La Gazette de Rore : Comment le système de santé de Péronas devient-il de plus en plus fiable ?Depuis les années 1990, le système de santé de Péronas est devenu l’une des préoccupations principales des différents gouvernements pré-Sensei et post-Sensei. Historiquement et avant 1993, Péronas ne disposait d’aucune couverture universelle et la majorité du système de santé était cher, peu fiable, et seulement une faible quantité de la population disposait de couvertures privées pour avoir accès aux soins. Il était également très difficile pour les provinciaux de trouver un hôpital à proximité. Dans l’endroit le plus reculé de Péronas, l’hôpital le plus proche se situait à plus d'1h30 de route. Il était donc temps pour le gouvernement de prendre des mesures visant à améliorer cette question.
C’est donc pour cette raison, qu’en 1993, le gouvernement Sensei décida d’une hausse impôts assez importante afin de décréter la couverture universelle à Péronas ainsi que l’investissement massif dans les infrastructures hospitalières. De 1993 à 2003, d’immenses travaux voient le jour à Péronas pour construire pas moins de 50 hôpitaux à travers l’ensemble du pays. Enfin, l’idée d’une couverture universelle est, depuis 1993 acclamée par l’ensemble des citoyens qui peuvent bénéficier d’un remboursement intégral et immédiat de toute factures liées à la santé.
En 2008, après sa nomination, Montel Ricci décida de dépolitiser le système de santé de Péronas à travers la création d’un Institut National d’Étude sur la Santé à Péronas (INESP). L’INESP a été mis en place pour superviser la qualité des différents hôpitaux, évaluer la nécessité d’ouvertures de services et consolider le bon fonctionnement des hôpitaux à Péronas. Depuis sa création, l’INESP effectue une demande budgétaire qui doit être validée par l’État et depuis 2008, toutes les demandes de budgets ont été validées. Cette indépendance vise à renforcer son fonctionnement et à éviter toute tentative de corruption au sein de l’Institut. C’est également pour cela, que le budget de la Santé à Péronas ainsi que toutes les dépenses sont publiques à Péronas sur la plateforme de l’INESP afin de pouvoir suivre avec facilité l’usage de l’argent alloué à la Santé. En cas de crise sanitaire, l’INESP qui est en contact permanent avec le Ministère de la Santé peut proposer différentes mesures et plans d’urgences afin de traiter au mieux la situation. Depuis 2008, cela ne s’est jamais produit.
Le succès d’une médecine de pointe passe aussi par la formation et la qualité du personnel soignant. Péronas valorise dès le plus jeune âge l’importance de la Santé auprès des jeunes étudiants. Il est possible dès la phase de professionnalisation de se former au métier d’aide-soignant, et donc par la suite d’obtenir un poste à partir de 18 ans. Quant au métier d’infirmier, il requiert 2 années d’études au minimum et les plus courageux peuvent aller à 5 ans, leur offrant plus d’opportunités professionnelles. Enfin, pour les plus dévoués, le métier de médecin est accessible à partir de 7 années d’études pour les spécialités les moins sélectives, et peut aller jusqu’à 12 ans pour les spécialités de pointe.
Péronas ne dispose pas seulement d’un grand nombre d’hôpitaux, mais il dispose également de plusieurs Centre Hospitaliers Universitaires permettant aux élèves travaillant dans le domaine de la Santé d’étoffer leurs formations et de passer une grande partie du temps avec de la pratique plutôt qu’avec de la théorie. On en compte pas moins d’une dizaine installés à Péronas
Les conditions salariales à Péronas dans le public sont également très attirantes pour les étudiants, les aides-soignants commencent à 2900 Francs Péronais par mois, les Infirmiers sorti à 2 ans, commencent à 3700, ceux sortis à 5 ans commencent aux alentours de 5000 Francs Péronais par mois, enfin, pour les médecins sortis à 7 ans, cela commence aux alentours de 9500 Francs Péronais par mois, et plus de 20000 Francs Péronais par mois pour les plus courageux qui auront fait 12 ans d’études. Outre le salaire trsè avantageux, il y a également une forte sécurité de l’emploi du fait de la recherche constante de nouveaux profils, et c’est pour cette raison que les filières de médecines sont parmi les filières les plus sélectionnées par les étudiants après le diplôme terminal. Enfin, chaque personnel peut se voir offrir des perspectives d’évolution intéressantes, il n’est pas rare de voir des aides-soignants passer infirmier, ou même des infirmiers se voir offrir des missions de médecins.
L’une des forces du système Péron réside dans la relation équilibrée entre les professionnels de santé et l’État. La majorité des médecins et soignants exercent sous un statut semi-public : ils restent indépendants dans leurs choix médicaux et peuvent organiser librement leur pratique, tout en bénéficiant d’un financement garanti par les budgets publics. Ce modèle hybride sécurise leurs revenus, leur retraite et leurs moyens techniques tout en évitant la lourdeur d’une administration entièrement centralisée.
C’est pour ces raisons que le budget de la santé reste prédominant à Péronas, atteignant 25% des dépenses en 2017, et ce chiffre est en constante augmentation depuis plusieurs décennies. Ces dépenses proviennent principalement de cotisations sociales, d’impôts progressif sur le revenu ainsi que des taxes spécifiques telles que des taxes sur l’alcool ou le tabac. Ces dépenses aggravent clairement le déficit à Péronas, mais il est assumé par le gouvernement et l’INESP qui jugent que la santé reste l’élément où l’État doit le plus investir.
Ces dernières années, la majorité des investissements au sein de Péronas se sont fait dans un but de moderniser ce qui existe déjà et d’innover pour faciliter la prise en charge des patients. En 2013, le dossier médical unique numérique a été lancé afin de faciliter et de simplifier le suivi des patients. Ces données strictement confidentielles peuvent être consultées par n’importe quel personnel soignant durant ses heures de travail. Grâce à ce dossier, il peut retracer toutes les consultations, opérations ou autres effectuées par un patient. De plus, certaines zones encore éloignées, de 45 minutes à 1 heure de route, de médecins sont équipées de centre de téléconsultation grâce à une plateforme publique afin que les médecins puisse examiner un patient à distance et déterminer s’il doit effectuer une consultation en présentiel ou aller à l’hôpital. Ces dispositifs s’implantent également de plus en plus dans les grandes villes afin de désaturer au maximum les médecins et rendre les consultations et téléconsultations plus accessibles qu’autrefois.
Mais on peut se demander si tous ces investissements rapportent les résultats attendus ou si cet argent est jeté par les fenêtres. Des études effectuées depuis 1980 montrent que ces investissement portent leurs fruits, en effet :
- L’espérance de vie est passée de 67 ans en 1980 à 79 ans en 2015
- La mortalité infantile a chutée de 36 enfants pour 1000 en 1980 à 7 enfants pour 1000 en 2015
- Le nombre de médecin pour 1000 habitant est passé de 1.4 en 1980 à 3.9 en 2015
- Le pourcentage de population ayant accès à un hôpital à moins d’une heure de route est passé de 54% en 1980 à 100% en 2015
- Le nombre de lit d’hôpital pour 1000 habitant est passé de 2.5 en 1980 à 5.9 en 2015
- L'accès à la télémédecine est passé de 0% en 1980 à 63% en 2015.
Le 05/10/2017, la Gazette de Rore