26/12/2017
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[Bachmeyer x Visonza] Un Germain et un Latin rentrent dans un bar. . . — acte II

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Bachmeyer flag . . . Visonza flag

Un Germain et un Latin rentrent dans un bar — acte II.

Comme toujours la même histoire se répétait encore et encore pour ce nouveau sommet diplomatique qu'organise La République avec pour inviter cette fois-ci un autre État Germanique : la Republik Bachmeyer. Chose étonnante par ailleurs pour cet fédération d'anciennes, elles-mêmes très anciennes, républiques Italiques descendantes de l'Antique Empire qui ont été de la Renaissance à la seconde moitié du XIXe siècle sous la domination, parfois directe, de l'État que les Visonzans nomment l'Empire Germanique : la Kaulthie. Profondément germanophobe par son Histoire sauf envers l'allié Raskenois ; sur les trois sommets diplomatiques que La République a organisées sur son sol depuis sa sortie de l'isolationnisme, les trois invitaient une patrie Germanique.
La différence cependant entre ce sommet diplomatique et les deux premiers est qu'il n'a pas lieu en hivers mais à la belle saison. Période durant laquelle la majorité des Visonzans sont en congé, se dorant la pilule sur les plages de sable fin, privatisée, des côtes Marestrettaines et Acquarosaines, Derby Makotan et autres chapeaux de pailles sur la tête, lunettes de Soleil sur le nez ; situation qu'envie quelque peu le Chancelier Da Caliara bien qu'elle ne le montre guère.

Quand enfin atterrit l'appareil diplomatique Bachmeyerois, le Consul Abergotti et le Chancelier Da Caliara s'en vont accueillir leur homologue à savoir respectivement le Président Oskar von Hundenburg et le Chancelier Werner Max avant de retourner auprès de la délégation Visonzane et, ensuite, se diriger vers le convoi. Ce dernier emporte les deux délégations jusqu'au Palazzo du Consul, aussi appelé le Consulat, dans lequel le Consul guide ses invités jusqu'à un salon de style rococo au sein duquel sont déjà en place les greffiers et au centre duquel trône une table basse XVIIIe siècle tenant sur laquelle sont posées différentes essences de café, thé ainsi que quelques sucreries et autres petites pâtisseries. Ledit meuble est lui-même entouré de plusieurs canapés et fauteuils de la même époque. Une fois chacun installé, le Consul Ludovico ouvre alors ce sommet :

« — Merci d'avoir accepté, Mes Excellences, l'invitation de Notre Honorable Res Publica à ce sommet. Je suis Son Excellence Consul Ludovico Mariano Manetto ABERGOTTI : chef d'État de Notre République. À mes côtés se tient Son Excellence Chancelier Alessandra Vittoria Serena DA CALIARA : cheffe de gouvernement. La concernée, calme et posée, froide aussi, hoche légèrement la tête à son énonciation.

Les présentations étant faites de notre côté, nous pouvons entamer ce sommet comme il se doit, tout en étendant son bras droit de sa gauche vers sa droite, des boissons et des encas sont à votre libre disposition ; ce sommet ayant de grandes chances de durer.
Bon. Dans la missive de notre Magistrat aux Affaires des Étrangers et du Monde répondant son homologue Son Excellence Gerald Stressman, la Chancellerie avait proposé comme ordre du jour, de notre côté, de partager nos visions respectives de cet espace géopolitique que nous partageons qu'est l'Eurysie Médiane. Étant donné que vous êtes nos invités, il est tout à notre honneur de vous laisser la parole afin d'entamer ce sujet. N'est-ce pas ? »
Le Chancelier Werner Max prit un enca tout en écoutant les propos du Consul Ludovico. Il prit ensuite la parole, tandis que le Président Oskar von Hundenburg commença à prendre des encas.

Chancelier Werner Max: Comme vous l’avez demandé, je vais vous exposer notre position sur tous les pays de l’Eurysie Médiane. Commençons par l’Altrecht. La chute du régime impérial est une bonne chose, car ce régime était une infamie, et c’était un membre du BNE. Malheureusement, le régime communaliste qui est venu après n’est guère mieux. Avec des dizaines de milliers de fonctionnaires exécutés et la lourde influence kahtanaise dans le pays, on a de quoi critiquer le régime révolutionnaire. Toutefois, il y a quelques différences positives: il a cherché la réconciliation avec l’Hotsaline après les attaques, et il va bientôt tenir des élections, qui, s’ils sont libres, pourrons peut être conduire à une modération de la part de l’Altrecht. Ce qui est malheureux, c’est que le courant pacifiste de l’Altrecht n’existe plus depuis l’attaque hotsalienne, et les communalistes ont d’ailleurs l’intention de conscrire leurs citoyens en grand nombre.

Puisque je suis sur l’Altrecht, je vais passer à l’Hotsaline. Cette petite République est très courageuse, c’est certain. Mais elle a bien endommagé l’armée altrechtoise, et ça risque de faire que l’Altrecht soit dépendante sur le Grand-Kah pour sa défense militaire, et que donc elle aligne sa politique avec le Grand-Kah. Velsna veut faire la médiation, mais elle a commis une erreur en survolant le Gradenbourg avec Rasken, une action très condamnée par les Krésetchniens. Je crains maintenant que Velsna ait perdu toute crédibilité en Krésetchnie, et qu’ils ne réussiront pas à mettre fin à la guerre. De plus, j’ai remarqué que le ministère hotsalinien pour l’information s’est mit à produire de la propagande pro-guerre, me faisant penser que l’Hotsaline est décidée à se battre contre le Liberalintern, pour l’instant.

Après ces deux pays turbulents, je peux résumer plus brièvement le reste de l’Eurysie Centrale. Nous n’avons pas de relations avec le Garmflußenstein. Pas de relations avec la Dodécapole non plus, mais j’ai entendu qu’ils vont être surtout préoccupés avec un combat interne pour le poste de hégémon. Nous avons des relations neutres avec la Kaulthie, et Rasken, un pays qu’on sait diplomatiquement proche de vous. Nous avons conclu un accord commercial avec Bergrun. Notre Ministre des Affaires Étrangères a rencontré les Kartiens, et a conclu un accord militaire avec eux, mais rien de plus.

Mais assez parlé de nous, je pense qu’il est maintenant votre tour, Excellences, de nous éclairer sur vos vues sur l’Eurysie Médiane.
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Le Consul et le Chancelier écoutèrent leurs homologues Bachmeyerois dans un silence respectueux ; sirotant un Aleuciano1 pour Lui et un thé Darjeeling pour Elle, sans sucre pour les deux. Quand enfin la parole leur fut laissée, c'est Ludovico qui la prend en tant que tête de la République à l'international :

« — Oui, je vois commença-t-il en levant son nez de sa tasse ; la posant dans sa coupelle tenue de sa main gauche tandis que sa main droite tient toujours la hampe de la tasse. Nous concernant, il s'agira principalement de la vision du Sénat, ce dernier étant le véritable tenant du pouvoir part la volonté populaire. Nos Excellences Sénateurs sont très peu regardantes sur les affaires internes des autres Patries et des Étranger. Chacun fait ce qu'Il veut chez Lui sans déborder chez son voisin et les moutons seront bien gardés. Autant dire que la Révolution en Altrecht, si Elle a pu choquer par sa violence et son “organisation” pas le moins du monde cadrées comme ces exécutions publiques des cadres de l'ancien régime, qui, peut-être, méritaient leur sort en regard de comment Ils traitaient tels des tyrans Antiques leurs administrés, ont été faites en dehors de tout cadre judiciaire et légal. Pas de jugement, pas de Droit à se défendre par le biais d'un avocat et surtout la peine : la peine de mort est un acte barbaroï qui devrait être éradiquer en ce siècle de modernité ! Finit-Il par s'exclamer d'un air hautain comme seuls les Latins de la Visonza peuvent le faire quand ils parlent d'individus d'ascendance Germanique ou Slave. Aussi, reprenant dans un ton plus serein et calme, Nos Excellences Sénateurs s'intéressant au dossier Altrechtois espèrent que cette Révolution démocratique n'amène pas à une nouvelle tyrannie se disant populaire et soit, par conséquent, cadrée par les puissances Libertaires de ce monde ayant réussi leur propre Révolution sans tomber dans ladite tyrannie : j'entends par ces propos l'Unions des Communes, Républiques et Syndicats du Grand-Kah ainsi que la Fédération des Peuples Estaliens.

Quant à la Confédération de Kresetchnie, notre grille de lecture suit deux lignes : tout d'abord la ligne diplomatique Tanskienne à savoir le respect de la Démocratie, de l'État de Droit, du Droit des peuples à disposer d'eux-mêmes et des droits humains, principalement, mais aussi la ligne de notre allié Raskenois. Ce faisant, Nos Excellences Sénateurs, s'Ils respectent le résultat du référendum sur l'autodétermination du Gradenbourg, restent en soutien derrière l'Empire Raskenois : un État démocratique respectant la Volonté de ses Fœderati. En ce qui concerne l'Hotsaline : la tête dépassant le plus de l'Hydre Kresetchnien, il va de soi que la République condamne l'agression balistique Hotsalienne sans aucun casus belli mais, cela s'arrête là. Comme j'ai pu le dire, que chacun s'occupe de sa bergerie et les moutons seront bien gardés.

Concernant l'Empire Raskenois, Tu t'es bien renseigné, Excellence Chancelier. Il s'agit en effet de notre plus ancien allié avec qui nous avons réaffirmé notre vieille Entente en ce début d'année. Si nous partageons une Histoire commune avec Rasken en l'occupation puis l'indépendance de la Kaulthie, ainsi qu'une défaite autant militaire que politique au milieu du XXe, défaite dont les conséquences sont encore présentes de nos jours pour la Visonza comme la présence de bases navales étrangères sur son littoral ou l'interdiction de posséder une armée mais des Forces d'autodéfense, ainsi qu'une marine de guerre ; la République partage aussi avec l'État Raskenois une même vision d'indépendance politique vis-à-vis des grands blocs idéologiques se voulant hégémoniques. Enfin, la Kaulthie, pour Nos Excellences Sénateurs, en plus d'être l'ancienne puissance impérialiste de l'Eurysie Médiane ayant asservi la Vallée du Visonzo, n'est plus que l'ombre d'Elle-même, fantoche de la Fédération des Peuples Estaliens comme la Confédération Mährénienne est l'État fantoche du Grand-Kah. Quant à la “République” Impériale de Karty, dit-Il d'un ton à peine hautain, Notre Sénat n'a. . . guère confiance en le trop grand pragmatisme du gouvernement Kartien et sa politique de retournement de veste.

Sur ces mots le Consul but une nouvelle gorgée de son café laissant au Chancelier Da Caliara la parole. Cette dernière sirota son Darjeeling quelques petits instants puis repris sur un ton calme, froid comme ses yeux et presque désintéressé. Mais ce n'est qu'une impression, n'est-ce pas ? :

— Avec tous ces événements secouant l'Eurysie Médiane, Nos Excellences Sénateurs ont la très désagréable impression que la Vallée du Visonzo est une forteresse assiégée ; sentiment partagé par l'État Garmflüßensteinois. Aussi, Notre Auguste institution Républicaine qu'est Notre Honorable Sénat a chargé la Chancellerie à la tête de laquelle j'ai été élu par mes pairs afin de travailler à l'établissement d'un mouvement des États non-alignés, ce dans le but de nous unir et nous montrer plus fort dans le cas où les grands blocs idéologiques à tendance hégémonique de ce monde auront l'idée de faire pression sur les Patries éprises de Liberté dans le but de les forcer à prendre position — pour Eux-mêmes. L'État Garmflüßensteinois soutient déjà notre initiative. Qu'en pensez-vous et quelle serait la position du Nationalrat sur ce mouvement des non-alignés ? Concordia res parvae crescunt disaient les anciens, non ? » Finit-Elle par dire, reprenant son thé là où Elle l'avait laissé, croisant sa jambe gauche sur sa jambe droite, dos droit dans le dossier de son fauteuil.
Après avoir écouté leurs interlocuteurs, le Chancelier Bachmeyerois prit la parole. Pour ce qui est du retournement de veste de Karty, je suis d’accord avec vous. Il est bien de rester du bon côté de Karty, mais il ne faut pas compter sur eux non plus.

“Je vois aussi que vous êtes bien informé, Excellence Chancelier, car vous connaissez notre branche législative, le Nationalrat. Par contre, ce que vous ne risquez pas de connaître, c’est la position sur la politique étrangère de nos partis. Dans notre pays, seulement 2 partis souhaitent entrer dans une organisation internationale idéologique, les communistes et les fascistes. Mais ces deux partis ont ensemble 12% des sièges et veulent rejoindre deux organisations distinctes, l’UICS et le BNE. Les autres partis, incluant le mien, le Zentrumspartei, sont contre toute idée d’alliance idéologique. Je pense donc que le Nationalrat sera réceptif envers votre suggestion, aujourd’hui et dans le futur, toutefois il faudrait plus de détails sur la nature de cette alliance.”

“Est-ce qu’elle serait uniquement diplomatique ? Est-ce qu’il y aura un aspect militaire ou économique en plus de la diplomatie ? Et en plus, a part pour le Garmflußenstein, est-ce qu’il y a d’autres nations que vous souhaitez intégrer à l’alliance ? Vous avez confirmé que Rasken est un de vos alliés, est-ce que eux par exemple vous voudriez les inclure dans cette alliance de pays non alignés ? Et dernière question, est-ce que votre,” il s’arrête, essayant de se rappeler du nom entier compliqué qu’il va dire, “Auguste Institution Républicaine qu’est votre Honorable Sénat, a voulu que cette alliance de non-alignés soit centré sur l’Eurysie Centrale, ou est-ce qu’elle verrait aussi cette alliance s’étendre potentiellement à d’autres continents ? Je sais que je vous ai demandé beaucoup de questions, mais c'est parce que je pense que notre Nationalrat serait très intéressé par votre alliance.”

En attendant la réponse de ses interlocuteurs, le Chancelier se disait que la seule raison pour avoir un titre tellement long pour un Sénat était que les Latins manquaient de confiance en eux, donc ils se sont dotés d’un nom très long pour se donner l’impression d’être importants. Et c’est de là que découle leur attitude hautaine envers les Germains. Bien évidemment, le Chancelier trouvait cette idée amusante, même si ce n’était clairement pas la raison du long nom du Sénat Visonzan.
La Chancelière termina de siroter son Darjeeling tout en écoutant son interlocuteur et homologue, engoncée dans son fauteuil, le dos droit, la tête haute, le visage et les yeux indéchiffrables, froids, certainement, calculateur, sûrement. Sa perméabilité était sa plus grande force et lui avait permis de s’élever dans le monde politique Visonzan dans lequel les apparences comptent pour beaucoup et où il ne vaut mieux pas se dévoiler de trop, dans ses idées comme dans sa vie privée, si l’on ne souhaite pas qu’un frère ou qu’une sœur en Sénat ne nous vole notre idée ou ne nous dévoile.
Posant sa tasse dans sa soucoupe et sa soucoupe sur son genoux gauche lui-même posé sur celui de droite, Alessandra penche la tête sur le côté droit, enroulant une boucle tombée de son chignon haut autour de son index ganté droit, un sourire affable mais énigmatique aux lèvres à l’adresse de ses interlocuteurs. Elle reprend alors, posée :


« — Cette union, ce Mouvement des Non-Alignés, s’il est plus qu’une simple ligue de défense commune, n’est pas, non plus, une organisation supranationale. En effet, le projet que ma Chancellerie a en tête est de donner à ce mouvement une envergure internationale et, surtout, non contraignante. Plus comme un forum de discussion, la seule contrainte de ce mouvement sur ses États membres sera la solidarité entre tous. D’abord militaire par une clause de défense commune, mais aussi politique et, notamment, diplomatique afin de faire face et de résister sur la scène internationale aux grands blocs idéologiques comme l’Honorable Organisation des Nations Démocratiques, l’Union Internationale du Communisme et du Socialisme ou encore l’Internationale Libertaire. Le Bloc Nationaliste Eurysien, aussi. Si ma Chancellerie pense discuter des modalités organisationnelles et légales de ce mouvement lors d’un sommet dédié avec des États intéressés, nous avons cependant réfléchi à plusieurs grands axes autre que la clause de défense et la solidarité de principe entre les futurs membres comme, savoir, une frontière commune au mouvement dans le but de faciliter les flux humains entre les États membres et, pourquoi pas, un espace douanier commun bien que cette option soit envisagée moins sérieusement étant donné que le sujet des douanes est sensible concernant la souveraineté fiscale des États de facto non-alignés ; d’autant plus que, dans l’idée que ma Chancellerie a de cette union, elle accueillera tous les États indépendamment de leur idéologie ou de leur politique intérieure du moment que ces derniers sont volontaires pour collaborer dans une Entente Cordiale avec d’autres États indépendants sans chercher à imposer leur modèle et tout en luttant contre les impérialismes de tout bord.

Plus avant j’ai pu dire que ce projet, dans la conception que s’en fait ma Chancellerie, se rapproche le plus d’un forum de discussion. Et c’est en effet l’idée que nous avons de l’organe de discussion de cette union. Un lieu basé sur les forums antiques dans lequel les États membres, par le biais d’un représentant, pourront demander à l’activation de la clause de défense, régler de façon pacifique de potentiels différents avec un autre État membre ou encore, c’est sur ce point que notre Res Publica appuiera, permettre aux États membres de développer leurs relations bilatérales plus profondes ; comme un tremplin. De mon côté, et il s’agit d’une opinion toute personnelle, la culture est un sujet d’importance que le mouvement pourra partager au même titre qu’un espace de libre-échange dans des frontières communes. Mais cela peut aussi se faire de manière bilatérale.

Enfin. L’État Garmflüßensteinois est en effet bel et bien sur la même ligne diplomatique savoir la lutte contre les impérialismes de tous bords que Notre Res Publica et intéressé par la formation de mouvement international. Quant à l’Empire Raskenois, ce dernier fait présentement partie de l’Honorable Organisation des Nations Commerçantes mais cette dernière étant moins un bloc idéologique à volonté hégémonique qu’un groupe d’intérêt de puissances mercantile souhaitant mutualiser leurs moyens de défense afin de sécuriser leurs routes commerciales individuelles et collectives, ainsi que de partager un espace douanier commun, le gouvernement impérial de Rasken nous a fait savoir que si leur État ne pourrait pas forcément rejoindre ce mouvement, cela reste incertain tout du moins, en raison de leur appartenance actuelle à l’Honorable O.N.C., ce dernier reste cependant intéressé à prêter main-forte à Notre État pour la formation de ce projet. La Magistrature aux Affaires des Étrangers et du Monde pense en tous les cas à inviter cet État lorsque le moment sera venu d’un sommet pour discuter de la formation légale de ce mouvement. »
Alessandra porte alors à nouveau à ses lèvres sa tasse, laissant la paroles à ses interlocuteurs.
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