Création de pays : Terres Dévastées du Dakora
Généralités :
Nom officiel : Terres dévastées du Dakora
Nom courant : Dakora ou Wasterland
Gentilé : On disait Dakoran / Dakoranne
Inspirations culturelles : Monde dévasté, Wasterland, société des abris enterrée profondément (corpo Parapluvie, des eugénistes et racistes) et société de l'extérieur (punks anarchistes dans une situation sécuritaire et sanitaires lamentables), terres irradiées et empoisonnées pour des siècles, désert et ruines de métropoles, bizarreries et hallucinations.
Situation géographique :

Langue(s) officielle(s) : Français
Autre(s) langue(s) reconnue(s) :aucune
Drapeau de l’État (Désaffecté) :

Devise officielle : Une nouvelle terre pour de nouvelles opportunités (désuet)
Hymne officiel Hymne officieux, élément d'ambiance :

Capitale : Dakoraville
Population : 500 000 habitants (50 000 dans les abris, et le reste ce sont les punks)
Aperçu du pays :
Présentation du pays :

Une scène classique dans la partie du Wasterland occupée par les forces armées makotanes : les soldats en tenu NRBC patrouillent dans des ruines toxiques pleines des cadavres de civils surpris par la mort.
Durant des décennies, le Dakora fut considéré comme le petit frère du Makota, un asile pour les petits cultivateurs fuyant la rapacité insatiable des ranchers — ces grands éleveurs qui font la pluie et le beau temps au Makota. Migrer vers le Dakora offrait bien plus de garanties que de s’aventurer à débroussailler les jungles pauvres et hostiles de l’Icamie. D’ailleurs, le Dakora accueillait des colons chassés des hauts plateaux depuis le début du XIXᵉ siècle déjà, bien avant donc que l'Icamie ouvre ses portes dans les années 50.
Dans les deux cas, Makota comme Dakora, il s’agissait du même peuplement : des galouaisants marginaux, rejetés d’Eurysie, partis en quête d’une existence plus juste, plus saine et plus sainte. Mais, contrairement au Makota, le Dakora ne demeura pas fidèle à l’idéal des pères fondateurs. Un dakoran dirait plutot que sont pays ne demeura pas englué dans les superstitions des ancêtres. Sans doute parce que les Ligues et les ranchers n’y avaient pas acquis la même autorité, le pays s’ouvrit sans retenue à la modernité.
Cette ouverture, pour ainsi dire sans limite, se manifesta principalement sous deux formes : d’une part, une concentration extrême de la population sur un territoire restreint — en l’occurrence la capitale, Dakoraville ; d’autre part, une confiance pour ainsi dire aveugle dans la technologie et la modernité, une sorte de foi en la technique doublée d’une ouverture inconsidérée aux corporations multinationales.

10% de la population, en bonne santé et profitant de la médecine améliorative la plus performante vie à l'intérieur de vastes abris souterrains appartenant à la Parapluvie Inc., une entreprise pharmaceutique transhumaniste et eugéniste ouvertement raciste.
Ainsi, dès le milieu du XIXᵉ siècle, le Dakora devint la proie des investisseurs et des consortiums. L’histoire exacte de cette période demeure mal connue : les archives ont été dispersées, et sont abandonnées dans de vaste et sordides bâtiments à présent éventrés et poussiéreux au milieux du Wasterland. On sait seulement que Parapluvie Inc. s’y implanta dès l’origine, et que les laboratoires Dalyoha de Carnavale y établirent eux aussi des installations.
Faute de données plus précises, on ne peut guère aller au-delà ; retenons seulement que le pays fut ravagé le 5 mai 1990 pour des raisons encore totalement inconnues. À partir de cette date, toute communication avec l’extérieur cessa. Les étrangers présents sur place ne donnèrent plus signe de vie, et le Wasterland apparut soudainement, totalement immergé dans un brouillard verdâtre et mortel qui, si il devait s'éclaircir avec le temps, ne devait plus disparaitre.
Durant les premières années, le Wasterland fut absolument invivable. Une tenue NRBC était indispensable pour franchir la frontière, et il était déjà héroïque de pénétrer de quelques kilomètres dans cet enfer chimique et radiologique qu’était devenu le Dakora. En vingt-sept ans, cependant, le désert toxique perdit de sa virulence ; il est désormais possible d’y survivre, pour peu que l’on évite les zones les plus contaminées et que l’on slalome entre les foyers les plus mortels, le tout sans exiger une espérance de vie normale...

La population punk, qui représente 90% de la population générale, vie dans les ruines des agglomérations. Ils survivent tant bien que mal dans le Wasterland, cette terre horrible et morte qui couvre l'ensemble de ce cadavre qu'est l'état du Dakora.
On ignore comment, mais certaines populations civiles parvinrent à subsister dans cet enfer. Sans doute exploitèrent-elles le vaste réseau d’égouts de la capitale et les infrastructures du métro, très développées, comprenant notamment des galeries marchandes et des installations publiques. Malgré tout la quasi totalité de la population disparue avec l'accident, les gaz toxiques et les incidents radiologiques. D'une population de plusieurs dizaines de millions d'habitant on passe à moins d'un demi-million, effectifs qui ne cessent de diminuer depuis car l'on meurt beaucoup plus que l'on nait dans le Wasterland.
Enfin, toujours est-il que ce sont ces survivants, dont la survie elle-même fut longtemps ignoré, qui donnèrent naissance aux clans « punks » que l’on connaît aujourd’hui et qui semblent tenir la capitale ainsi que les ruines environnantes. Enfin si tant est que quelqu'un tient quelque chose dans cet enfer car on ne tient pas une ville quand on se terre dans ses sous sols comme des rats, d'autant plus si l'on donne foi à ces témoignages curieux mais nombreux concernant les horribles créatures que l'on peut rencontrer à la surface si l'on y progresse pas discrètement et avec parcimonie.

Une entrée de bunker, fortement armée et dangereuse pour qui n'a pas les autorisations ou n'est pas bien organisé
Quant aux abris, ils demeurèrent inconnus pendant longtemps, et l’on pensa que Parapluvie Inc. avait disparu avec le pays où elle s’était implantée. Pourtant, la firme se fit de nouveau connaître au cours de l’année 2017, en manifestant notamment son intention d’investir dans Cramoisie Inc et en projetant de nombreux clips publicitaires et autres contenus de réclame. Parapluvie Inc. revendique par ailleurs l’administration civile et militaire du Dakora, revendication sans fondement réel : la société ne contrôle qu’une poignée de bunkers et ne dispose nullement des moyens de repousser ou d’éliminer les punks, lesquels sont d’ailleurs, culturellement, leurs ennemis jurés.
En conclusion, le Dakora n’est plus qu’un cadavre toxique où survivent malgré tout quelques centaines de milliers de punks dans les ruines, et quelques dizaines de milliers de corporatistes retranchés dans d’immenses abris. La plupart de ces abris ne répondent plus, beaucoup sont même inconnus et non répertoriés. En somme, d’innombrables zones d’ombre demeurent sur l’histoire et la situation présente de ce pays défunt. Tous les acteurs encore sur place travaillent d’arrache-pied à en découvrir les secrets, mus par une conviction partagée : les entrailles du Dakora recèleraient des choses merveilleuses, ou d’une importance capitale. On ne saurait dire si c’est vrai ; une chose, pourtant, est certaine : les secrets du Dakora existent, et ils sont, à n’en pas douter, terribles.
Notons, enfin, que le grand frère makotan tente d'occuper le pays mais ses pertes sont importantes et jusqu'à présent sa démarche est sans réussite : il n'est pas possible d'occuper le Dakora, on ne peut qu'y survivre. Mais le Makota ne désespère pas d'en prendre le contrôle un jour. C'est pourquoi il stationne des miliciens répartis dans des camps de miliciens, tous dans la centaine de kilomètre des territoires qui jouxtent le Makota.
Mentalité de la population :
Les habitants des abris sont, pour la plupart, des employés de Parapluvie Inc. Ce sont des corporatistes d’un conformisme absolu, soumis à un mode de vie régi par des règles et des standards innombrables. Leurs existences sont réglées jusque dans les moindres détails par des protocoles stricts, ce qui les rend à la fois léthargiques et paisibles. Leur niveau d’instruction est cependant très élevé, et beaucoup possèdent des facultés cognitives supérieures à la moyenne. En somme, il s’agit d’individus profondément inhibés mais intellectuellement raffinés. Comme tous les habitants du Dakora, ils ont perdu toute notion de décence commune et peuvent, si la logique les y conduit, commettre les pires atrocités avec un détachement glacé. Ils sont toujours impeccablement propres sur eux, jusqu’à l’obsession.
Les punks, quant à eux, sont… des punks. Ils n’ont aucun espoir en l’avenir — et, à vrai dire, le Dakora ne leur donne guère tort. Sales, brutaux, cruels, territoriaux et voleurs, ils incarnent la survie à l’état brut. Pourtant, ils possèdent un goût indéniable pour la liberté et un sens réel des liens sociaux, car ils vivent le plus souvent en clans, autour desquels s’organise toute leur existence. Les punks vivent, ou plutôt survivent, en exploitant les ruines de la capitale. Quelques-uns, plus rares, errent seuls ou en très petits groupes ; on les appelle alors les desperados. Ceux-là sont les plus dangereux : ils subsistent en tuant les autres et en les dépouillant, n’hésitant pas, au besoin, à recourir au cannibalisme.
Enfin, il y a les miliciens du Makota. Ceux-là font figure de « pieds tendres » dans cet enfer. Ce sont pourtant des cowboys d’une rudesse extrême, parmi les hommes les plus endurcis du monde, mais eux aussi sont terrifiés et ne s’aventurent hors de leurs camps retranchés qu’à grand-peine. Ils n’ont jamais atteint la capitale et se contentent de maintenir des colonies éparses dans la première centaine de kilomètre du Wasterland. Ils y perdent beaucoup d’hommes et peinent à progresser dans un territoire qui semble se défendre lui-même. Si l’on en croit leurs récits, le Wasterland serait peuplé d’une infinité de créatures monstrueuses, presque mythiques. Civilisés et presque normaux en apparence, ils peuvent pourtant, lorsqu’ils cèdent à la panique, se révéler d’une brutalité terrifiante.
Place de la religion dans l'État et la société :
Seuls les miliciens makotans sont religieux, les autres n'ont pas de religion très marqué. A priori elle ne joue aucun role dans les clans punks, ni dans les abris de la Parapluvie Inc, mais qui sait ce qui peut se faire ça ou là dans le Wasterland ?
Politique et institutions :
Institutions politiques :

La plupart des territoires sont hors de contrôle, il ne faut pas trop se fier aux zones, elles ne sont pas contrôlées dans la profondeur. C'est indicatif.
Principaux personnages :



Le général ** Jean Lye est le commandant des forces d'occupation du Makota en Dakora.
Politique internationale :
Cependant, dans cette amas de débris toxiques, il demeure une entité internationale et économique, seule survivante de l'ancien monde à encore habiter dans ces terres dévastées (ou plutot sous ces terres dévastés, dans de vastes abris) : la Parapluvie Inc. Et cette multinationale, qui vient à peine de redonner signe de vie après presque trente ans de silence compte bien investir massivement en Cramoisie et en faveur de la BNE (elle croit beaucoup en l'avenir des populations blanches en tant que Race, pour elle le monde fonctionnerait beaucoup mieux si il n'était peuplé que de grands dolichocéphales blonds ).
Pour ce qui est des punks, il va de soi qu'ils ne font pas de diplomatie. Techniquement, si un pays étranger s'invite en Dakora, militairement ou par des services d'intelligence, personne ne peut rien dire car le Dakora est en soi une terra nullia. Implicitement, elle est revendiquée par le Makota (et le Makota, si il n'est pas menaçant en terme de Grande Guerre peut devenir cauchemardesque dans le cadre de la petite guerre, du fait de son expertise en terme d'équipement d'infanterie et de son sens de l'initiative privée ou familiale).
[En bonus]Clip vidéo de recrutement de la Parapluvie inc. :

Population : 60 000 (les colons makotans, indistinctement soldats et pionniers)
Armée : 0 professionnel (je ferais un flux militaire du Makota a validation)
Points bonus tech et armées : 0 (est une émanation du Makota)
Province : 7959;7761;7762;7763;7958;7566;7369;
Concept : La partie occupée par les volontaires du Makota.

Population : 500 000 (les derniers survivants de la Mégalopole)
Armée : 5 000 professionnels
Points bonus tech et armées : 0 (des barbares)
Province : 7765;7764;

Armée : 5 000 professionnels
Points bonus tech et armées : 100%, si il est possible c'est eux qui peuvent avoir les points bonus
Province : 7960;7961;

Armée : 0 professionnels (c'est dévasté et sans population permanente)
Points bonus tech et armées : 0, il n'y a pas de groupes humains
Province : 8354;8157;8156;8552;8355;8158;7962;7172;7370;7567;7568;7371;7569;7963;7766;7964;7767;7570;7373;