
[Almanach] Institutions Vlastiques
				Posté le : 19 sep. 2025 à 23:08:22
			
            
		
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				Posté le : 20 sep. 2025 à 20:48:30
			
            
                
                    Modifié le : 20 sep. 2025 à 20:52:43
                
            
		
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	Ministère des Affaires Étrangères

--------Tout comme de nombreuses autres instances gouvernementales, il connut plusieurs réformes et restructurations après la mort de la dictatrice Joséphine Talin. Ces réformes concernent autant les régences successives de Grégoire Mélavol, de Nicétas Rouchtchès et de Léonin Frejnès.
--------Cette structure est dirigée par l’individu occupant le poste de Ministre des Affaires Étrangères, qui est actuellement Myriam Leavitt (et ce depuis près de trois décennies). L’individu chargé de la gestion du Ministère doit régulièrement rendre des comptes sur les agissements des instances sous ordres, autant au Présidium qu’au Conseil des Ministres, quant à l’avancement des relations diplomatiques internationales.
--------Ce cabinet est également responsable d'apporter un soutien aux ressortissants vlastiques résidents dans d'autres pays, qui sont principalement sous contrôle du pouvoir, via les diverses ambassades et consulats dont il est responsable de la gestion. Il est également à souligner son rôle dans les décisions quant à l’accord (ou non) du Droit d’Asile Politique à des ressortissants étrangers, qui sont rarement accordés au vu de la fermeture d’esprit du pays concernant l'entrée de personnes étrangères.

				Posté le : 20 sep. 2025 à 21:00:33
			
            
		
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	Ministère de la Culture et de l’Information

--------Comme dans toute dictature à peine dissimulée qui se respecte, ce type de ministère, accompagné des diverses institutions qui le composent, contrôle l’intégralité des organes de presse, quel qu'en soit le format (papier, radiodiffusé, télévisuel…). Chaque information communiquée à la population doit avoir son approbation, et donc celle du pouvoir central qu’est le Parti Communiste Vlastique, permettant ainsi de s’assurer que la mentalité de la population n’est pas “contaminée” par des nouvelles extérieures qui pourraient déstabiliser le pouvoir en place.
--------Il en va de même pour l’industrie culturelle du pays, contrôlée de bout en bout là aussi par ce Ministère. Chaque production, de quelque ordre que ce soit (livres, musiques, films, séries…), est soigneusement scrutée et approuvée au préalable par le ministère pour déceler toute trace d’un “esprit antivlastique”.
--------Il y a cela dit un peu plus de marge de manœuvre pour les artistes que le pour les journalistes dans le sens où la seule chose qui leur est imposée est de ne pas parler de certains sujets. Là où les journalistes doivent, non seulement, ne parler de certains sujets, mais en plus se voir les thèmes de leurs travaux leur être imposés.
--------À noter que, depuis la fin de l’Ère Talinienne, les journalistes ainsi que les artistes disposent de limites bien plus vastes (plus par leur ancienne sévérité que par une libération depuis lors). De plus, c’est le ministère de la Culture et de l’Information qui les rémunère en fonction de la réussite de leurs œuvres (en terme de nombre de personnes les consultant ou se les procurant), et ce peu importe le type.
--------Le seul prérequis pour les artistes est le même que le prérequis pour les journalistes, à savoir : soumettre de manière préalable leur travail au ministère, pour validation et diffusion. Il est également intéressant de souligner que des membres du pouvoir (surtout au sein du Parti) peuvent aussi "parrainer" des artistes dont ils apprécient les œuvres, et ce notamment en commandant de manière privée leur service, que ce soit autant pour des peintures personnelles que des biographies.
--------Si bien que, sous Joséphine Talin, de nombreux artistes étaient amenés à fabriquer à la chaîne des portraits officiels, affiches de propagande et biographies élogieuses, entre autres, en l’honneur de la dictatrice (aux tendances mégalomanes). En effet, celle-ci souhaitait soulager les organes industriels, qui auraient pu être ralentis par ses envies d’endoctrinement de la population, passant par tous les vecteurs possibles et sur une grande échelle.

				Posté le : 23 sep. 2025 à 10:00:52
			
            
                
                    Modifié le : 03 oct. 2025 à 18:01:34
                
            
		
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	Ministère des Armées
et de la Souveraineté

--------Ce fut, sans nul conteste, l’un des ministères les plus transformés et influencés par la politique des différents dirigeants du pays (avec le Ministère de la Culture et de l’Information). En effet, déjà sous Joséphine Talin le ministère a été marqué par des changements agressifs et impulsifs de sa politique interne, dictés par les différents épisodes intenses de paranoïa de la dictatrice, qui se multiplièrent et gagnèrent en ampleur avec son âge.
--------L’exemple le plus probant est celui des Procès de Mosvara. En 1952, la Secrétaire Générale du Parti Communiste de Vlastie (P.C.V.) annonça les débuts de divers procès ayant pour but de "purger" de tous les "traîtres à la solde de l’Oxydant". Ce furent plus de deux cent cinquante mille personnes qui furent fusillées dans des simulacres de procès, et au moins le double exilés dans les "Camps de Rééducation Citoyenne"
--------Une véritable parodie de justice plus qu’ironique, au vu du fait que ces mêmes hauts gradés étaient ceux qui avaient soutenu Talin contre sa rivale Léonie Rotski dans les années 1930, résultant en leurs promotions.
--------Après la mort de Joséphine Talin, en 1963, le Ministère connut de nombreux changements.
--------Tout d’abord, il faut noter que, sous son règne despotique, ce Ministère avait connu plusieurs noms divers et variés. Tantôt "Commissariat du peuple", "Secrétariat Citoyen" ou "Département Commun", que ce soit "des Armées", "de la Marine" ou encore "de la Guerre", il a été marqué, autant dans sa forme que dans son fond, par les divers épisodes de l’histoire du pays.
--------C’est notamment le cas au cours de la Guerre de 58, durant laquelle il était qualifié comme étant le "Commissariat du peuple à la Guerre", au vu de la forte intervention de la Vlastie dans le conflit contre la Lermandie.
--------Comme tous les autres ministères et institutions diverses du pouvoir, il a connu plusieurs réformes après l’Ère Talinienne.
--------Ces réformes concernant le fait que, depuis Nicétas Sergio Rouchtchès (prédécesseur de Léonin Frejnès), il est administré par un ministre, chose inédite au vu du fait qu’il était autrefois gouverné par la personne occupant le poste de Chef des armées. Bien que le chef des armées, le Grand Maréchal (aussi appelé "Maréchal Ultime") de la République Démocratique de Vlastie, dirige toujours les effectifs militaires, il se doit de rendre des comptes au Ministre.
--------C’est également ce Ministère qui contrôle l’arsenal résultant de la course aux Armes de Destruction Massive (A.D.M.).
--------Outre le Vlast Suprême, le dirigeant le pays en tant que Secrétaire Général du P.C.V., la Ministre des Armées actuellement en poste et le Maréchal Ultime de la République ont tous les deux en leur possession le "Teutarès" : la mallette contenant les codes et ordres de lancement de l’arsenal de dissuasion de la Vlastie.
--------Au vu de la Guerre Froide que se livrent la Vlastie et la Lermandie, dont résulte ladite Course aux Armements, le fait que cet arsenal ne dépende pas que d’une seule personne (sans pour autant être trop étendu) est important en cas de tentative de décapitation de la chaîne de commandement.

				Posté le : 07 oct. 2025 à 10:27:22
			
            
		
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	Ministère de la Défense
 et de la Justice

--------Autrefois nommé "Commissariat du peuple à la Légitimité judiciaire", il fut fondé sous sa forme actuelle sous l’Ère Rinochienne, du nom de l’ancien dictateur fasciste ayant régné sur la Vlastie de 1908 à 1928.
--------En effet, du temps de la Première République de Vlastie / Vlastienne (le changement de "vlastien.ne" à "vlastique" ne se faisant qu’à l’arrivée au pouvoir des communistes dans les années 1930), le Ministère de la Justice (chargé de la gestion des moyens de Justice) et le Ministère de l’Intérieur (chargé de la gestion des effectifs des forces de l’ordre) étaient deux institutions distinctes. Ce système avait été mis en place dans le but de s’assurer une séparation totale des pouvoirs et de l’impartialité du pouvoir judiciaire.
--------Le dictateur Édouard Rinochet avait fait démonstration de nombreuses fois du fait de son envie de contrôle totale du pays, notamment par la mise en place d’une police secrète de surveillance à l’échelle du pays.
--------Ce ministère a été officiellement supprimé après la défaite survenue en 1928 contre la Lermandie, ayant conduit au suicide du dictateur Rinochet (juste avant la chute de la capitale). La Seconde République de Vlastie, qui fit suite à la République de Nouvelle Vlastie (la dictature de Rinochet), souhaitait revenir à une justice impartiale, au moment où le pays était très instable à cause des conséquences de la guerre et du régime totalitaire auquel cette Seconde République faisait suite.
--------Néanmoins, ce changement ne dura pas longtemps. Quand, en 1937, la dictatrice rigide (et nostalgique de Rinochet) Joséphine Talin arrive au pouvoir de la République Démocratique Vlastique (à la suite de Valérie Lainin), elle voulut s’assurer de pouvoir contrôler la justice afin d’évincer et de décrédibiliser tout opposant. Bien qu’une période transitoire eut lieu, durant laquelle elle contrôla secrètement les deux ministères (de la Justice et de l’Intérieur) de par la nomination de plusieurs de ses alliés.
--------Il est inutile de dire que, depuis ce temps et comme toute dictature digne de ce nom, la Vlastie possède une justice totalement partiale et soumise à la politique du gouvernement.
--------Une (très) légère nuance toutefois : quand les procès ne concernent pas de personnalités politiques, ceux-ci s’avèrent être respectueux des diverses procédures en place pour s’assurer des droits de l’accusé. Chose devenue possible avec la détalinisation initiée en 1966 par Nicétas Rouchtchès (successeur de Joséphine Talin).
