31/03/2018
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[Beylicat Aykhanide-Tsarat du Khardaz]Un arménien rencontre un turc

Les différences entre l'Aykhanide et le Khardaz seront elles vaincues par le désir de sauver le Nazum ?

Un silence d'or régnait dans le palais impérial de Kharinks. Arman Tsarukyan était là, assis sur une chaise autour de la grande table de réunion placé en plein centre de la pièce. Il contemplait la fresque légèrement abimés par le passage de 78 ans des communistes de Yashosie du plafond de cette salle. Elle avait été peinte au début du XVIIIème siècle par le célèbre artiste Mikël Agel à la demande du Patriarche Ivan Ier. Elle représentait la bataille de Kazanvki (actuelle Namarov) de 1586 menée par les croisés orthodoxes de l'État patriarcal de Khardaz. Cette bataille avait été l'une des plus belles et importantes. En effet, les croisés avaient déjà traversés les montagnes de la Gora et se retrouvait maintenant dans les plaines de l'est namarovien. Les moines chevaliers, tous sur une monture telle que des chevaux, avançait dans un groupe de plus de 15 000 hommes. Certains brandissaient des drapeaux arborant le Christ, d'autres des étandars où l'on pouvait lire en alphabet nuskuri des phrases telles que "mort au hérétiques" ou bien "Vive le Christ Roy". C'était tout cela que l'on pouvait observer sur la grande fresque du mur du bureaux du Tsar.

Ce dernier n'était pas un habitué des longues prises de paroles ni même de la diplomatie raffinée. Il était un ancien soldats de l'armée noir qui avait gravis petit à petit les échelons pour arriver finalement au rôles de général. Malheureusement, le jour où ce dernier fut nommé général, le Khardaz était libérés des mor mais le Khardaz n'était plus. La révolte étant à la base contre le colonialisme mor et contre le communisme ou socialisme, il devait normalement y voir renaitre l'État patriarcal ou du moins, un Tsarat orthodoxe. Cependant, dès que les mors furent chassés, les lumières socialistes firent un coup d'état éclaires et instaurèrent une république socialiste. Le jeune général Tsarukyan se vit alors perdre beaucoup d'espoir, ils avaient combattus contre le cancer du socialisme mor pour se retrouver dans une nouvelle république socialiste encore plus cancérigène. C'est en 1963 qu'une lueur d'espoir. Arman, après être rentré dans sa ville natale de Vishtek, s'était rendu compte que la majorité des habitants étaient eux aussi contre le socialisme. Ainsi, en moins d'une semaine, il avait déjà réuni 639 hommes prêts à se battre. Puis petit à petit, son mouvement se propage dans tout l'Est khardazien, puis un peu plus dans l'ouest, et encore plus, et puis en février 1964, plus de 6,5 millions de Khardaziens suivent eux aussi le mouvement. Par ces chiffres et ce pouvoir, Arman Tsarukyan déclare alors l'indépendance du Khardaz en tant que Tsarat orthodoxe avec lui même à la tête. La suite, vous la connaissez, la guerre verra de multiples retournements de situations par l'implication de la Confédération Socialiste du Nazum dans cette guerre. Puis en juillet 2017, le 7 juillet 2017, Josef Skratac sera exécuté et la République Socialiste de Yashosie sera abolie.

Arman Tsarukyan était donc depuis seulement 4 mois à la tête de l'entièreté du Khardaz et devait donc alterner entre menace de la CSN et son expansion diplomatique auprès de pays d'Eurysie et du Nazum. Par cette expansion, le Khardaz avait trouvé le Grand Beylicat Aykhanide, cette nation musulmane et turcique qui était elle aussi dans un désir d'abolir le communisme dans le Nazum Septentrional. Bien que ces deux nations soient différentes, elles étaient menacées par la même entité, la CSN, et de manière plus large, le communisme. Ce désir allait-il vraiment réussir à faire disparaitre les multiples différences entre les deux nations ? C'est bien ce que se demandait notre cher Tsar. Il réfléchissait en silence, se répétant les différentes façons dont pouvait s'effectuer la rencontre. Soudain les portes du bureau du Tsar s'ouvrirent et un homme vêtu d'un fez entra dans la pièce. Il s'agissait bien évidemment du Grand Bey Orkhan Ier d'Aykhanide. Le tsar se leva donc et s'avança vers le Bey pour le saluer.

— Mon Excellence, je vous souhaite la bienvenue à Kharinsk et plus précisément au Palais Impériale du Tsarat parlementaire du Khardaz. J'espère que le voyage n'a pas été trop long et assez confortable.
("Sultan Jesus Christ", chant religieux orthodoxe Aykhanide.)


Dans l'histoire du Grand Beylicat avant la révolution de 2012 et la période Sélimie de 1912, il était impensable pour un Bey de quitter sa nation pour aller plus loin que celles de terres Yözids. La raison, est que là où marche un Bey dirigeant appartient au Bey. Cela est un principe qui jamais n'a été violée jusqu'en 1924. A cette période, le Grand Bey Sélim Ier devait se rendre suite à une invitation en Eurysie pour assister à une exposition universelle maritime et militaire, où il était invité d'honneur avec son conseil d'ingénierie militaire qui avaient inventés les torpilles capables d'êtres lancées sous l'eau sans détruire le sous-marin duquel il est lancée. Tout le Sublime Palais était en panique, à l'idée que le Grand Bey devait quitter le sol beylicale, ce qui était impensable, et à l'idée aussi de ne pas y assister, ce qui mettrait en péril tout leurs efforts pour la promulgation et la vente de leur découverte. Ainsi, le Beylerbey de Selim Ier eut une idée, les conseillers du beys ont récoltés de la terre venant de la capitale Aykhanide, pour la verser dans les chausses du Grand Bey. Ainsi, durant tout son voyage, il n'arrêterait pas de quitter le sol de la nation. Or, cela n'est qu'une interprétation et un sujet de rigolade qui à été émit par les eurysiens pour se moquer des traditions archaïque des Aykhanides qui ne faisaient que nouvellement s'ouvrir au monde. La vérité, est que le Grand Bey Selim Ier avait acclamer faire ce voyage non pas pour conquérir des territoires, mais pour conquérir les esprits, et que cela lui autorisait à sortir du territoire de la nation sans étendre sur son passage ses frontières terrestres, mais celles de la réputation et de la légitimité du Grand Beylicat. Et cela à marcher, puis ce que le Grand Beylicat à su récolter énormément de fonds et d'investisseurs et a pu vendre la licence de la découverte aux scientifiques du monde entier. Aujourd'hui, le Grand Bey ne se rend pas en Khardaz pour conquérir des territoires, ni pour conquérir des esprits, mais bien conquérir et lier des cœurs, pour lier à la maison Aykhanide la volonté qui bat dans le cœur de toutes les populations souveraines du Nazum.

Le Grand Bey Orkhan Ier, suivit de trois autres hommes, entre dans le bureau du Tsar. Le Grand Bey s'y sent bien, il à appréciée tout le chemin jusqu'ici, et apprécie la modestie du bureau et celui qui y travaille. Pour le Grand Bey, être à la tête du gouvernement ne justifie pas de la luxure et de l'aguichage. Certes le Grand Beylicat avait mis beaucoup de moyen en 2014 pour accueillir ses invités turciques, mais la coutume veut que les invités soient reçus avec moyens. En dehors de ces évènements, le Grand Bey est en réalité un homme qui privilégie la modestie et la simplicité des choses, il déteste en tout point la vanité. Et ici, en Khardaz, il n'est en aucun question de vanité. Le peuple comme le gouvernement est conscient des moments difficile que traverse la nation et agit en conséquence. Le Grand Bey remarque très bien, que les fresques mêmes du bureau du Tsar n'ont été rénovés depuis un moment. Cela n'est que la preuve que le Tsar Arman Tsarukyan est un homme de foi qui a la tête sur les épaules, qu'il est conscient de ce qu'il faut faire et ne pas faire dans cette situation auquel le Nazum est enchaînée. Contrairement au Grand Beylicat, qui n'a vécu que de grandes guerres internes et régionale depuis longtemps, le Khardaz est dans une situation plus complexe de par les entités tel que les mors et les communistes qui ont longtemps uniquement chercher à ravager le pays. Arman est ce qu'un yözid appellerait un Ghazi. C'est un vétéran de sa nation et de sa foi et cela se voit à travers des actions politique. Et c'est la raison pour laquel, les législateurs et conseillers ont suggérer au Sublime Palais d'entretenir des relations sincères et attentionné envers le Khardaz. Le Grand Bey, en venant ici, est certes venu pour l'intérêt de son peuple, mais surtout pour celui de l'entièreté des peuples souverains du Nazum, dont le peuple Khardaz.

Ainsi, et alors que les trois hommes font leur révérence au Tsar, le Grand Bey s'avance pour lui serrer la main. Cela est nullement un acte médiatique et fausse comme le font beaucoup de dirigeants devant les médias. Ici il n'y a aucune caméra, le seul tier qui est témoin est Dieu, cet acte est donc un acte d'amitié sincère que tend le Grand Bey au Tsar ;


"Eminent Tsar Arman, permettez moi de vous saluer comme le ferait un amis, car nul doute qu'entre Nazuméens du Nord qui partageons plus que des valeurs en communs, nous sommes rien de moins que cela.

Ni le voyage ni votre accueil n'a été ni ne sera un fardeau pour nous, en cela que votre cœur soit apaisé. N'est-ce pas pour notre peuple et notre nation que nous faisons agissons.. il n'y à là pour nous que du bien, car c'est la place auquel Dieu nous voit sied.

Si cela ne vous dérange pas, j'aimerais que mon ministre Alper Kamar Agha, le représentant du conseil communautaire orthodoxe Aykhanide ainsi que mon fils, Ilkhan Agha, puissent nous assister dans notre discussion."



Les trois hommes se redressent de leur révérence en souriant poliment au Tsar, avant que le ministre Alper Kamar Agha ne vienne poser délicatement un coffret sur une des tables basses près des deux dirigeants, avant de retourner se ranger auprès des autres les mains croiser devant soit.
Le tsar écoutait le grand Bey parler de manière poétique, ce qui rendait ses paroles simples et les transformait en de beaux poèmes. C'est ça qu'il adorait à l'Aykhanide, leur façon de parler. Bien évidemment, ces deux acolytes pourraient participer à la rencontre. D'autant plus que Monsieur Tsarukyan venait d'apprendre que l'Aykhanide possède des communautés orthodoxes et qu'elles doivent aussi être respectées. Il venait aussi de voir la petite boite qu'avait posée Alper Kamar Agha, et imaginait déjà les loukoums qu'il allait pouvoir déguster après la rencontre.

— Messieurs, vous êtes tous trois les bienvenus à cette réunion. Je vous prie de bien vouloir vous installer à la table. Les trois hommes s'installèrent à la table de réunion. Je vais donc commencer par un sujet quelque peu puissant et qui peut diviser. C'est bien évidemment de la Confédération socialiste du Nazum. Elle a su depuis quelque temps se montrer agressive et belliqueuse. Entre les menaces, les condamnations, les politiques internes ainsi que les énormes bourdes, cette confédération montre une menace par sa puissance combinée et son incapacité diplomatique. Nous voudrions donc vous demander votre avis sur cette confédération et sur ses membres ?
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La Confédération de on ne sait quoi Nazuméenne, voilà un sujet sur lequel le Grand Beylicat paraît bien silencieux depuis que cette entité a commencé ses hostilités envers la paix du Nazum. Ce silence vient en réalité de deux choses ; d'une part qu'en interne ce genre de sujet est tabou lorsqu'il s'agit de communisme, voire même censuré. Et d'une autre que c'est pour une bonne partie dû à la prudence du Sublime Palais sur le sujet. En effet, ce silence n'est pas là synonyme d'inaction, une grande partie des organes de l'Etat, des factions du pays et des individus travaillent en réalité chacun de leur côtés ou ensemble sur la position du Grand Beylicat et sur ,les actions qu'il devra entreprendre. Au Beylicat de Guermin, par exemple, on sait que l'administration beylicale tente de régler les choses avec la diplomatie, et que des échanges ce sont passés entre des entités du beylicat la Barvynie. On sait aussi, que les Bozkurt du Beylicat de Marmar ont envoyer des hommes causer des troubles en Morzanov. Où on sait aussi, que le Beylicat de Tchorum, capitale militaire du pays, est en constant mouvement et agitation. Aucun mot n'est jusque là sortit, les journaux même n'y ont à peine fait allusion, mais les sueurs d'effort de certains et la puanteurs d'autres se font ressentir à tout les coins de la Sublime Nation. Il faut le savoir, le Grand Beylicat Aykhanide interdit le communisme dans sa constitution même, alors il doit être compris de tous, qu'elle ne restera jamais longtemps silencieuse face à la menace de ses valeurs ou de ceux qu'elle côtoie cordialement ou amicalement.

C'est un premier grand pas qu'est venu posé le Grand Bey en Khardaz aujourd'hui. A son départ de ce bureau, les deux nations se lieront d'une relation dont les échos se feront entendre au cour le l'histoire future du Nazum, et ce pour longtemps on l'espère. A l'image des trois sujets qui vont être évoquer et vont donner entreprise, le Grand Bey a ramené trois personnes ; Alper Kamar Agha, ministre des Affaires étrangère, est le pour ce premier sujet. La CSN et la position que la Yözidie prendra envers ou contre elle, qui déterminera les bases de la relation Khardazo-Aykhanide. Le représentant du conseil communautaire orthodoxe est là pour rassurer le Tsarat quant à la position du Grand Beylicat sur les valeurs orthodoxes du Nazum, que les Yözid ont toujours préservée dans leur histoire comme leur propres valeurs. En effet, le Grand Beylicat Aykhanide possède un conseil communautaire religieux pour les trois religions abrahamiques mentionnés dans le coran ; musulman, chrétien et juif. Le conseil orthodoxe étant l'une des organe du Haut-Conseil communautaire chrétien Aykhanide. Enfin, l'un des fils du Grand Bey, l'Agha(prince) Ilkhan Ayhanoglu, il est là pour le sujet qui sûrement est la plus bonne ; celui de faire en sorte que la relation qui sera nouer perdure, plus que ça qu'elle soit féconde de fruits pour les deux nations. Ainsi, quand le Tsar lance de la CSN, c'est le ministre et le Grand Bey qui écoutent attentivement, Kamar Agha préparant les dossiers nécessaires pour les remettre au Grand Bey. Ainsi celui-ci s'exprime ;

"La confédération socialiste, et je ne dirais qu'elle est nazuméenne, car leurs idées ne sont en rien le fruit de notre béni continent ; est une organisation des plus dangereuses que notre nation ait vu depuis le siècle dernier. C'est la plus grande menace au jardin de rose que mon aïeux Selim Ier à fait émerger et que j'ai jusque là de mon mieux entretenu et protéger. Et cette menace, je le craint touche directement le jardin que vous, chère Tsar avez construit de vos mains. Sachez que nous ne croyons encore à aucune bonne intention de nul de ses membres et encore moins de la confédération. Seules de mauvaises et hostiles se font ressentir.

Je vais vous dire réellement ce que je sais très bien sur leur intentions, ils voient le confort trop luxueux pour nous. Ils voient la paix trop avantageux pour nos peuples. Et je ne peux vous laisser inquiet et sans réponse sur mon opinion à moi ; sachez que le Grand Beylicat préservera son confort et sa paix intérieur, tant qu'existera à l'autre bout du continent un Tsarat qui avec nous sera fort à préserver son confort et sa paix intérieur.

Il n'y a aucun doute la dessus, que si nous ne pensons de cette manière aux uns et aux autres, en espérant que la menace qui éclate sur l'un ne se propage sur nous, alors nous commettrions une erreur qui nous coûtera tout ce en quoi nous croyons. C'est pourquoi je suis aujourd'hui là en personne devant vous, Tsar du pays de Khardaz, d'une part pour ne pas vous laisser tomber avec ce en quoi nous croyons, et d'autre part pour qu'aucune mains vicieuses viennent vous aider pour en retour vous dérober votre souveraineté. Nous sommes là justement, pour qu'en Khardaz, la souveraineté soit préserver. Si Dieu le veut, à la fin de nos discussions, c'est cette relation là que nous aimerions construire avec vous."
— Je suis plus que ravi de vous savoir du même avis que moi sur ce sujet et d'autant plus de savoir que le Grand Beylicat Aykhanide veut se tenir auprès du Khardaz. Comme vous l'avez dit, nous devons rester soudés face à l'ennemi pour pouvoir survivre. Cependant j'ajouterai aussi que nous ne méritons pas de vivre "en survivant", nous méritons de vivre en paix. Le Nazum a toujours été illustré par l'image d'un jardin paisible et ce n'est pas cette confédération rouge qui doit détruire cette image. Nous devons aussi éviter d'attirer trop le regard des nations étrangères qui verraient elles aussi le moyen d'user de leur impérialisme. C'est pour cela que nous avons évoqué à quelques reprises la possible création d'une coalition, d'un bloc, qui se tiendrait face aux rouges. Ce bloc serait constitué de nations du Nazum Septentrional et pourrait par la suite forger une alliance solide avec le nord nazuméen une fois la CSN vaincue. Car oui, je vous parle de vaincre la CSN car, comme dit précédemment, nous ne devons juste survivre, nous devons vivre et nous ne pouvons pas vivre avec de telles nations près de nos frontières. Il en est un devoir pour nous afin de protéger nos futures générations. Que pensez-vous de cette idée de coalition ?
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A la fin du 19ème siècle, les sept beylicats ont conclu une alliance qui avait vocation à durer dans le temps. Cette alliance avait certes été conclu dans un autre environnement que celui de cette rencontre, mais s’était produit dans un contexte qu’on peut étrangement lier assez facilement à la situation actuelle des nations du Kyrkuzaï. En effet, dès le 19ème siècle les sept Beylicat s’était rendus compte qu’à l’époque où ils vivaient, le fait qu’ils soient séparés et aussi souvent en conflit, était un danger pour la survie et la pérennité du peuple yözid. Alors, en 1879 le premier conseil des Hauts-Beys se réunit, un accord est signé et commence l’ère de l’Alliance des Beylicats qui avait vocation à durer dans le temps. Or cela ne fut pas le cas, assez rapidement les intérêts individuels ont repris le dessus, certains conseils beylicaux ont intenter leur nation à tourner l’alliance à leur profit, d’autres ont simplement docilement retiré leur engagement dans l’alliance pour se concentrer sur leur propre situation. En bref, l’alliance n’a pas tenu à cause de raisons externes comme internes, et ce car elle ne tenait que sur un bout de papier et un engagement bancal. A la mort du plus vieux des Haut-Beys, celui du Beylicat Aykhanide qui avait invité la fondation de l’alliance, les autres Haut-Beys se sont tous jetés entre eux. Aucun conseil ne pouvait se réunir sans dispute et conflit, ils ne pouvaient presque plus se blairer. Voyant l’oeuvre garantisseur de paix de son père s’effondrer de son défunt père, les autres Haut-Beys se disputer dans leur intérêts et non celui du peuple yözid, le Haut-Bey Selim Ier aurait d’un coup de hache détruit la table du conseil où siégeaient les autres Beys suzerains. Bien qu’assez tard dans l’histoire, un Haut Bey décida enfin d’unifier les Beylicats et affirmer sa souveraineté qui lui sera donné par Dieu et reconnu par le peuple yözid. Se lança une période sanglante de guerre entre les sept beylicats qui durera plus de trente ans, ou un par un chaque beylicat cédera face à la colère ou la miséricorde du Grand Bey Selim Ier, fondateur de la Sublime Nation Aykhanide. De par cette partie de son histoire, le Grand Beylicat voyait d’un œil méfiant les alliances inter-étatiques, celles-ci sont fragiles et peu concrètes. Ainsi, les agents Aykhanides avaient réfléchi à une toute autre manière de procéder à des alliances, en se rapprochant plus désormais d’unions, qui elles durent. Le Grand Beylicat elle-même est le fruit d’une unification, bien qu'elle fut dans son cas forcée. C’est avec cette intention que cette rencontre fut lancée également.


Au fur et à mesure que le Tsar s’avançait dans ses propos, le sourire du Grand Bey s’en élargissait et son expression s’en découvrait d’enjolivement. Cette rencontre est celle des esprits, des cœurs et des valeurs des nations du Kyrkuzaï. Ainsi, les paroles deviendront des actes, que l’histoire saura inscrire d’or sur marbre ; le ministre des Affaires étrangères, Alper Kamar Agha, qui jusque-là était emmêlé dans ses dossiers, arrive tête baissé et avec dos courbé et révérence entre les deux dirigeants, pour poser sur la table devant eux un document dont la couverture laissait paraître les décorations parlaient presque à la place de la prise de parole du Grand Bey ;


“Cher Tsar, votre demande nous vient au cœur, et c’est là aussi tout ce à quoi nous aspirons avec votre nation. En revanche, voyez-vous, l’histoire nous a appris que les alliances tenant sur des bouts de papiers ne tiennent pas longtemps, que l’unification requiert plus que des paroles transcrites dans des conventions, elle requiert l’expression et le fondement sincère émanant des valeurs et liens partagés. Ainsi, aujourd’hui, nous voulons nouer des liens avec votre nation qui dureront au-delà de ma mort et du vôtre, que comme la nation et l’Etat sont à vocation permanente, nos liens le soient avec elles. Pour celà, nous voulons vous inviter à réfléchir à l’adhération du Khardaz au sein de la Sublime Maison Aykhanide et la grande famille de nation qu’elle représente. Par cela, devenez nation sœur du Grand Beylicat, car nulle doute que les valeurs et intérêts que nos peuples et nos nations ont en communs qui nous réunissent aujourd’hui sont de la même comme le sang coulant dans les veines d’une fratrie, et nous croyons fortement que celà sera encore plus acté, en faisait s’unir nos dynasties par le biais de liens sacrées et familiaux. Par ce traité, je demande avec la permission de Dieu et selon la parole du Prophète Muhammed Sallallahu Aleyhiwesselem, la main d’une des filles de votre maison pour celle de mon fils ici présent.”

Le jeune Beyzâde (bey prince) et le représentant communautaire orthodoxe se lèvent, le jeune Aykhanide serre son poing contre sa poitrine et courbe son dos en guise de respect, il s’exprime ;


“Je jure au nom de mon Seigneur, que votre fille trouvera comme votre nation un foyer fort et respectueux des valeurs de nos peuples au sein de la Sublime Maison.”

Le religieux s’avançe et ajoute ;


“Au moment de l’invasion mongole, lorsque nos ancêtes orthodoxes vivaient sous la faible nation Gorgipliote soutenu par les Rhêmiens, la moitié de notre patrimoine ont été détruite. Et alors, un autre peuple est arrivée de l’Est, alors que nos ancêtres craignaient devoir quitter les terres de ces continents, ce peuple hérétique est venu repousser les mongoles. Ils nous ont écoutés, et certains ce sont même convertis à notre foi, leur dirigeants, eux, nous ont acceptés et aidés à reconstruire nos cités dans lesquelles nous avons vécus libres. Plus tard, ils ont embrassé la foi du Dieu unique à travers l’Islam, et alors que nous croyions cette fois notre destin scellée, leur acceptance et leur aide n’ont fait qu’augmenter.


Aujourd’hui, comme les mongoles à l’époque, se trouve au Nord des armées d’incroyants voulant détruire notre patrimoine. Au nom de la survie de l’orthodoxie, et en l’honneur de l’histoire que nous avons partagés avec les yözids, nous vous demandons à vous, Tsar, qui tenez votre pouvoir par Dieu pour ses fidèles, de n’avoir aucun doute quant à la caducité de ce mariage. Car nul doute qu’elle sera pour le monde chrétien que des plus bénéfiques.”


Ainsi reprend le Grand Bey ;


“Amis, cette demande peut paraître précipitée, mais ne doutez en rien pour autant de sa véracité.”



SUBLIME MAISON AYKHANIDE



Convention de lien : “des Nations Soeurs”


Préambule

Cette convention émane de l’engagement des deux nations signataires, qui seront par elle liées au sein de la Maison Aykhanide. Cette compilation de dispositions “des Nations Soeurs” de la Convention de lien de la Sublime Maison Aykhanide, a pour objectif d’unir officiellement les deux nations signataires de par leurs valeurs, finalités, opinions, normes et intérêts en communs ; mais présente également un acte de d’alliance célébrée par un mariage entre les deux dynasties régnantes des deux nations. Cette alliance sera par la présente reconnue par les deux nations comme d’une autorité judiciaire supérieure aux lois internes du pays à l’exception des lois fondamentales et constitutionnelles, mais également comme sacrée par les liens qui les unit pour toujours. Ne sera valable de briser cette alliance que le motif d’un désengagement affirmé d’une des deux nations qui irait à l’encontre des principes fondamentaux de l’autre. Par les dispositions ci-dessous, le Tsarat du Khardaz se lie au Grand Beylicat Aykhanide par le biais de la Sublime Maison Aykhanide.


TITRE PREMIER : DISPOSITIONS COMMUNES

Article premier : Des statuts et reconnaissances

Les deux nations feront partie de la Sublime Maison Aykhanide, eu sein duquel ils partageront le statut liatif de nation sœur.

Article I.I : La Maison Aykhanide reconnaît ainsi les Nations sœurs comme États souverains et indépendants, dotée d’un gouvernement conforme à sa Constitution.

Article I.II : Lui garantit son intégrité territoriale et constitutionnel, tant contre toute menace et agression externe qu’interne.

Article I.III : Reconnaît son peuple et sa nation souveraine, contre lequel le Tsarat s’engage à aligner sa politique extérieure et militaire sur celle de la Maison Aykhanide et des nations qui lui sont affiliées, à exécuter les obligations présentes dans le traité, et à reconnaître la Sublime Maison Aykhanide comme autorité indépendante et autonome agissant pour l’intérêt générale de toutes les nations affiliées à elle.

Article I.IV : Les deux nations brandiront auprès de leurs symboles nationaux celui de la Sublime Maison Aykhanide.


Article II : Des sujets territoriaux et principes fondamentaux

Les Nations Soeurs, sont éligibles à posséder en dehors de l’autorité de la Sublime Maison Aykhanide, des organes étatiques ou civiles qui leur sont sujets, sans aucune restriction ni obligation envers la maison ou les autres nations ne dépassant les limites des siennes.

Article II.I : Sont sujet d’une Nation sœur son intégralité territoriale lui appartenant, ainsi que toute entité et organe étatique ou gouvernementale sous son autorité.

Article II.II : Sont sujet de la Sublime Maison les organes diplomatiques et entités militaires de la Nation sœur uniquement, et non de ses sujets.

Article II.III : Ainsi, forment les armées des deux nations sœurs une force militaire commune.

Article II.IV : Sont déclarées principes fondamentaux : l’égalité des nations soeurs dans les capitulations qui leur sont cédés, dans leurs obligations et leur statut juridique ; la liberté souveraine de leur Etat et de leur peuple, de se régir, de se gouverner et d’assurer sa pérennité selon leur Constitution ; l’assurance et la garantie de leur patrimoine ; la responsabilité administrative de leur territoire et de ses habitants, ainsi que des agents de l’Etat et de ses trois fonctions judiciaire, exécutif et législatif.


TITRE II : ORGANISATION ADMINISTRATIVE DE LA MAISON

Les peuples des deux nations ayant affirmé leur gouvernement constitutionnel monarchique, leur sera préservé ce régime tant que la volonté générale n’exprime pas une tendance à la changer.

Article III : Des normes conventionnelles

Les Nations sœurs s’engagent à reconnaître les conventions signées par la Maison Aykhanide comme des normes conventionnelles primant sur leurs normes internes ordinaires et règlementaires.

Article IV : De l’autorité internatonale de la Maison

Reconnaîtront comme autorité diplomatique supérieure, reliant l’exercice de cette responsabilité nationale à elle et aux institutions beylicales auxquels participent les agents des deux nations, la Sublime Maison Aykhanide.

Article IV : Du Sublime Conseil

Siègeront à statut égal au sein du Sublime Conseil les représentants et dirigeants des Nations, qui sera présidée par les plus vieux membres de toutes les maisons dynastiques constituant la Maison Aykhanide, ainsi que par le chef dynastique de cette dernière.


Article IV.I : Seront reconnus comme normes conventionnelles primantes toutes les décisions et normes émanant du Sublime Conseil en fonction de leur traité conventionnel.

Article IV.II : Seront garanties les libertés de participation et de non participation, d’expression et de non expression des deux nations sœurs, dans la mesure où la décision émanant est respectée et reconnue.

Article IV.III : Seront adhérées les dispositions de la charte du Sublime Conseil en amont de l’acte conventionnel liant les deux nations.


TITRE III : CAPITULATIONS

Article V : Militaire et défensive

La Sublime Maison Aykhanide s’engage à assurer la défense et les intérêts militaires des nations qui lui sont affiliés. Par la présente, la Nation soeur engagée disposera de capitulations militaires quant à un accès sous demande aux effectifs et engins militaires ; des privilèges de tous les contrats extérieur du Grand Beylicat Aykhanide, Nation soeur engageante, et de la Maison avec d’autres nations ; d’un accès libre aux bases militaires terrestres, navales et aériennes de la Maison, ainsi qu’à toutes les routes les reliants.

Article V.I : Les Nations Soeurs s’engagent à se soutenir mutuellement en cas de guerre défensive comme offensive, dans le but d’éviter toute succombance à leurs peuples respectifs.

Article V.II : Pour assurer les dispositions susdits, les Forces des Armées des Nations soeurs reconnaîtra la compétence d’un Etat-Major de la Maison ; la Sublime Forteresse dont le Quartier-générale siège à Selimiyye (Sélimie) en Tchorum, Yözidie.

Pourront être formés dans des écoles militaires communes des officiers et ingénieurs de la Sublime Maison, ce sur le territoire des deux nations.

Article V.III : Les deux nations s’engagent ainsi que leurs effectifs militaires à respecter les lois en vigueur par la convention de la Sublime Maison Aykhanide et de la constitution de la nation concernée.

Article VI : Diplomatique et externe

Nul traité engageant les Nations sœurs diplomatiquement ou militairement ne pourra être conclu avec une nation tierce à la Maison sans l’accord du Sublime Conseil et/ou du Chef de la Maison.

Article VI.I : Les agents et ministres des organes diplomatiques et militaires devront être enregistrés auprès de la Sublime Maison Aykhanide, ce pour éviter toute interférence de source corruptible ou hostile au sein des Nations liées.

Article VI.II : Les Nations sœurs s'engagent à toujours se tenir dans la position politique et diplomatique au nom de l’intérêt général des peuples de la Sublime Maison.

Article VI.III : Les deux nations s’engagent ainsi que leurs effectifs diplomatiques à respecter les lois en vigueur par la convention de la Sublime Maison Aykhanide et de la constitution de la nation concernée.


TITRE IV : PROCÉDURES CONVENTIONNELLES

Les Nations soeurs, pour le bon fonctionnement de leur affiliation par alliance et de leurs collaboration, s’engagent à suivre divers dispositions procédurale ;

Article VII : De contrôle et de sanction

Respecter le contrôle des organes compétent créé par la Sublime Maison Aykhanide et sa charte constitutive, dans l’objectif de veiller à l’exécution correcte et sans interférence du traité ainsi qu’au respect de l’intérêt général des peuples souverains liées. En cas de non respect de la convention et la charte constitutif de la maison, respecter, reconnaître et accepter les sanctions du Sublime conseil et du comité de contrôle.

Article VIII : De la révision

Respecter la procédure de révision, voulant que les parties ont le devoir de se réunir lorsque l’un le demande dans l’objectif de réviser la convention de lien. Situation dans laquelle, en la présence du comité de contrôle, les deux parties pourront procéder à la révision des dispositions dans la limite de l’intérêt général de leur peuples et de leur nation.

Article IX : De conflit

Régler les conflits de façon cordiale et sans chercher à nuire à aucune nation affiliée ni organe de la Sublime Maison Aykhanide, en acceptant de se soumettre à la jurisprudence des autres nations affiliées et du comité de contrôle pour régler le conflit.

Article X : De l'abrogation

La garantie de désengagement leur étant accordé dans la mesure où un référendum du peuple et une expression du gouvernement est de rigueur, les Nations sœurs peuvent procéder à l'abrogation de la convention de lien suite à une demande au Sublime Conseil qui devra être étudiée en moins de 12 mois.


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