C'est ici qu'aura lieux les différents Procès réalisés par l'organe judiciaire de la C.S.N
(A développer)
〔⚖️〕Cours de Justice de la C.S.N
Posté le : 30 sep. 2025 à 15:10:10
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Posté le : 21 oct. 2025 à 11:53:02
Modifié le : 21 oct. 2025 à 11:57:22
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Confédération Socialiste du Nazum
Procès extraordinaire - Affaire n°CSN-2017-048
La Cour de Justice de Catheringrad en session plénière
• Président Andser Dekhalov (République Démocratique et Populaire d'Ouaine)
• Président Marcelin Cătănău (République Démocratique de Gondavie)
Date : 16 octobre 2017 - 09h00
Lieu : Palais de Justice de Catheringrad
━━━ OUVERTURE DE LA SÉANCE ━━━
*Frappe trois coups de marteau*
La Cour de Justice de Catheringrad est maintenant en session. Que tous se lèvent pour la lecture des chefs d'accusation.
Nous sommes réunis aujourd'hui pour examiner deux affaires distinctes mais liées par leur gravité exceptionnelle. D'un côté, nous devons faire la lumière sur les actions du Président Dekhalov d'Ouaine. De l'autre, nous devons juger les crimes avérés du Président Cătănău de Gondavie.
Que les accusés s'avancent.
AFFAIRE N°1 : PRÉSIDENT MARCELIN CĂTĂNĂU (GONDAVIE)
Monsieur le Président de la Cour, membres du jury populaire, camarades,
Je me tiens devant vous pour présenter l'acte d'accusation contre Marcelin Cătănău, Président de la République Démocratique de Gondavie, pour des crimes qui souillent les idéaux même de notre Confédération.
CHEF D'ACCUSATION N°1 : COLONIALISME
Le Président Cătănău a mené une politique néo-colonialiste envers les populations gondaves d'Afarée, traitant ces citoyens comme des sujets de seconde classe, exploitant leurs ressources sans leur accorder la dignité et les droits que tout socialiste doit défendre.
[color=#DC14300C]CHEF D'ACCUSATION N°2 : MASSACRES DE MANIFESTANTS[/color]
Le 3 juin 2017, des manifestants pacifistes gondaves d'Afarée réclamant l'égalité des droits ont été ABATTUS EN MASSE par les forces de sécurité sur ordre direct du gouvernement Cătănău. Nous avons recensé 247 morts, dont 89 femmes et 34 enfants.
CHEF D'ACCUSATION N°3 : NON-ASSISTANCE À PEUPLE EN DANGER
Pendant que des terroristes du Boyzurt opprimaient, torturaient et assassinaient des citoyens gondaves en territoire frontalier occupé, le Président Cătănău n'a entrepris AUCUNE action diplomatique ou militaire pour protéger son propre peuple.
CHEF D'ACCUSATION N°4 : HAUTE TRAHISON AUX IDÉAUX SOCIALISTES
Par ses actions, le Président Cătănău a bafoué les principes fondamentaux du communisme : égalité, fraternité entre les peuples, protection des masses laborieuses. Il a transformé la Gondavie en une dictature personnelle déguisée en république socialiste.
CHEF D'ACCUSATION N°5 : CORRUPTION MASSIVE
L'enquête menée par la Commission d'investigation de la CSN a révélé un système de corruption tentaculaire impliquant personnellement le Président Cătănău, avec détournement de fonds publics estimés à plus de 450 millions d'unitas.
La preuve est accablante. Le Président Cătănău a refusé de se présenter devant cette Cour, confirmant ainsi sa culpabilité.
Je demande à cette Cour de prononcer la condamnation la plus sévère et d'autoriser la Confédération à prendre toutes les mesures nécessaires pour libérer le peuple gondave de cette tyrannie.
Le Président Cătănău ayant refusé de comparaître malgré trois convocations officielles, la Cour considère ce refus comme un aveu de culpabilité. Nous procédons donc à un jugement par contumace.
*Consulte ses collègues juges*
Après délibération immédiate sur les faits avérés et documentés...
SUR L'ENSEMBLE DES CHEFS D'ACCUSATION
SENTENCE :
• Destitution immédiate de ses fonctions présidentielles
• Mandat d'arrêt international émis par la CSN
• Confiscation de tous ses biens personnels au profit du peuple gondave
• Interdiction à vie d'exercer toute fonction politique
• Autorisation donnée aux membres de la CSN d'intervenir militairement en Gondavie pour renverser le régime dictatorial et restaurer une véritable république socialiste
La Cour exprime sa solidarité totale avec le peuple gondave opprimé. Un gouvernement provisoire socialiste devra être établi dès la chute du régime Cătănău.
Qu'il en soit ainsi acté.
AFFAIRE N°2 : PRÉSIDENT ANDSER DEKHALOV (OUAINE)
Nous en arrivons maintenant à l'affaire du Président Dekhalov. Cette affaire est d'une toute autre nature, camarades. Il ne s'agit pas ici de crimes avérés, mais de soupçons qui nécessitent éclaircissement.
Président Dekhalov, je constate avec satisfaction que vous avez répondu à notre convocation. Cela témoigne de votre respect pour les institutions de la Confédération. Veuillez vous avancer à la barre.
Monsieur le Président de la Cour,
L'affaire Dekhalov est complexe et mérite nuance. Nous lui reprochons trois points :
SUSPICION N°1 : COLLABORATION AVEC UNE NATION RIVALE
Des rapports font état de contacts entre le gouvernement ouanais et des représentants de la Vélèsie, régime théocratique totalitaire et ennemi déclaré du socialisme. Ces contacts auraient eu lieu entre mars et juin 2017.
SUSPICION N°2 : DÉCISIONS UNILATÉRALES AU NOM DE LA CSN
Le Président Dekhalov aurait pris certaines positions diplomatiques au nom du Comité Central du Nazum sans consultation préalable, notamment concernant la reconnaissance de certaines entités frontalières.
SUSPICION N°3 : ÉTOUFFEMENT DE L'OPINION PUBLIQUE
Des témoignages suggèrent que le gouvernement ouanais aurait tenté de minimiser ou d'ignorer les manifestations populaires en faveur de l'unification de la CSN, craignant une perte de souveraineté nationale.
Cependant, Monsieur le Président de la Cour, je dois également porter à votre attention plusieurs éléments à décharge...
Honorables membres de la Cour, peuple de la Confédération,
Je me présente devant vous au nom du Présidium de la République Démocratique et Populaire d'Ouaine pour apporter la vérité sur les actions de notre Président.
CONCERNANT LA VÉLÈSIE :
Oui, des contacts ont eu lieu avec la Vélèsie. Mais dans quel contexte ? LA VÉLÈSIE MENAÇAIT NOS FRONTIÈRES NORD ! Ce régime totalitaire venait d'annexer une partie de la Barvynie socialiste ! Nous étions littéralement encerclés par une menace existentielle.
Le Président Dekhalov n'a JAMAIS collaboré avec la Vélèsie. Il a tenté de NÉGOCIER, de TEMPORISER, d'éviter une guerre qui aurait coûté des milliers de vies ouanaises. Qu'auriez-vous fait à sa place ? Déclarer immédiatement la guerre à un empire militariste dix fois plus puissant que nous ?
[indent]« Nous étions seuls face au monstre vélésien. Aucun membre de la CSN n'était encore prêt à nous défendre militairement. Le Président a choisi la diplomatie de survie, pas la trahison. »[/indent]
CONCERNANT LES DÉCISIONS UNILATÉRALES :
Le Président Dekhalov a effectivement pris des initiatives diplomatiques en situation d'urgence. Mais rappelons le contexte : la Barvynie était partiellement occupée, la Vélèsie avançait, et le Comité Central était paralysé par des débats internes.
Quelqu'un devait agir. Le Président a agi pour protéger non seulement l'Ouaine, mais l'ensemble du flanc nord de la Confédération. Ses décisions n'ont JAMAIS été prises contre les intérêts de la CSN, mais dans l'urgence d'une situation géopolitique catastrophique.
CONCERNANT L'UNIFICATION :
Il est FAUX de prétendre que notre gouvernement a étouffé l'opinion publique ! Des manifestations pro-unification ont eu lieu librement en Ouaine. Aucune répression, aucune censure.
Si le Président a exprimé des réserves, c'était par prudence politique, pas par opposition à l'idéal socialiste. Il voulait s'assurer que l'unification se fasse dans de bonnes conditions, pas dans la précipitation d'une crise sécuritaire.
ET SURTOUT...
IL Y A CINQ JOURS, 150 000 CITOYENS OUANAIS ONT MANIFESTÉ DANS NOS RUES !
Pas pour réclamer la tête du Président Dekhalov. Pas pour dénoncer une trahison. Non !
ILS ONT MANIFESTÉ POUR DEMANDER À CETTE COUR LA CLÉMENCE !
Le peuple ouanais reconnaît les erreurs de jugement possibles de son Président, mais il reconnaît surtout qu'il a agi dans un contexte impossible, face à des menaces réelles, pour protéger la nation socialiste ouanaise.
Nous demandons à cette Cour de prendre en compte le contexte géopolitique, les menaces réelles auxquelles l'Ouaine faisait face, et la volonté populaire qui s'est exprimée massivement pour la défense de notre Président.
La justice socialiste n'est pas aveugle. Elle doit être contextuelle, humaine, et à l'écoute du peuple.
*S'avance calmement à la tribune*
Camarades juges, membres de la Confédération, peuple socialiste,
Je ne viens pas ici pour me défendre comme un coupable, mais pour expliquer mes actions comme un responsable politique qui a dû affronter des réalités que beaucoup dans cette salle n'ont jamais connues.
Oui, j'ai parlé avec la Vélèsie. Parce qu'ils étaient à 50 kilomètres de notre capitale. Parce qu'ils venaient d'écraser la résistance barvynienne. Parce que je n'allais pas laisser mon peuple se faire massacrer par fierté idéologique.
Oui, j'ai pris des initiatives diplomatiques rapides. Parce que la bureaucratie du Comité Central prenait des semaines pour réagir alors que nous avions des heures.
Oui, j'ai été prudent sur l'unification. Parce qu'une nation en guerre ne peut pas se permettre de restructurer complètement son État.
Mais je n'ai JAMAIS trahi les idéaux socialistes. Je n'ai JAMAIS agi contre la Confédération. J'ai fait ce que tout dirigeant responsable aurait fait : protéger son peuple d'abord, négocier ensuite.
[indent]« Je me présente devant cette Cour non pas parce que j'ai peur du jugement, mais parce que je respecte les institutions de la CSN. Si j'avais quelque chose à cacher, je serais en fuite comme Cătănău. »[/indent]
Je m'en remets à la sagesse de cette Cour et à la compréhension de mes camarades de la Confédération.
*Long silence, consultation avec les autres juges*
Président Dekhalov, cette Cour a écouté attentivement votre défense, le témoignage du Présidium ouanais, et a pris en compte les 150 000 voix qui se sont élevées dans vos rues pour réclamer la clémence.
La Cour reconnaît plusieurs éléments essentiels :
1. Le contexte géopolitique exceptionnel auquel l'Ouaine faisait face
2. La menace réelle et immédiate de la Vélèsie
3. L'absence de soutien militaire effectif de la CSN à ce moment critique
4. Votre présence volontaire devant cette Cour
5. La volonté populaire ouanaise massivement exprimée
Cependant, des erreurs ont été commises. Des procédures ont été contournées. Des inquiétudes légitimes ont été soulevées par d'autres membres de la Confédération.
*Frappe un coup de marteau*
Après délibération...
NON COUPABLE DE HAUTE TRAHISON
MAIS COUPABLE DE NÉGLIGENCE PROCÉDURALE
SENTENCE :
• BLÂME OFFICIEL pour non-consultation du Comité Central lors de décisions diplomatiques majeures
• AMENDE SYMBOLIQUE de 50 000 unitas au profit du fonds de solidarité de la CSN
• OBLIGATION de soumettre toute future décision diplomatique majeure à validation préalable du CCN
• PÉRIODE DE PROBATION de 12 mois durant laquelle l'Ouaine sera sous observation attentive du Comité Central
• MAINTIEN DANS SES FONCTIONS PRÉSIDENTIELLES
La Cour souligne :
[indent]« Le Président Dekhalov a agi dans des circonstances exceptionnelles qui auraient mis n'importe quel dirigeant face à des choix impossibles. La justice socialiste doit savoir faire la différence entre la trahison et l'erreur de jugement sous pression.
Nous prenons acte de la volonté populaire ouanaise qui s'est exprimée massivement. Une démocratie socialiste ne peut ignorer la voix de 150 000 citoyens.
Cette sanction modérée doit servir de rappel : même en temps de crise, les procédures démocratiques de la Confédération doivent être respectées. Mais elle reconnaît aussi que l'intention du Président Dekhalov n'a jamais été de trahir, mais de protéger. »[/indent]
Président Dekhalov, vous êtes libre de retourner en Ouaine et de continuer à servir votre peuple. Que cette expérience vous enseigne l'importance du dialogue permanent avec vos camarades de la Confédération.
*Frappe trois coups de marteau*
La séance est levée.
MARCELIN CĂTĂNĂU (GONDAVIE) :
✗ COUPABLE - Condamnation maximale - Destitution - Mandat d'arrêt international
ANDSER DEKHALOV (OUAINE) :
△ BLÂME - Sanctions modérées - Maintien en fonction - Probation 12 mois
Confédération Socialiste du Nazum
Certifié conforme - 16 octobre 2017