🎴 Idéologie. | Ideologischer Leitfaden von Altrecht

Ideologischer Leitfaden von Altrecht

La place de l'autogestion prolétaire dans la société altrechtoiseL'éducation en AltrechtLa révolution... à l'AltrechttoiseUne économie du secondaire

La place de l'autogestion prolétaire dans la société altrechtoise :

L'Altrecht adopte une vision du prolétariat que l'on qualifierait par du "Socialisme autogestionnaire", du "Néo-collectivisme" ou encore comme "d'Étatisme coopératif". Cette vision de l'idéal altrechtois est nommée depuis la révolution altrechtoise par le terme de : "Autogestion dirigée". Cette vision s'appuie sur les écrits divers des penseurs communistes de divers courants ainsi que des penseurs communalistes, principalement kahtanais, tout en s'inspirant du modèle estalien. L'autogestion dirigée est une doctrine communaliste mettant au cœur de l'économie et de l'innovation les prolétaires qui prennent une place centrale dans la société du pays. À la différence des grandes nations capitalistes, l'Altrecht a quasiment actuellement aboli le patronat, mais conserve les entreprises. Au malheur des bourgeois propriétaires d'entreprises, ici, les prolétaires deviennent les acteurs décisionnaires de la production et sont à la charge du bien-être commun à tous les prolétaires de l'entreprise. Pour ce faire, les prolétaires élisent dans leur entreprise un comité de direction afin de charger ces derniers de la bonne tenue de la production et de leur bien-être. Ce comité est régi par des lois strictes, notamment par leur révocation par vote des prolétaires de l'entreprise, par l'interdiction de cumuler plus d'un mandat consécutif et avec un maximum de sept dans l'entreprise, mais également avec un changement de comité de direction tous les ans.

Dans ce système, l'État joue un rôle essentiel de la garantie du bon fonctionnement de cette doctrine. En effet, il permet d'impulser des projets d'entreprises en finançant les prolétaires ayant des ambitions viables. L'État dans ce même objectif joue un rôle de maintien de la doctrine, luttant contre des dérives pouvant créer une nouvelle bourgeoisie en imposant dans chaque comité de direction d'entreprise un inspecteur envoyé par l'État pour assister l'entreprise et notamment la direction prolétaire. Cet inspecteur change d'entreprise chaque année ainsi que de commune tous les cinq ans afin de limiter le risque de corruption. De plus, une police spécialisée dans la lutte contre cette corruption est missionnée pour débusquer les traîtres à l'idéal révolutionnaire altrechtois.

En conclusion, les citoyens bourgeois sont mis au fait que désormais, ils n'auront que leur patrimoine matériel et monétaire, ayant été dépossédés de leurs entreprises et de certains biens immobiliers jugés trop coûteux pour la société prolétaire. Cela ayant entraîné un départ important de la bourgeoisie altrechtoise vers des États capitalistes où leur souhait d'asservissement du prolétaire est possible et acceptable. Cette société idéale est donc libérée des rapports de force qui l'ont forgée sur plus de 1000 ans d'histoire et particulièrement de l'hégémonie ecclésiastique de l'ancien régime ayant la mainmise avec la complicité des bourgeois capitalistes sur la société altrechtoise et ses prolétaires. Enfin, la doctrine de "l'Autogestion dirigée" dispose d'atouts clairs et indéniables : elle réduit considérablement les inégalités sociales ou encore elle responsabilise les travailleurs, stabilisant la société et assurant un maintien de la doctrine sur une longue durée. Mais s'il faut reconnaître ses avantages, il faut reconnaître ses défis : la société altrechtoise doit faire face au poids de la bureaucratie, concilier efficacité économique et égalité entre tous les prolétaires ou encore la simple transition d'un régime capitaliste corrompu par des doctrines religieuses avec une société sans patron, consciente et libérée de son esclavage moderne.

L'éducation en Altrecht
Introduction :

Après la révolution communaliste d'il y a plusieurs mois, les Communes Unies d'Altrecht ont récemment décidé de réformer l'éducation pour former les citoyens informés de demain. Fut un temps, au temps de l'Empire, le Haut-État menait dans nos écoles une vraie campagne d'endoctrinement, incorporant des cours religieux, des cours dits "patriotiques" ou encore des cours de propagande notamment en histoire. Il a notamment été prouvé que les jeunes altrechtois étaient exposés à une vision de l'histoire erronée, mettant systématiquement l'Altrecht comme la puissance majeure de la région et étant régulièrement la grande nation victorieuse de diverses guerres complètement fausses et inventées. Une propagande organisée depuis des années qui a aujourd'hui été mise en lumière et complètement démantelée. Durant la transition entre le nouveau système éducatif, né de la révolution, et l'ancien d'avant la révolution, il ne restait plus que les matières fondamentales telles que : l'histoire, la géographie (matière à part entière), les mathématiques, le sport, la langue khaulte, les options de langues altrechtoise et slave, l'enseignement des sciences incorporant SVT, chimie, physique en général, ainsi que des matières professionnelles et/ou de spécialisation dans les formations de plus haut niveau. La semaine classique variait entre l'enseignement primaire et l'enseignement secondaire entre 36 et 39 heures. Mais aujourd'hui, divers changements ont émergé. L'Assemblée a voté à la quasi-unanimité pour les réformes qui vont suivre :

→ Comment s'organise la formation des citoyens d'Altrecht dans leurs études ?

Les enfants jusqu'à 3 ans disposent d'un droit d'aller en "Kita", c'est la crèche altrechtoise. Elle permet aux familles le souhaitant de pouvoir déposer leurs enfants pour permettre aux actifs de partir travailler sans se soucier du bien-être de leurs enfants. Les enfants de "Kita" sont généralement mis en groupes d'âge, disposant par groupe de 25 enfants de deux nourrices sélectionnées sur concours national qui auront pour rôle de surveiller, jouer et s'occuper de leur groupe de 9h30 à 17h30. Un métier difficile qui est souvent bien rémunéré en Altrecht mais est très sélectif pour les nourrices (pas d'antécédent judiciaire, test psychologique et test de compétence dans le domaine de la petite enfance).
⦁ Cela permet notamment aux parents de pouvoir partir au travail pour une durée de 8 heures. Pour les parents commençant très tôt leur travail, il est possible de demander à la mairie au moment de la naissance un aménagement d'horaire de travail que l'entreprise est obligée d'accepter, pour une durée choisie par le parent entre 1 an et 3 ans, afin qu'il puisse s'occuper de ce dernier sans se soucier de son employeur (souvent l'État ou des groupes de prolétaires syndiqués).

Ensuite, les enfants âgés de 3 à 6 ans sont envoyés dans l'école de premier cycle nommée "Primär". Cette école permet aux jeunes élèves d'apprendre les fondements de chaque citoyen du quotidien : compter, lire, écrire, ainsi que l'enseignement selon les écoles au choix : cursus unilinguistique estalien, unilinguistique russe, unilinguistique polonais, avec l'option de l'apprentissage de la langue ancienne altrechtoise. Durant cette période, de nombreux intervenants extérieurs viennent régulièrement parler aux enfants pour les sensibiliser sur divers domaines : sensibilisation au danger du fanatisme religieux, sensibilisation contre le danger d'une société de patrons, sensibilisation à la cause LGBT, sensibilisation à l'égalité des sexes, sensibilisation à l'égalité des chances ou encore sensibilisation contre le racisme banalisé (notamment envers les Slaves et particulièrement les Khornois). Le tout est encadré par des professionnels des établissements qui surveillent les intervenants pour témoigner de leur conformité aux exigences que sont : pas d'endoctrinement, respect de chacun et de l'opinion des enfants, langage approprié pour les enfants ou encore respect des diverses règles de vie en société. En bref, les intervenants se doivent d'être des modèles devant les enfants.
⦁ À ce moment-là, les enfants ont la possibilité de demander en dernière année de faire deux stages de 3 jours chacun avec l'un des deux parents puis l'autre pour apprendre leurs métiers. Ceci permet aux enfants de mieux comprendre leurs parents et le monde professionnel, ayant pour but de créer des "vocations" dès leur plus jeune âge. Mais rien n'est obligatoire, et surtout, ils auront dans les autres niveaux d'enseignement plus tard d'autres stages visant à découvrir des métiers pour les insérer dans la société.

Les enfants enchaînent ensuite dans l'enseignement dit "Mittelschule", un enseignement destiné aux enfants âgés entre 6 et 11 ans très classique. Ils y apprennent principalement les matières générales telles que : histoire contemporaine, géographie d’Eurysie et d’Altrecht, mathématiques, sciences (SVT + chimie + physique), sport (3 heures par semaine), khaulte (équivalent du français), langue vivante 1 : estalien ou polonais, langue vivante 2 au choix : russe, syncrelangue ou une langue exotique selon l'établissement. On y enseigne également en option, au choix des parents et de l’enfant : art, musique, culture altrechtoise, enseignement de l’ancienne langue altrechtoise et écologie. Durant cette période, les enfants ont chaque année entre 1 et 2 semaines, au choix, de stage hors de l’entreprise de leurs parents, dans une entreprise ou au sein d’institutions étatiques ou non gouvernementales. Cependant, lors de leur avant-dernière année, les élèves passeront leur brevet d’aptitude générale (BAG) et n’auront plus aucun stage durant cette année. Enfin, durant la dernière année, les élèves devront choisir entre des spécialités professionnelles : mécanique, énergie, secteur médical, secteur social, économie ou encore secteur culturel et artistique. Allégeant leur emploi du temps et ajoutant 4 heures par semaine de leur spécialité professionnelle.
Il y a d’autres options de cursus, notamment pour ceux ayant choisi un cursus unilinguistique russe, de partir 6 mois à l’étranger dans un pays russophone acceptant les conditions scolaires des élèves. De même pour les élèves ayant choisi unilinguistique estalien, qui peuvent partir 6 mois en Estalie (j’attends la confirmation du joueur). Il y a également pour les élèves sportifs souhaitant tenter une carrière dans le domaine du sport, la possibilité de partir 6 mois au pays de Khorne pour être entraînés avec les méthodes strictes du sport khornois.
⦁ Les cursus à l’étranger sont notamment utilisés par l’État pour créer des liens culturels avec les nations voisines et permettre à l’avenir de faciliter la communication, le commerce, la diplomatie et les divers domaines qui touchent l’Altrecht et ses voisins.

Les enfants continuent par l’enseignement dit "Realschule" de 11 à 15 ans. L’enseignement dans cette école est à la fois général et à la fois professionnalisant, enseignant de manière équivalente en horaire de cours les matières générales présentes au cycle précédent en enlevant 1h30 de sport, et en passant les matières suivantes comme optionnelles : langue vivante 2 au choix (russe, syncrelangue ou une langue exotique selon l’établissement). On y rajoute cependant en enseignement professionnel les cours suivants : éducation médicale, enjeux écologiques, et selon les spécialités choisies : mécanique, énergie, informatique, sciences médicales, management et organisation, droit et secrétariat ou encore d’autres filières au choix de l’établissement comme : art culinaire, sciences de l’artiste, art oratoire, urbanisme, topographie, etc.
⦁ Il est également possible pour les élèves souhaitant une carrière sportive, de manière sélective, de repartir en totalité sur 4 ans, près de 8 mois au pays de Khorne pour s’entraîner. Ici, l’objectif n’est plus seulement de développer des compétences sportives, mais de spécialiser les élèves dans une discipline afin de représenter la nation à l’étranger lors de compétitions sportives.

Pour les élèves ayant obtenu d’excellents résultats scolaires, une prime peut leur être reversée pour des loisirs personnels à hauteur de 60 à 190 Altmarks (1 Altmark = 1 euro).

Enfin, les élèves choisissent une des deux filières du secondaire : la voie professionnalisante ou la voie généralisante. Ils sont alors âgés de 15 à 18 ans.
La voie professionnalisante permet aux élèves d’arrêter la quasi-totalité des cours dits "généraux" en se concentrant sur la technique de leur domaine. Un large choix de cursus permet une grande diversité de carrières, particulièrement dans les métiers de l’automobile, de l’industrie, de l’informatique et de l’énergie. Cependant, d’autres filières sont ouvertes mais plus sélectives comme : les métiers du management, de la gastronomie, des institutions, maritimes, de l’agriculture, de l’élevage, ou pour les élèves des parcours sportifs : un cursus entièrement sportif. Durant cette période, les élèves pourront effectuer entre 6 et 12 mois de stage rémunéré en entreprise.
Tandis que pour la voie généralisante, les élèves abandonnent la quasi-totalité des cours dits "professionnels" pour se concentrer sur des études de plus haut niveau. Cependant, il y a une sélection pour rentrer dans cette voie, car elle n’a pas un large choix de débouchés. On y pratique les cours de : histoire contemporaine, langue vivante 1 (estalien), khaulte (équivalent du français) et mathématiques. Viennent alors se rajouter des spécialités choisies qui resteront tout au long du cursus mais pourront, comme pour la voie professionnalisante, être changées entre la première et la deuxième année : économie, droit, enseignement, physique, chimie, mathématiques, SVT, langue vivante (au choix), ainsi qu’"histoire et littérature". Ce cursus est principalement destiné aux élèves souhaitant rejoindre la fonction publique dans les divers postes qui leur sont proposés. Durant cette période de 3 ans, les élèves pourront effectuer entre 2 et 6 mois de stage dans la fonction publique en étant rémunérés.

Enfin, les élèves pourront demander de poursuivre leurs études plus loin encore, mais une sélection intensive est faite car il y a peu de débouchés en Altrecht. Il s’agit des universités qui vont alors spécialiser, sur 2 à 8 ans selon la filière, les élèves vers des métiers très techniques : les Universités de Médecine (UM), Universités de Science Politique et Géopolitique (USPG), Universités des Officiers (UO + M pour Marine, T pour Terrestre, A pour Aérien), Universités des Sciences (US — plus une spécialité entre physique, chimie, SVT ou mathématiques) ou encore les Universités du Droit (UD — avec une spécialité du droit altrechtois ou international). Ce ne sont que des exemples, car l’Altrecht dispose d’universités pour plusieurs filières très techniques comme les Universités de l’Ingénierie (UI), Universités de l’Énergie (UE), etc.

Enfin, les élèves souhaitant devenir professeurs devront passer 3 ans après leur diplôme en tant que professeur novice, sous la supervision d’un professeur expérimenté qui tutèlera le professeur novice. Il est possible d’enseigner à l’université, mais seuls les élèves ayant terminé leurs études à l’université peuvent demander le tutorat pour, à leur tour, devenir professeur d’amphithéâtre.

La révolution... à l'Altrechttoise.

Mark Leupold disait : <<Le rouge est la pire maladie qu'une nation puisse contracter>> ; il sous-entendait par "le rouge" les communistes et, plus généralement, les idéologies rouges. Cependant aujourd'hui, l'Altrecht a dépassé cette époque d'obscurantisme mortifère et impérial qui l'a maintenu dans l'ignorance de ce qu'impliquer vraiment être "rouge". Souvent, et à défaut d'autre exemple, lorsque l'on pense au rouge, on pense à des révolutionnaires, des personnes prêtes à tout pour imposer leurs idéologies aux autres. Mais aujourd'hui, l'Altrecht semble contrasté avec la volonté historique de l'extrême gauche à vouloir propager à tout prix son idéologie. Mais l'Altrecht a-t-il perdu cette envie révolutionnaire ?

Non. L'Altrecht a développé une idéologie pacifiste. La révolution n'est pas une arme, mais plutôt considérée comme un cadeau qui s'offre. Oui, l'Altrecht souhaite exporter partout où faire se peut son idéologie, car la transmettre, c'est libérer une population de l'obscurantisme. Alors vient la question de moralité que l'Altrecht a su traiter. Transmettre par la violence son idéologie... est contre le principe même de cet objectif de libération des peuples. Pourquoi l'Altrecht devrait-il tuer volontairement des personnes, même hostiles à l'idéologie, alors qu'elles sont simplement perdues ? L'Altrecht ne souhaite pas supprimer les gens qui font du mal et qui poussent au mal, elle essaie de les convertir, leur faire comprendre pourquoi il serait bénéfique d'adopter une idéologie égalitaire, prolétaire et pacifique. Supprimer ses adversaires politiques serait comme tuer son propre enfant. Oui, il faut les éduquer. En faire, petit à petit, des citoyens qui seront à même de prendre des décisions justes. Et cela passe obligatoirement par une discussion, un dialogue. On ne peut pas imposer cette volonté rouge au risque que la population la rejette violemment. Non, il faut ouvrir les esprits, éduquer les gens, leur faire prendre conscience de leur asservissement moderne et du piège de l'extrémisme. Ainsi, les changements sont plus longs, oui, mais les changements sont durables. Envahir son voisin pour "libérer" son peuple va pousser ce peuple à lui-même renverser son "sauveur", mais instruire la population, lui partager nos idées, dialoguer et convaincre pour provoquer un changement pacifique du régime en place : voici une solution durable et pacifique, ne nécessitant pas de tuer ceux ne croyant pas à un tel régime rouge. Car oui, les enfants endoctrinés d'hier peuvent devenir les citoyens de demain.