16/11/2017
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[Beylicat Aykhanide-Tsarat du Khardaz]Un arménien rencontre un turc

Les différences entre l'Aykhanide et le Khardaz seront elles vaincues par le désir de sauver le Nazum ?

Un silence d'or régnait dans le palais impérial de Kharinks. Arman Tsarukyan était là, assis sur une chaise autour de la grande table de réunion placé en plein centre de la pièce. Il contemplait la fresque légèrement abimés par le passage de 78 ans des communistes de Yashosie du plafond de cette salle. Elle avait été peinte au début du XVIIIème siècle par le célèbre artiste Mikël Agel à la demande du Patriarche Ivan Ier. Elle représentait la bataille de Kazanvki (actuelle Namarov) de 1586 menée par les croisés orthodoxes de l'État patriarcal de Khardaz. Cette bataille avait été l'une des plus belles et importantes. En effet, les croisés avaient déjà traversés les montagnes de la Gora et se retrouvait maintenant dans les plaines de l'est namarovien. Les moines chevaliers, tous sur une monture telle que des chevaux, avançait dans un groupe de plus de 15 000 hommes. Certains brandissaient des drapeaux arborant le Christ, d'autres des étandars où l'on pouvait lire en alphabet nuskuri des phrases telles que "mort au hérétiques" ou bien "Vive le Christ Roy". C'était tout cela que l'on pouvait observer sur la grande fresque du mur du bureaux du Tsar.

Ce dernier n'était pas un habitué des longues prises de paroles ni même de la diplomatie raffinée. Il était un ancien soldats de l'armée noir qui avait gravis petit à petit les échelons pour arriver finalement au rôles de général. Malheureusement, le jour où ce dernier fut nommé général, le Khardaz était libérés des mor mais le Khardaz n'était plus. La révolte étant à la base contre le colonialisme mor et contre le communisme ou socialisme, il devait normalement y voir renaitre l'État patriarcal ou du moins, un Tsarat orthodoxe. Cependant, dès que les mors furent chassés, les lumières socialistes firent un coup d'état éclaires et instaurèrent une république socialiste. Le jeune général Tsarukyan se vit alors perdre beaucoup d'espoir, ils avaient combattus contre le cancer du socialisme mor pour se retrouver dans une nouvelle république socialiste encore plus cancérigène. C'est en 1963 qu'une lueur d'espoir. Arman, après être rentré dans sa ville natale de Vishtek, s'était rendu compte que la majorité des habitants étaient eux aussi contre le socialisme. Ainsi, en moins d'une semaine, il avait déjà réuni 639 hommes prêts à se battre. Puis petit à petit, son mouvement se propage dans tout l'Est khardazien, puis un peu plus dans l'ouest, et encore plus, et puis en février 1964, plus de 6,5 millions de Khardaziens suivent eux aussi le mouvement. Par ces chiffres et ce pouvoir, Arman Tsarukyan déclare alors l'indépendance du Khardaz en tant que Tsarat orthodoxe avec lui même à la tête. La suite, vous la connaissez, la guerre verra de multiples retournements de situations par l'implication de la Confédération Socialiste du Nazum dans cette guerre. Puis en juillet 2017, le 7 juillet 2017, Josef Skratac sera exécuté et la République Socialiste de Yashosie sera abolie.

Arman Tsarukyan était donc depuis seulement 4 mois à la tête de l'entièreté du Khardaz et devait donc alterner entre menace de la CSN et son expansion diplomatique auprès de pays d'Eurysie et du Nazum. Par cette expansion, le Khardaz avait trouvé le Grand Beylicat Aykhanide, cette nation musulmane et turcique qui était elle aussi dans un désir d'abolir le communisme dans le Nazum Septentrional. Bien que ces deux nations soient différentes, elles étaient menacées par la même entité, la CSN, et de manière plus large, le communisme. Ce désir allait-il vraiment réussir à faire disparaitre les multiples différences entre les deux nations ? C'est bien ce que se demandait notre cher Tsar. Il réfléchissait en silence, se répétant les différentes façons dont pouvait s'effectuer la rencontre. Soudain les portes du bureau du Tsar s'ouvrirent et un homme vêtu d'un fez entra dans la pièce. Il s'agissait bien évidemment du Grand Bey Orkhan Ier d'Aykhanide. Le tsar se leva donc et s'avança vers le Bey pour le saluer.

— Mon Excellence, je vous souhaite la bienvenue à Kharinsk et plus précisément au Palais Impériale du Tsarat parlementaire du Khardaz. J'espère que le voyage n'a pas été trop long et assez confortable.
("Sultan Jesus Christ", chant religieux orthodoxe Aykhanide.)


Dans l'histoire du Grand Beylicat avant la révolution de 2012 et la période Sélimie de 1912, il était impensable pour un Bey de quitter sa nation pour aller plus loin que celles de terres Yözids. La raison, est que là où marche un Bey dirigeant appartient au Bey. Cela est un principe qui jamais n'a été violée jusqu'en 1924. A cette période, le Grand Bey Sélim Ier devait se rendre suite à une invitation en Eurysie pour assister à une exposition universelle maritime et militaire, où il était invité d'honneur avec son conseil d'ingénierie militaire qui avaient inventés les torpilles capables d'êtres lancées sous l'eau sans détruire le sous-marin duquel il est lancée. Tout le Sublime Palais était en panique, à l'idée que le Grand Bey devait quitter le sol beylicale, ce qui était impensable, et à l'idée aussi de ne pas y assister, ce qui mettrait en péril tout leurs efforts pour la promulgation et la vente de leur découverte. Ainsi, le Beylerbey de Selim Ier eut une idée, les conseillers du beys ont récoltés de la terre venant de la capitale Aykhanide, pour la verser dans les chausses du Grand Bey. Ainsi, durant tout son voyage, il n'arrêterait pas de quitter le sol de la nation. Or, cela n'est qu'une interprétation et un sujet de rigolade qui à été émit par les eurysiens pour se moquer des traditions archaïque des Aykhanides qui ne faisaient que nouvellement s'ouvrir au monde. La vérité, est que le Grand Bey Selim Ier avait acclamer faire ce voyage non pas pour conquérir des territoires, mais pour conquérir les esprits, et que cela lui autorisait à sortir du territoire de la nation sans étendre sur son passage ses frontières terrestres, mais celles de la réputation et de la légitimité du Grand Beylicat. Et cela à marcher, puis ce que le Grand Beylicat à su récolter énormément de fonds et d'investisseurs et a pu vendre la licence de la découverte aux scientifiques du monde entier. Aujourd'hui, le Grand Bey ne se rend pas en Khardaz pour conquérir des territoires, ni pour conquérir des esprits, mais bien conquérir et lier des cœurs, pour lier à la maison Aykhanide la volonté qui bat dans le cœur de toutes les populations souveraines du Nazum.

Le Grand Bey Orkhan Ier, suivit de trois autres hommes, entre dans le bureau du Tsar. Le Grand Bey s'y sent bien, il à appréciée tout le chemin jusqu'ici, et apprécie la modestie du bureau et celui qui y travaille. Pour le Grand Bey, être à la tête du gouvernement ne justifie pas de la luxure et de l'aguichage. Certes le Grand Beylicat avait mis beaucoup de moyen en 2014 pour accueillir ses invités turciques, mais la coutume veut que les invités soient reçus avec moyens. En dehors de ces évènements, le Grand Bey est en réalité un homme qui privilégie la modestie et la simplicité des choses, il déteste en tout point la vanité. Et ici, en Khardaz, il n'est en aucun question de vanité. Le peuple comme le gouvernement est conscient des moments difficile que traverse la nation et agit en conséquence. Le Grand Bey remarque très bien, que les fresques mêmes du bureau du Tsar n'ont été rénovés depuis un moment. Cela n'est que la preuve que le Tsar Arman Tsarukyan est un homme de foi qui a la tête sur les épaules, qu'il est conscient de ce qu'il faut faire et ne pas faire dans cette situation auquel le Nazum est enchaînée. Contrairement au Grand Beylicat, qui n'a vécu que de grandes guerres internes et régionale depuis longtemps, le Khardaz est dans une situation plus complexe de par les entités tel que les mors et les communistes qui ont longtemps uniquement chercher à ravager le pays. Arman est ce qu'un yözid appellerait un Ghazi. C'est un vétéran de sa nation et de sa foi et cela se voit à travers des actions politique. Et c'est la raison pour laquel, les législateurs et conseillers ont suggérer au Sublime Palais d'entretenir des relations sincères et attentionné envers le Khardaz. Le Grand Bey, en venant ici, est certes venu pour l'intérêt de son peuple, mais surtout pour celui de l'entièreté des peuples souverains du Nazum, dont le peuple Khardaz.

Ainsi, et alors que les trois hommes font leur révérence au Tsar, le Grand Bey s'avance pour lui serrer la main. Cela est nullement un acte médiatique et fausse comme le font beaucoup de dirigeants devant les médias. Ici il n'y a aucune caméra, le seul tier qui est témoin est Dieu, cet acte est donc un acte d'amitié sincère que tend le Grand Bey au Tsar ;


"Eminent Tsar Arman, permettez moi de vous saluer comme le ferait un amis, car nul doute qu'entre Nazuméens du Nord qui partageons plus que des valeurs en communs, nous sommes rien de moins que cela.

Ni le voyage ni votre accueil n'a été ni ne sera un fardeau pour nous, en cela que votre cœur soit apaisé. N'est-ce pas pour notre peuple et notre nation que nous faisons agissons.. il n'y à là pour nous que du bien, car c'est la place auquel Dieu nous voit sied.

Si cela ne vous dérange pas, j'aimerais que mon ministre Alper Kamar Agha, le représentant du conseil communautaire orthodoxe Aykhanide ainsi que mon fils, Ilkhan Agha, puissent nous assister dans notre discussion."



Les trois hommes se redressent de leur révérence en souriant poliment au Tsar, avant que le ministre Alper Kamar Agha ne vienne poser délicatement un coffret sur une des tables basses près des deux dirigeants, avant de retourner se ranger auprès des autres les mains croiser devant soit.
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