Création de pays : République du Grizouistan
Généralités :
Nom officiel : République du Grizouistan
Nom courant : Grizouistan
Gentilé : Grizoui(s), Grizouie(s)
Inspirations culturelles : Socialisme, Communisme, Capitalisme
Situation géographique :
Langue(s) officielle(s) : Grec
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : le Grizois, un dialecte parlé par les mineurs, qui ont dû inventer un langage simple pour communiquer au plus facilement dans les mines.
Drapeau :

Devise officielle : Une nation hors sol
Hymne officiel :
Capitale : Grizouastu, située au sud-ouest du pays (Agglomération : 6,6 millions d'habitants)
Autres villes (Agglomérations principales) :
- Efarastu (Agglomération de 4,1 millions d'habitants) : située au sud-est du pays, principal pôle touristique et portuaire, du fait de sa localisation au bord de mer.
- Arachor (Agglomération de 4,0 millions d'habitants) : située au centre-est du pays, cœur industriel et minier de la nation.
- Tritos (Agglomération de 2,5 millions d'habitants) : située dans la Province de Grizouastu, grande ville satellite et hub logistique de la capitale.
- Kouros (Agglomération de 1,8 million d'habitants) : située dans la Province d'Arachor, centre névralgique de la raffinerie et de la pétrochimie.
- Orosastu (Agglomération de 1,15 million d'habitants) : située au nord-ouest du pays, ex-ville industrielle, devenue touristique, notamment grâce à sa localisation au coeur du massif des Pré-Alpes Eurysiques.
Chacune de ces villes est la capitale des provinces grizouistes qui portent leurs noms :
- Province de Grizouastu : 33,04 millions d'habitants, soit 35,0% de la population.
- Province d'Efarastu : 27,18 millions d'habitants, soit 28,8% de la population.
- Province d'Arachor : 22,66 millions d'habitants, soit 24,0% de la population.
- Province d'Oroastu : 11,52 millions d'habitants, soit 12,2% de la population.
Population : 94,4 Millions d'habitants (235 hab/km2) - Une densité élevée comparable aux nations industrialisées d'Europe de l'Ouest.
Aperçu du pays :
Présentation du pays :
Le Grizouistan est né lors de la Révolution Minière, survenue au cours des années 1870.
L'Avant-révolution : le Royaume de Sud-Eurysie était un Etat puissant, autoritaire et liberticide. Mais lorsque d'immenses gisement de pétrole, et de charbon furent trouvés sous le sol du royaume, de nombreux bourgeois se sont révoltés, embêtés de ne pas pouvoir exploiter ces ressources, grandement limités par le pouvoir régalien. Lorsque les bourgeois ont pris les armes, ils furent comme une inspiration pour le reste du peuple, des pauvres - sentant qu'un changement était possible, ce qui les rendrait bien plus libre -, aux riches - qui espéraient qu'en suivant le mouvement, ils obtiendraient des avantages de la part du nouveau pouvoir. Les voix révolutionnaires furent entendues, et le roi Hervé I abdiqua, laissant le Général Arthur Gasperos organiser la suite des événements.
L'Après-révolution : en 1873, quelques mois après l'abdication d'Hervé I, fut lancé le premier parti démocratique de l'histoire du Grizouistan, le Mouvement Post-Révolutionnaire (MPR). De premières élections eurent lieu, opposant le MPR au Parti des Monarchistes Sud-Eurysiens (PMSE), suite auxquelles le MPR obtint une majorité écrasante de 769 sièges au sein de la Chambre des Représentants du Peuple, contre 431 sièges pour le PMSE. Mais ces premières élections furent suivies par une période sombre pour le Grizouistan.
La République de l'Ochi : suite aux premières élections et à la composition de la première législature, le MPR a rédigé une constitution, instaurant un Etat autoritaire, centré sur les mines de charbon, les gisements de pétroles, et les intérêts des propriétaires. Un semblant de démocratie fut instauré, au travers d'un parlement composé de membres issus de différents partis, mais partageant les même convictions. Furent alors créés, en parallèle du MPR :
- Le Mouvement Populaire Grizouiste (MPG)
- L'Association des Terrains Miniers (ATM)
- Le Parti des Patrons du Secteur Pétrolier (PPSP)
Les quatre partis sont des antennes du MPR, dédiées à chacune des quatre provinces du Grizouistan. Ainsi, le MPR, situe dans la province de Grizouastu, rassemblant 35,0% de la population, détient 297 des 850 sièges de l'Assemblée Démocratique. L'ATM, situé dans la province d'Arachor, détient 204 des 850 sièges, étant donné que 24,0% de la population vit dans cette province. Le PPSP est l'antenne du MRP dans la province d'Efarastu, et détient 245 des 850 sièges, car 28,8% de la population vit dans cette province. Enfin, le MPG, représentant la province la moins peuplée du Grizouistan, Orosastu, comptabilise 104 sièges sur les 850, comptant en son sein 12,2% de la population du pays.
L'Assemblée Démocratique :
Les conditions pour créer un parti et siéger au sein de l'Assemblée Démocratique furent durcies, rendant l'entrée d'autres partis quasiment impossible. Le PMSE fut interdit et ses membres furent soit exilés, soit exécutés, soit envoyés dans les mines ou les gisement, pour y travailler dans les mêmes conditions que celles subies par le reste des employés : misérables.
L'Assemblée Démocratique, mentionnée ci-dessus, est un parlement monocaméral composé de 850 membres, élus par les patrons des mines et gisements présents dans chacune des quatre provinces Grizouistes. Les membres, nommés ironiquement Députés du Peuple, sont élus pour un mandant de 8 ans. Le dirigeant du pays est appelé Souverain Suprême, et est généralement le chef de file du MPR, principal parti de l'Assemblée.
Après plus de 30 ans d'exercice, le pouvoir dictatorial Grizouiste fut renversé, par des mouvements de grèves survenus dans tout le pays, en 1909. Plusieurs patrons furent assassinés par les mineurs, traités inhumainement. Ces travailleurs, classe sociale la plus pauvre du pays, était cloisonnée dans les mines, naissant dans les quartiers résidentiels des mines. Ils pouvaient aller à l'école jusqu'au moment où ils atteindraient l'âge de travailler, c'est à dire 12 ans. L'espérance de vie des mineurs était de 45 ans, contre 70 pour les classes sociales les plus riches.
Ces grèves ont basculé rapidement dans le chaos. L'Assemblée Démocratique fut brulée, et le Souverain Suprême d'alors Mikael Faraos fut enlevé, ainsi que son épouse et leurs enfants. Les Députés du Peuple prirent la fuite, craignant le sort qui leur serait réservé par les mineurs maltraités. Au contraire, les patrons de gisements et des mines tentèrent de résister, entraînant une guerre civile.
Pour mettre fin à ce conflit, des négociations furent menées entre le Front de Libération des Ouvriers Grizouistes (FLOG) et le Parti des Patrons Grizouistes (PPG), en mai 1910. Les négociations ont conduit à la création d'un nouveau parlement. Ce nouveau parlement, appelé Congrès Populaire, est composé de 1350 parlementaires, appelés Sénateurs, élus pour 1 an. Le peuple ouvrier ayant pour la première fois le droit de vote - au suffrage universel, masculin comme féminin -, et étant bien plus nombreux que les patrons, le PPG subit une lourde défaite (il n'obtient que 68 sièges, alors que le FLOG en obtient 1282), au cours des élections du 19 juillet 1910. Le 19 juillet deviendra d'ailleurs le jour de la fête nationale Grizouiste, et le jour officiel de la tenue des votes.
Congrès Populaire :
Suite aux élections, des lois furent adoptées par le parlement, garantissant un niveau de vie bien plus confortable pour les classes sociales les plus pauvres. Un salaire minimum fut instauré, à hauteur de 26 Grz/h. La semaine de 40 heures fut instaurée, et deux semaines de congés payés furent introduites. Le salaire minimum mensuel était donc à peu près de 4160 Grz/mois, un salaire assez élevé par rapport au coût de la vie (selon les estimations, on dépensait en moyenne 3724 Grz/mois dans les besoins primaires, comme l'alimentation (40% des dépenses), le logement (45% des dépenses), et les autres dépenses, comme l'habillage, les loisirs, etc... (15% du budget)). A cette époque, l'équivalence entre le Grz et la Franc était de : 1 Franc = 19 Grz. Aujourd'hui, en prenant en compte l'inflation et les changements de monnaie, 1 € = 5 Grz.
Grâce à ces avancées sociales, le peuple, notamment les populations les plus pauvres, avait pour la première fois le temps et l'argent de s'éduquer, et de se sensibiliser à des activités intéressantes pour eux.
En avril 1911, le système politique Grizouiste fut réformé complètement, grâce à une assemblée constituante, composée de 1000 des 94,4 millions d'habitants du Grizouistan. Un nouveau parlement fut donc créé, nommé le Comité Populaire, qui est encore le parlement actuel du Grizouistan (le système est détaillé dans la rubrique Institutions Politiques). Les premières élections se tinrent le 19 juillet 1911, comme à l'accoutumée.
Mentalité de la population :
Résiliante, éduquée, rigoureuse, travailleuse, à l'initiative.
Place de la religion dans l'État et la société :
Religion complètement séparée de l'Etat par des lois laïques, au travers desquelles les signes ostentatoires religieux sont interdits dans les établissements publics.
Politique et institutions :
Institutions politiques :
Comité Populaire :
Composé de 750 membres élus pour 7 ans au suffrage universel direct (à partir de 18 ans). Les 750 membres éliront le/la Président.e du CP. Les membres ont également le rôle de voter les lois proposées par le gouvernement. Ils ont le pouvoir de faire tomber le gouvernement, au travers d'une motion de censure, ou lorsque le gouvernement engage un vote de confiance.
Président.e du CP : élu.e à chaque nouvelle législature
Est issu.e du parti majoritaire au sein du CP, il se doit tout de même de se soumettre à un vote de confiance, une fois qu'iel a dûment formé son gouvernement.
Le/la Président.e est chef.fe de l'Armée du Peuple Grizouiste.
Iel se doit de veiller au bon respect de la constitution.
Iel peut soumettre des lois au CP grâce à des propositions de ses ministres.
Iel préside le conseil des ministre.
Maires de villes :
Elu.e.s tous les 6 ans
Veillent au bien être du peuple
Peuvent promulguer des arrêtés si ceux-ci respectent la loi.
Partis politiques :
- Front de Libération Grizouiste (FLG) : parti principal depuis les années 1960 et la création du pays. Il est aujourd'hui devenu faible, à l'image de grands partis européens (PS/LR en France, SPD/FDP en Allemagne). Son idéologie socialiste était la bienvenue lors des crises et de la genèse du pays, mais elle est aujourd'hui dépassée par d'autres partis comme la Nouvelle Alliance de la Gauche Réformiste (NAGR), qui prône la tolérance, l'écologie, et d'autres valeurs plus en accord avec les enjeux contemporains. Cette alliance est issue de la crise de 2007, qui entraîna la scission du FLG, et la création des partis composant cette alliance.
- Parti Libéral Grizouiste (PLG)/Alliance Libérale Grizouiste (ALG) : parti de centre-droit et moderniste né dans les années 1910, au moment où le pays s’ouvrait timidement à l’économie de marché. Elle se présente comme la voix de la rationalité économique face aux dogmes socialistes traditionnels. Dirigée par des technocrates et de jeunes entrepreneurs, le PLG prône la dérégulation, la transparence et la coopération avec les pays voisins. Ses adversaires l’accusent toutefois d’être trop proche des intérêts étrangers et de vouloir “dénaturer l’esprit populaire grizouiste”.
L'ALG est l'antenne du PLG dans la province d'Arachor.
- Nouvelle Alliance de la Gauche Réformiste (NAGR) : Née d’une fusion des partis de gauche grizouistes issus de la dislocation du FLG dans les années 2000, la NAGR incarne une gauche moderne et ouverte sur le monde. Le parti prône une société fondée sur la tolérance, la justice sociale, l’écologie et les droits civiques, tout en restant attaché à l’héritage ouvrier du pays.
Ses membres défendent la transition énergétique, l’égalité entre les communautés, ainsi qu’une démocratie participative.
Particulièrement implantée dans les milieux urbains et universitaires, la NAGR attire les jeunes, les intellectuels et les artistes.
Les partis de gauche fusionnés sont : le Parti Éco-Socialiste (PÉS), l'Union des Travailleurs Grizouistes (UTG), le Mouvement Dada-Anarchiste pour la Tolérance (DAT) et le Bloc pour la Fraternité (BF). Ces partis sont issus d'une scission avec le FLG, qui était jugé trop centré sur les intérêts des ouvriers, et pas assez intéressé par les enjeux contemporains de plus en plus importants, comme l'écologie, l'inclusion et la tolérance envers les personnes racisé.e.s ou membres des communautés LGBT+.
- Front National du Peuple Grizouiste (FNPG) : parti nationaliste d’extrême droite qui s’est imposé comme la principale force contestataire face aux partis traditionnels. Issu des mouvements identitaires des années 1980, il revendique une vision autoritaire et conservatrice du “peuple grizouiste authentique”.
Hostile à l’immigration, à la mondialisation et à l’usage officiel de plusieurs langues, le FNPG prône le retour à une identité unique et minière, glorifiant “la sueur, la terre et le gaz du peuple originel”.
Son discours dénonce les “élites déconnectées” et promet un État fort, centralisé et moralement rigoureux.
C'est aussi une alliance issue de la fusion des partis et mouvements suivants : l'Alliance des Mineurs Authentiques (AMA), le Mouvement pour l'Ordre Moral et l'Unité (MOMU) et les Pousses du Grizou (PdG).
Les premières configurations du Congrès Populaire ci-dessous :
Répartition des sièges au sein du CP depuis les élections de 2016, XVème législature :
- Nouvelle Alliance de la Gauche Réformiste (NAGR) : 156 sièges – 35,9 %
- Parti Libéral Grizouiste (PLG)/Alliance Libérale Grizouiste : 121 sièges (85+36) – 27,8 %
- Front de Libération Grizouiste (FLG) : 83 sièges – 19,1 %
- Front National du Peuple Grizouiste (FNPG) : 75 sièges – 17,2 %
Contexte Pré-Électoral : Le Séisme Grizouiste de 2015
Les élections du Comité Populaire (CP) de 2015 ont marqué un tournant dans la politique du Grizouistan, démolissant l'ordre établi et redéfinissant les alliances de gauche et de droite.
L'Effondrement du PLG : Le Prix de la Transparence
Avant le scrutin, le Parti Libéral Grizouiste (PLG) détenait la majorité absolue, ayant capitalisé sur l'ouverture économique du pays. Cependant, son mandat a été entaché par une succession de scandales de corruption impliquant des ministres et des technocrates. Les révélations d'enrichissement personnel et de liens troubles avec des entreprises étrangères ont sapé son image de "parti de la rationalité". La population, historiquement attachée aux idéaux socialistes et à la fierté ouvrière, a sanctionné ces "élites déconnectées". Le résultat fut un effondrement électoral, le PLG perdant des dizaines de sièges et basculant dans l'opposition, malgré les efforts de son chef, Malo Altos, pour incarner une rupture.
La Montée Historique de la NAGR
La Nouvelle Alliance de la Gauche Réformiste (NAGR) a su tirer profit de cette crise politique. En proposant une alternative de gauche moderne, axée sur l'écologie, la tolérance et la démocratie participative (incarnant le versant dada-anarchiste du pays), la NAGR a attiré les jeunes, les universitaires et une partie significative des classes moyennes urbaines. Pour la première fois de l'histoire du Grizouistan, la NAGR est devenue le premier parti du pays, devançant son prédécesseur historique à gauche.
L'Élan Inattendu du FNPG
À l'autre extrémité de l'échiquier, le Front National du Peuple Grizouiste (FNPG) a connu un bond de popularité spectaculaire et inattendu. Profitant du ressentiment généralisé contre la corruption libérale et les difficultés économiques, le FNPG a réussi à mobiliser une partie de la base ouvrière délaissée. Son discours nationaliste, hostile à la mondialisation et aux "élites", a trouvé un écho puissant. En se posant en seule véritable opposition antisystème, le FNPG a dépassé les prévisions et s'est imposé comme une force majeure, injectant une dose d'autoritarisme et de conservatisme dans le débat national.
Le Sacifice du FLG et la Nouvelle Majorité
Le Front de Libération Grizouiste (FLG), le parti qui a guidé la nation depuis les années 1960, a encaissé sa plus lourde défaite, tombant au plus bas de son histoire, notamment à cause de la dislocation du parti, menant à la création du Parti Eco-Socialiste, de l'Union des Travailleurs Grizouistes, le Mouvement Dada-Anarchiste pour la Tolérance et le Bloc pour la Fraternité (actuelle NAGR). Démoralisé et largement perçu comme dépassé, le FLG a perdu son statut de leader de la gauche. Cependant, face à la menace d'un bloc de droite mené par le PLG et l'extrême droite du FNPG, les dirigeants du FLG ont pris une décision historique : ils ont accepté de soutenir la NAGR pour former le gouvernement.
Cette alliance, qui donne à la NAGR et à sa Présidente Ludmila Baïkos une courte majorité (413 sièges sur 750), est un mariage de raison. Elle unit la gauche réformiste (NAGR) et le socialisme historique (FLG) dans le but commun de gouverner, mais elle est intrinsèquement fragile, les vieux dogmes du FLG se heurtant régulièrement à la vision progressiste et écologiste de la NAGR.
Principaux personnages :
Présidente du Comité Populaire : Ludmila Baïkos (NAGR-PES) :

Ministre de l’Énergie du Peuple : Aleksander Akaos (NAGR-UTG) :

Chef de l’Opposition : Malo Altos (PLG) :

Députée éco-socialiste : Ivanna Miroka (NAGR-PES) :

Chef de la Garde Révolutionnaire du Peuple : Commissaire-Général Miro Sloas :

Politique internationale :
La République Populaire du Grizouistan adopte une politique de non-alignement pragmatique.
Officiellement neutre, elle entretient des relations fluctuantes avec ses voisins industrialisés du Nord et les États socialistes du Sud.
Le Grizouistan est membre fondateur du Bloc des Nations Minières Non-Alignées (BNMNA), forum où l’on discute autant de commerce du gaz que de poésie ouvrière.
Le pays accueille aussi régulièrement des conférences visant à promouvoir la “fraternité des peuples”.
