30/10/2017
16:00:54
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Senedd Akosian: y dadleuon | Sénat Achosien : Les débats

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Transcription de la séance faisant suite à l'attaque velsnienne sur la base de Pell Lawn

Ambiance sonore


Coningbsy, très tôt le matin. Les Sénateurs avaient été tirés du lit par une séance extraordinaire urgente pour traiter de la situation en cours au Chandekolza : on venait d'apprendre à l'instant que Velsna avait ouvert le feu.
Dans l'assemblée, les esprits commençaient déjà à s'échauffer malgré la nuit glacée d'octobre et on ne passa pas loin de la foire d'empoigne avant que les consuls, suivis par le président de la Tribune, ne prennent place et demandent l'ordre dans la salle. Le sujet était bien trop sensible pour se permettre d'en venir aux mains. Une fois le Sénat attentif, Gille-Crìosd MacRìdeinn entama le discours d'ouverture.


"Mesdames, messieurs les honorables Sénateurs de notre République, si vous êtes réunis si tard en cette séance extraordinaire, c'est car nous venons d'être informés que les troupes velsnienne qui montaient le siège de la base de Pell Lawn avaient ouvert le feu sur nos troupes, et que celles-ci avaient répliqué. La situation est critique. Nos hommes ne possèdent pas assez de matériel pour tenir dans la durée et surtout, ils sont coincés sur la base qui est, je le rappelle, entourée d'eau. L'adversaire pilonne, qui plus est la position à la pièce d'artillerie, et une charge pour enfoncer la première ligne est impossible. De plus, tout renfort est compromis par la présence d'une flotte velsnienne de guerre au large de la base. Je ne doute cela dit pas du courage de mes hommes, qui tenteront coûte que coûte de défendre leur position.
Je précise que l'attaque velsnienne nous a pris au dépourvu. La réponse Ushong était prévisible, mais pas l'écart fait par les armées velsnienne pour venir elles-mêmes prendre de court notre base.
Vous avez pour tâche, Sénateurs, de trancher sur la réponse qu'aura la République face à cette agression velsnienne. Que la séance commence."


Le premier sénateur à prendre la parole fut Iomhair MacGiobain du Partie Chrétien pour la République :

"Achos doit répondre par les armes, comme nous l'avions annoncé ! Nous n'allons pas encore une fois nous laisser marcher sur les pieds par ces velsneins qui abattent sans vergogne nos hommes ! L'Achosie a le droit de se défendre, et elle DOIT se défendre. Nos missiles balistiques sont déjà pointés vers ces traîtres, servons-en nous au lieu de les laisser moisir dans leur silo !"

Aplaudissement à l'extrême droite de l'hémicycle mais huées à l'opposé.

Maol-Chaluim MacEalar, sénateur Modérer de Culan réplique :

"Mais reprenez-vous ! Vous savez bien que nous ne sommes pas en capacité de tenir plus de 24h en guerre contre Velsna ! Quand bien même nos missiles feraient mouche, nous avons tout sauf le matériel adapté pour résister à une invasion terrestre ! Alors bien sûr le plan de remilitarisation avance bien, mais il n'est pas fini !"

"Et bien appelons nos alliés ! Ne sont-ils pas là pour ça ? N'avons-nous pas conclu récemment des accords avec le Grand Kah ? Les ancien consuls s'en sont pourtant bien vantés ! "

"Lisez vous vraiment les comptes rendus consulaires du Sénateur Max Giobain ? Ce sont des traités de défense, en cas d'attaque sur la métropole ! Qui plus est, le Grand Kah est occupé en Hotsaline, et le Saint Empire de Menkelt semble avoir mangé dans la main des Ushong comme un petit animal docile ! Sur ce point-là, nous sommes tout autant démunis. "

"Et bien, une réponse indirecte alors ! Un show of force si je puis dire ! " S'exclama Moibeal Tulach, sénatrice du Mouvement Radical National. "Si vous semblez prêt à laisser mourir, alors faisons au moins peu à ces couards ! Tirons donc un missile au large des côtes velsnienne pour leur montrer que nous pouvons les atteindre, et qu'ils ne sont pas hors de danger !"

"Encore une fois, même argument" repris par un sénateur de l'Union Républicaine Conservatrice, "S'il réplique en prenant cette démonstration comme une déclaration de guerre, qu'est-ce qui nous garantit qu'ils n'ont pas le double de missile à renvoyer sur Coningsby ? Nos services de renseignement restent assez flous sur ce sujet. Non, ce que je propose, moi, c'est de déclarer un embargo total sur Velsna. On coupe toute relation et on rappelle nos ambassadeurs !"

"Et revenir sur les accords à peine signés, voire même revenir sur la reprise de l'enquête pour l'attentat de 2014 ? Vous souvenez-vous des répercussions la dernière fois ? Elles furent catastrophiques pour notre réputation à l'internationale et pour notre commerce, les actions de Penwaig Blasus avaient perdu plus de 5% à la bourse !" Rétorqua un sénateur du PCR.

"Je pense que personne ne mettrait le vrai problème sur la table là. Pour quelle raison nos troupes se sont-elles retrouvées perdues au fin fond du Nazum à se faire canarder par des velsniens ? Avions-nous vraiment besoin de cette base ultramarine ? Vaut-elle vraiment la vie des cinq cents soldats sur place ? Pourquoi même l'avoir tant armé ? Si elle s'était uniquement contentée de faire un job humanitaire comme la base tanskiene nous n'en serions pas arrivés là ! Alors bien sûr que la lutte pour la liberté des peuples à disposer d'eux-mêmes est importante, mais il ne faut pas non plus oublier que nous avons nous aussi plus ou moins colonisé la zone ! Je propose donc de laisser couler pour cette fois, et de n'imposer que des sanctions économiques à Velsna.Cette tragédie doit nous servir de leçon quant à nos agissements futurs hors de notre nation", clama Meredydd Griffiths, président du Groupe socialiste.

Ce discours fut néanmoins le plus clivant et souleva un grand émoi de part et d'autre de l'hémicycle jusqu'à ce qu'un sénateur non identifié dans la salle s'exclama : "Et pourquoi ne pas faire revenir l'AIAN ?"

Un blanc pesant s'empara de la salle, comme si le nom même du diable avait été prononcé. Généralement, quand l'AIAN était mentionné dans le Sénat, c'était toujours pour la condamner mais là, c'était pour lui demander de l'aide. Cinquante ans maintenant que l'organisation avait été reconnue comme terroriste par les autorités achosienne afin de faciliter l'apaisement des tensions avec Velsna, mais la situation actuelle était tellement tendue que de vieilles stratégies refaisaient surface.

"Non... Non, nous ne pouvons pas..." Commença doucement un sénateur de l'URC. "Il y a bien trop de risques, les mêmes qu'avec une déclaration de guerre directe, ou que si nous nous mettions soudainement à considérer l'Achosie du Nord comme territoire achosien ! Je pense qu'il est plus sage de prendre une décision équilibrée, proche de celle avancée par le GS. Nous proposons ainsi des réponses économiques fortes, en interdisant aux navires commerciaux velsniens d'amarrer aux ports achosiens, en décrétant un embargo sur les entreprises velsnienne présentes à Achos et en annulant les VISA velsnien, mais en conservant l'accord sur les ressources halieutiques et sur l'enquête. Cette réponse, en tout cas, dans un premier temps me semble la plus adaptée"

"Passons au vote alors" conclut le président de la Tribune.


Déclarer la guerre à Velsna, en accord avec la déclaration du gouvernement précédent l'attaque :

Pour : 165
Contre : 306
Abstention : 29

Répliquer par un Show of force en Manche Blanche :

Pour : 30
Contre : 454
Abstention : 16

Reconsidérer le statut de l'AIAN au sein de la République :

Pour : 234
Contre : 266
Abstention : 0

Décréter un embargo partiel sur Velsna en considérant les traités récents

Pour 356
Contre 135
Abstention : 9
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