Type : Hôtel particulier d'architecture Renaissance et néo-Renaissance
Lieu : 11, rue des Couteliers, IVème arrondissement de Messalie (dème n°4)
Date de construction : 1534 (Rénové et transformé dans les années 1850)
Fonction : Propriété de Maxime Che Fang dans la capitale messaliote.
Description : L'Hôtel des Couteliers est une structure originellement d'un style architectural Renaissance, tel qu'envisagé par l'architecte mandaté par l'affluente famille de négociants DeRucci, réputée dans toute l'Eurysie pour leur mobilier d'exception en essences de bois exotiques. Vaste structure construite directement dans le centre-ville de la capitale messaliote, il détonne particulièrement des alentours par sa façade en pierre richement ornée, qui date de sa rénovation et de sa "réinterprétation" par un autre architecte féru de Renaissance dans les années 1850.

Histoire :
Construit à l'origine en 1534 pour la riche famille (supposée velsnienne) DeRucci, comme succursale (supposée) de ses activités en Messalie, l'Hôtel DeRucci a longtemps fait office tout à la fois de demeure, d'entrepôt, de lieu de négoce et de halles aux enchères pour les importations de bois exotique en provenance du Nouveau Monde, ainsi que des différentes pièces de mobiliers destinées aux notables dans lesquelles les manufactures DeRucci s'étaient spécialisées. Composée de nombreuses pièces et d'une cour intérieure un tantinet moins extravagante que sa façade extérieure, elle est rénovée au XIXème par un architecte velsnien (succédant ainsi à son prédécesseur messaliote du XVIème siècle) fervent amateur des pratiques, contemporaines à l'époque, de réinterprétation romantique des intentions de l'artiste original. En découle une façade particulièrement extravagante intégralement en pierre taillées blanches, qui détonne particulièrement dans le paysage habituellement plus coloré des rues de Messalie. L'Hôtel hérite de son nom actuel des "Couteliers" à la même période : la cour de l'Hôtel, dont les mains venaient de revenir à la communauté velsnienne de Messalie, était en effet un haut-lieu des duels d'honneur entre jeunes des familles de négociants velsniens présents en Messalie, se retrouvant en ses murs pour ne pas risquer de perturber l'ordre d'une cité qui accepte mal leurs mœurs.
Il tombe malheureusement en déshérence à la suite du grand séisme de 1903 après que le propriétaire de l'époque, Salvatore Ponzzalini, engloutisse l'intégralité de sa fortune dans la réfection du bâtiment et la rénovation de sa façade emblématique. Récupéré par la municipalité à la faveur d'un abandon par la famille Ponzzalini dans les années 1950, il reste cependant globalement ignoré par les mairies successives qui ne parviennent jamais à s'accorder sur le rôle à donner à la structure. Il est tantôt question d'en faire un musée, tantôt d'en faire une école ; certains envisagent même, avant la grande ouverture de la République, de le mettre en vente pour en faire une galerie commerciale ou un lieu d'occupation mixte en rénovant les anciens quartiers.
Il est finalement racheté en 2016 par Maxime Che Fang pour le faire retourner à son occupation première d'Hôtel Particulier. C'est là-bas qu'elle reçoit ses invités et mène ses opérations en Messalie, quand elle n'est pas dans les locaux de ses succursales. Il est d'ailleurs à noter que le bâtiment est toujours aussi problématique pour la municipalité, bien que pour d'autres raisons : les autorisations de projets de rénovation intérieurs entamés par Maxime Che Fang et par Roxane-Zénobie Che Fang ont fait couler beaucoup d'encre.