13/08/2017
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[Bachmeyer x Visonza] Un Germain et un Latin rentrent dans un bar. . . — acte II

Bachmeyer flag . . . Visonza flag

Un Germain et un Latin rentrent dans un bar — acte II.

Comme toujours la même histoire se répétait encore et encore pour ce nouveau sommet diplomatique qu'organise La République avec pour inviter cette fois-ci un autre État Germanique : la Republik Bachmeyer. Chose étonnante par ailleurs pour cet fédération d'anciennes, elles-mêmes très anciennes, républiques Italiques descendantes de l'Antique Empire qui ont été de la Renaissance à la seconde moitié du XIXe siècle sous la domination, parfois directe, de l'État que les Visonzans nomment l'Empire Germanique : la Kaulthie. Profondément germanophobe par son Histoire sauf envers l'allié Raskenois ; sur les trois sommets diplomatiques que La République a organisées sur son sol depuis sa sortie de l'isolationnisme, les trois invitaient une patrie Germanique.
La différence cependant entre ce sommet diplomatique et les deux premiers est qu'il n'a pas lieu en hivers mais à la belle saison. Période durant laquelle la majorité des Visonzans sont en congé, se dorant la pilule sur les plages de sable fin, privatisée, des côtes Marestrettaines et Acquarosaines, Derby Makotan et autres chapeaux de pailles sur la tête, lunettes de Soleil sur le nez ; situation qu'envie quelque peu le Chancelier Da Caliara bien qu'elle ne le montre guère.

Quand enfin atterrit l'appareil diplomatique Bachmeyerois, le Consul Abergotti et le Chancelier Da Caliara s'en vont accueillir leur homologue à savoir respectivement le Président Oskar von Hundenburg et le Chancelier Werner Max avant de retourner auprès de la délégation Visonzane et, ensuite, se diriger vers le convoi. Ce dernier emporte les deux délégations jusqu'au Palazzo du Consul, aussi appelé le Consulat, dans lequel le Consul guide ses invités jusqu'à un salon de style rococo au sein duquel sont déjà en place les greffiers et au centre duquel trône une table basse XVIIIe siècle tenant sur laquelle sont posées différentes essences de café, thé ainsi que quelques sucreries et autres petites pâtisseries. Ledit meuble est lui-même entouré de plusieurs canapés et fauteuils de la même époque. Une fois chacun installé, le Consul Ludovico ouvre alors ce sommet :

« — Merci d'avoir accepté, Mes Excellences, l'invitation de Notre Honorable Res Publica à ce sommet. Je suis Son Excellence Consul Ludovico Mariano Manetto ABERGOTTI : chef d'État de Notre République. À mes côtés se tient Son Excellence Chancelier Alessandra Vittoria Serena DA CALIARA : cheffe de gouvernement. La concernée, calme et posée, froide aussi, hoche légèrement la tête à son énonciation.

Les présentations étant faites de notre côté, nous pouvons entamer ce sommet comme il se doit, tout en étendant son bras droit de sa gauche vers sa droite, des boissons et des encas sont à votre libre disposition ; ce sommet ayant de grandes chances de durer.
Bon. Dans la missive de notre Magistrat aux Affaires des Étrangers et du Monde répondant son homologue Son Excellence Gerald Stressman, la Chancellerie avait proposé comme ordre du jour, de notre côté, de partager nos visions respectives de cet espace géopolitique que nous partageons qu'est l'Eurysie Médiane. Étant donné que vous êtes nos invités, il est tout à notre honneur de vous laisser la parole afin d'entamer ce sujet. N'est-ce pas ? »
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