19/08/2017
07:52:21
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OPERATION CLOTURE DE JARDIN [Chandekolza]

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OPERATION CLOTURE DE JARDIN

Si la motion de censure du Công du Chandekolza ne fonctionne pas, il est probable que le PPJ soit dans la rue, ou en prison. Dans les deux cas, le Jashuria, le Xin et le Velsna interviendront au Chandekolza pour rétablir l’ordre et déposer eux-mêmes le Công au nom de la démocratie, de la liberté et autres justifications permettant de bien se faire voir à l’international. Le casus belli sera publié officiellement et transmis au bureau du Công pour la forme.

Et c’est exactement ce qu’il s’est passé ! L’opération Caramel Mou 2 a eu exactement l’effet escompté et a donné aux Jashuriens, Xins et Velsniens tous les motifs pour pouvoir déclencher l’opération Clôture de Jardin contre l’Empire Anticolonial et le Công chandekolzan. Pendant plusieurs semaines, les espions jashuriens, aidés du Parti Pro-Jashurien, ont œuvré pour fouiller le linge sale du Công et de ses lieutenants. Ce n’est pas seulement quelques saletés qui ont été trouvées, mais carrément les cadavres encore enveloppés dans du linge sale. Toutes ces affaires, sourcées et indéniables, ont alimenté le dossier à charge du PPJ et consolidé son alliance avec le PAC, désireux de tourner ses forces contre la corruption des élites. Les innombrables affaires crades du Công furent révélées sur les chaines de télé, les chaines radio et firent grand bruit, tant et si bien que l’on sentit pour la première fois depuis des années la chape de plomb du despote vaciller.

L’alliance entre le PPJ et le PAC fut consolidée avec le rapprochement avec les autonomistes ushongs du nord du pays. Les trois partis, sous l’impulsion des Jashuriens, commencèrent à œuvrer pour créer une motion de destitution du Công, comme prévu dans la Constitution du Chandekolza. L’alliance des trois partis, acté durant le mois précédent, fut le signal donné au peuple chandekolzan que les choses pouvaient changer dans le pays. L’espoir d’une destitution pacifique du Công, l’accumulation des affaires et l’impossibilité pour le despote et ses lieutenants d’endiguer les révélations qui se succédaient donna l’espoir au peuple et aux coalisés qu’il serait possible de définitivement tourner la page et d’aller vers un avenir meilleur.

La motion de destitution fut déposée lors de l’assemblée plénière de la semaine passée. Le PAC, le PPJ et les autonomistes ushongs firent front commun pour la première fois depuis des décennies et dénoncèrent les abus du despote devant une assemblée survoltée. Malheureusement, les choses ne se passèrent pas comme prévu. Les élites chandekolzanes issues des autres partis, ayant peur pour leurs propres places, s’opposèrent à la motion de censure, tandis que les lieutenants du Công faisaient pression sur les indécis. Au final, le vote échoua à quelques voix prêts, empêchant la destitution du Công pour au moins une année selon les dires de la Constitution. Il n’en fallut pas plus pour le Công pour agir, fort d’une légitimité arrachée de quelques voix. Immédiatement après l’échec de la destitution, les forces armées du Công et ses plus proches lieutenants firent irruption dans l’Assemblée et dénoncèrent un acte de trahison envers l’unité nationale en la personne des principaux cadres du PPJ. Ceux-ci furent immédiatement arrêtés, sous des regards médusés, et embastillés dans l’attente de leur jugement.

La sidération laissa place au désespoir, le Công réaffirmant une fois de plus qu’il n’entendait pas se comporter comme un démocrate, mais comme un despote sûr de sa force militaire. Les cadres du PPJ et du PAC n’ayant pas été enfermés fuirent immédiatement vers le nord du pays, quand ils ne furent pas tout simplement abattus discrètement dans les rues par les soldats du Công. Toute opposition fut immédiatement muselée par l’effet de sidération des actions du Công. Le PPJ ayant perdu ses lieutenants, ne put organiser la réponse de la rue. Les habitants du Chandekolza, bien qu’acquis aux idées du PAC et du PPJ, n’eurent pas l’impulsion nécessaire pour pouvoir se soulever. Les autonomistes ushongs parvinrent à rejoindre leurs territoires, fuyant pour leur vie. Depuis leurs territoires, ils appellent le Xin à l'aide et espèrent que celui-ci sera sensible à leur cause pour les libérer du joug du Công.

L’action irraisonnée du Công était prévue de longue date par les Jashuriens, les Velsniens et les Xins. Cela faisait partie du plan prévu dans l’opération Clôture de Jardin. Si les Jashuriens auraient préféré une destitution pacifique, il fallait se rendre à l’évidence : le pouvoir ne se cédait pas facilement et le Công allait s’accrocher à son siège. Il était temps d’intervenir et d’en finir définitivement avec le despote. Le casus belli serait le suivant : le Công, en enfermant ses opposants, a définitivement basculé dans l’autoritarisme le plus chimiquement pur. Pour la sécurité et l’avenir des Chandekolzans, il est nécessaire de le déposer et de faire advenir une nouvelle ère démocratique pour le Chandekolza. Les forces velsniennes, jashuriennes et xins déclenchent donc l'opération "Clôture de Jardin" afin de récupérer la maîtrise du Chandekolza et de faire du territoire une marche apaisée de l'Empire Xin qui n'est plus la porte ouverte aux ambitions coloniales des fous du bus qui veulent l'utiliser comme marche-pied.

Plan de campagne au Chandekolza

Plan de campagne au Chandekolza mené par la coaliton velsno-jashuro-xinoise

Dès la publication du casus belli, l’Empire Xin envahira le Chandekolza par le nord, au travers des territoires autonomistes ushongs. L’enjeu est de soulever la population en présentant le Trône du Dragon comme un libérateur et de rapidement fondre vers la côte afin d’entourer les bases des autres pays. Comme le veut la publication du casus belli, les bases situées à Jib-Outhi ne seront pas considérées comme hostiles, sauf si des tirs ont lieu. Les troupes du Xin effectueront la jonction avec les troupes jashuriennes tandis que plusieurs divisions se rendront dans l’est du pays pour entrer en contact avec les territoires religieux du Drahma et les convaincre de se soulever contre l’oppression du Công et contrôler l’estuaire. Pendant ce temps, les forces coalisées jashuro-xinoises, avec l’aide des divisions velsniennes, accosteront dans les abords de Saypalbon Tempoh et encercleront la capitale afin d’y détruire les poches de résistance et d’envahir le palais du Công pour l’arrêter.

Par mesure de sécurité, la base poëtoscovienne sera encerclée par les flottes velsniennes et jashuriennes. Cette précaution est prise au regard de la complète irrationnalité de la Poëtoscovie, qui pourrait se mettre à tirer dans tous les sens juste pour la beauté du geste. Les Velsniens et les Jashuriens ont pour consigne de ne pas tirer, sauf si la Poëtoscovie tire en premier. Auquel cas, l’atoll sur lequel se trouvent les Poëtoscoviens sera rasé par le feu velsnien et jashurien pour l’exemple.

Les Jashuriens renforcent leur présence depuis des mois dans la région, afin d’être certains que les bases étrangères ne commencent pas à faire n’importe quoi. La nouvelle composition des troupes est la suivante. Le Contingent d'Intervention Extérieur relocalise une grosse partie de ses activités dans la région de Jib-Outhi, profitant des conditions exceptionnelles de sa situation géographique pour s'entrainer et faire en sorte que les autres bases se tiennent tranquilles. Les Jashuriens utiliseront leur flotte pour aider les Velsniens à maintenir le blocus du Chandekolza. La base Ashoka servira de point de relais pour les troupes du Xin, mais aussi pour une partie de l’aviation jashurienne.

Du fait de ses opérations clandestines réussies (deux opérations reconnaissances militaires réussies), le Jashuria dispose d’une connaissance fine des forces en présence, de leurs capacités militaires et de leurs emplacements. Ces informations sont immédiatement communiquées aux forces velsniennes et xins et sont exploitées directement pour palier au fait que les coalisés sont moins nombreux mais largement mieux organisés que l’armée mexicaine chandekolzane. Les Jashuriens connaissent désormais bien les positions chandekolzanes, ainsi que le matériel disponible chez leurs adversaires. La reconnaissance du terrain faite par les drones est optimale et surtout : le Chandekolza ne dispose ni de moyens de communication radio mobiles, ni de moyens de contrer la suprématie aérienne jashurienne. Les Jashuriens dominant les cieux, ils pourront aisément suivre les mouvements des troupes chandekolzanes depuis les caméras thermiques embarquées sur les drones de reconnaissance ou les avions de chasse.

Bien que les Jashuriens soient moins nombreux que les Chandekolzans, les Jashuriens sont mieux armés, mieux entrainés (ils ont déjà l’expérience du combat au Mokhaï – c’est toujours le Contingent d’Intervention Extérieur) et ont la maîtrise des eaux, des airs et du sol. Le Contingent d’Intervention Extérieur, contrairement à la plupart des armées modernes, a une expérience réelle du combat, après avoir liquidé les 2500 soldats loduariens présents au Mokhai lors de l’insurrection d’Aoki Saburo. Le CIE travaillera de concert avec les Velsniens et les Xins pour les épauler tout au long de l’opération.

La principale action des Jashuriens sera de frapper les positions des casernes autonomes chandekolzanes dès les premières heures de l’opération afin de faciliter la prise de la région de Jib-Outhi. Les Chandekolzans seront probablement suffisamment désorganisés pour que les Xins puissent avancer et revendiquer les régions autonomes et progresser vers le sud. L’autre action de l’aviation jashurienne sera de couper la retraite des forces chandekolzanes vers la capitale en veillant à frapper les convois cherchant à se regrouper vers la capitale ou les place-fortes. La logistique jashurienne est appuyée par la proximité du Jashuria au sud. Les convois aériens protégés par les forces de défense jashuriennes permettent de livrer des munitions aux forces jashuriennes au Chandekolza.

Les Jashuriens savent pertinemment que les Chandekolzans utiliseront des tactiques de guerilla depuis leurs casernes autonomes. Connaissant le combat de jungle plus que le combat sur terrain plat, les Jashuriens sont à leur aise pour combattre les Chandekolzans sur leur terrain, mais préfèreront les épuiser avec des bombardements plutôt que de les engager dans les jungles.

Autre point important, le fait que les Jashuriens aient une connaissance approfondie de la région et des mouvements militaires s’étend aussi aux bases étrangères dans la région. Le Jashuria, par mesure de politesse, enverra aux Etats-majors concernés une missive diplomatique pour leur dire de ne pas bouger pendant la durée des opérations. Il va de soi que si la Poëtoscovie bouge d’une oreille, son atoll sera vaporisé sur place par la marine jashurienne et velsnienne. De même, le Jashuria est au courant de la présence de la flotte poëtoscovienne au Wanmiri – qui IRP, est dans le Wanmiri depuis deux mois donc, oui, on l’a vue … -. Si la flotte se met à bouger vers le nord, les Jashuriens intercepteront la flotte poëtoscovienne avec leur aviation et la marine nationale. Les Jashuriens auront la politesse de prévenir avant de frapper, le pays n'ayant pas spécialement envie de déclencher de nouvelles hostilités avec d'autres pays et son action devant principalement se limiter au Chandekolza et au Chandekolza seul. Néanmoins, le pays n'hésitera pas à montrer les crocs et à frapper si les choses dégénèrent.


HRP : La base morznik n’est pas considérée comme co-belligérante de par la protection dont elle jouit pendant encore quelques mois. Elle est de ce fait ignorée.


COMPOSITION DES FORCES JASHURIENNES DANS LA REGION CHANDEKOLZANE

Flotte de guerre jashurienne

  • JAS – 1 sous-marins d’attaque niveau 1
  • JAS – 1 porte-avion de niveau 5
  • JAS – 1 pétrolier ravitailleur de niveau 3
  • JAS – 1 destroyer de niveau 1
  • JAS – 2 corvettes de niveau 9
  • JAS – 1 corvette de niveau 5
  • JAS – 1 frégates de niveau 4
  • JAS – 2 frégates de niveau 1
  • JAS – 2 patrouilleurs de niveau 10
  • JAS – 1 porte-hélicoptères de niveau 8
  • JAS – 1 transporteur de chalands de débarquement de niveau 8
  • JAS – 4 chalands de débarquement de niveau 7
  • JAS – 4 chalands de débarquement de niveau 3

Force aérienne jashurienne

  • JAS – 20 chasseurs-bombardiers de niveau 8
  • JAS – 20 avions de chasse de niveau 10
  • JAS - 10 avions d’attaque au sol de niveau 10
  • JAS - 2 bombardiers stratégiques de niveau 8
  • JAS - 2 bombardiers gunship de niveau 6
  • JAS - 2 bombardiers furtifs de niveau 5
  • JAS – 5 drones de reconnaissance de niveau 8
  • JAS – 2 avions ravitailleurs de niveau 9
  • JAS – 5 avions de transport tactique de niveau 5
  • JAS – 1 avion de guerre électronique de niveau 8


Contingent au sol :

  • JAS - 3000 professionnels spécialisés dans les opérations extérieures
  • JAS - 3000 armes de niveau 11
  • JAS – 300 mitrailleuses lourdes de niveau 10
  • JAS – 300 mortiers légers de niveau 8
  • JAS – 300 lance-roquettes de niveau 9
  • JAS – 300 lance-missiles antichar de niveau 9

  • Contingent mécanisé :

  • JAS – 40 mortiers tractés de niveau 10
  • JAS – 40 canons tractés de niveau 10
  • JAS – 20 canons automoteurs de niveau 9
  • JAS – 10 lance-roquettes multiple de niveau 10
  • JAS – 30 lance-missiles antiaériens mobiles de niveau 10
  • JAS – 30 canons antiaérien mobiles de niveau 10
  • JAS – 20 chars légers de niveau 9
  • JAS – 20 véhicules de combat d’infanterie de niveau 5
  • JAS – 10 chars d’assaut de niveau 8
  • JAS – 20 camions de transport de niveau 10
  • JAS – 10 camions-citernes de niveau 10
  • JAS – 5 véhicules radars de niveau 6
  • JAS – 5 véhicules de transmission radio de niveau 7
  • JAS – 5 chars de dépannage de niveau 8
  • JAS – 5 véhicules de déminage de niveau 9
  • JAS – 5 bulldozers de niveau 10

  • Contingent d’appui aérien :

  • JAS – 10 hélicoptères d’attaque de niveau 8
  • JAS – 10 hélicoptères de transport moyen de niveau 10
  • JAS – 10 hélicoptères de transport lourd de niveau 8
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