Presse de la Confédération de Qadishapolis
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Rachel Abitbol
Abitbol a été retenue par ses pairs notamment grâce à sa bonne connaissance des sujets internationaux et sa reconnaissance dans le pays. Elle a en effet été Héraut de la Confédération (l'équivalent du ministre des Affaires Etrangères à Qadishapolis) pendant sept ans, de 2007 à 2014, avec un bilan très satisfaisant qui lui a donc permis d'obtenir le respect de ses opposants politiques, des autres confessions et plus globalement de l'ensemble de l'opinion publique qadishitriote. Sa popularité, bien qu'importante pour être acceptée par toutes les communautés, n'est pas ce qui a le plus été mis en valeur lors des justifications quant à sa nomination. Abitbol est, comme nous l'avons expliqué plus haut, bien au fait des dossiers internationaux et est un visage bien connue en Afarée, dont elle a été responsable au ministère des Affaires Etrangères avant d'être nommée Héraut. C'est donc pour cela qu'elle a été retenue, dans cette période d'ouverture de la Confédération et dans un contexte complexe en Afarée. Abitbol aura par exemple a gérer le cas de la Cramoisie mais aussi celui du Churaynn, qui s'est aussi montré particulièrement remuant ces derniers temps, en trouvant notamment un accord concernant l'utilisation du canal partagé avec l'Empire. Le nouveau Pacte Afaréen de Sécurité est aussi au cœur des préoccupations, mais nous y reviendront dans la seconde partie de cet article. Il semblait donc que la meilleure personne pour pouvoir s'occuper de tous ces dossiers était donc bel et bien Abitbol, d'où ce choix malgré le fait qu'elle ne soit pas membre de la coalition majoritaire à l'Assemblée de la Confédération. Elle est en effet issue du groupe centriste Forum Qadishitriote, qui n'est que le second en terme de représentants avec 60 sièges soit deux fois moins qu'Union de Qadisha, de centre gauche.
Toutefois, la chancellerie n'a que peu de pouvoir car, selon la constitution, elle ne peut s'occuper que des affaires internationales et des intérêts purement régaliens. De plus, les deux groupes sont alliés au sein de la coalition actuellement au pouvoir. Abitbol aura donc des comptes à rendre au groupe majoritaire. Malgré tout, cette nomination est une chance pour le Forum Qadishitriote qui peut se refaire une belle image publique durant ce mandat, ce qui constitue un risque pour Union de Qadisha, même si les seconds étaient quand même pressés de faire cela pour conforter leur alliance, surtout que le Président de la communauté juive, Aaron Goffman, est issu de ce parti.
Afin de confirmer sa nomination, la nouvelle Chancelière confédérale a dû passer devant l'Assemblée afin de se plier au traditionnel vote de confiance, qu'elle a donc passée avec brio, appuyée donc par les deux partis susmentionnés ainsi qu'Horizon Confédéral, troisième allié actuellement, mais aussi des partis conservateurs classiques et d'Alliance sociale.
Le soir suivant le vote de confiance, la nouvelle Chancelière a donc prise la parole officiellement lors d'une allocution télévisée. Dans celle-ci, au delà de l'annonce de sa politique générale, elle a notamment longuement abordée la question de l'Afarée. Après avoir expliquée la grande importance de s'insérer de manière concrète sur la scène continentale, tout en gardant la neutralité qui est "un des piliers de la démocratie qadishitriote", Abitbol a donc expliquée s'apprêter à signer le Pacte Afaréen de Sécurité :
"Il en va de notre devoir de signer ce pacte et de participer activement aux décisions du Conseil Afaréen de Sécurité. Toutefois, en vertu du serment de neutralité fait par les pères de notre pays à sa création, nous ne nous pouvons signer d'alliance militaire afin de ne pas mettre en péril l'équilibre entre les trois confessions abrahamiques et la sécurité de la ville trois-fois-sainte. C'est pourquoi j'ai décidé de signer le Pacte Afaréen de Sécurité, en émettant toutefois une réserve totale concernant la ratification du troisième point de ce traité, portant sur l'aide matérielle possible aux autres pays membres en cas de conflit.
De plus, et bien que ce projet soit une grande réussite et un pas énorme pour notre continent, nous ne pouvons nous mettre autour d'une table avec des entités génocidaires. C'est pourquoi nous prendrons nos responsabilités concernant les prochains votes d'admission à cette nouvelle organisation, et nous espérons que les autres Etats-membres feront de même.
