13/08/2017
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Création de pays : L'EMPIRE TIKARITE


Généralités :

Nom officelle: L'Empire Tikarite

Nom courant: La Tikarie

Gentilé: Tikarite

Inspirations culturelles: France, afrique centrale (cameroun) culture Tikar

Situation géographique:




Langue officielle: Tikar (Le tikar moderne= mélange du tikar avec influence francaise)

Autre langue reconnue: Aucun

Drapeau :

Drapeau

Devise officielle: Kân swìlì li mvèn eti Tìkari ( Ne jamais trahir l'empereur et la Tikarie)

Hymne officiel : Mejan kê mvèna (Gloire à l'Empire)


Monnaie nationale: Le Xivan

Capitale: Bamoun

Population: 56,5 millions d'habitants

Aperçu du pays :



Présentation du pays :

400-1700 : Période pré-Fonzi

Les Tikars sont à la base un petit peuple noir bantoue d'Afarée dont la langue est le Tikar primitif et la religion est l’animisme. Certains croient que les Tikars viennent de la vallée du Ril. Ils se seraient ensuite installés sur le plateau de l’Adamaoua avant de fonder il y a 15 siècles pleins de petites chefferies, dans la plaine Tikar. À la fin du IVe siècle, deux frères Tikar, Tinki et Guié, fondèrent deux chefferies Tikar autonomes : la chefferie de Kimi, et la chefferie de Ngambé-Tikar . Ces lignées donnèrent naissance à des princes et princesses Tikar qui entreprirent d'importantes migrations, créant ainsi de nouvelles dynasties au fur et à mesure des siècles.

Lors de la première vague de migrations, le prince Njáré fonde la chefferie de Miki, le prince Doundje établit la chefferie de Bandam et règne aux côtés de la reine mère Nduingnyi. Le prince Kpo quitta Bandam quelques années plus tard pour fonder le chefferie de Ngoumé, le prince G'Batteu créa la chefferie Gâ, et la princesse N'Gouen établit la chefferie Nso.
Lors de la deuxième vague de migration, le prince Mbli quitta Nso pour fonder le royaume de Kong, tandis que ses frères Indie et Ouhin migrèrent vers le sud, fondant respectivement les villages de We et d'Ina. Cependant, ces colonies ne devinrent jamais des royaumes à part entière.
Les relations entre les différentes chefferies Tikars se traduisaient par des épisodes de rivalités économiques, de guerres tribales mais aussi par des moments de paix et des échanges commerciaux importants

1700-1795: Ère Fonzi

À partir du début du XVIIIe siècle, des eurysiens accostent les côtes de l'Afarée et capturent des personnes noires pour les réduire en esclavage et les envoyer en Aleucie. Pour y arriver, les eurysiens créent des alliances avec des peuples marchands locaux comme les bakundu ou les Chambas afin que ces derniers mènent des razzias dans les peuples ou ethnies voisins en échange de produits eurysiens de luxe. Les bakundus et les chambas, avides de richesses, mènent de violentes razzias dans les différentes chefferies tikars à partir de l’an 1707. En l’espace de 50 ans, on estime que plus d’un million de tikars, soit le 1/4 des tikars toutes chefferies cofondus, ont été déportés et plusieurs villages ont été vidés de leurs populations, impuissants face aux technologies eurysiennes dont disposent les agresseurs.

C’est dans ce contexte qu’en 1734, une importante razzia des Bakundu s’abat sur la chefferie Kong. Des milliers de tikars sont tués ou capturés pour être emmenés vers l'Aleucie. Parmi les Tikars capturés, le jeune prince Fonzi, âgé de 6 ans, en fait partie, trahi par la seconde épouse de son père, le chef Fanzama, qui a voulu l’écarter du trône au profit de son propre fils le jeune prince Boukhara.
Le jeune prince Fonzi traverse donc l'océan et arrive sur l'île de saint-domangue en 1735 où il y passe 30 ans de servitude. Durant ces années, Fonzi grandit dans la douleur, dans la haine et dans la soif de vengeance, jurant de retourner un jour dans sa terre natale pour reprendre de force le trône qui lui revient de droit et de se venger à l’occasion des colonisateurs blancs. Toutes ces années passées en tant qu’esclave lui ont également permis d’apprendre le français, la culture ( civile et militaire) et les mœurs de ces bourreaux. En 1765, un important soulèvement d’esclaves a lieu sur l’île de saint-domingue. En effet, les esclaves étant plus nombreux que les esclavagistes, l’idée d’un soulèvement était minutieusement préparée depuis des mois. Des esclaves comprenant plusieurs ethnies et leurs descendants (dont les tikars) massacrent leurs bourreaux sans pitié. Fonzi en est l’un des principaux meneurs et se distingue par énormément par son leadership au combat et cela dévoile petit à petit ces compétences militaires. En quelques semaines, l’île tombe sous le contrôle des esclaves. Fonzi, ainsi que tous les autres esclaves gagnent ainsi leur liberté. Néanmoins, ce dernier, héritier du trône de la chefferie Kong, souhaite prendre le pouvoir sur sa terre natale et se venger de son demi-frère et de celle qu’il considérait comme une seconde mère. Au fil des mois qui suivent, il réussit à rassembler parmi les nouveaux maîtres de l'île un groupe d’anciens esclaves tous exclusivement Tikars (déportés ou nés sur place) soutenant sa cause, ayant pour projet de retraverser l’océan pour reconquérir Kong, cette fois-ci à l’aide des armes et des technologies eurysiens. Fonzi réussit également à convaincre un groupe de métis ( tikars/eurysiens) capables de diriger une flotte de navires qui les permettra de les mener sur leurs terres d’origine. La préparation dura près de deux ans, le temps que Fonzi prépare de manière intelligence son armée.

Au printemps 1767, une flotte de 5 navires d’environ 2000 individus, dirigé par Fonzi, quitte Saint-Domangue en direction de l'Afarée. Cet épisode est considéré par les historiens comme la première expédition navale Tikarite de l'histoire.
Après plusieurs mois en mer, les navires de Fonzi arrivent enfin sur les côtes du continent Araféen en été 1767. Après y avoir créer plusieurs campements et de longues semaines de marche, les troupes arrivèrent, le 17 septembre 1767, au sein de la chefferie Kimi. Kimi, l'une des chefferies Tikars les plus anciennes, n'était plus que l'ombre de lui-même. Les habitations étaient en piteuses état suite aux razzias et la moitié de la population a soit été tué ou déporté. Avec l'arrivé des troupes de Fonzi, les habitants y ont vu des sauveurs et un moyen de s'échapper de ce cauchemar. En effet, en plus d'être eux aussi des tikars, les troupes de Fonzi étaient surarmés et leur puissance de feu ( canons, fusils, cheval de guerre etc.) était largement supérieures à celui des chambas ou des bakundus. De plus, la majorité des soldats de l'armée Fonzi sont nées ou ont grandi à Saint Domangue, en pleine culture eurysienne. Ils ont ainsi donc connaissance à des tactiques militaires eurysienne et surtout à la métallurgie inconnues à ce jour pour les Tikars, dont le savoir peut être très utile. Fonzi, constatant l'état de Kimi, comprend alors qu'il n'y a pas uniquement Kong mais bien toutes les chefferies Tikars qui sont victimes du fléau de l'esclavage. Il se met donc en tête de libérer toutes les chefferies tikars du joug de l'esclavage et pour la première fois, les unir afin de les protéger de toute agression extérieure. Son message séduisa les habitants de Kimi qui décident à leur tour de rejoindre ses troupes. Au fur et à mesure du temps, en passant par plusieurs chefferies, l'armée de Fonzi s'agrandit grâce à ses idées. Vers la fin de l'année 1767, son armée atteint les 20 000 soldats et le nom de Fonzi commençait à circuler dans toutes les chefferies. Chaque jour, son aura et sa renommée augmente et les tikars commencent à voir en lui en libérateur du peuple Tikar.

En début d'année 1768 Fonzi et son armée arrive enfin dans la chefferie de Kong. Arrivés sur place, ils découvrent que son demi-frère Boukhara et sa mère ont finalement été tués dans une autre razzia 20 ans plutôt. À ce moment-là, son père était toujours en vie mais très affaibli et aux portes de la mort. C'était son cousin Malu qui était destiné à la succession du trône mais face à la renommée de Fonzi, son père le désigne automatiquement chef de la chefferie de Kong. Après avoir réussi son objectif, Fonzi organise un grand banquet réunissant tous les chefs des différentes chefferies tikars et en profite pour déclarer officiellement l’unification de toutes les chefferies tikars et de ce fait la naissance de la fédération Tikar en janvier 1768 dont il en est le chef avec Kong comme capitale.

Les années suivantes, les armées de Fonzi se dévéloppe beaucoup plus progressivement. La nouvelle connaissance en métallurgie permet désormais de fabriquer des armes à feu, des canons et toutes autres armes de guerres de manière autonome. Les boucliers sont désormais faits en fer ainsi que les masques. De plus, l'équipement des soldats change aussi, s'adaptant ainsi au contexte de guerre et ressemblant davantage aux uniformes euryisiens. Toutefois, la fédération Tikar est constamment victime des attaques des peuples bakundus et chambas. Mais sous les ordres de Fonzi, la puissance de feu des tikars est tellement puissante que ces derniers n'ont plus réussi à capturer le moindre tikar, au grand désarroi des blancs eurysiens qui ont de plus en plus de mal à se procurer des esclaves.

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Soldats Tikars


1795-1825: L'expansion Tikar

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Guimo, lors de sa prise de pouvoir en 1795



C’est en 1795 que le chef Fonzi meurt d’une crise cardiaque, laissant son fils aîné Guimo, âgé de 27 ans, prendre le pouvoir. Mais ce dernier monte sur le trône dans le pire des moments. En effet, à cause de la résistance des Tikars face aux Chambas et aux Bakundus et du nombre très faible d’esclaves capturés, les eurysiens décidèrent d’armer en masse ces derniers afin que la balance s’équilibre et de mettre en déroute la fédération Tikar. Craignant que la puissance de feu de leurs ennemies deviennent trop supérieures et de retomber dans les sombres heures de leur histoire, le chef Guimo et sa cour décident pour la première fois de riposter et d’attaquer les premiers afin d'empêcher leur montée en puissance. C’est en l’an 1796 que le chef Guimo mobilise plus de 10 000 hommes en vue d’attaquer les Chambas et les Bakundus. Le 15 mars 1796, la première offensive des tikars a lieu sur les Chambas et les Bakundus. Cela s’est conclu sur une victoire Tikar et les mois suivants, plusieurs assauts de ce type sont répétés. Si au départ cela devait être de simples attaques en vue d’affaiblir l’ennemie, cela devient vite une affaire de conquête et de tentative de soumission. En effet,Guimo a de plus en plus des idées d'expansion de territoires. Les facteurs qui le poussent à penser de cette manière sont que la population tikar a considérablement explosé ces trente dernières années. Les terres ne sont pas assez fertiles pour les récoltes et ces récoltes ne sont pas assez abondantes pour nourrir une si grande population. De plus, les conseillers de Guimo n’ont cessé de lui dire que si les entités Chambas et Bakundus continuent d’exister, ils risquent de toujours être une menace pour la sauvegarde de la fédération Tikar tant qu’ils ne sont pas mis hors d’état de nuire. C’est donc pendant plus de vingt ans qu’une véritable conquête des territoires Bakundus et Chambas se déroule. Cet épisode est surnommé la campagne Guimo. Même si ces deux derniers gagnent quelques batailles, la fédération Tikar domine largement cette conquête grâce à son armée ultra disciplinée et à sa puissance de feu. En 1815, voyant leurs alliés en très mauvaise posture, les eurysiens décident de rompre définitivement leurs alliances avec les Chambas et les Bakundus après plus d’un siècle de collaboration. Ensuite, malgré leurs efforts et une tentative de coalition, ces derniers finissent par perdre et à se soumettre totalement à la fédération Tikar en 1820 suite à leur défaite de la bataille des hautes plaines ( 300 morts côtés Tikars contre plus de 5000 côtés Bakundus/Chambas)
Pendant la campagne Guimo, le chef Guimo a notamment offert sa protection à d’autres peuples voisins victimes, eux aussi, des attaques des Chambas et les Bakundus. Il leur a donc également permis d’entrer dans son armée afin de mener à bien la conquête. Ainsi donc, une fois la conquête finie, ces peuples décident finalement de rejoindre la fédération tikar, car se sentant plus en sécurité. Le dernier peuple à rejoindre la fédération Tikar, les Voshirs, le fait en 1825.




1825-1830: La première guerre Tikaro-Eurysien, Naissance de l'Empire Tikarite

À partir de 1825, la fédération à agrandi ses terres, comptant désormais non seulement les tikars mais également des peuples comme les vishars, les bongs ou les chambas. Afin que la société soit homogène, le chef Guimo décida pour la première fois d’instaurer des séries de lois. En effet, avec l’aide de ses conseillers, anciens frères d’armes de son défunt père Fonzi, Guimo met en place un système d’écriture de langue tikar basé sur l’alphabet latin. Il utilisa ensuite cet alphabet pour rédiger des lois dans le but de soumettre tous ses sujets sous une même législation de manière claire et simple. Avec ces lois, il instaure par exemple un code criminel officiel applicable à l'ensemble de sa population, le tikar devient la seule langue officielle et afin de pouvoir assimiler tout le monde, il rend l'école obligatoire à partir de 5 ans (suivant le modèle eurysien). De nombreuses écoles et académies militaires sont créées dans le but d’éduquer la population et de leur inculquer une culture commune. Les enfants, Tikar ou non-Tikars, y vont de manière à ce qu'ils soit éduqué sous la culture tikar et devenir un jour, des officiers, ministres ou simplement de bons sujets au service de la fédération. C’est d’ailleurs durant cette période qu’on va commencer à parler de Tikarite et non de Tikar. Le terme Tikarite fait référence aux sujets de la fédération Tikar après 1825 alors que le terme tikar fait plutôt référence au groupe ethnique lui-même.

Au même moment, les eurysiens, qui sont toujours installés dans leurs comptoirs sur les côtes afaréens, pénetrent à l’intérieur du continent en vue d’augmenter le nombre d’esclaves, nombre freiné depuis la montée en puissance de la fédération tikar et dont le commerce est désormais mise en péril.. Les eurysiens, désormais conscients de la puissance des Tikarites, décident de mener une sérieuse conquête en vue de mettre hors d’état de nuire la fédération Tikar qui gêne leur activité lucrative. Vers la fin de l’année de 1825, les eurysiens commencent à attaquer les différents kraals ( anciennes chefferies) de la fédération. Ces derniers sont rejoints par une minorité de bakundus et chambas, refusant à leur tour la domination des tikars sur leurs terres. Ceci est le début de la première guerre tikaro-eurysien. Au début, les eurysiens, sous le commandement du général François, enchaînent les victoires militaires et avancent progressivement vers la capitale Kong. Mais la balance pencha lors de la célèbre bataille des Longs Couteaux en 1827 lorsque le chef Guimo, avec son armée de 15 000 hommes, réussit à l’emporter grâce à une ruse militaire qui coûta la vie à un très grand nombre d’eurysiens, dont plusieurs généraux importants avec dans le lot le général en chef François. Suite à cela, les tikarites enchaînent les victoires, ce qui repousse petit à petit les eurysiens hors des territoires tikarites. En 1828, Guimo et son armé repousse les eurysiens hors du territoire de la fédération tikar mais conscient que ce n’est qu’une question de temps avant que les eurysiens reviennent avec une plus grande armée, le chef décide de lancer une grande offensive vers l’ouest afin d’anéantir une fois pour toute l’ennemie. De février 1828 à janvier 1829, les tikarites attaquent les comptoirs eurysiens les uns après les autres et continuent en plusieurs mois leur expansion de l’ouest en direction des côtes araféens. La dernière bataille de cette guerre se déroule lors de l’attaque tikarite sur le comptoir Sainte-Marie, le dernier restant mais également le plus imposant en terme de taille, d’armes et d’effectif. L’assaut dura plusieurs mois, faisant de nombreuses victimes des deux côtés, dont malheureusement l’un des fils de Guimo, Bamounama qui était agé de 28 ans.

En avril 1829, Sainte-Marie tombe finalement aux mains des tikarites. De nombreux eurysiens sont capturés et fait prisonniers jusqu'à nouvelle ordre. La minorité des bakundus et des chambas (appelés désormais les wubwums, signifiant traitres) qui ont rejoint les eurysiens connaissent le même sort. Avec cette bataille finale, la première guerre tikaro-eurysien se conclue sur une victoire tikarite. Les conséquences de cette guerre sont principalement qu'à la fin de celle-ci, la fédération Tikar a considérablement agrandit son territoire, au point où il a désormais accès à la mer. Les comptoirs eurysiens change de nom et deviennent des nouveaux kraals. Celle de Sainte-Marie s'appelle désormais Bamoun en hommage au fils de Guimo mort au combat. Mais la conséquence la plus importante reste surtout la proclamation de l'Empire Tikarite. En effet, suite à sa victoire contre les eurysiens, à l'instar de son père Fonzi, le prestige de Guimo a considérablement augmenté au point d'être considéré comme une figure quasi divine par sa population. C'est ainsi qu'en 1830, après une réunion réunissant tous les chefs des différents kraals qui avaient jusqu'à maintenant une certaine autonomie civile(mais pas militaire)vis à vis de Guimo, ces derniers décidèrent à l'unanimité que Guimo devait avoir les pleins pouvoirs dans le but de protéger la souveraineté et les intérêts des tikarites. Néanmoins, ces derniers décident d'accompagner quand même les décisions politiques de celui-ci en formant un sénat et ils rédigent une constitution qui encadre l'exercice de la fonction par l'Empereur. C'est ainsi que le 30 juin 1830, la fédération Tikar devient l'Empire Tikarite (Tikarie) et que Guimo est couronné Empereur des Tikarites à l'âge de 62 ans.

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Couronnement de l'Empereur Guimo (1830)



1830-1854: l'ère de l'industrialisation (Première phase sous Guimo)

Durant cette période, l'Empereur Guimo décida de moderniser le pays. En effet, dès la fin de l'année 1830, depuis sa nouvelle capitale Bamoun, l'Empereur avait envoyé des espions suivre l'évolution technologique des différents pays eurysiens. Conscient que ces derniers voudront un jour prendre leur revanche, Guimo modernise ainsi la Tikarie à l'image des pays eurysiens dans le but de se faire une place à l'échelle mondiale, rattraper le retard technologique et être pris au sérieux par les autres pays. Pour y parvenir, l'Empereur fait des prisonniers eurysiens et wubwums des esclaves de l'Empire Tikarite dont le but est de construire les batimants et les infrastructures. Ce choix est du au fait que les eurysiens, en plus d'être très détestés dans le pays, ont déjà des connaissances architecturaux basés sur le modèle eurysien. Dès lors, pendant près de 100 ans, les eurysiens et les wubwums ( on finira par appeler ces deux groupes wubwums par abus de langage) et leurs descendants seront exploités de manière intensif par le régime impériale. C'est durant cette phase que les kraals se modernisent et deviendront des villes. Les kraals, qui avaient en moyenne une superficie de 50 km2 augmentent leur taille pour devenir des grandes villes avec en moyenne une superficie de 600 km2. Plusieurs routes sont construits afin de connecter ces différentes villes entre elles, les immeubles deviennent de plus en plus complexes, grands et imposants et des réseaux de moyens de transports comme l'hippomobile se développe en ville. Cette première phase de l'industrialisation se conclut par la mort de l'Empereur Guimo (arrêt cardiaque) le 18 juillet 1854. le trône est donc repris par son second fils Gyanni, alors âgé de 46 ans.



1854-1886: l'ère de l'industrialisation (Seconde Phase sous Gyanni)

Cette seconde phase est durablement marqué par la découverte de ressources naturelles comme le pétrole, du charbon ou plusieurs autres minerais sur le territoire. La Tikarie se met à exploiter ses ressources à l'aide de ses esclaves, ce qui permet d'introduire l'industrie ferroviaire dans le pays et de faciliter encore plus l'exploitation des ressources. Cette phase est également marqué par les premiers échanges commerciales avec les pays voisins et elle va stimuler l'économie du pays qui se rapprochera du modèle libérale. Le mode de vie des sujets tikarites à aussi incroyablement évolué. En l'espace de 50 ans, le mode vie est devenu plus urbain et le code vestimentaire change pour devenir un mélange entre le style Tikar et eurysien. Néanmoins, à partir de 1867, des révoltes d'esclaves wubwums se déclenche fréquemment dans les différents coins de la Tikarie. L'Empereur y envoie donc son armée, désormais à la pointe de la technologie, réprimer ses révoltes de manière brutale. La plus mémorable est celle de la révolte des mines Kobos (1870), menés par le leader wubwum Anarimania (c'est un métis né de l'union d'un wubwum blanc et noir). La révolte dura 4 mois et l'armé d'Anarimania tue sur son passage des centaines de soldats et de sujets tikarites. La révolte se conclue par la défaite des insurgés lors d'une bataille finale en fin d'année 1870 au nord du pays. En effet, l'armée impériale écrase la majorité des rebelles et Anarimania est tué au combat. L'Empereur finira par décapiter ce dernier et exposer sa tête dans les rues de Bamoun en signe d'avertissement. Cet épisode à des conséquences majeurs car en plus de faire d'Anarimania un martyr puis une figure importante pour la libération des wubwums, cette répression a permis une démonstration de force de la nouvelle capacité militaire de l'armée tikarite auprès des eurysiens. Désormais, la Tikarie est vue comme une puissance régionale à prendre au sérieux. Cette seconde ère d'industrialisation se conclut par la mise en place, pour la première fois de son histoire, de l'armée navale impériale tikarite.


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Soldats Tikarites lors de la révolte d'Anarimania en 1870

1887-1926: L'ère N'guemo

En 1887, l'Empereur Gyanni meurt. Hélas, sa mort engendre une crise de succession au sein du pouvoir impérial. En effet, Gyanni a eu au cours de sa vie que des filles. Le sénat impériale, qui ne voulait pas que le pouvoir soit aux mains d'une femme, décide plutôt de confier le pouvoir au neveu de Gyanni, Magoma (fils ainé de Bamounama), agé de 60 ans. En revanche, la fille aîné de Gyanni, N'guemo, est frustré par cette décision. Tout au long de sa vie, N'guemo a été éduqué par son père de manière à ce qu'un jour, ça soit elle qui puisse reprendre le trône et cela lui dégoute qu'on lui retire ce droit simplement à cause de son sexe. Ainsi, c'est finalement Magoma qui est couronné Empereur de la Tikarie en 1887. Néanmoins, ce dernier n'a pas les compétences pour diriger un empire. C'est donc pour cela qu'il décide de faire appel aux services de N'guemo afin de l'épauler aux cours de son règne. Mais très vite, cette dernière prend beaucoup plus de place concernant la gestion de l'Empire, au détriment de Magoma qui perd de son influence au sein de la cour. En dépit de l'incompétance de son cousin et de l'absence d'héritiers masculins au trône, N'guemo évince Magoma du trône en 1889 avec la bénédiction cette fois-ci du sénat impérial. C'est donc à l'âge de 40 ans que N'guemo est couronné Impératrice de la Tikarie. C'est durant cette ère que la culture tikarite se développe. Par exemple, de nombreux artistes et écrivains célèbres émergent, des domaines comme la littérature, la science ou le sport commence à être mise en avant.

En 1900, la Tikarie est désormé considéré comme un état stable, moderne et dévéloppé. De plus, l'économie tikarite est en bonne posture. Malgré les révoltes d'esclaves wubwums qui sont récurrentes, le pays est dans une phase où la paix règne à l'intérieur de ses frontières.



1926-1930: La seconde guerre Tikaro-Eurysien

En 1926, dans un territoire désertique inhabité dans l'extrême nord du pays, le Kamerin, des généologues eurysiens y ont découvert des gisements minéraux pourtant très convoités par le régime impériale tikarite. Le territoire n'était pas sous le contrôle de la Tikarie et comme personne n’a officiellement revendiqué cette zone, elle devient soudain un terrain de chasse pour les grandes puissances dont les eurysiens qui sont les premiers à réagir en y installant des campements. Sauf que l’Empire Tikarite, dirigé par l’Impératrice N'guemo, ne compte pas les laisser faire. Pour eux, même si le Kamerin n’est pas officiellement dans la Tikarie, hormis l'aspect économique, ce territoire fait partie de leur héritage depuis des siècles, depuis l’époque des grandes migrations tikars. Ainsi, voir les eurysiens s’y installer, c’était comme leur voler une partie de leur histoire. De l'autre coté, les eurysiens veulent toujours reprendre leur revanche suite à leur défaite lors de la première guerre tikaro-eurysien. Dès 1926, les tensions montent vite. Ça commence par des escarmouches, puis des sabotages et des attaques entre patrouilles. En janvier 1927, les tikarites lancent leur première vraie offensive, nommé " l'opération Bakor". Des milliers de soldats tikarites envahissent le nord du désert à l'aide de chars d'assaut et d'avion, détruisant les différentes bases eurysiennes.

Les eurysiens ripostent avec "l’opération Azur", en envoyant leurs troupes aéroportées et leurs chars d'assaut derniers cris. En 1928, ils réussissent à reprendre plusieurs bastions mais le désert leur fait payer cher, les ravitaillements prennent trop de temps, les machines tombent en panne et les hommes s’épuisent. Néanmoins, les combats entre les deux camps s'intensifient et le rapport de force est équilibré, faisant des milliers de morts/blessés entre les deux camps. En 1929, les tikarites changent complètement de stratégie. Sous le commandement du général Nguanu, fils aîné de l'impératrice, ils optent pour une guerre d’usure. C'est à dire qu'ils lancèrent des attaques éclairs la nuit, des sabotages des convois et ils empoisonnent les rares points d’eau. De plus, craignant que les esclaves wubwums ne rejoignent l'ennemi, l'Impératrice N'guemo signe une proclamation dans lequel tous esclaves qui décide, de son plein gré, de participer à l'effort de guerre tikarite sera affranchie. Ainsi, c'est des milliers d'esclaves tikarites qui décident de servir sous le drapeau impériale.

Le grand tournant arrive en mars 1930, avec la prise du Col de Manur, un point stratégique crucial. En effet, les tikarites tendent une embuscade magistrale à la 4e division aérienne eurysienne, qu’ils parviennent à encercler et détruire. C’est un coup dur pour les eurysiens , autant symbolique que militaire. Complètement affaiblis, les eurysiens essayent de négocier pour un traité à l'amiable avec la Tikarie. Mais celle-ci, maintenant en position de force, refuse. Alors en août, l'Impératrice ordonne l’offensive finale. Les armées tikarites, avec dans leur rangs les esclaves wubwums, foncent sur LaTourelle, la plus grande base minière du Kamerin. Les combats sont violents et de nombreux soldats eurysiens périssent sous les balles. Finalement, le 22 septembre 1930, la ville tombe et les derniers soldats eurysiens se rendent. Le 1er octobre, les deux camps signent l’Acte de Retrait du Kamerin. Les eurysiens reconnaissent officiellement que le Kamerin appartient à la Tikarie. En plus, elle doit obligatoirement abandonner toute exploitation de minerais dans la région. De leur côté, la Tikarie annexe le Kamerin dans son territoire et, reconnaissant que sans les esclaves wubwums, ils n'aurait pas pu gagner la guerre, l'Impératrice décide d'abolir officiellement l'esclavage au sein du territoire tikarite. Ainsi, hommes, femmes ou enfant wubwums retrouvent leur liberté après près de 100 ans d'asservissement.


1930 à nos jours

Suite à cette guerre, la Tikarie exploite à grande échelle les matières première du Kamerin. Grâce à cela, la Tikarie devient une grande puissance militaire, économique et commerciale. En 1945, l'Impératrice N'guemo meurt à l'âge de 96 ans. Étant donné que son fils ainé Nguanu est mort l'année précédente, c'est le fils de ce dernier, Moumié qui devient Empereur de la Tikarie à l'âge de 39 ans. Son règne se passa dans la paix et il mourut en 1996 à 86 ans. Hélas, étant donné qu'il n'a pas réussi à avoir d'enfant, c'est son petit frère Aliyou qui reprend le trône. Sa nomination au trône fut marqué par une grosse contreverse à travers le pays car ce dernier s'était marié à une femme blanche wubwum. Malgré cela, les moeurs avaient suffisament évolué pour que la plupart des tikarites acceptent cette situation. En l'an 2000, suite à un accident de voiture, l'Empereur Aliyou meurt à 74 ans. C'est son fils cadet, Lotin, qui devient Empereur à 40 ans. Son entré au trône est très symbolique puisque pour la première fois de l'histoire, un empereur wubwum ayant des racines eurysiennes est au pouvoir. Cela est donc la preuve que les temps ont changé et qu'il n'y a désormais plus aucune animosité envers les wubwums. Jusqu'à maintenant, Lotin est toujours au pouvoir.


Mentalité de la population :

Les tikarites sont très fières de leurs racines. En effet, ils sont profondément attachés à leurs traditions, leurs coutumes et l'héritage glorieuse de leur nation qui a traversé de nombreuses épreuves afin de devenir la grande puissance qu'elle est présentement. Même les descendants d'esclaves wubwums, , malgré leur histoire compliqué avec l'empire, sont fière de faire partie de cette nation. Toutefois, c'est encore à l'heure d'aujourd'hui le groupe ethnique qui subit le plus de discrimination raciale au sein du pays. En effet, durant la période où ils étaient esclaves, de nombreux préjugés et stéréotypes péjoratives ont été lancés en leur encontre afin de mieux légitimer leur asservissement. Près de 90 ans après l'abolition, beaucoup au sein de la population de la Tikarie ont encore garder ces mêmes préjugés en tête et cela complique la pleine intégration de ces derniers au sein de la population (EX: discrimation à l'emploi, bavure policière, etc.) Heureusement, ces 50 dernières années ont été marqués par une grande campagne de droits civiques militant pour la dignité wubwum avec le soutien du régime impériale. De plus, malgré que l'Empereur détient quasi tout le pouvoir, le peuple reste en tous temps très fidèle à à ce dernier, figure qui représente la mémoire et l'héritage de la Tikarie.


Place de la religion dans l'État et la société :

Les tikarites sont historiquement animistes. Avec le dévélopement de la science, la majorité des tikarites ne pratiquent plus couramment cette religion. Néanmoins, elle occupe encore une place symbolique forte dans l’empire et la société. En effet, des rites anciens et certaines fêtes traditionnelles comme Kwanzaa, héritées de ces croyances, restent vivaces et respectées par une écrasante majorité de la population.


Politique et institutions :



Institutions politiques :

Le régime politique de la Tikarie et celle d'une monarchie impériale absolue. Tout le pouvoir politique se concentre en la personne de l'Empereur (législatif, juridique et éxcutif). Néanmoins, ce dernier est aussi épaulé par un sénat impérial composé de 60 individus qui représente le peuple. En effet, chaque sénateur représente une province du pays et ils sont élus démocratiquement par le peuple tous les 10 ans. Le rôle du sénat est donc de participer aux décisions politiques avec l'empereur et surtout de veiller à ce que ce dernier règne en respectant la constitution du pays sous peine de l'évincer du pouvoir.


Principaux personnages :
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De gauche à droite:

Fonzi: Chef et fondateur de la fédération Tikar (1768-1795)

Guimo: Fondateur de l'Empire Tikarite et empereur (1830-1854)

Gyanni: Empereur de la Tikarie (1854-1887)

Anarimania: Esclave wubwum et chef de la révolte des mines Kobos (1870)

Lotin: Premier empereur ayant des origines wubwums ( En poste depuis 2000)

N'guemo: Impératrice de la Tikarie, première femme à l'exercer (1887-1945)


Sénat impérial tikarite
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Politique internationale :

Le pays adopte la politique du libéralisme économique. Pays ouvert, la Tikarie cherche par tous les moyens d'entretenir des relations paisibles et respectueuses avec les autres nations. Ainsi, il mise beaucoup sur le dialogue, la coopération et le respect des alliances afin de construire des liens solides et durables. Du à son sombre passé, le pays est très attaché à sa souveraineté et il refuse donc toute ingérence extérieure. Toutefois, il reste toujours ouvert à la collaboration tout en défendant ses intérêts économiques, technologiques et militaires . De plus, le pays a des relations diplomatiques plus étroites avec la majorité des pays d'Afarée mais il a aussi de très bonnes relations avec les pays des continents d'Aleucie, de Nazum et de Paltoterra. Quant aux pays d'Eurysie, la relation avec la plupart de ces pays ce sont nettement améliorés au cours de ces 50 dernières années, surtout avec l'Empereur Lotin qui a des origines eurysiennes et qui en joue pour entretenir de bonnes relations avec la plupart de ces pays.
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