"Je refuse, en tant que citoyen velsnien, que mon corps civique fasse acte d'une quelconque obédience ou soumission à quelque prince, roi ou qu'importe le titre de ce tyran. Nous sommes des Hommes libres, et jamais Velsna ne sera gouvernée par les caprices d'une tête couronnée. Seule Dame Fortune a le pouvoir de nous commander."
Conformément à la durée ordinaire d'une législature sénatoriale de l'ordre de quatre ans, Velsna entrera dans une nouvelle législature d'ici peu. La dernière élection, qui a suivie une guerre civile sanglante a mis en place les fondations d'une période d'évolutions importantes dans la cité sur l'eau. Si le Grand soir tant espéré par les eurycommunistes et les communalistes n'a pas eu lieu, la Grande République ne ressemble plus en rien à ce qui était son visage il y a encore quelques années. Velsna, à ce titre, a fait son entrée dans une ère de réformes importantes, désormais connues sous le nom de "République Di Grassienne", scellant ainsi le destin d'une très longue période d'instabilité, débutée bien avant la guerre civile, et dont le terme péjoratif de "République des princes" est associé, une époque désormais derrière les velsniens, et qui a été marquée par un quasi basculement du régime vers une dérive césariste.
A ce titre, des mesures d'urgence ont été prises par la législature actuelle dans l'espoir de "sauver la République": les partis politiques ont été légalisés, le cens électoral a été grandement abaissé et la redistribution des pouvoirs entièrement repensée (réapparition des assemblées intermédiaires des comices, réforme des magistratures sénatoriales...), permettant ainsi à des forces politiques nouvelles de prendre toute leur place sur les bancs du Sénat. Le régime républicain de type aristocratique, si il existe encore dans une certaine mesure, a cédé la place à une forme très imparfaite de démocratie, un entre deux voulu par les forces sorties gagnantes de la Guerre des Triumvirs. Entre temps, les velsniens ont découvert les joies du droit du travail à l'occasion du triomphe d'un grand mouvement social ayant abouti à l'alliance de toutes les forces de gauche du pays, et la société velsnienne a été marquée par de timides avancées sociétales, avec la légalisation du mariage homosexuel en 2015 (uniquement sur le territoire de la capitale pour le moment).
Le contexte international n'a bien entendu pas épargné la cité velsnienne, et la Grande République a connue une grande évolution dans son positionnement géostratégique entre 2014 et cette année. Si la victoire durant la guerre civile avait été le fait d'une faction conservatrice méfiante vis à vis des pouvoirs étrangers de façon générale, le pragmatisme a également été la marque du fabrique du régime se structurant autour de figures fortes comme Matteo Di Grassi, Julia Cavali, Carlos Pasqual et bien d'autres. La priorité en matière de politique internationale, qui était au début du mandat des conservateurs de l'ordre d'un opposition franche à tous les grands blocs politiques actuels s'est progressivement muée en une politique opportuniste et volontariste, tirant parti des divisions et oppositions que ceux ci connaissaient. Si bien qu'au début de l'année 2017, la Grande République a enfin fait acte d'adhésion à une grande organisation internationale: l'ONC, au grand dam des conservateurs les plus durs qui ont été petit à petit marginalisés au Sénat et au Gouvernement communal. Si officiellement, cette législature prône une politique d'équilibre entre tous les blocs, Velsna est désormais considérée comme partie prenante de cet équilibre international.
Bien entendu, il ne faut pas prendre pour acquis le fait que Velsna est une démocratie libérale, ce n'est toujours pas le cas malgré des avancées en ce sens, et le clientélisme a la peau dure. Comme toujours, c'est bien souvent le plus provocateur, populiste, démagogue et le mieux financièrement doté qui l'emporte. Bien des sujets seront capitaux pour cette échéance électorale: il va de soi, par exemple, que les résultats seront lourdement influencés par des facteurs extérieurs, et comment ne pas penser aux évènements préoccupants se produisant en Dodécapole et à Fortuna.
Qu'est-ce donc que l'année électorale Pour celles et ceux qui n'auraient pas suivi les élections de 2014 ? Eh bien, pour ceux qui veulent de la lecture, notre office de tourisme l'a déjà détaillé il y a quelques années. Pour ceux qui n'ont pas le temps de s'adonner à ce genre de loisirs, nous pouvons le le résumer ainsi: un scrutin uninominal majoritaire à un tour dans lequel le Sénat des Mille, ainsi que toutes les chambres législatives des cités libres composant la République, ainsi que les Grands collèges de corps de métiers sont renouvelés. Le principe, en théorie, est des plus simples: vous avez un vote, vous votez pour le candidat (et non pour une liste) de votre choix. Ensuite, cela se complique, car à la fin de l'élection, les candidats devront répartir vos voix, de façon à faire élire d'autres candidats partageant leurs intérêts/formation politique/idéologie/programme, et ainsi constituer une majorité de gouvernement au Sénat. En théorie, le suffrage est universel ET censitaire, mais le cens a vu son rôle se réduire considérablement dans le contexte électoral.
Si l'on ne peut pas déterminer les résultats avec certitude, il paraît évident que le contexte de ce scrutin se prête moins au chamboulement tel que ce qui a été observé en 2014. Nous avons affaire là à un spectre politique stabilisé, que ce soit pour les factions perdantes ou gagnantes de la Guerre civile: la faction pragmatique digrassienne paraît avoir un solide contrôle de la majorité sénatoriale conservatrice, tandis que l'ultra-droite, dernièrement composée de plusieurs factions allant d'ONDehors aux Optimates semble connaître une certaine convergence d'idées dans leur anti-océnisme et anti-onédisme. Sur cette partie du spectre, il est toutefois à noter la disparition de la faction libertarienne, qui s'est rendue coupable en 2016 d'une tentative de coup d'état qui a aboutit à l'arrestation d'une grande partie de ses membres, tandis que Toni Herdonia croupit toujours dans une cellule sylvoise à l'autre bout du monde. Au centre, les libéraux désormais alliés au gouvernement communal peuvent potentiellement profiter de cette disparition. Pour finir, la gauche a vu naître une alliance électorale entre une formation hégémonique qu'est le Parti Eurycommuniste, autour duquel gravitent les formations sociales démocrates du SDB et les communalistes du CCC.
Préparez vous à sortir le chéquier, parce qu'un siège de sénateur s'arrache de haute lutte et qu'il n'y a toujours pas de plafonnement de financement de campagne ! Carnavals, distribution d'argent, meetings géants, achats de votes, financement de services d'ordre pour des tâches peu reluisantes. Inutile de préciser qu'avant même les premiers sondages, des tendances et des dynamiques se dessinent déjà, en vertu d'un système de priorités électorales qui vous sera présenté plus tard. Il est pour finir probable que les tendances précédemment évoquées fassent une grande partie du scrutin: le rôle des joueurs participants est alors d'optimiser les résultats à venir, et les orienter dans la direction idéale pour ceux-ci. Mais soit, jetons donc un œil aux programmes des différentes tendances en guise d'apéritif...
Attention, ce texte contient de multiples références à des factions décrites dans ce document, ainsi qu'à des évènements ayant eu lieu à Velsna durant la dernière législature, comme la Grande grève velsnienne de 2015. Il est également recommandé d'avoir suivi les évènements de la Guerre civile des Triumvirs pour comprendre certaines dynamiques (pas indispensable nonobstant).
Liste des programmes résumés des tendances en lice pour l'année électorale 2014 :
Les Hommes du Patrice (Factions des "achosiens", des affairistes et des constituants)

L'électorat est là, les têtes de proue sont là...mais tout n'est pas rose au sein du camp conservateur. L'ascension au pouvoir de la faction des "achosiens", cette petite élite militariste issue principalement de la province, et plus particulièrement d'Achosie du nord, à l'image de Matteo Di Grassi, s'est aliénée une partie de l'aristocratie sénatoriale traditionnelle des factions affairistes et constituantes. Ceux ci, malgré leur alliance, voient d'un mauvais œil l'exercice du pouvoir de ce qu'ils considèrent comme des parvenus de basse naissance. Il semblerait que les franges les plus aisées de la bourgeoisie financière se soient senties profondément flouées par les réformes électorales qui ont vu leur poids politique se réduire.
L'enjeu pour les conservateurs, en plus de gagner ces élections sera donc de s'assurer que la position centrale de la faction achosienne ne soit pas mise en danger, au risque d'assister à un éclatement de l'union autour des anciens vainqueurs de la Guerre civile. L'Union sacrée autour de la figure digrassienne ne coule donc plus de source, et commence à laisser place à des querelles de palais.
Le programme des Hommes du Patrice est on ne peut plus simple: assurer la pérennité des réformes mises en place durant la législature précédente, et inaugurer une longue période de stabilité institutionnelle.
Positionnement et Électorat : Droite à droite conservatrice. La sociologie électorale des conservateurs velsniens n'a pas connu de grandes évolutions entre 2014 et aujourd'hui. Il présente toujours cet avantage d'être de nature relativement variée. La peur du changement soudain est particulièrement prenante dans la petite et moyenne bourgeoisie, aussi bien urbaine que rurale, et sont potentiellement séduites par les sénateurs qui le suivent. Il est à noter que la faction achosienne, qui est en position de force actuellement, est particulièrement populaire parmi la notabilité rurale et les cités d'outre-mer dont il s'est toujours fait un ardent défenseur de leurs intérêts. On peut toutefois remarquer un durcissement des clivages parmi le couches autrefois hésitantes ou sceptiques vis à vis des Hommes du Patrice. La bourgeoisie d'affaires et une part notable de l'aristocratie sénatoriale sont désormais fermement opposés aux réformes digrassiennes qui les ont privé d'une part importante de pouvoir politique. Enfin, parmi son électorat cible de la petite élite provinciale, une part non négligeable pourrait se détourner de ce camp à cause de l'adhésion velsnienne à l'ONC.
Programme thématique :
- Gouvernement : Défense des réformes digrassiennes ayant été promulguées par le précédent gouvernement (Abaissement du cens électoral, meilleure représentation des classes modestes au Sénat, reconstruction des assemblées des comices avec participation populaire, réforme fiscale marquée par un début de redistributivité).
- Politique étrangère : Poursuite d'une politique de rapprochement avec l'Organisation des Nations commerçantes, politique d'apaisement avec Achos (dans la mesure où ces derniers y sont disposés) et en Dodécapole. Augmentation constante du budget de l'armée et de la Marineria. Promotion du multilatéralisme ONC-OND-Liberalintern, et interventionnisme.
- Économie : Capitalisme corporatiste, préservation des intérêts des conventions de secteurs d'entreprise (en particulier les corporations modestes), poursuite d'une politique mesurée d'investissement publique par les nouvelles recettes fiscales.
- Justice et Sécurité intérieure : Respect des institutions judiciaires actuelles de la Grande République, augmentation des effectifs de police. Garantie de l'état de droit, moratoire sur les mouvances mafieuses.
La Cartel des barricades (Parti Eurycommuniste Velsnien, Sociaux-démocrates des barricades, Comité des citoyens communalistes)

Partu Eurycommuniste Velsnien

Comité des citoyens communalistes

Sociaux démocrates des barricades
Formation hégémonique de la gauche, le parti eurycommuniste velsnien en est logiquement son barycentre, et une grande partie du programme est de son fait, en ayant ajouté toutefois des apports issus des propositions du SDB et du CCC. Sous pression des deux autres formations, le PEV s'est résolu à abandonner temporairement sa proposition de réforme du Sénat, et son remplacement par une assemblée tirée au sort parmi les membres des syndicats velsniens. En lieu et place, il a été conçu un principe "d'adoption d'un socialisme aux caractéristiques velsniennes", y intégrant une forme de République sociale et démocratique. En échange, le SDB a consenti à un vaste programme de nationalisations porté par le PEV. Le "socialisme aux caractéristiques velsniennes" affecte en particulier l'organisation du travail, avec le remplacement des collèges de corps de métiers par des assemblées de corporations ouvrières gérant leurs propres caisses de retraite et de sécurité sociale. Le CCC quant à lui, a obtenu la mise en place d'un programme de phalanstères et de coopératives agricoles autogérées, et une avant-garde de lutte autour du droit des minorités.
Positionnement et Électorat : Gauche à Extrême gauche. Le Cartel de la barricade est prêt et en ordre de bataille, réuni autour de figures fortes de tribuns, majoritairement issus du PEV. L'édification du cartel a eu pour effet positif d'élargir la base électorale au delà de la formation loduariste, qui malgré sa force de frappe ne parvient pas à sortir de son socle. En effet, si le PEV a développé un véritable réseau de sympathies dans des pans entiers de la société velsnienne, principalement les classes censitaires bases dans les grands centres urbains, le parti n'arrive pas à rallier des franges plus éduquées, au capital relativement moyen: cadres, ingénieurs, étudiants... L'alliance avec le CCC et le SBD, plus présents dans cette frange de la population, permet ainsi à a gauche velsnienne de couvrir un plus grand spectre sociologique, ce qui laisse espérer un résultat record, voire la victoire malgré le fait que les lois électorales avantagent les conservateurs dans les faits.
De nombreux commentateurs velsniens se sont penchés sur le positionnement réel du programme du Cartel de la barricade, arrivant à la conclusion qu'il s'agit là d'un entre deux, optant pour une approche réformiste plutôt que révolutionnaire de la politique, tranchant ainsi avec la conception que le PEV a des échéances électorales, qui étaient jusque là vues que comme un moyen de bénéficier d'un ancrage médiatique, dans une approche purement révolutionnaire. Les choses ont donc bien changé, rapprochant le cartel d'une forme de gauche radicale, car il s'agit d'un indéniablement d'un programme de rupture franche d'avec les institutions de la Grande République.
Malgré cette opportunité, il convient toutefois de souligner le caractère hétéroclite de cette coalition qui pourrait s'avérer fragile sur le long terme. Les aléas de la politique internationale, en particulier la réémergence du grand frère loduarien, ont redonné au loduaristes dur du PEV un repère politique fort. Nul doute que les relations kah-tano loduariennes aura une influence sur le devenir de cette coalition.
- Gouvernement : Abolition du cens électoral, proportionnelle intégrale.
- Politique étrangère : Adhésion à l'UICS et rapprochement avec le Liberalintern. Condamnation de l'impérialisme onédien et océnien. Politique d'apaisement avec Achos et mise en place d'un programme de collaboration trans-nationale avec les socialistes et communistes achosiens.
- Économie : Planification partielle de l'économie (dans un premier temps) et constitution de monopoles nationaux par le biais d'une grande campagne de nationalisations. Remplacement des conventions de secteurs par des comités semi-autonomes sous contrôle des travailleurs devant gérer leurs propre caisses de retraite et de sécurité sociale. Création d'un secteur public de l'hôpital, mise en place d'une sécurité sociale universelle. Consitution de coopératives agricoles auto-gérées (stade de l'expérimentation)
- Justice et Sécurité intérieure : Mise en place d'une campagne anti-mafia, vaste programme de justice réhabilitative. Mise en valeur des luttes pour le droit des minorités, en particulier dans l'outre mer velsnien.
Le Cartel de Fortuna (ONDehors/ONCasse-toi, Optimates de Fortuna et anciens partisans de Toni Herdonia)

Vient ensuite les anciens libertariens de la formation du FHL, survivants de la tentative de coup d'état manquée des anciens partisans de Toni Herdonia, et dont le leader est actuellement en prison à Sylva. Des trois factions de ce cartel, c'es tprobablement la moins puissante au vu des évènements récents, et elle est avant tout constituée des élements les plus opportunistes des libertariens survivants, prêts à des concessions quant à leur programme à partir de l'instant où ils obtiennent une place.
Enfin, la composante qui au fil du temps est devenue la plus importante de ce groupe hétéroclite représente une ancienne faction du groupe historique des omptimates qui regroupe des membres de l'aristocratie landrine d'origine fortunéenne. Ces "optimates" de Fortuna, désormais réunis sous la houlette d'un chef de file, Dom Mogador Altarini, se présentent comme une version renouvelée des discours traditionnels de la réaction, tout en ayant accepté en partie les réformes digrassiennes, du moins en apparence. Mogador Altarini a très rapidement inclus dans les revendications de l'aristocratie sénatoriale de droite dure une dimension populiste, en y tentant de fédérer des classes sociales plus modestes par un discours anti-achosien très populaire.
Le Cartel fortunéen a réussi à restructurer l'ensemble de ce spectre, et paraît déterminé à faire oublier les dernières années d'errance de l'extrême droite velsnienne de l'après-guerre civile.
Électorat : Droite conservatrice à Extrême droite. Au cours de sa rémission, la faction des optimates fortunéens, portés par Dom Altarini, est progressivement parvenu à fédérer une base plus large que lors de la dernière échéance. Si une part non négligeable de l'ancienne aristocratie sénatoriale fortunéenne lui est acquise, ce dernier a su remettre sur le devant de la scène des thèmes fédérateurs qui ont permis un rapprochement avec la puissante formation d'ONDehors. On assiste là au renouvellement d'une alliance d'une partie des élites velsniennes avec les franges les plus hostiles à la partition tripolaire du monde ONC/OND/Liberalintern, dont beaucoup réclament de transformer la Ligue de Velcal en une ligue exclusivement centrée autour du monde fortunéen, se sentant trahie par les conservateurs plus modérés ayant poussé pour un ralliement à l'ONC. La liste semble déjà très populaire parmi la petite notabilité terrienne de la plaine velsnienne, et tente désormais de poser le pied dans les outre-mers, à l'image de l'Achosie du Nord où un rapprochement est en cours avec la faction locale de "Dehors les achosiens".
- Gouvernement : Acceptation d'une partie des réformes digrassiennes (abaissement du cens électoral), campagne pour une interdiction des partis socialistes et communistes, ainsi que de la faction des Optimates de Léandre (thèse du complot landro-gauchiste). Promotion de la figure de l'Homme providentiel. Volonté de calquer les composantes les plus conservatrices du modèle fortunéen actuel (sièges de sénateurs à vie pour les grandes familles fortunéennes)
- Politique étrangère : Opposition totale aux grands blocs de l'ONC, OND et Liberalintern. Politique d'annexion d'Achos et de Menkelt, en vertu du fait que ces territoires appartiendraient théoriquement au "monde fortunéen". Opposition à au clan Déria à Fortuna, soutien à Salvatore Lograno en Dodécapole. Création d'une organisation internationale regroupant toutes les composantes du Monde fortunéen et acter son départ de toute autre orgnaisation.
- Économie : Défense de l'économie corporatiste et du système traditionnel de clientèle, défense des intérêts économiques de l'élite fortunéenne.
- Justice : Opposition de principe à l'immigration, défense de la peine capitale, légalisation du duel judiciaire.
UPR - Les enfants de la Liberté

Positionnement et Électorat : Centre gauche à centre droit. Les vinolistes, bien que devenus minoritaires, disposent encore d'un appui dans les milieux d'affaire. Mais ce n'est pas tout: les professions libérales, les cadres supérieurs et une partie de intelligentzia urbaine semble séduite par ce programme définitivement ambitieux. Les saporistes en revanche, ont depuis quelques années fait leur nid parmi les cadres et les professions intermédiaires, jusqu'à certains cercles universitaires.
- Gouvernement : Abolition du cens électoral et mise en place d'une démocratie représentative complète. Anti-communisme et anti-communalisme.
- Politique étrangère : Collaboration pleine avec les puissances de l'ONC, rapprochement avec l'OND. opposition au Liberalintern. Politique conflictuelle avec Achos et opposition aux influences kah tanaises sur place, ainsi que dans le reste de la Manche Blanche.
- Économie : Mise en place d'une plus grande progressivité de l'impôt, réforme des conventions de secteurs d'entreprise (dérégulation régime de fixation de prix et abolition de l'économie corporatiste), défense de la liberté d'entreprendre
- Justice et Sécurité intérieure : Mise en place d'une politique volontariste d'intégration des immigrés récents arrivés à Velsna.
Optimates de Léandre

Positionnement et électorat : Extrême droite. Les optimates, se reposent sur une base électorale qui semble en pleine déroute, en plus d'être limitée. En dehors de l'élite landrine, il y a peu de personnes se reposant sur ce vote, mis à part les électeurs qui sont dans la clientèle de familles sénatoriales landrines, et qui vendent de ce fait leur vote.
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