04/09/2017
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République de Juda

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Création de pays : La République de Juda


Généralités :



Nom officiel : La République de Juda
Nom courant : Juda
Gentilé : judéen, judéenne

Inspirations culturelles : Israel moderne, Royaume de Juda antique
Situation géographique :

Langue(s) officielle(s) : Hébreu

Drapeau :
Drapeau


Devise officielle : Le pain et la terre
Hymne officiel :
Monnaie nationale : le gelt

Capitale : Irushlim

Population : 4 millions habitants


Aperçu du pays :



Présentation du pays : Depuis l'âge du bronze récent, le territoire du nord de l’isthme de Théodosine est occupé par des populations sémitiques. Vers le Xème siècle av JC, l'effondrement généralisé des grands empires de la période (inspiration: effondrement de l'âge du bronze), en particulier l'Empire Kjemet (équivalent de l'Egypte pharaonique) permet aux cités états et principautés locales de se libérer des emprises étrangères. L'isthme de Théodosine (qui n'était pas encore nommé ainsi) voit ainsi la naissance de plusieurs royaumes cananéens (en particulier des cités états phéniciennes). Au nord de cette région, le populations sémitiques forment plusieurs royaumes dans un premier temps, avant de connaître des périodes d'unification et de divisions sporadiques attestée à partir du VIème siècle av JC sous la férule d'un "Royaume de Juda". A son apogée, le Royaume de Juda occupe la totalité de l'isthme actuel de Théodosine.

La région est conquise au IIIème siècle av JC par des puissances héllénistiques, qui laissent une première empreinte grecque dans la région, avant d'être prise dans l'orbite de l'Empire Rhémien à partir du IIème siècle av JC. Dans un premier temps État client, le Royaume de Juda est graduellement conquis au gré des concessions et des héritages attribués à l'Empire. Si le Royaume finit par disparaître, cela ne signifie pas la fin de la résistance à l'occupation rhémienne par le biais des autorités religieuses. Plusieurs révoltes juives éclatent, en parallèle du fait que le vide politique laissé par la disparition du Royaume de Juda permet l'éclatement de luttes internes entre plusieurs sectes dont certaines existent toujours de nos jours. Ces divisions provoquent finalement la défaite successive de toutes les tentatives de soulèvements. La région est ainsi réduite au statut de "province rhémienne de Juda". Toutefois, les rhémiens réussissent à imbriquer pouvoir politique rhémien et autorités rabbiniques, permettant ainsi à la présence juive dans la région.

La région reste sous autorité impériale jusqu'au XVème siècle, période à partir de laquelle pour la première fois depuis le Ier siècle, le vide politique, encore une fois, permet aux autorités rabbiniques de Juda de reprendre une certaine indépendance, malgré le pouvoir nominal impérial toujours reconnu jusqu'au XVIIIème siècle.

Si la présence juive dans la région est ancienne, la construction étatique de la République de Juda moderne est relativement récente, puisque s'affranchissant officiellement de l'autorité impériale en 1879, l'assemblée des rabbins du temple de Irushlim proclame la République de Juda, contre laquelle Théodosine ne s'oppose pas. Si officiellement Juda est une république parlementaire complète, cette proclamation permet aux autorités religieuses de conserver un droit de regard sur les affaires politiques.

Le pays s'occidentalise progressivement à partir de la fin du XIXème siècle sous l'influence de la diaspora d'Eurysie occidentale et orientale.

Aparté géographique : La majeure partie de la population est concentrée dans les grands centres urbain du littoral, le reste du territoire étant relativement aride, excepté le nord du pays qui est marqué par un paysage de steppe, également peu densément peuplé.


Mentalité de la population :
La société de la République de Juda peut-être perçue par les critères eurysiens comme étant relativement traditionaliste (majorité), mais qui est également marqué par une très longue Histoire de divisions politiques et religieuses. Jusqu'à nos jours, la République de Juda n'a jamais connu une véritable unité religieuse entre une école rabbinique orthodoxes et des courants plus minoritaires que la conquête rhémienne n'a jamais détruit: les traditions saducéennes, samaritaines et même zélotes sont encore relativement vivaces. A cela s'est ajouté la diffusion, à partir du XIXème siècle, des mouvements libéraux, socialistes, puis communistes. Il existe ainsi un mouvement travailliste historiquement bien implanté en République de Juda. Contrairement aux mouvements socialistes eurysiens en revanche, ce dernier ne s'est pas construit en opposition aux autorités religieuses de Juda. Récemment, le pays est marqué par un mouvement "unioniste", assumant de façon de plus en plus affichée une volonté d'annexion du reste de l'isthme de Théodosine.

La population de Juda est pour majorité croyante, suivant un courant juif rabbinique. Cependant, l'unité religieuse du pays est toute relative. Le judaïsme rabbinique est concurrencé par un important mouvement samiraitain, et des courants saducéens. Il existe également quelques autres minorités: druzes, maronites ou chrétiens orthodoxes.


Place de la religion dans l'État et la société :
La République de Juda, si elle est officiellement un régime séculaire, est dans les faits marquée par une influence indéniable des autorités religieuses. Le fait que Juda soit le seul pays à majorité juive au monde est également responsable du fait que la religion tient non seulement d'un aspect prégnant dans la société, mais est un outil de soft power important. Les lieux saints de la religion juive sont ainsi presque tous localisés en République de Juda, et une importante diaspora évoluant sur tous les continents du monde est liée à Juda.



Politique et institutions :



Institutions politiques :

Juda est l'une des quelques démocraties parlementaires au monde à ne pas posséder une constitution au sens propre, mais un ensemble de lois fondamentales (semblables au cas de la Troisième République française par exemple). Le pays suit une séparation stricte des pouvoirs, du moins théoriquement.

- Le gouvernement du temple: collège d'élus nommés par la coalition au pouvoir au parlement du temple. Le Premier ministre est considéré comme chef du gouvernement et tête de l'Etat.


- L'assemblée du temple: Le pouvoir législatif est constitué d'une assemblée monocamérale, l'assemble du temple, élue pour 5 ans au suffrage universel à la proportionnelle. 170 membres composent la chambre, qui est en capacité de renverser un gouvernement minoritaire.

- le pouvoir judiciaire est est régit par la cour du temple. Les 15 juges sont nommés par une commission de neuf membres dont trois juges, quatre personnalités politiques et deux avocats. Dans la pratique, cette commission désigne automatiquement les candidats choisis par les juges eux-mêmes.


Principaux personnages :
- Josias Ben-Ari: Principal chef de file du mouvement travailliste judéen, Josias Ben Ari est le principal animateur actuel du mouvement décolonial de l'isthme de Théodosine. Si il a hérité d'une formation politique relativement modérée, voire sociale-libérale, celui-ci a opéré pour les besoins de son objectif politique un revirement politique notable en se rapprochant des mouvements communalistes et communistes locaux. Néanmoins, peu de personnes sont dupes sur cet exercice d'opportunisme politique et celui-ci reste un authentique social démocrate. Il est probable que sa formation politique finisse par se ranger du côté des libéraux une fois cet objectif rempli.
- Avraham Yosef: Actuel premier ministre et chef de file du Yichouv, le mouvement unioniste judéen. A contrario de Ben-Ari, ce dernier tente de fédérer un camp conservateur dans son projet de rattachement de Théodosine à la République de Juda. Il est très probable qu'un rapprochement, suivant ses priorités, avec l'ONC, l'OND ou d'autres organisations plus à droite si nécessaire.




Politique internationale :
Traditionnellement, la République de Judas est un régime non aligné sur le plan international, la faute à un équilire interne qui ne permet pas de prise de position notable entre le libéralisme onédien et les penchants libertaires présents au sein de certaines communautés samaritaines judéennes.

La République de Juda ne semble pas non plus suivre une politique internationale en fonction de préférences religieuses, qui ne semble pas une priorité. Cependant, il existe à Juda un mouvement cocardier qui pousse ses élites à réitérer de vieilles ambitions territoriales, qui si au début n'étaient pas liées spécifiquement à la religion, sont devenus le cheval de bataille des mouvements conservateurs judéens. La quête de l'unification de la péninsule de Théodosine posera donc sans aucun doute des problèmes pour les divers acteurs de la région.

A gauche de l'échiquier, si c'est dans une moindre mesure, il existe un mouvement décolonial important opposé à la présence eurysienne dans l'isthme.
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