Création de pays : République Populaire du Grizouistan
Généralités :
Nom officiel : République Populaire du Grizouistan
Nom courant : Grizouistan
Gentilé : Grizoui(s), Grizouie(s)
Inspirations culturelles : Socialisme, Dadaïsme, Anarchisme
Situation géographique : 29415;29612;29809;29810;29811;29812;29616;29813;30011;29815;29816;30208;30405;30207;30010;30206;30009;30008;30007;30006;30204;30205;30403;30404;30406;30005;
Langue(s) officielle(s) : Français, Allemand, Italien
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : Stéphanois (parler Gaga), Dauphinois
Drapeau :

Devise officielle : Tolérance et amour
Hymne officiel :
Capitale : Grizouville
Population : 13 Millions d'habitants
Aperçu du pays :
Présentation du pays :
Née des braises de la décolonisation, la République populaire du Grizouistan voit le jour au début des années 1960, lorsque une région minière isolée décide de s’émanciper du pouvoir central.
Situé au croisement de puissances rivales et construit sur un sol riche en grizou (ce gaz capricieux devenu symbole national) le pays se forge une identité entre fierté ouvrière, idéaux socialistes et chaos post-indépendance.
Dirigée par une succession de Comités du Peuple, la jeune nation tente de concilier progrès industriel et rêve égalitaire, tout en luttant contre la corruption, les pénuries… et les explosions de méthane.
Aujourd’hui encore, le Grizouistan reste un pays fascinant : à la fois utopie populaire, satire politique, et miroir grinçant des grandes révolutions du XXe siècle.
Un territoire où chaque mine raconte une histoire, chaque affiche de propagande promet des lendemains radieux — et où la frontière entre le tragique et le burlesque n’a jamais été aussi fine.
Mentalité de la population :
Résiliante, solidaire, révolutionnaire, contestataire, loyale.
Place de la religion dans l'État et la société :
Religion complètement séparée de l'Etat par des lois laïques, au travers lesquelles les signes ostentatoires religieux sont interdits dans les établissements publics.
Politique et institutions :
Institutions politiques :
Comité du Peuple :
Composé de 435 membres, les membres du Comité du Peuple (CdP) sont élus pour 3 ans au suffrage universel direct (à partir de 16 ans). Les 435 membres éliront le/la Président.e du CdP. Les membres ont également le rôle de voter les lois proposées par le gouvernement. Ils ont le pouvoir de faire tomber le gouvernement, au travers d'une motion de censure, ou lorsque le gouvernement engage un vote de confiance.
Président.e du CdP : élu à chaque nouvelle législature
Est issu.e du parti majoritaire au sein du CdP, il se doit tout de même de se soumettre à un vote de confiance, une fois qu'iel a dûment formé son gouvernement.
Le/la Président.e dirige également l'Armée du Peuple Grizouiste.
Iel se doit de veiller au bon respect de la constitution.
Iel peut soumettre des lois au CdP grâce à des propositions de ses ministres.
Iel préside le conseil des ministre.
Maires de villes :
Elu.e.s tous les 7 ans
Veillent au bien être du peuple
Peuvent promulguer des arrêtés si ceux-ci respectent la loi.
Partis politiques :
- Front de Libération Grizouiste (FLG) : parti principal depuis les années 1960 et la création du pays. Il est aujourd'hui devenu faible, à l'image de grands partis européens (PS/LR en France, SPD/FDP en Allemagne). Son idéologie socialiste était la bienvenue lors des crises et de la genèse du pays. Mais elle est aujourd'hui dépassée par d'autres partis comme la Nouvelle Alliance de la Gauche Réformiste (NAGR), qui prône la tolérance, l'écologie, et d'autres valeurs plus en accord avec les enjeux contemporains.
- Parti Libéral Grizouiste (PLG) : parti de centre-droit et moderniste né dans les années 1990, au moment où le pays s’ouvrait timidement à l’économie de marché. Elle se présente comme la voix de la rationalité économique face aux dogmes socialistes traditionnels. Dirigée par des technocrates et de jeunes entrepreneurs polyglottes, l’ALG prône la dérégulation, la transparence et la coopération avec les pays voisins. Ses adversaires l’accusent toutefois d’être trop proche des intérêts étrangers et de vouloir “dénaturer l’esprit populaire grizouiste”.
- Nouvelle Alliance de la Gauche Réformiste (NAGR) : Née d’une fusion des partis de gauche grizouistes, la NAGR incarne une gauche moderne et ouverte sur le monde. Le parti prône une société fondée sur la tolérance, la justice sociale, l’écologie et les droits civiques, tout en restant attaché à l’héritage ouvrier du pays.
Ses membres défendent la transition énergétique, l’égalité linguistique entre les communautés francophones, germanophones et italophones, ainsi qu’une démocratie participative.
Particulièrement implantée dans les milieux urbains et universitaires, la NAGR attire les jeunes, les intellectuels et les artistes.
Les partis de gauche fusionnés sont : le Parti Éco-Socialiste (PÉS), l'Union des Travailleurs Grizouistes (UTG), le Mouvement Dada-Anarchiste pour la Tolérance (DAT) et le Bloc pour la Fraternité Linguistique (BFL).
- Front National du Peuple Grizouiste (FNPG) : parti nationaliste d’extrême droite qui s’est imposé comme la principale force contestataire face aux partis traditionnels. Issu des mouvements identitaires des années 1980, il revendique une vision autoritaire et conservatrice du “peuple grizouiste authentique”.
Hostile à l’immigration, à la mondialisation et à l’usage officiel de plusieurs langues, le FNPG prône le retour à une identité unique et minière, glorifiant “la sueur, la terre et le gaz du peuple originel”.
Son discours dénonce les “élites trilingues déconnectées” et promet un État fort, centralisé et moralement rigoureux.
C'est aussi une alliance issue de la fusion des partis et mouvements suivants : l'Alliance des Mineurs Authentiques (AMA), le Mouvement pour l'Ordre Moral et l'Unité (MOMU) et les Pousses du Grizou (PdG).
Répartition des sièges au sein du CdP :
- Nouvelle Alliance de la Gauche Réformiste (NAGR) : 156 sièges – 35,9 %
- Parti Libéral Grizouiste (PLG) : 121 sièges – 27,8 %
- Front de Libération Grizouiste (FLG) : 83 sièges – 19,1 %
- Front National du Peuple Grizouiste (FNPG) : 75 sièges – 17,2 %
Si on le souhaite, on peut également voir la répartition des sièges de tous les partis, hors alliance, ci-dessous :
Contexte Pré-Électoral : Le Séisme Grizouiste de 2014
Les élections du Comité du Peuple (CdP) de l'année passée ont marqué un tournant sismique dans la politique du Grizouistan, démolissant l'ordre établi et redéfinissant les alliances de gauche et de droite.
L'Effondrement du PLG : Le Prix de la Transparence
Avant le scrutin, le Parti Libéral Grizouiste (PLG) détenait la majorité relative, ayant capitalisé sur l'ouverture économique du pays. Cependant, son mandat a été entaché par une succession de scandales de corruption impliquant des ministres et des technocrates. Les révélations d'enrichissement personnel et de liens troubles avec des entreprises étrangères ont sapé son image de "parti de la rationalité". La population, historiquement attachée aux idéaux socialistes et à la fierté ouvrière, a sanctionné ces "élites déconnectées". Le résultat fut un effondrement électoral, le PLG perdant des dizaines de sièges et basculant dans l'opposition, malgré les efforts de son chef, Marek Durnov, pour incarner une rupture.
L'Élan Inattendu du FNPG
À l'autre extrémité de l'échiquier, le Front National du Peuple Grizouiste (FNPG) a connu un bond de popularité spectaculaire et inattendu. Profitant du ressentiment généralisé contre la corruption libérale et les difficultés économiques, le FNPG a réussi à mobiliser une partie de la base ouvrière délaissée. Son discours nationaliste, hostile à la mondialisation et aux "élites trilingues", a trouvé un écho puissant. En se posant en seule véritable opposition antisystème, le FNPG a dépassé les prévisions et s'est imposé comme une force majeure, injectant une dose d'autoritarisme et de conservatisme dans le débat national.
La Montée Historique de la NAGR
La Nouvelle Alliance de la Gauche Réformiste (NAGR) a su tirer profit de cette crise politique. En proposant une alternative de gauche moderne, axée sur l'écologie, la tolérance et la démocratie participative (incarnant le versant dada-anarchiste du pays), la NAGR a attiré les jeunes, les universitaires et une partie significative des classes moyennes urbaines. Pour la première fois de l'histoire du Grizouistan, la NAGR est devenue le premier parti du pays, devançant son prédécesseur historique à gauche.
Le Sacifice du FLG et la Nouvelle Majorité
Le Front de Libération Grizouiste (FLG), le parti qui a guidé la nation depuis les années 1960, a encaissé sa plus lourde défaite, tombant au plus bas de son histoire. Démoralisé et largement perçu comme dépassé, le FLG a perdu son statut de leader de la gauche. Cependant, face à la menace d'un bloc de droite mené par le PLG et l'extrême droite du FNPG, les dirigeants du FLG ont pris une décision historique : ils ont accepté de soutenir la NAGR pour former le gouvernement.
Cette alliance, qui donne à la NAGR et à sa Présidente Ludmila Orlovskaïa une courte majorité (239 sièges sur 435), est un mariage de raison. Elle unit la gauche réformiste (NAGR) et le socialisme historique (FLG) dans le but commun de gouverner, mais elle est intrinsèquement fragile, les vieux dogmes du FLG se heurtant régulièrement à la vision progressiste et écologiste de la NAGR.
Principaux personnages :
Présidente du Comité du Peuple : Ludmila Orlovskaïa (NAGR-PES)
Ministre de l’Énergie du Peuple : Youri Pashov (NAGR-UTG)
Chef de l’Opposition : Marek Durnov (PLG)
Députée éco-socialiste : Ivanna Mirkev (NAGR-PES)
Chef de la Garde Révolutionnaire du Peuple : Commissaire-Général Viktor Zabolov
Politique internationale :
La République Populaire du Grizouistan adopte une politique de non-alignement pragmatique.
Officiellement neutre, elle entretient des relations fluctuantes avec ses voisins industrialisés du Nord et les États socialistes du Sud.
Le Grizouistan est membre fondateur du Bloc des Nations Minières Non-Alignées (BNMNA), forum où l’on discute autant de commerce du gaz que de poésie ouvrière.
Le pays accueille aussi régulièrement des conférences linguistiques trilingues visant à promouvoir la “fraternité des peuples”.