Ce dernier n'était pas un habitué des longues prises de paroles ni même de la diplomatie raffinée. Il était un ancien soldats de l'armée noir qui avait gravis petit à petit les échelons pour arriver finalement au rôles de général. Malheureusement, le jour où ce dernier fut nommé général, le Khardaz était libérés des mor mais le Khardaz n'était plus. La révolte étant à la base contre le colonialisme mor et contre le communisme ou socialisme, il devait normalement y voir renaitre l'État patriarcal ou du moins, un Tsarat orthodoxe. Cependant, dès que les mors furent chassés, les lumières socialistes firent un coup d'état éclaires et instaurèrent une république socialiste. Le jeune général Tsarukyan se vit alors perdre beaucoup d'espoir, ils avaient combattus contre le cancer du socialisme mor pour se retrouver dans une nouvelle république socialiste encore plus cancérigène. C'est en 1963 qu'une lueur d'espoir. Arman, après être rentré dans sa ville natale de Vishtek, s'était rendu compte que la majorité des habitants étaient eux aussi contre le socialisme. Ainsi, en moins d'une semaine, il avait déjà réuni 639 hommes prêts à se battre. Puis petit à petit, son mouvement se propage dans tout l'Est khardazien, puis un peu plus dans l'ouest, et encore plus, et puis en février 1964, plus de 6,5 millions de Khardaziens suivent eux aussi le mouvement. Par ces chiffres et ce pouvoir, Arman Tsarukyan déclare alors l'indépendance du Khardaz en tant que Tsarat orthodoxe avec lui même à la tête. La suite, vous la connaissez, la guerre verra de multiples retournements de situations par l'implication de la Confédération Socialiste du Nazum dans cette guerre. Puis en juillet 2017, le 7 juillet 2017, Josef Skratac sera exécuté et la République Socialiste de Yashosie sera abolie.
Arman Tsarukyan était donc depuis seulement 4 mois à la tête de l'entièreté du Khardaz et devait donc alterner entre menace de la CSN et son expansion diplomatique auprès de pays d'Eurysie et du Nazum. Par cette expansion, le Khardaz avait trouvé le Grand Beylicat Aykhanide, cette nation musulmane et turcique qui était elle aussi dans un désir d'abolir le communisme dans le Nazum Septentrional. Bien que ces deux nations soient différentes, elles étaient menacées par la même entité, la CSN, et de manière plus large, le communisme. Ce désir allait-il vraiment réussir à faire disparaitre les multiples différences entre les deux nations ? C'est bien ce que se demandait notre cher Tsar. Il réfléchissait en silence, se répétant les différentes façons dont pouvait s'effectuer la rencontre. Soudain les portes du bureau du Tsar s'ouvrirent et un homme vêtu d'un fez entra dans la pièce. Il s'agissait bien évidemment du Grand Bey Orkhan Ier d'Aykhanide. Le tsar se leva donc et s'avança vers le Bey pour le saluer.
— Mon Excellence, je vous souhaite la bienvenue à Kharinsk et plus précisément au Palais Impériale du Tsarat parlementaire du Khardaz. J'espère que le voyage n'a pas été trop long et assez confortable.