Activités étrangères dans le Pays de Khorne
Posté le : 17 sep. 2025 à 19:06:39
Modifié le : 17 sep. 2025 à 19:06:52
411
Posté le : 16 oct. 2025 à 11:07:50
Modifié le : 16 oct. 2025 à 11:39:07
3371

Le camarade parlementaire Erik Schöpfer était dans l'assemblée lorsque le résultat du référendum de dissolution de cette dernière fut annoncé à tous. Alors, il décida de profiter de cet instant pour prendre la parole lors de la conférence de presse les attendant dans une salle dédiée. Il n'allait pas simplement dénoncer le gouvernement, mais comptait bien mettre en lumière les agissements du pays de Khorne contre les prolétaires. Le camarade parlementaire Erik Schöpfer était connu pour "sa grande gueule" et son tempérament anti-khornois, souvent associé à un racisme sans réelle preuve pour le discréditer. Mais cette fois encore, il allait prouver, encore une fois, la puissance de sa rhétorique dans une cause que tout prolétaire pouvait adhérer. Les élections approchent, ils allaient jouer sur les sondages en sa faveur.
Le camarade parlementaire Erik Schöpfer : Comme vous le savez sans doute, notre camarade Haut représentant de la nation, le camarade Ernst Schmid, est parti à la rencontre du rouge au poing serré mais au poignet usé. Oui, l'homme qui dirige... démocratiquement pas... le pays depuis près de 40 ans. L'homme qui écrase sous la semelle de ses bottes les petites gens fanatisés et esclavagisés par un régime aux dents pointues. Au son des cloches des églises sonnant l'appel au combat d'un Dieu, qui, selon les dires, n'aurait aucune pitié ni aucun repos. Une personne formidable, non ? C'est pourtant ce que le gouvernement et l'assemblée semblent soutenir sans jamais sourciller de honte.
Une nation qui forme des "héros" de la partie dans des camps de concentration à peine dissimulés. Des "héros" qui se battront au nom d'un drapeau rouge du sang des travailleurs exploités sans relâche, un drapeau qui flotte au-dessus de chaque usine qui ne dort jamais sans que les prolétaires ne souffrent. Le seul parfum qu'il est possible de sentir dans les rues d'Angron, vous voulez le savoir ? C'est le parfum de la discipline obligatoire... âcre et métallique. Chaque sourire que les Khornois font n'est en fait que l'obligation de décret imposé par un "Président" aux ambitions de dictateur de petite pointure.
Vous pensez que l'éducation est inexistante ? Pas du tout. Au contraire, ils se servent de cette institution pour formater les nourrissons. À peine sortis du ventre de leur pauvre mère, le mot liberté n'est pas un objectif final qu'il leur est enseigné, mais bien un délit ! Et parlons des pauvres mères. Obligées de devenir le moteur d'un pays qui consomme ses enfants pour vivre. Un ventre vide devient une trahison nationale, une stérilité devient un crime d'État. Oui ! Aimer n'est plus un choix dans le merveilleux pays de Khorne, c'est un quota !
Oui, notre gouvernement et l'assemblée sont coupables d'avoir un jour collaboré avec cette nation, comme validant leur politique autoritaire et invraisemblable. Garde à ceux ne rentrant pas dans les statistiques du gouvernement : un long voyage en train les attend vers le nord sauvage, n'annonçant pas le début de "vacances", et étant sans retour pour la plupart... Là-bas. Nul réconfort d'un foyer chaud et doux ! Seuls les goulags s'y trouvent. Fleurissant comme un champ de tulipes au printemps. Mais étant glacés, y semant la terreur et la peur au pauvre mère qui aurait eu le malheur de n'avoir QUE quatre enfants. Là-bas, la discipline martiale est une prière quotidienne, la détresse psychologique, un sacrement obligatoire. Car il est écrit dans leur secte : Dieu reconnaît les siens à la force de leurs poings. Tout ceci orchestré sous la supervision d'un dictateur autoproclamé "Président". Ce n'est qu'un prétexte pour normaliser la violence d'État.
Nous sommes bien loin du paradis prolétaire...
Sur ces mots, le camarade parlementaire Erik Schöpfer mit fin à son discours devant les journalistes, laissant un silence révélateur dans la pièce.