme devinrent de plus en plus pressants.
Pennbobl IX, confrontĂ© Ă  une opposition grandissante, rĂ©pondit par une politique rĂ©pressive, aggravant les tensions jusqu’à provoquer la rĂ©volution de 1800. Les soulĂšvements simultanĂ©s dans plusieurs rĂ©gions aboutirent Ă  la chute de la monarchie. Le pouvoir royal fut aboli, et un gouvernement provisoire, composĂ© de reprĂ©sentants des diffĂ©rentes couches de la sociĂ©tĂ©, fut instaurĂ©. Ainsi s’achevait plusieurs siĂšcles de monarchie, ouvrant la voie Ă  une nouvelle Ăšre oĂč le peuple du Neved pourrait enfin dĂ©cider de son propre destin.

Le début de la République [modifier|modifier le code]

🔎​Article dĂ©taillĂ© : HistoireLa chute de la monarchie en 1800 ouvrit une pĂ©riode de transition marquĂ©e par l’instauration du gouvernement provisoire Padennek, dont le nom Ă©voquait l’idĂ©e d’un passage vers un nouvel ordre. Ce rĂ©gime, bien que temporaire dans son principe, exerça le pouvoir sans discontinuitĂ© tout en prĂ©parant les fondations de la PremiĂšre RĂ©publique, officiellement proclamĂ©e en 1803. Pour incarner l’unitĂ© d’un peuple dispersĂ© entre cinq rĂ©gions aux identitĂ©s distinctes, les nouvelles autoritĂ©s adoptĂšrent des symboles forts un drapeau reprĂ©sentant le navire des premiers exilĂ©s entourĂ© de cinq bandes colorĂ©es Ă©voquant chaque province, un hymne national inspirĂ© d’une lĂ©gende ancienne oĂč un cygne blanc guidait les fugitifs vers la libertĂ©, et une devise bilingue rappelant Ă  la fois le devoir de mĂ©moire et l’aspiration Ă  un avenir libĂ©rĂ©. La monnaie fut Ă©galement remplacĂ©e par le Darn Nevedien, en rupture avec l’hĂ©ritage monarchique et en rĂ©fĂ©rence Ă  la RĂ©publique d’Achos.
Pourtant, l’enthousiasme initial se heurta rapidement Ă  des rĂ©alitĂ©s complexes. Le systĂšme politique, centrĂ© sur un Consul Ă©lu au suffrage majoritaire Ă  un tour, favorisait les alliances d’opportunitĂ© et marginalisait les voix des petites communautĂ©s, notamment rurales et cĂŽtiĂšres. Les tensions territoriales s’exacerbĂšrent, les rĂ©gions peinant Ă  collaborer efficacement avec le pouvoir central, tandis que les divergences Ă©conomiques et culturelles ralentissaient la prise de dĂ©cision. L’inexpĂ©rience institutionnelle se fit cruellement sentir les maladresses diplomatiques se multipliĂšrent, l’administration resta instable, et la rĂ©forme monĂ©taire provoqua des Ă©pisodes d’inflation qui appauvrirent les citoyens. Les impĂŽts supplĂ©mentaires levĂ©s pour financer l’État et l’armĂ©e dĂ©clenchĂšrent des rĂ©voltes locales, alimentant un mĂ©contentement croissant. Les paysans, artisans et ouvriers, qui avaient espĂ©rĂ© une justice sociale et une participation accrue Ă  la vie politique, se sentirent trahis par un gouvernement perçu comme au service des Ă©lites urbaines d’Estuarenn et d’An Kreiz. Ces frustrations, couplĂ©es Ă  une gestion Ă©conomique chaotique, sapĂšrent progressivement la lĂ©gitimitĂ© de la PremiĂšre RĂ©publique et prĂ©parĂšrent le terrain pour une refonte en profondeur.
En 1814, un mouvement de rĂ©forme donna naissance Ă  la Seconde RĂ©publique, marquant une rupture fondamentale dans l’histoire politique du pays. Pour la premiĂšre fois, une Constitution moderne fut Ă©laborĂ©e, Ă©tablissant une sĂ©paration claire des pouvoirs et crĂ©ant des institutions conçues pour assurer stabilitĂ© et Ă©quilibre. Le Parlement fut divisĂ© en deux chambres la Grande AssemblĂ©e, chargĂ©e d’initier et de dĂ©battre des lois, et la Chambre des Anciens, qui les approuvait et veillait Ă  la reprĂ©sentation Ă©quitable des provinces, empĂȘchant ainsi la domination des rĂ©gions les plus puissantes. Les gouverneurs, nommĂ©s Ă  la tĂȘte de chaque rĂ©gion, furent chargĂ©s d’appliquer les lois nationales, tandis que les comtĂ©s gĂ©raient les affaires locales sous l’autoritĂ© de comtes. La prĂ©sidence, dĂ©sormais dotĂ©e d’un rĂŽle davantage symbolique et encadrĂ© par un mandat prĂ©cis, devint le pivot d’un systĂšme politique rĂ©novĂ©.
Michel Le Gall, premier Consul de cette nouvelle Ăšre, s’attela Ă  consolider les bases juridiques et administratives du rĂ©gime. Il supervisa la rĂ©daction de la Constitution de 1814, ainsi que l’élaboration des premiers Codes : civil, des aides, de la fiscalitĂ© et routier, tout en lançant une rĂ©forme territoriale visant Ă  stabiliser le pays. Son mandat, marquĂ© par la prudence et la recherche du consensus, vit Ă©galement la crĂ©ation des premiĂšres Ă©coles publiques et l’instauration d’une fiscalitĂ© plus Ă©quitable. À sa suite, Elena Corentin devint en 1832 la premiĂšre femme Ă  accĂ©der Ă  la prĂ©sidence, impulsant une modernisation Ă©conomique ambitieuse. Elle dĂ©veloppa les infrastructures portuaires et routiĂšres, stimula le commerce maritime, et nomma des gouverneurs issus des Ă©lites locales pour mieux rĂ©pondre aux spĂ©cificitĂ©s rĂ©gionales. Son rĂšgne, long de vingt-trois ans, fut une pĂ©riode de prospĂ©ritĂ©, bien que les inĂ©galitĂ©s sociales et territoriales commencĂšrent Ă  se creuser.
En 1855, Alban Kerouac prit les rĂȘnes du pays en pleine rĂ©volution industrielle, une Ă©poque de bouleversements oĂč les villes s’étendaient au dĂ©triment des campagnes et oĂč de nouvelles classes sociales Ă©mergeaient. Face Ă  ces mutations, il fit adopter des lois protectrices pour les travailleurs, soutint les petits paysans, et encadra le travail en usine, notamment en interdisant le travail des enfants et en amĂ©liorants les codes dĂ©jĂ  prĂ©sents. Cependant, ses rĂ©formes se heurtĂšrent Ă  une forte rĂ©sistance parlementaire et Ă©conomique, tandis que des rĂ©voltes fiscales et des crises rĂ©gionales Ă©clataient, rĂ©vĂ©lant les limites de son action. MalgrĂ© ces obstacles, son engagement en faveur de la justice sociale laissa une empreinte durable.
Yves Trevorn, prĂ©sident de 1878 Ă  1912, acheva de renforcer les institutions rĂ©publicaines. Il rĂ©visa les diffĂ©rents codes, crĂ©a un rĂ©el systĂšme judiciaire et carcĂ©ral stable avec des tribunaux spĂ©cialisĂ©s adaptĂ©s aux rĂ©alitĂ©s industrielles, et Ă©largit progressivement le suffrage. Ses rĂ©formes scolaires visĂšrent Ă  rĂ©duire les inĂ©galitĂ©s d’accĂšs Ă  l’éducation, tandis que des lois sociales sur les congĂ©s, la limitation du temps de travail et la reprĂ©sentation ouvriĂšre furent adoptĂ©es pour apaiser les tensions. Sous son mandat, la Seconde RĂ©publique aborda le XXe siĂšcle avec une dĂ©mocratie plus solide et une meilleure Ă©coute des citoyens, mĂȘme si les dĂ©fis Ă  venir restaient immenses.

La TroisiÚme République [modifier|modifier le code]

🔎​Article dĂ©taillĂ© : HistoireL’avĂšnement de la TroisiĂšme RĂ©publique du Neved en 1912, aprĂšs les profondes crises politiques qui avaient Ă©branlĂ© la seconde rĂ©publique, marque un tournant dĂ©cisif dans l’histoire institutionnelle du pays. Ce nouveau rĂ©gime se distingue par une organisation dĂ©mocratique plus Ă©quilibrĂ©e, une structure Ă©lectorale rigoureuse et une sĂ©paration nette entre les affaires de l’État et les questions religieuses. GrĂące Ă  des scrutins rĂ©guliers dans toutes les sphĂšres de gouvernance, la TroisiĂšme RĂ©publique renforce la lĂ©gitimitĂ© des institutions tout en encourageant une participation citoyenne active. Le Conseil du Peuple, reprĂ©sentant direct des citoyens, obtient notamment le pouvoir d’organiser des rĂ©fĂ©rendums, permettant ainsi Ă  la population de s’exprimer sur des enjeux nationaux majeurs. Le pouvoir est rĂ©parti entre plusieurs institutions complĂ©mentaires pour garantir un Ă©quilibre durable, la Grande AssemblĂ©e et la Chambre des Anciens partagent le pouvoir lĂ©gislatif, tandis que le Consul, assistĂ© d’un Premier Ministre, dirige l’exĂ©cutif. Les gouverneurs rĂ©gionaux et les comtes locaux administrent les territoires sous un contrĂŽle institutionnel strict, et le Grand Tribunal veille Ă  la validitĂ© des Ă©lections et au respect de la Constitution.
L’une des rĂ©formes les plus marquantes de ce rĂ©gime est la sĂ©paration stricte entre l’Église et l’État, qui consacre la laĂŻcitĂ© comme principe fondamental. Cette mesure garantit la libertĂ© de conscience, rĂ©duit les tensions entre autoritĂ©s religieuses et gouvernementales, et renforce l’égalitĂ© entre les diffĂ©rentes confessions, contribuant ainsi Ă  une cohĂ©sion nationale autour de valeurs civiques communes. Le pouvoir exĂ©cutif, organisĂ© en ministĂšres spĂ©cialisĂ©s, amĂ©liore la gestion des dossiers Ă©conomiques, Ă©ducatifs et culturels, facilitant l’adaptation du pays aux transformations sociales et techniques du XXe siĂšcle.
Alain Tanguy, premier Consul de la TroisiĂšme RĂ©publique de 1912 Ă  1922, incarne cette transition vers un nouvel ordre politique. AttachĂ© Ă  la souverainetĂ© culturelle du Neved, il ferme les frontiĂšres Ă  toute coopĂ©ration diplomatique ou Ă©conomique extĂ©rieure, consolidant ainsi les structures rĂ©publicaines tout en dĂ©fendant les traditions locales. Bien que son gouvernement soit critiquĂ© pour son immobilisme Ă©conomique et sa fermeture intellectuelle, il permet Ă  la RĂ©publique de s’enraciner solidement. À sa mort en 1925, il laisse un État stable mais repliĂ© sur lui-mĂȘme, crĂ©ant un hĂ©ritage de stabilitĂ© qui servira de fondement aux rĂ©formes futures. Jeanne Coroller, qui lui succĂšde en 1922, apporte une dynamique nouvelle en plaçant la lutte contre les discriminations au cƓur de son mandat. Militante infatigable des droits civiques, elle Ɠuvre pour l’accĂšs des femmes aux sphĂšres de pouvoir et aux emplois publics, tout en menant des rĂ©formes contre les injustices territoriales et Ă©conomiques. Bien qu’elle maintienne une prudence diplomatique, elle autorise quelques Ă©changes culturels avec l’étranger, ouvrant ainsi une premiĂšre brĂšche dans l’isolement du pays. Son mandat, marquĂ© par un engagement fort en faveur des droits civiques, prĂ©pare le terrain pour des rĂ©formes plus audacieuses.
Pierre Le Goff, Ă©lu en 1932, poursuit cette dynamique de modernisation en achevant la sĂ©paration entre l’Église et l’État et en renforçant la dĂ©mocratie locale. Il instaure des rĂ©fĂ©rendums Ă  l’échelle locale et rĂ©forme la justice pour en faciliter l’accĂšs, notamment pour les plus modestes. Son mandat, centrĂ© sur l’équitĂ© et la transparence, s’achĂšve tragiquement avec son assassinat en 1951, mais ses rĂ©formes posent les bases d’un contrĂŽle populaire accru sur les institutions. Marie Kermadec, qui prend le relais en 1942, s’engage rĂ©solument en faveur de l’égalitĂ© des territoires. Elle lance un plan ambitieux de modernisation des campagnes et ouvre un dĂ©bat national sur la fin progressive de l’isolement du Neved, envisageant prudemment des accords commerciaux et culturels limitĂ©s avec l’extĂ©rieur. Ce dĂ©bat marque un tournant dans l’évolution politique et Ă©conomique du pays, prĂ©parant le terrain pour une gouvernance plus ouverte.
Cependant, Lucien Cariou, qui lui succĂšde en 1952, doit faire face Ă  un climat politique de plus en plus instable. AccusĂ© de corruption et d’opacitĂ©, son mandat est marquĂ© par des soulĂšvements rĂ©gionaux et une crise de lĂ©gitimitĂ©. Son refus de dĂ©missionner, malgrĂ© la pression populaire, aggrave la situation et plonge la RĂ©publique dans une pĂ©riode de troubles. Sophie Kerjean, Ă©lue en 1962 dans ce contexte de crise, se consacre Ă  la pacification sociale et au dĂ©veloppement Ă©quilibrĂ© du territoire. Elle instaure une politique de transparence inĂ©dite, imposant la publication systĂ©matique des budgets de l’État et Ă©largissant les prĂ©rogatives des commissions citoyennes. Son action permet de restaurer durablement l’autoritĂ© rĂ©publicaine, crĂ©ant les conditions pour une modernisation plus ambitieuse.
Yannick Le Gall, Ă©lu en 1972, lance l’un des plus vastes programmes de modernisation infrastructurelle que le pays ait connu. Il dĂ©senclave les rĂ©gions rurales et connecte plus efficacement le territoire, tout en relançant le dĂ©bat sur les relations internationales. Isabelle Morel, qui lui succĂšde en 1982, impulse un plan de dĂ©veloppement scolaire et scientifique, encourageant la crĂ©ation de laboratoires publics et d’instituts techniques. Elle fonde le Conseil Scientifique National et pose les bases d’un rĂ©seau de bibliothĂšques publiques accessibles Ă  tous, transformant l’accĂšs Ă  l’enseignement supĂ©rieur.
Thomas GuĂ©rin, au pouvoir de 1992 Ă  2002, doit gĂ©rer un taux de natalitĂ© historiquement bas et des mouvements sociaux importants. Il met en place des incitations financiĂšres Ă  la naissance et renforce les services de santĂ©, tout en modernisant certaines administrations rĂ©gionales. Camille Morvan, Ă©lue en 2002, organise un rĂ©fĂ©rendum historique sur l’ouverture internationale, marquant le dĂ©but d’une pĂ©riode de rĂ©forme et de dĂ©bat. Elle modernise les Ă©coles et crĂ©e des centres rĂ©gionaux pour prĂ©server les traditions locales tout en renforçant l’unitĂ© nationale.
Enfin, Émile Baudry, Ă©lu en 2012, initie une large concertation nationale sur la rĂ©insertion internationale du Neved. En 2015, un rĂ©fĂ©rendum approuve l’ouverture diplomatique et commerciale du pays. Il engage des rĂ©formes ambitieuses en matiĂšre de transition Ă©cologique et de modernisation scientifique, marquant une Ă©tape dĂ©cisive dans l’évolution du Neved vers une RĂ©publique moderne, ouverte et rĂ©siliente, prĂȘte Ă  affronter les dĂ©fis du XXIe siĂšcle. Son mandat incarne la synthĂšse des efforts de ses prĂ©dĂ©cesseurs, combinant stabilitĂ© institutionnelle, progrĂšs social et ouverture sur le monde.
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Géographie [modifier|modifier le code]

Localisation, frontiĂšres et superficie [modifier|modifier le code]

🔎​Article dĂ©taillĂ© : Atlas GĂ©ographiqueLe Neved est un État dont la particularitĂ© rĂ©side dans la combinaison d’un territoire continental et de possessions insulaires Ă©loignĂ©es. La superficie totale s’élĂšve Ă  151 223 kmÂČ, ce qui place le pays parmi les États de taille moyenne Ă  l’échelle continentale. La partie continentale, appelĂ©e la mĂ©tropole, regroupe trois rĂ©gions principales qui structurent la majoritĂ© du territoire.
La premiĂšre est An Kreiz qui s’étend sur 79 284 kmÂČ. Elle constitue le cƓur politique, administratif et dĂ©mographique du pays. Cette rĂ©gion centrale est un espace de plaines et de plateaux qui ont permis le dĂ©veloppement d’une agriculture riche et d’un rĂ©seau urbain dense. La deuxiĂšme rĂ©gion est An Su qui couvre 47 814 kmÂČ et qui est dominĂ©e par des reliefs montagneux puissants. On y trouve les plus hauts sommets du pays et des vallĂ©es encaissĂ©es. Enfin, An Norzh est la rĂ©gion la plus septentrionale de la mĂ©tropole. Avec 15 684 kmÂČ, elle est plus rĂ©duite mais se distingue par son littoral accidentĂ© et ses falaises plongeant dans l’ocĂ©an.
À ces trois rĂ©gions continentales s’ajoutent deux territoires insulaires qui donnent au Neved une identitĂ© gĂ©ographique Ă©clatĂ©e et une prĂ©sence sur plusieurs ocĂ©ans. Le premier est Ar Yen, une Ăźle polaire de 1 118 kmÂČ situĂ©e Ă  1 650 km au nord-est de la mĂ©tropole. Le second est An Riv-Du, une Ăźle tropicale volcanique de 7 323 kmÂČ qui se trouve Ă  14 500 km au sud de la mĂ©tropole. Ces deux espaces ultramarins apportent au pays une diversitĂ© naturelle exceptionnelle.
Le Neved partage une seule frontiĂšre terrestre avec la FĂ©dĂ©ration Maximiliane. Elle s’étend sur 1 092 km dont 604 km en An Su et 488 km en An Kreiz. Cette frontiĂšre est marquĂ©e par la prĂ©sence de la chaĂźne du Menez Du qui constitue une barriĂšre naturelle. Pour le reste, le pays est entiĂšrement ouvert sur la mer avec 3 165 km de cĂŽtes pour la mĂ©tropole, 188 km de littoral glacĂ© pour Ar Yen et 513 km de rivages tropicaux pour An Riv-Du. Cette configuration donne au Neved un rĂŽle maritime de premier plan.
Le territoire national s’étend sur deux fuseaux horaires distincts. La mĂ©tropole et l’üle d’An Riv-Du se trouvent en HMK-4 tandis que l’üle d’Ar Yen se situe en HMK-1. Cet Ă©cart horaire illustre la dispersion gĂ©ographique du pays et son inscription dans plusieurs aires ocĂ©aniques.

Géologie, topographie et hydrographie [modifier|modifier le code]

🔎​Article dĂ©taillĂ© : Atlas GĂ©ographiqueLe relief du Neved est dominĂ© par la prĂ©sence du Menez Du, une chaĂźne montagneuse qui s’élĂšve dans la rĂ©gion d’An Su et dont le point culminant atteint 5 959 m. Cette haute montagne enneigĂ©e constitue l’armature du territoire et influence profondĂ©ment le climat et l’hydrographie. Ses versants accueillent de vastes forĂȘts de conifĂšres, des prairies alpines et des vallĂ©es glaciaires. La chaĂźne se prolonge vers An Kreiz et marque la frontiĂšre avec la FĂ©dĂ©ration Maximiliane.
La rĂ©gion d’An Kreiz se distingue par ses plaines fertiles et ses plateaux lĂ©gĂšrement vallonnĂ©s. Cette topographie ouverte a favorisĂ© la concentration humaine et l’essor de grandes villes. On y trouve notamment Estuarenn et Kerpoaz qui sont devenues de puissants centres Ă©conomiques et culturels. À l’inverse, la rĂ©gion d’An Norzh se caractĂ©rise par un littoral abrupt oĂč les falaises rocheuses plongent dans l’ocĂ©an Le Scintillant. Ces cĂŽtes accidentĂ©es sont parsemĂ©es de criques et de ports naturels.
Les Ăźles apportent une autre dimension gĂ©ologique. An Riv-Du est un territoire volcanique dominĂ© par le Menez Tan. Ce volcan bouclier dont l’activitĂ© s’est apaisĂ©e depuis plus de deux mille ans a façonnĂ© des paysages spectaculaires. Son cratĂšre principal, l’Ael-Tan, demeure un symbole naturel et spirituel. Au large de l’üle, une fosse ocĂ©anique plonge Ă  10 800 m et tĂ©moigne de l’activitĂ© tectonique intense de la rĂ©gion. Ar Yen prĂ©sente un relief beaucoup plus doux avec des collines arrondies et des plaines glacĂ©es.
Le rĂ©seau hydrographique du pays est dominĂ© par le Kannor. Ce fleuve prend sa source dans le Menez Du et traverse la mĂ©tropole d’ouest en est avant de rejoindre l’ocĂ©an. Long de plusieurs centaines de kilomĂštres, il est navigable sur une large portion et joue un rĂŽle vital dans l’économie et le transport. Ses affluents irriguent les plaines agricoles et alimentent des barrages hydroĂ©lectriques. Plusieurs lacs importants complĂštent ce rĂ©seau. Le Lenn Uhel est le plus vaste et le plus profond du pays. Le Lenn Sterenn et le Lenn ar Glao constituent Ă©galement des rĂ©serves d’eau douce stratĂ©giques.

Climat [modifier|modifier le code]

🔎​Article dĂ©taillĂ© : Atlas GĂ©ographiqueLa diversitĂ© des territoires explique la variĂ©tĂ© des climats. En An Kreiz, le climat est continental avec des hivers rigoureux et des Ă©tĂ©s chauds. Les contrastes saisonniers y sont marquĂ©s. En An Su, le climat est montagnard avec de longues pĂ©riodes de neige et des tempĂ©ratures plus basses. Les Ă©tĂ©s sont courts et frais. En An Norzh, le littoral bĂ©nĂ©ficie d’un climat ocĂ©anique plus doux et plus humide.
Les territoires insulaires possĂšdent des conditions encore diffĂ©rentes. An Riv-Du connaĂźt un climat tropical marquĂ© par des tempĂ©ratures Ă©levĂ©es tout au long de l’annĂ©e et par une saison des pluies abondante. Les forĂȘts denses et les rĂ©cifs coralliens en sont le rĂ©sultat direct. Ar Yen, situĂ©e en zone polaire, connaĂźt un climat extrĂȘmement froid avec des hivers interminables et des Ă©tĂ©s brefs. Les aurores borĂ©ales y sont frĂ©quentes et font partie du patrimoine naturel.

Paysages et environnement [modifier|modifier le code]

🔎​Article dĂ©taillĂ© : Atlas GĂ©ographiqueLe Neved se caractĂ©rise par une richesse paysagĂšre remarquable qui reflĂšte la diversitĂ© de ses territoires continentaux et insulaires. Dans la rĂ©gion d’An Kreiz, les vastes plaines s’étendent Ă  perte de vue et alternent avec des forĂȘts mixtes oĂč se cĂŽtoient conifĂšres et feuillus. Ces espaces abritent une mosaĂŻque d’écosystĂšmes allant des prairies agricoles fertiles aux plateaux boisĂ©s, en passant par des vallĂ©es fluviales qui concentrent une grande partie de la population et des activitĂ©s humaines. Les saisons y marquent profondĂ©ment le paysage, avec des hivers enneigĂ©s, des printemps verdoyants, des Ă©tĂ©s chauds propices Ă  l’agriculture et des automnes flamboyants oĂč les forĂȘts se couvrent de teintes rouges et dorĂ©es.
La rĂ©gion d’An Su offre un relief beaucoup plus marquĂ©. Les montagnes du Menez Du dominent le paysage avec des crĂȘtes accidentĂ©es, des vallĂ©es encaissĂ©es et un sommet culminant Ă  5 959 mĂštres, surnommĂ© "la pointe". Les forĂȘts alpines et les prairies d’altitude contrastent avec les falaises abruptes et les torrents rapides. L’environnement y est plus rude mais Ă©galement spectaculaire, avec une nature prĂ©servĂ©e qui attire les amateurs de randonnĂ©e et d’activitĂ©s de plein air.
An Norzh se distingue par un littoral saisissant. Ses falaises escarpĂ©es, battues par les vents marins, plongent directement dans l’ocĂ©an Le Scintillant. Ces reliefs cĂŽtiers façonnent des panoramas impressionnants oĂč la roche et la mer se rencontrent dans un jeu de contrastes permanents. L’intĂ©rieur des terres reste plus modeste, mais l’identitĂ© de la rĂ©gion est profondĂ©ment liĂ©e Ă  cette ouverture maritime et aux paysages façonnĂ©s par l’érosion.
Les Ăźles Ă©loignĂ©es renforcent encore la diversitĂ© paysagĂšre du pays. An Riv-Du est dominĂ©e par le volcan bouclier Menez Tan et par le cĂŽne effusif Ael-Tan, dont l’activitĂ© ancienne a laissĂ© des coulĂ©es de lave solidifiĂ©es et des plateaux basaltiques. Les forĂȘts tropicales qui recouvrent ses pentes se mĂȘlent aux mangroves et aux rĂ©cifs coralliens, offrant une biodiversitĂ© foisonnante. Le contraste entre la luxuriance vĂ©gĂ©tale et la minĂ©ralitĂ© des paysages volcaniques crĂ©e une atmosphĂšre unique oĂč chaque portion du territoire paraĂźt diffĂ©rente de la prĂ©cĂ©dente.
Ar Yen, Ă  l’extrĂȘme nord-est, prĂ©sente un environnement radicalement opposĂ©. Ses collines basses et ses plaines polaires sont couvertes de lichens, de mousses et de rares herbes adaptĂ©es aux rigueurs du climat. La prĂ©sence de la banquise en hiver, les vents glacĂ©s et les aurores borĂ©ales donnent Ă  l’üle une dimension presque hors du temps. Cet espace, bien que difficile Ă  habiter, joue un rĂŽle essentiel dans l’équilibre Ă©cologique du pays et dans son identitĂ© symbolique.
Ainsi, le Neved rĂ©unit des paysages variĂ©s, allant des forĂȘts tempĂ©rĂ©es aux glaciers, des cĂŽtes rocheuses aux plages tropicales, des plateaux fertiles aux dĂ©serts volcaniques. Cette diversitĂ© constitue un Ă©lĂ©ment fondamental de son patrimoine et contribue Ă  la richesse culturelle et Ă©cologique du pays.

PrĂ©servation de l’environnement [modifier|modifier le code]

🔎​Article dĂ©taillĂ© : Atlas GĂ©ographiqueLa relation entre le Neved et son environnement naturel est marquĂ©e par une volontĂ© constante de protection et de mise en valeur. La population entretient un attachement profond Ă  la nature, qui occupe une place centrale dans l’identitĂ© nationale. Cette sensibilitĂ© s’exprime par des politiques publiques ambitieuses et par une lĂ©gislation environnementale stricte.
De nombreuses lois encadrent l’exploitation des ressources afin de limiter les impacts sur les Ă©cosystĂšmes. L’exploitation forestiĂšre est rĂ©gulĂ©e par un systĂšme de quotas et par une gestion durable qui privilĂ©gie la replantation systĂ©matique. Les industries miniĂšres et Ă©nergĂ©tiques sont soumises Ă  des normes exigeantes qui imposent des technologies de rĂ©duction des Ă©missions et des programmes de rĂ©habilitation des sites. L’État investit Ă©galement dans le dĂ©veloppement des Ă©nergies renouvelables, notamment l’hydroĂ©lectricitĂ© issue du fleuve Kannor et de ses affluents, afin de rĂ©duire la dĂ©pendance aux hydrocarbures.
Le pays abrite un rĂ©seau dense de parcs nationaux, de rĂ©serves naturelles et de zones de conservation marines qui couvrent une part significative du territoire. Ces espaces protĂ©gĂ©s garantissent la prĂ©servation des forĂȘts tempĂ©rĂ©es, des montagnes alpines, des rĂ©cifs coralliens et des zones polaires. Les autoritĂ©s encouragent aussi la crĂ©ation de corridors Ă©cologiques qui assurent la circulation de la faune entre les diffĂ©rents habitats et favorisent la biodiversitĂ©.
La prĂ©servation environnementale s’appuie Ă©galement sur une forte mobilisation citoyenne. Les associations locales participent activement Ă  des projets de reboisement, de nettoyage des littoraux et de suivi de la faune. L’éducation Ă  l’écologie est intĂ©grĂ©e dĂšs le plus jeune Ăąge, avec des programmes scolaires qui mettent en avant l’importance du respect de la nature.
Cette combinaison de mesures lĂ©gislatives, d’initiatives communautaires et d’une conscience collective Ă©levĂ©e fait du Neved un pays oĂč la protection de l’environnement n’est pas seulement une obligation politique mais une valeur partagĂ©e par l’ensemble de la sociĂ©tĂ©.

Répartition spatiale de la population et des activités [modifier|modifier le code]

🔎​Article dĂ©taillĂ© : Atlas GĂ©ographiqueEn 2017, le Neved compte 32 143 347 habitants. La densitĂ© moyenne est de 213 habitants par kmÂČ. La croissance dĂ©mographique est de 1,1 % par an. La population se concentre surtout dans la mĂ©tropole et particuliĂšrement en An Kreiz.
La capitale Estuarenn rassemble 4 987 432 habitants et constitue la plus grande ville du pays. Kerpoaz compte 2 367 851 habitants. Ploumorin, Rosmelan et Koadegenn dĂ©passent chacune 800 000 habitants. En An Su, KĂȘrnoz regroupe 2 105 794 habitants, Treouarn en accueille 1 893 247 et Lokglaz en compte 1 184 375. En An Norzh, Morlez rassemble 1 999 583 habitants et Begarmor en abrite 799 134.
An Riv-Du est dominĂ©e par Porsheol avec 1 093 627 habitants et par Morvenn qui en compte 599 174. Ar Yen est beaucoup moins peuplĂ©e. Sa plus grande ville est Kernoue avec 71 837 habitants. Keravel n’abrite que 11 647 habitants.
Cette répartition montre que la majorité de la population se concentre dans les plaines centrales, mais que les ßles et les régions périphériques jouent un rÎle complémentaire.

Axes de communication et de transports [modifier|modifier le code]

🔎​Article dĂ©taillĂ© : Atlas GĂ©ographiqueLe Neved dispose d’un systĂšme de transport particuliĂšrement dĂ©veloppĂ© et marquĂ© par un fort engagement en faveur de la durabilitĂ©. Le pays a choisi de privilĂ©gier les modes de dĂ©placement collectifs et Ă©cologiques, ce qui en fait l’un des États les plus avancĂ©s dans la transition vers une mobilitĂ© respectueuse de l’environnement.
Le train occupe une place centrale dans la vie quotidienne des habitants. Le rĂ©seau ferroviaire est dense et moderne, reliant efficacement les principales villes entre elles et desservant aussi bien les mĂ©tropoles que les localitĂ©s moyennes. Les lignes Ă  grande vitesse permettent de parcourir rapidement les longues distances de la mĂ©tropole, tandis que des dessertes rĂ©gionales et locales complĂštent l’accessibilitĂ© du territoire. Le rail joue Ă©galement un rĂŽle Ă©conomique majeur en assurant le transport des marchandises, ce qui limite le recours aux camions et rĂ©duit ainsi les Ă©missions polluantes.
Le transport routier existe mais il a Ă©tĂ© conçu dans une logique diffĂ©rente de celle d’autres pays. Il n’existe pas d’autoroutes privĂ©es et le rĂ©seau est structurĂ© en quatre catĂ©gories qui reflĂštent Ă  la fois les besoins de mobilitĂ© et les objectifs Ă©cologiques. Les routes urbano-cantonales reprĂ©sentent 40 % du rĂ©seau. Traversant les villes et villages, elles sont limitĂ©es Ă  25 km/h afin de sĂ©curiser les piĂ©tons et cyclistes, de rĂ©duire les nuisances sonores et de favoriser la convivialitĂ© urbaine. Les routes rĂ©gionales couvrent environ 30 % du rĂ©seau et relient les diffĂ©rentes localitĂ©s avec une vitesse maximale de 75 km/h. L’accĂšs y est rĂ©servĂ© aux vĂ©hicules ayant un indice Ă©cologique infĂ©rieur ou Ă©gal Ă  5. Les routes nationales, plus rapides, reprĂ©sentent 10 % du rĂ©seau et autorisent une vitesse allant jusqu’à 150 km/h, mais elles sont limitĂ©es aux vĂ©hicules ayant un indice Ă©cologique infĂ©rieur ou Ă©gal Ă  3. Enfin, les routes vertes couvrent 20 % du rĂ©seau et sont destinĂ©es Ă  la circulation douce avec une vitesse maximale de 50 km/h. Elles ne sont ouvertes qu’aux vĂ©hicules les plus respectueux de l’environnement, Ă©galement avec un indice Ă©cologique infĂ©rieur ou Ă©gal Ă  3.
Cette classification originale du rĂ©seau routier illustre la volontĂ© de concilier fluiditĂ© de circulation, sĂ©curitĂ© et respect de la nature. Elle accompagne la diminution progressive mais rapide des vĂ©hicules thermiques, remplacĂ©s par des modĂšles Ă©lectriques ou hybrides. La marche Ă  pied, le vĂ©lo, les transports en commun et le covoiturage sont largement encouragĂ©s et adoptĂ©s par la population, qui voit dans ces pratiques un prolongement naturel de son attachement Ă  l’environnement.
Le transport aĂ©rien conserve nĂ©anmoins une importance stratĂ©gique, en particulier pour relier la mĂ©tropole aux Ăźles Ă©loignĂ©es. Les aĂ©roports internationaux assurent des connexions rĂ©guliĂšres, tandis que des liaisons domestiques relient Estuarenn et Kerpoaz aux capitales rĂ©gionales et aux territoires ultramarins. Les liaisons maritimes complĂštent ce dispositif en assurant le transport de passagers et de marchandises vers les Ăźles, en particulier pour Ar Yen dont l’isolement polaire rend l’avion et le bateau indispensables.
Le bateau est également trÚs utilisé, que ce soit fluviale ou maritime, ce mode de transport est aussi bien utilisé par les habitants que pour le transport des marchandises à travers le pays et sur les territoires reculés.
Dans son ensemble, le systĂšme de transport du Neved reflĂšte un choix de sociĂ©tĂ© oĂč la mobilitĂ© est perçue non seulement comme un service public mais aussi comme une composante essentielle d’un modĂšle de dĂ©veloppement durable et Ă©quitable.
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Politique et administration [modifier|modifier le code]
Le Neved est une démocratie libérale, dont le gouvernement a la forme d'une république. Les fondements de l'organisation politique et administrative actuelle du Neved ont été fixés en 1912 par la TroisiÚme République. Selon l'article premier de la constitution, "La République Démocratique du Neved est une république démocratique, indivisible, souveraine et sociale.".
Organisation des pouvoirs [modifier|modifier le code]

🔎​Article dĂ©taillĂ© : SystĂšme et Institutions PolitiqueLa RĂ©publique dĂ©mocratique du Neved repose sur une organisation institutionnelle originale qui combine sĂ©paration stricte des pouvoirs, dĂ©mocratie reprĂ©sentative et dispositifs de dĂ©mocratie directe. La Constitution adoptĂ©e aprĂšs la fondation de l’État Ă©tablit les principes fondamentaux de fonctionnement politique, parmi lesquels figurent la souverainetĂ© populaire, l’égalitĂ© des citoyens devant la loi, l’indĂ©pendance de la justice et le respect de l’environnement.
Le pouvoir exĂ©cutif est partagĂ© entre deux institutions distinctes. Le Consul, Ă©lu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans, incarne l’unitĂ© du pays. Son rĂŽle est avant tout symbolique et arbitral. Il reprĂ©sente la RĂ©publique dans les grandes cĂ©rĂ©monies, promulgue les lois et garantit la continuitĂ© de l’État. Sa fonction est conçue pour Ă©viter toute personnalisation du pouvoir et repose sur une lĂ©gitimitĂ© essentiellement morale. Le gouvernement, conduit par le Premier Ministre, dĂ©tient la rĂ©alitĂ© du pouvoir exĂ©cutif. Le Premier Ministre est Ă©lu par le Consul parmi la majoritĂ© de la Grande AssemblĂ©e et demeure responsable devant lui. Il dirige la politique intĂ©rieure et extĂ©rieure, coordonne l’action des ministĂšres et assure la mise en Ɠuvre des lois votĂ©es.
Le pouvoir lĂ©gislatif appartient au Parlement, Ă©lu Ă  la proportionnelle intĂ©grale. Ce systĂšme permet une reprĂ©sentation Ă©tendue de l’ensemble des sensibilitĂ©s politiques, mais oblige Ă  des coalitions souvent fragiles et complexes. Le Parlement dĂ©bat et vote les lois, le budget et les rĂ©formes. Ses dĂ©cisions doivent ĂȘtre validĂ©es par deux contre-pouvoirs institutionnels. La Chambre des Anciens, composĂ©e de personnalitĂ©s Ă©lues pour leur expĂ©rience et leur rĂ©putation, Ă©met un avis consultatif qui joue un rĂŽle de modĂ©ration et d'approbation. Le Grand Tribunal, constituĂ© de juristes tirĂ©s au sort, veille Ă  la conformitĂ© des lois avec la Constitution.
La dĂ©mocratie directe constitue une dimension essentielle du systĂšme politique. Tout citoyen peut initier une proposition de loi par le biais d’une initiative populaire. Si un nombre suffisant de signatures est recueilli, la proposition est soumise Ă  rĂ©fĂ©rendum. Ces initiatives, mĂȘme lorsqu’elles sont approuvĂ©es par la population, doivent passer par le contrĂŽle du Grand Tribunal afin de garantir leur compatibilitĂ© avec les principes constitutionnels. Ce mĂ©canisme permet Ă  la population d’intervenir directement dans l’élaboration des normes, ce qui renforce le sentiment de participation civique et la lĂ©gitimitĂ© des institutions.
Le pouvoir judiciaire est indĂ©pendant et organisĂ© en plusieurs niveaux. Les tribunaux cantonaux traitent les affaires locales tandis que les cours rĂ©gionales assurent l’appel. Le Conseil d'Appel National, au sommet de la hiĂ©rarchie, se consacre aux litiges majeurs.

Gouvernement [modifier|modifier le code]

🔎​Article dĂ©taillĂ© : SystĂšme et Institutions PolitiqueLe gouvernement du Neved est formĂ© Ă  partir des majoritĂ©s parlementaires. Il se compose d’un Premier Ministre et de ministres qui dirigent chacun un dĂ©partement.
La prise de dĂ©cision gouvernementale repose sur la collĂ©gialitĂ©. Les questions majeures sont dĂ©battues collectivement et tranchĂ©es Ă  la majoritĂ© des ministres. Les dĂ©cisions peuvent parfois, sous de conditions strictes ĂȘtre contestĂ©es par le Grand Tribunal ou par le Consul qui dispose du pouvoir de renvoyer certains projets devant la population par rĂ©fĂ©rendum. Ce dispositif, rarement utilisĂ©, sert de mĂ©canisme de contrĂŽle dĂ©mocratique supplĂ©mentaire.
La transparence est un principe inscrit dans la loi. Les délibérations du gouvernement sont rendues publiques sous forme de comptes rendus. Les citoyens peuvent consulter les décisions, les budgets et les contrats. Des audits réguliers sont effectués par des organes indépendants. Cette transparence contribue à maintenir une confiance relativement élevée de la population envers ses institutions.

Découpage territorial et décentralisation [modifier|modifier le code]

🔎​Article dĂ©taillĂ© : SystĂšme et Institutions PolitiqueLe Neved est divisĂ© en cinq grandes rĂ©gions : An Kreiz, An Su, An Norzh, Ar Yen et An Riv-Du. Chaque rĂ©gion dispose d’un Gouverneur Ă©lu par un collĂšge de reprĂ©sentants cantonaux. Ces Gouverneurs coordonnent la mise en Ɠuvre des politiques publiques Ă  l’échelle rĂ©gionale et reprĂ©sentent leur territoire auprĂšs du gouvernement central.
Les rĂ©gions sont elles-mĂȘmes subdivisĂ©es en cantons. Chaque canton Ă©lit un Comte, qui est le reprĂ©sentant local et l’administrateur du territoire. Les Comtes siĂšgent dans les assemblĂ©es cantonales et sont responsables de l’application des lois nationales et rĂ©gionales, de la gestion des services publics de proximitĂ© et de la reprĂ©sentation des citoyens. Ils jouent un rĂŽle de mĂ©diateurs entre l’État et la population, en transmettant les besoins locaux au gouvernement central.
Au niveau infĂ©rieur, les communes disposent d’une large autonomie pour gĂ©rer l’urbanisme, les Ă©coles primaires, la voirie et les services de base. Les maires sont Ă©lus directement par la population. Cette organisation repose sur un fort degrĂ© de dĂ©centralisation et donne aux collectivitĂ©s locales une place essentielle dans la vie politique.
Ce modĂšle entraĂźne toutefois une complexitĂ© institutionnelle. Les compĂ©tences se chevauchent parfois entre communes, cantons, rĂ©gions et État. Pour rĂ©soudre ces conflits, des conseils de mĂ©diation rĂ©unissant reprĂ©sentants des diffĂ©rents niveaux territoriaux ont Ă©tĂ© instaurĂ©s. Leur rĂŽle est de nĂ©gocier des compromis et de trouver des solutions consensuelles.

Tendances politiques, partis et élections [modifier|modifier le code]

🔎​Article dĂ©taillĂ© : Partis PolitiqueLa vie politique du Neved est marquĂ©e par un pluralisme intense. Les Ă©lections parlementaires se dĂ©roulent au suffrage universel proportionnel intĂ©gral, ce qui favorise l’émergence de nombreuses formations. Le systĂšme est conçu pour empĂȘcher les majoritĂ©s absolues et encourager la culture du compromis.
L’Union Verte Nevedienne (UVN) est la principale force politique. Elle dĂ©fend une vision Ă©cologiste radicale, fondĂ©e sur la dĂ©croissance, la protection des Ă©cosystĂšmes et la transition Ă©nergĂ©tique. Le Parti Progressiste du Neved (PPN) occupe une position rĂ©formiste de centre-gauche et met l’accent sur l’innovation et l’adaptation aux transformations sociales et technologiques. Le Parti LibĂ©ral du Neved (PLN), historiquement dominant, a perdu de l’influence mais continue de reprĂ©senter une vision libĂ©rale de l’économie.
Le Parti DĂ©mocrate-Centriste (PDC) incarne la modĂ©ration et joue souvent un rĂŽle de pivot dans les coalitions. L’Union Traditionnelle Nevedienne (UTN) dĂ©fend les valeurs conservatrices et traditionnelles. Le Parti Autonomiste du Neved (SEN) rĂ©clame davantage de pouvoirs pour les rĂ©gions, tandis que le Mouvement des Provinces Libres (MPL) revendique une autonomie accrue pour les Ăźles, parfois proche de la sĂ©cession.
Aux extrĂȘmes, la FĂ©dĂ©ration Libre Nevedienne (FDN) reprĂ©sente la gauche radicale, favorable Ă  l’autogestion et Ă  la redistribution massive des richesses. Le Front National Nevedien (FNN) et le RNP incarnent une droite nationaliste identitaire. Enfin, le Parti Antimilitariste du Neved (PAN) se singularise par sa volontĂ© de rĂ©duire drastiquement les dĂ©penses militaires et de privilĂ©gier une diplomatie pacifiste.
Les campagnes Ă©lectorales sont marquĂ©es par une forte participation citoyenne. Les dĂ©bats publics, les consultations locales et les rĂ©fĂ©rendums renforcent l’implication politique des habitants. La pluralitĂ© des partis reflĂšte les divisions mais aussi la vitalitĂ© dĂ©mocratique du pays.

Finances publiques [modifier|modifier le code]

🔎​Article dĂ©taillĂ© : Code de la FiscalitĂ©Le systĂšme fiscal du Neved repose sur des principes de simplicitĂ© et d’équitĂ©. L’impĂŽt sur le revenu est fixĂ© Ă  un taux forfaitaire unique de 20%. Cette flat tax, adoptĂ©e pour limiter la complexitĂ© administrative, est complĂ©tĂ©e par une fiscalitĂ© indirecte diffĂ©renciĂ©e. La TVA est de 15% pour les produits de consommation courante, de 25% pour les produits de luxe et de 35% pour les produits jugĂ©s nuisibles Ă  la santĂ© ou Ă  l’environnement.
Une fiscalitĂ© Ă©cologique spĂ©cifique, appelĂ©e ÉcoWaste, taxe les dĂ©chets non recyclĂ©s. Le montant payĂ© par chaque mĂ©nage dĂ©pend directement de la quantitĂ© de dĂ©chets produits et non valorisĂ©s. Cette mesure a eu un impact considĂ©rable sur les comportements, encourageant un tri sĂ©lectif rigoureux et une rĂ©duction massive de la production de dĂ©chets.
Les budgets de l’État sont publiĂ©s intĂ©gralement et soumis Ă  des audits indĂ©pendants. Chaque ministĂšre doit justifier ses dĂ©penses et dĂ©montrer leur utilitĂ© publique. Les comptes sont accessibles aux citoyens, ce qui contribue Ă  la lutte contre la corruption. Le pays affiche une dette publique maĂźtrisĂ©e et une gestion considĂ©rĂ©e comme rigoureuse par les observateurs externes.

Défense [modifier|modifier le code]

🔎​Article dĂ©taillĂ© : Organisation MilitaireLes forces armĂ©es, appelĂ©es Troupes, sont une institution centrale du Neved. Leur organisation se distingue par le fait que l’État-Major GĂ©nĂ©ral est Ă©lu directement par les militaires pour un mandat de cinq ans. Ce systĂšme original leur confĂšre une lĂ©gitimitĂ© dĂ©mocratique interne, tout en restant subordonnĂ©s au pouvoir civil.
Les Troupes principales regroupent les forces opĂ©rationnelles : la Troupe Maritime, organisĂ©e en plusieurs flottes cĂŽtiĂšres, sous-marines et de haute mer ; la Troupe Terrestre, composĂ©e de rĂ©giments spĂ©cialisĂ©s dans les environnements montagneux, forestiers, de plaines, polaires et tropicaux ; la Troupe AĂ©rienne et Spatiale, qui contrĂŽle l’aviation militaire et les satellites ; la Troupe Cyber, chargĂ©e des opĂ©rations numĂ©riques et du renseignement ; la Troupe IntĂ©rieure, qui combine fonctions policiĂšres et contre-espionnage ; et la Troupe Incendie, qui regroupe les pompiers.
Les Troupes de soutien assurent le fonctionnement global : Troupe d’Audit, Troupe Informatique, Troupe Soignante, Troupe Instructrice et Troupe Logistique. Elles veillent Ă  la lĂ©galitĂ©, Ă  la formation, aux infrastructures, Ă  la santĂ© et Ă  l’approvisionnement.
Chaque unitĂ© est adaptĂ©e Ă  un environnement particulier. Les rĂ©giments montagnards opĂšrent dans le massif du Menez Du, les rĂ©giments polaires Ă  Ar Yen, les rĂ©giments tropicaux dans la jungle d’An Riv-Du. Cette spĂ©cialisation donne Ă  l’armĂ©e une polyvalence unique.

Appartenance Ă  des organisations internationales [modifier|modifier le code]

🔎​Article dĂ©taillĂ© : Engagements InternationauxLe Neved est membre de plusieurs organisations rĂ©gionales et internationales. Il participe Ă  la CommunautĂ© Continentale Paltoleucienne, qui favorise la coopĂ©ration Ă©conomique et politique entre États du continent d’Aleucie et de Paloterra. Il est signataire du Pacte Fondamental pour la MaĂźtrise des Armes de Contamination de Masse (PFM-ACM) et membre de l’Organisation Mondiale du Climat ainsi que de l’Organisation Mondiale de l’Aviation.
La diplomatie multilatérale est une constante de sa politique étrangÚre. Le Neved privilégie les partenariats environnementaux, énergétiques et commerciaux. Sur le plan sécuritaire, il maintient un pacte de non-agression avec la Fédération Maximiliane, son seul voisin terrestre.
L'ouverture internationale du Neved reste trÚs récente ce qui explique ces relations actuelles.

Politique étrangÚre et diplomatie [modifier|modifier le code]

🔎​Article dĂ©taillĂ© : Engagements InternationauxLa prĂ©sence du Neved sur la scĂšne internationale est trĂšs rĂ©cente. En effet, elle a eu lieu aprĂšs le rĂ©fĂ©rendum historique de 2015 sur l'ouverture Ă  l'internationale. Depuis ce rĂ©fĂ©rendum, le Neved promeut ses idĂ©ologies Ă  travers le monde et tisse des lien stable, pacifistes et bilatĂ©raux avec diffĂ©rents pays autour du globe.
La politique étrangÚre du Neved est guidée par quatre principes : pacifisme, coopération, défense des droits humains et défense de l'environnement. Le pays refuse les logiques expansionnistes et privilégie le dialogue.
Le Neved accorde une importance particuliÚre à la protection des minorités et à la promotion des droits humains. Sa diplomatie environnementale est également trÚs active. Le pays milite dans toutes les instances internationales pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre, la préservation de la biodiversité et le développement des énergies renouvelables.
Ses relations bilatérales sont diversifiées.

Symboles républicain [modifier|modifier le code]

🔎​Article dĂ©taillĂ© : ConstitutionLes symboles du Neved incarnent les valeurs fondamentales de la RĂ©publique. Le drapeau national associe des couleurs inspirĂ©es des paysages du pays, rappelant la mer, les forĂȘts et les montagnes. L’hymne national exprime l’unitĂ© et la solidaritĂ© des citoyens. La devise nationale rĂ©sume les principes fondateurs.
La fĂȘte nationale commĂ©more la libĂ©ration des exilĂ©s achosiens. Elle est marquĂ©e par des cĂ©rĂ©monies officielles, des dĂ©filĂ©s des Troupes, des concerts populaires et des rassemblements festifs. À cette occasion, les citoyens manifestent leur attachement Ă  la dĂ©mocratie et Ă  l’indĂ©pendance nationale.
Ces symboles rĂ©publicains constituent un ciment identitaire. Ils rappellent l’histoire commune et renforcent le sentiment d’appartenance Ă  une communautĂ© politique qui place la libertĂ©, la justice et l’environnement au cƓur de son projet collectif.
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Culture [modifier|modifier le code]
La culture du Neved constitue un ensemble de pratiques, de savoirs et de reprĂ©sentations collectives oĂč se conjuguent hĂ©ritage celtique, organisation communautaire et prĂ©occupations Ă©cologiques. Elle se caractĂ©rise par un rapport sacrĂ© Ă  la nature, une forte valorisation des traditions orales et festives, ainsi qu’une volontĂ© d’intĂ©grer la modernitĂ© sans rompre avec le passĂ©. Gastronomie, fĂȘtes, architecture, musique, littĂ©rature et arts du spectacle s’inscrivent dans un mĂȘme projet de sociĂ©tĂ©, oĂč la solidaritĂ© et l’identitĂ© culturelle sont indissociables. Ce modĂšle, fondĂ© sur l’équilibre entre mĂ©moire et innovation, fait du Neved un espace singulier oĂč chaque aspect de la vie quotidienne prend une dimension symbolique et collective.
Gastronomie [modifier|modifier le code]

🔎​Article dĂ©taillĂ© : Culture, Traditions et QuotidienLa gastronomie du Neved est marquĂ©e par une continuitĂ© entre hĂ©ritage celtique et innovations sociales. Elle repose sur des produits locaux issus de l’agriculture biologique, cultivĂ©s dans des exploitations coopĂ©ratives et des potagers communautaires. Les repas sont conçus comme des actes collectifs, ils renforcent les liens sociaux autant qu’ils nourrissent le corps. Le pain de seigle, les soupes de lĂ©gumes anciens, les galettes de cĂ©rĂ©ales et les plats Ă  base de choux, de racines ou de plantes sauvages constituent la base de l’alimentation quotidienne. Les noisettes, omniprĂ©sentes dans la cuisine, sont prĂ©parĂ©es en gĂąteaux lors de la fĂȘte de Samain, symbole du lien entre les vivants et leurs ancĂȘtres.
Les boissons traditionnelles incluent des cidres, des biÚres légÚres aux herbes aromatiques et des hydromels. Certaines pratiques de fermentation ancestrales, transmises par les familles et perfectionnées dans les ateliers collectifs, assurent une grande diversité de saveurs locales.
L’alimentation nevedienne est Ă©galement profondĂ©ment liĂ©e aux saisons. En Ă©tĂ©, les marchĂ©s regorgent de baies, de pommes et de noix, tandis qu’en hiver, on privilĂ©gie des plats mijotĂ©s, souvent consommĂ©s collectivement lors de veillĂ©es. La dimension rituelle de la cuisine se retrouve dans les pardons, oĂč chaque famille prĂ©pare un plat partagĂ© sur de grandes tablĂ©es.
La gastronomie contemporaine s’ouvre Ă  l’expĂ©rimentation depuis l'ouverture Ă  l'international, intĂ©grant les innovations culinaires dans un cadre Ă©thique. Les restaurants urbains proposent des menus qui associent ingrĂ©dients traditionnels et techniques modernes, avec un accent sur le vĂ©gĂ©tarisme et la rĂ©duction du gaspillage. Ce modĂšle culinaire, entre tradition et modernitĂ©, illustre la philosophie gĂ©nĂ©rale du Neved, celle de vivre en Ă©quilibre avec la nature et la communautĂ©.

Principales fĂȘtes [modifier|modifier le code]

🔎​Article dĂ©taillĂ© : Culture, Traditions et QuotidienLe calendrier festif du Neved est l’expression vivante de son identitĂ©. Les fĂȘtes sont conçues comme des moments de cohĂ©sion sociale oĂč le rituel, le symbolique et le divertissement se conjuguent. Samain, cĂ©lĂ©brĂ©e entre le 31 octobre et le 1er novembre, incarne la mĂ©moire des ancĂȘtres et la frontiĂšre poreuse entre les vivants et les morts. Feux de cheminĂ©es, gĂąteaux aux noisettes et rĂ©cits de korrigans rythment cette nuit particuliĂšre. Contrairement Ă  des Ă©quivalents Ă©trangers, Samain ne vise pas l’effroi mais la communion spirituelle et familiale.
Beltane, au dĂ©but du mois de mai, marque le rĂ©veil de la terre et le retour de la fertilitĂ©. On y Ă©rige des mĂąts dĂ©corĂ©s de rubans et de fleurs, autour desquels les habitants dansent en cercle. Cette fĂȘte est aussi l’occasion de bĂ©nir les champs et de partager un repas vĂ©gĂ©tarien symbolisant la renaissance.
Les solstices, moments astronomiques majeurs, sont l’occasion de grandes cĂ©lĂ©brations. Le solstice d’étĂ© se distingue par les feux de la Saint-Jean allumĂ©s sur les collines, oĂč chants et danses collectives se poursuivent toute la nuit. Le solstice d’hiver est marquĂ© par la combustion des bĂ»ches de Yule dans les foyers, symbole du retour progressif de la lumiĂšre.
À cĂŽtĂ© de ces cĂ©lĂ©brations hĂ©ritĂ©es du druidisme, Frankliz, instaurĂ©e comme fĂȘte nationale, a une valeur hautement politique et historique. Elle commĂ©more la fuite des fondateurs du pays et leur affirmation de libertĂ©. Cette journĂ©e est marquĂ©e par des rassemblements continus, ponctuĂ©s de banquets, de musiques et de discours.
Enfin, les pardons, fĂȘtes locales issues d’anciennes traditions religieuses, constituent une dimension sociale unique. OrganisĂ©s Ă  l’échelle des villages ou des quartiers, ils sont l’occasion de repas partagĂ©s, de transmission de lĂ©gendes et de renforcement des liens communautaires. Ces fĂȘtes illustrent la maniĂšre dont le Neved conçoit la culture, celle d'une succession de moments collectifs oĂč l’histoire, la mĂ©moire et la joie se confondent.

Mode [modifier|modifier le code]

🔎​Article dĂ©taillĂ© : Culture, Traditions et QuotidienLe mode vestimentaire au Neved conserve un ancrage fort dans les traditions celtiques, tout en s’adaptant aux exigences contemporaines. Les artisans locaux produisent des vĂȘtements en lin, laine et chanvre, fibres naturelles considĂ©rĂ©es comme Ă©cologiques et durables. Les techniques de tissage perpĂ©tuent des motifs d’entrelacs, de spirales et de symboles druidiques, frĂ©quemment portĂ©s lors des fĂȘtes ou cĂ©rĂ©monies.
Lors des grandes cĂ©lĂ©brations, les habits traditionnels comprennent des tuniques longues, des manteaux de laine et des accessoires brodĂ©s Ă  la main. Les couleurs sont choisies en fonction de leur symbolique, le vert pour la nature, le bleu pour l’ocĂ©an, le rouge pour la vie et la renaissance. Ces tenues rappellent les vĂȘtements portĂ©s lors des fest-noz, oĂč danseurs et musiciens s’habillent de maniĂšre Ă  marquer l’unitĂ© culturelle.
Au quotidien, la mode privilĂ©gie la simplicitĂ© et la fonctionnalitĂ©, mais elle demeure fortement influencĂ©e par ce patrimoine. Les crĂ©ateurs contemporains dĂ©veloppent une esthĂ©tique nĂ©o-celtique qui allie design moderne et respect des traditions textiles. Ainsi, l’habillement nevedien tĂ©moigne d’une continuitĂ© entre mĂ©moire historique et identitĂ© contemporaine.

Architecture [modifier|modifier le code]

🔎​Article dĂ©taillĂ© : Culture, Traditions et QuotidienL’architecture du Neved est dĂ©finie par une volontĂ© de symbiose avec la nature et une recherche de durabilitĂ©. Les maisons rurales et les Ă©coquartiers urbains utilisent principalement des matĂ©riaux naturels tels que la pierre, le bois et la terre crue, considĂ©rĂ©s comme respirants et Ă©cologiques. Les toits vĂ©gĂ©talisĂ©s, les jardins suspendus et les façades recouvertes de plantes assurent une rĂ©gulation thermique et un habitat favorable Ă  la biodiversitĂ©.
Les villes sont organisĂ©es selon un plan qui favorise la vie communautaire avec des places centrales, parcs accessibles et potagers collectifs qui sont intĂ©grĂ©s dans l’espace urbain. Le Grand Parc Central d’Estuarenn en est un exemple emblĂ©matique, un vĂ©ritable poumon vert, il associe vergers libres, espaces mĂ©dicinaux et zones de loisirs. Les quartiers rĂ©sidentiels y sont conçus pour favoriser les rencontres, avec des maisons intergĂ©nĂ©rationnelles et des espaces partagĂ©s.
Cette conception architecturale reflĂšte une philosophie selon laquelle l’habitat n’est pas un simple lieu de vie individuelle, mais un espace collectif devant contribuer au bien-ĂȘtre commun. Le Neved est ainsi perçu comme un modĂšle d’urbanisme Ă©cologique, oĂč le bĂąti s’efface devant l’importance du vivant.

Cinéma [modifier|modifier le code]

🔎​Article dĂ©taillĂ© : Culture, Traditions et QuotidienLe cinĂ©ma nevedien s’est rapidement constituĂ© en un champ artistique autonome, profondĂ©ment enracinĂ© dans l’identitĂ© culturelle du pays. Les premiers films Ă©taient des documentaires ethnographiques filmant les pardons, les fest-noz et les travaux agricoles. Ces archives visuelles constituent aujourd’hui une mĂ©moire inestimable.
À partir des annĂ©es 1970, une vĂ©ritable Ă©cole cinĂ©matographique se dĂ©veloppe. Les rĂ©alisateurs s’approprient les mythes et lĂ©gendes celtiques pour les adapter Ă  l’écran. Le film Ker-Ys, la citĂ© engloutie (2010) de Gwen Cariou est considĂ©rĂ© comme un chef-d’Ɠuvre fondateur, mĂȘlant fresque historique et Ă©lĂ©ments fantastiques.
Le cinĂ©ma contemporain poursuit cette double voie, d’un cĂŽtĂ©, une production de fiction inspirĂ©e des mythes et de l’histoire et, de l’autre, un cinĂ©ma documentaire explorant la vie quotidienne, la solidaritĂ© intergĂ©nĂ©rationnelle et l’écologie. L
Le pays organise plusieurs festivals, qui mettent chacun en valeur le cinéma écologique et les adaptations de récits mythiques. Le cinéma nevedien, bien que limité en production, se distingue par sa singularité, son enracinement culturel et son ambition philosophique.

Musique [modifier|modifier le code]

🔎​Article dĂ©taillĂ© : Culture, Traditions et QuotidienLa musique est sans doute l’expression la plus universelle et la plus vivante de la culture nevedienne. Elle s’inscrit dans la tradition celtique, avec des instruments emblĂ©matiques comme la cornemuse, la bombarde, le biniou, la harpe et les tambours. Ces instruments accompagnent aussi bien les mariages que les funĂ©railles, les fĂȘtes que les simples rassemblements entre amis.
Les fest-noz constituent la manifestation la plus emblĂ©matique, bals collectifs oĂč la population danse en cercles, au rythme de mĂ©lodies rĂ©pĂ©titives et envoĂ»tantes, jusqu’à l’aube. Ces moments de transe musicale et communautaire sont considĂ©rĂ©s comme un patrimoine immatĂ©riel essentiel.
La musique contemporaine s’inspire de cette tradition pour explorer de nouveaux territoires. Des artistes mĂ©langent instruments traditionnels et technologies Ă©lectroniques, crĂ©ant une musique hybride qui circule aussi bien dans les festivals locaux que sur les scĂšnes Ă  travers le pays. La transmission musicale est assurĂ©e par les Ă©coles et les associations, oĂč enfants et adultes apprennent Ă  jouer d’instruments traditionnels dans une ambiance collective.

Art du spectacle [modifier|modifier le code]

🔎​Article dĂ©taillĂ© : Culture, Traditions et QuotidienL’art du spectacle repose sur la continuitĂ© de la tradition orale. Les bardes, hĂ©ritiers directs des conteurs celtiques, perpĂ©tuent des rĂ©cits qui mĂȘlent lĂ©gendes, morale et mĂ©moire historique. Leurs performances associent poĂ©sie et musique, et sont donnĂ©es lors de veillĂ©es, de pardons ou de festivals. Cette tradition orale est institutionnalisĂ©e ce qui permet de former et de reconnaĂźtre les conteurs contemporains.
Le théùtre occupe Ă©galement une place croissante et quasi centrale. Les compagnies locales privilĂ©gient des thĂšmes sociaux et Ă©cologiques, souvent jouĂ©s dans des salles modestes ou en plein air. Les spectacles participatifs, oĂč le public prend part Ă  l’action, sont frĂ©quents et reflĂštent la philosophie collective du pays. L’art du spectacle ne se limite pas Ă  divertir, il vise Ă  instruire, Ă  interroger et Ă  renforcer le tissu social.

Littérature [modifier|modifier le code]

🔎​Article dĂ©taillĂ© : Culture, Traditions et QuotidienLa littĂ©rature du Neved est structurĂ©e autour de deux piliers, celui de la mĂ©moire orale et celui de la production Ă©crite contemporaine. Les rĂ©cits transmis de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration, tels que les lĂ©gendes de l’Ankou, de Ker-Ys ou des korrigans, forment la base de l’identitĂ© littĂ©raire. Ces histoires, racontĂ©es lors des veillĂ©es et des pardons, sont autant de maniĂšres de rappeler les liens entre les vivants, les morts et la nature.
L’écrit a progressivement pris le relais, dĂšs le XIXe siĂšcle, avec diffĂ©rents auteurs, qui ont transcrits et compilĂ©s les rĂ©cits populaires dans leurs ouvrages. Au XXe siĂšcle, la littĂ©rature se diversifie avec la poĂ©sie bardique modernisĂ©e, les romans sociaux dĂ©crivant la vie communautaire, les rĂ©cits historiques et les essais philosophiques sur l’écologie.
La scÚne littéraire contemporaine est particuliÚrement dynamique.
Des festivals littĂ©raires permettent chaque annĂ©e la rencontre entre conteurs, Ă©crivains et lecteurs. La littĂ©rature, au Neved, est donc bien plus qu’un art, elle est considĂ©rĂ©e comme un outil de transmission, un miroir de la sociĂ©tĂ© et une arme contre l’oubli.
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