Il était déjà 17 h et 6 min mais le président ouanais n'était toujours pas présent. Le tsar Arman Tsarukyan commençait à penser qu'Andser Dekhalov lui avait mis un lapin et ne viendrait jamais. La pluie commençait à s'intensifier et les gouttes d'eau explosaient en continu sur le parapluie noir qui tenait à peine. Le tsar, pour se détendre, alluma une cigarette roulée aux herbes locales. Ces herbes étaient connues pour leurs effets relaxants à la limite des produits psychotropes. Son joint dégageait une épaisse fumée grisâtre avec une odeur légèrement mentholée. Il était maintenant 17 h 11 et le tsar fit demi-tour pour rentrer dans la petite cabane qui devait leur servir de lieu de réunion. Il se retourna, fit un pas, puis deux, puis trois…
— Putain mais qu'est ce que je suis con à attendre un communiste ! C'était impossible qu'il vienne ! Pourquoi il ferait ç....
Quand soudain...