22/08/2017
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Aperçu détaillé sur la démographie et la culture de la Tikarie ( Pour ceux qui veulent en apprendre plus)

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Généralités :



CARTE TIKARIE:
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Aperçu du pays:

DÉMOGRAPHIE

La Tikarie est un pays d’Afarée comptant une population estimée à 56 millions d’habitants. La langue officielle est le tikar et on estime que 98,99% des tikarites le parlent comme langue maternelle. Il existe quelques langues ancestrales comme le vishar, le chambiri ou le français mais plus personne le parlent de nos jours et ils ne sont pas reconnus par le régime impérial. Ce pays se distingue par une grande diversité ethnique et culturelle, qui reflète une histoire marquée par les migrations, les échanges, les guerres et les métissages. La majorité de la population sont adeptes des croyances animistes. Bien qu'ils ne la pratique pas tous les jours, ces pratiques sont néamoins profondément ancrées dans les traditions locales, comme dans des fêtes comme Kwanzaa ou la fêtes des morts.

De plus, 82% de la population tikarite est urbaine, c'est dire qu'elle habite dans les grandes aglomérations et 18% d'entre elle est rurale, c'est à dire qu'elle habite en campagne.

Les tikars représentent l'ethnie majoritaire, constituant environ 65 % de la population. Avec le temps, ils sont dispersés et occupent entièrement le territoire de l'empire, présents dans chaque province. La langue du pays vient de cette ethnie et ils conservent une forte influence culturelle et politique. En effet, la culture du pays vient principalement de cette ethnie et le pouvoir impérial est toujours à ce jour un domaine largement dominé par les tikars. Les Chambas et les Bakundus forment chacun 10 % de la population. Les chambas sont plus présents au centre du territoire tandis que les bakundus sont situés à l'extrême sud du pays même si une grande partie de ces derniers sont eux aussi présents dans chaque territoire de l'empire.

Les Vishars, avec 2,5 %, forment une communauté plus restreinte mais influente, notamment dans le domaine artisanal. Ils sont peu dispersé dans l'empire et ont les retrouvent plus dans les grandes villes. Les Wubwums, qui représentent 6 % de la population, sont eux aussi surtout présents dans les grandes villes. La plupart des wubwums sont des descendants d'anciens esclaves blancs eurysiens. On estime que plus de 85% des wubwums ont des origines eurysiennes, chambas et bakundus. Du fait de leur couleur de peau et de leur histoire compliqué avec l'empire, c'est le groupe le plus discriminé dans l'empire.

Enfin, les 6,5 % restants regroupent une mosaïque de petites autres peuples d’origines diverses, remontant au temps où ils avaient décidés de rejoindre la fédération tikar entre 1795 et 1825. Elle inclue donc des minorités locales mais aussi des populations issues de l’immigration des autres pays araféens et éventuellement extra-araféene.


CRIMINALITÉ

La situation sécuritaire en Tikarie est globalement stable, bien que des défis persistent. Comme dans de nombreux pays, la criminalité existe, mais elle reste sous contrôle dans la majorité des régions. Les autorités travaillent activement pour maintenir l’ordre public, en collaboration avec les communautés locales.

Les crimes les plus fréquents sont les vols à main armée, les cambriolages, les meurtres et les délits économiques, notamment dans les grandes villes comme Tokomba, Bamoun, Kong ou N’Gafuri. On les retrouve souvent dans des quartiers très précaires et pauvres des villes. Toutefois, ces actes restent limités en comparaison avec ceux observés dans certaines régions instables du continent. Dans les zones rurales, la criminalité est généralement faible, en grande partie grâce à la forte cohésion communautaire. Le gouvernement a mis en place plusieurs réformes visant à renforcer les forces de sécurité, améliorer les conditions de détention et moderniser le système judiciaire. Malgré des ressources parfois limitées, ces efforts ont permis de maintenir un certain équilibre.


CULTURE

Bamiyé Olonga: célèbre écrivain ( 1824-1897)
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La culture de la Tikarie est riche, vivante et profondément enracinée dans l'histoire de celle-ci. Majoritairement et historiquement animiste, la population pratique une religion basée sur le culte des ancêtres et des esprits de la nature. Deux fêtes emblématiques rythment la vie culturelle. Il y a Kwanzaa, célébrée vers la fin de l'année (autour du premier janvier) en famille avec des chants, des danses et des gros repas communautaires. Il y aussi la Fête des Morts, où les familles honorent les défunts ou les ancêtres avec des offrandes, des prières et des veillées traditionnelles. À partir des années 1940, ces fêtes commencent à être beaucoup plus commerciales et le sens de ces fêtes ont tendance à être oubliés.

Sur le plan artistique, la Tikarie est connue pour sa célèbre sculpture intitulée "L'Esprit de N'Goloba", une œuvre monumentale représentant l’unité entre les vivants et les ancêtres, exposée à la Galerie Nationale de Tokomba. Elle a été crée en 1831, un an après la fin de la première guerre tikar-eurysien. Les arts visuels, comme la peinture sur écorce et la poterie cérémonielle, sont également très répandus.

Le pays possède une grande tradition littéraire. Entre le XIXe siècle et le XXe siècle, plusieurs écrivains ont marqué l’histoire culturelle. Par exemple, Bamiyé Olonga, poète visionnaire connu pour ses épopées orales comme "Akyìlìa bàka" ou "baen etì dàbàrì". Il y aussi Kwenzi Mbara, romancier engagé qui dénonçait les injustices sociales et Dalomi Ndanda, une des premières femmes à écrire en langue tikar, célèbre pour ses récits mystiques.

Le sport occupe aussi une place importante. En effet, par exemple le football est de loin le sport le plus pratiqué et le plus populaire. Le pays est doté d'un championnat de division 1 élite nommé le "SuperChampìonShìp", où 60 équipes, divisé en deux pôles de 30 équipes ( Pôle Nord et Pôle Sud), s'affrontent durant une saison régulière. Ce championnat est très suivi à travers le pays, avec une audience moyenne de 15 millions de personnes par an. De plus, le ngaba, un art martial traditionnelle provenant à l'origine du peuple des bakundus, est aussi largement pratiqué par l'ensemble de la population tikarite. Hormis ces deux sports qui sont considéré comme les sports nationaux de la Tikarie, des sports comme le basket-ball, le tennis, le hockey sur glace, le handball, le baseball ou le volley-ball sont des sports très appréciés et régulièrement pratiqué dans le pays.

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Famille célébrant Kwanzaa le 1er Janvier
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Carnaval annuel de la fête des morts dans le centre ville de Tokomba
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Match de foot lors du clasico, opposant les deux plus grands clubs du pays
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Gastronomie

La gastronomie tikarite est un reflet de la diversité culturelle de la Tikarie. En effet, sa gastronomie est influencée par les différentes cutures des peuples qui habitent le pays, c'est à dire les tikars, les bakundus, les chambas, les vishars ou les wumbwums, dont la nourriture est un héritage direct des gastronomies eurysiennes. Parmi les plats emblématiques qui sont typiquement tikarite, on trouve le Zarouné, un ragoût de pois dorés, de légumes racines et d’agneau mijoté dans un bouillon safrané, le Falbera, un pain plat farci de fromage fondu de brebis, d’herbes aromatiques et de piments doux. Grillé au feu de bois, il accompagne presque tous les repas. Pour les amateurs de fruits de mer, ils apprécient souvent le Morincha, une brochette de crevettes marinées dans du jus de citron vert, du miel sauvage et des graines de sésame noir. Il y aussi le Braskaril, plat emblématique du peuple wubwums dont les origines sont eurysiennes. Ce plat consiste en un chou violet fermenté, mijoté avec des épices douces (baies de volka, coriandre séchée et poivre vert), accompagné de saucisses fumées de boeufs, de pommes dorées rôties, et de petites pommes de terre. Quant aux desserts, il y a la fameuse "Lunara", une tarte fine aux pétales de rose confits, à la crème de vanille bleue et aux éclats de sucre caramélisé et les poufpoufs, de petites boules de pâtes frites et sucrées.

En Tikarie, certains aliments sont aussi entourés de tabous culturels. Par exemple, la consommation de viande de chien, de chat et de cochon est strictement interdite et moralement inacceptable, ces animaux étant considérés comme des animaux de compagnie. Manger du singe, bien que légal historiquement, suscite de plus en plus de rejet et de dégout, notamment chez les jeunes générations et même chez les anciennes. La consommation d'insectes, bien qu’autorisé, provoque également souvent du dégoût. Certains tikarites évitent également les abats (tripes, foie, rognons), jugés peu appétissants. Enfin, des raisons religieuses animistes ou éthiques peuvent pousser certains groupes à exclure le boeuf , la viande en général ou à adopter un régime végétarien ou végan.

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Le Zarouné
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Le Falbera
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La Lunara
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Le Braskaril
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Les Poufspoufs
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