Création de pays : FEDERATION COMMUNISTE LIBERTAIRE D'USTIA
Généralités :
Nom officiel : République Fédérale Communiste Libertaire d'Ustia
Nom courant : RFCLU/Ustia
Gentilé : Ustien(ne)s
Inspirations culturelles : Commune de Paris, Makhnovtchina, FAI/CNT (Guerre d'Espagne de 1936)
Situation géographique :
Langue(s) officielle(s) : Ustien
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : Toutes (dialectes+langues nationales+langues mortes)
Drapeau :
Le rouge, la faucille, le marteau et l'étoile rappelle l'inspiartion communiste d'Ustia. Le noir et "Maktnovchina" en cyrilique (Махновщина) rappelle l'inspiration anarchiste de la fédération. Enfin, les armes croisées rappellent que cette fédération s'est construite suite à une révolution.
Devise officielle : "Gauches de tous les pays unnisez-vous!"
Hymne officiel :
Capitale : Vortst, 4 050 000 habitants
Autre grandes villes :
- Kremlingrad (ville portuaire), 3 000 000 habitants
- Salaskoye (ville du nord), 2 000 000 habitants
- Ishibna (ville du sud), 1 500 000 habitants
Population : 22 131 144 habitants (185 976km²)
Aperçu du pays :
Présentation du pays :
Avant le XIe siècle :
Le chaos et les luttes tribales étaient la norme là où s'étant actuellement Ustia. En effet, il y avait sur ce territoire environ 80 tribus, seul ceux qui vivaient dans les montagnes du nord-ouest purent se développer, en découvrant notamment l'élevage et la métalurgie. Ce développement technologique dut à un isolement des autres tribus et donc une paix permanente leur permit de prendre une avance considérable sur les tribus des plaines. Puis, en 946, Vladimir Ramonav devint chef de la tribu des Ustiniens, qu'il renomma Ustiens, car il trouvait qu'Ustinien ne faisait pas assez guerrier. Sa grande décision fut de faire lever une grande armée et de quitter les montagnes pour aller voir ce qu'il y avait dans les plaines. Il réalisa son projet, et en 954, il arriva dans les plaines. Très rapidement, il se rendit compte de la supériorité de son armée sur celle des tribus des plaines, il décida donc de soumettre ses populations. Malheureusement pour lui, il fut tué lors d'une bataille contre les Smarz, une tribu très féroce et combative. À sa mort, les anciens de la tribu nommèrent Youssef Ilitch, un opposant des Ramonav à la tête de la tribu, et sa première décision fut d'abandonner la conquête des plaines. Cette décision déplut fortement aux grands-officiers qui se sentaient lésés par une telle décision, ils décidèrent donc, sous l'impulsion d'Igor Ramonav, de fomenter un coup d'Etat contre les anciens du village et les Ilitch. Ce coup d'Etat réussi et Igor Ramonav se proclama roi et devint donc Igor Ier le conquérant. Igor et ses descendants envahirent progressivement l'actuel territoire de la RFCLU qui devint le grand royaume d'Ustia. En 1071, pendant le règne de Vladimir VI, le pacifiste, les guerres d'expansion prirent fin et commença ainsi une nouvelle ère.
XIIe au XVIe siècle :
Cette période qui commença sous Vladimir VI, le pacificateur fut marqué par une grande prospérité, en effet, hormis quelques conflits avec les royaumes voisins pour un demi-lopin de Terre, une révolte d'esclave qui fut durement réprimé et une tentative de coup d'état mené par les Ilitch, le pays connut une grande paix, une extrême stabilité politique et une amélioration technologique et économique. Cependant, au nord-est, une menace commençait à se préciser, le royaume de Khardaz. En effet, ce royaume avait, en 1585, envahit Namarov, un territoire au nord d'Ustia dont certaines des Cités-États étaient alliés à Ustia. Le roi en place le prit comme une déclaration de guerre et fit lever son armée pour aller défendre son allié. Malheureusement, avant même que l'armée ustienne soit prête, Namaroz fut entièrement annexé. Le roi Kirill II prit donc la décision d'entretenir une armée permanente bien plus importante, mais il n'alla pas essayer de libérer Namaroz, jugeant cette expédition trop risquée. Face à cette inaction, Godric II, le roi de Khardaz, décida de poursuivre ses ambitions expansionnistes.
XVIe à 1797 siècle :
Cette période commença en 1588 lorsque les croisés Khardaziens envahirent Ustia pour répandre la foi orthodoxe. En quelques années, Ustia fut envahie et pacifiée par Khardaz. Maintenant, qu'Ustia faisait partie intégrante de Khardaz, le peuple fut converti de force à l'orthodoxie, et forcé d'appliquer un système patriarcal. Il y eut de nombreuses insurrections menées par les Ustiens mais elles furent toutes réprimées dans le sang par les armées d'occupation. Pendant ce temps, les derniers membres de la famille Ramonav attendent leur heure, cachés dans les montagnes du nord-ouest. Leur heure arriva en 1797 lors de l'invasion de Khardaz par l'Empire de Mor. Profitant de la désorganisation des armées d'occupation, les Ustiens en profitèrent pour se libérer de la domination khardazienne. Le chef des Ramonav, Nikita, reprit le trône de ses ancêtres et devint Nikita IX. Il réussit à éviter l'annexion de son pays par l'Empire Mor en négociant un tribut. Chaque année, Ustia devait payer une certaine somme à l'Empire Mor pour conserver son indépendance.
XIXe siècle :
Après la mort de Nikita IX, Igor II monta sur le trône et il assura la charge du tribut de sa propre poche. Il préleva quand même des impôts qui permirent de lancer l'industrialisation de l'empire d'Ustia et d'entretenir une armée nationale. Cependant, il ne réussit pas à lancer une industrialisation uniforme. En effet, le nord (très proche de la capitale et de l'armée nationale, en pleine modernisation) c'est fortement industrialisé alors que le sud est resté très agricole.
Ce siècle fut nommé l'ère libérale, car, à la suite d'Igor II, les empereurs vont accorder de plus en plus d'autonomie à leur propre population, ils vont poursuivre l'industrialisation et créer une armée nationale composée de membres du peuple et plus de nobles et de mercenaires, même si ces derniers vont continuer à exister. Pourtant, un événement va tout faire basculer, en 1960, l'année de la proclamation de la RSFSM (République Socialiste Fédérative Soviétique Mor), certains nobles, notables et bourgeois Ustiens vont se réunir pour créer un parti, le Parti Indépendantiste Ustien (PIU), et écrire un manifeste dans lequel ils exposent leurs idées. Parmi ces idées, il y a arrêté de payer le tribut, car "nous ne payons plus pour conserver notre indépendance, mais pour financer l'expansion d'une idéologie contre-nature, celle qui consiste à dire que le peuple peut décider à égalité avec la noblesse." Son autre proposition est de faire fermer le Parlement, car "il est l'expression de cette idéologie contre-nature". Ce manifeste emporte immédiatement une énorme adhésion parmi la noblesse qui tente par trois fois de faire fermer de force le Parlement. Au fur et à mesure, le peuple adhérait de plus en plus aux idées du PIU qui remporta les élections de 1901 et firent immédiatement fermer le Parlement et stopper le payement du Tribu.
XXe siècle :
Ce siècle commença très mal avec la fermeture du Parlement, mais, très vite la situation tourna au désavantage de la noblesse. En effet, en 1911, un homme nommé Eugène Varlin arriva à Ustia. Il était citoyen de l'Association des Comités et Conseils de Ravendrecht et qu'il était en train de parcourir le monde pour présenter le mouvement anarchiste aux autres pays. Cette idéologie ne fut pas bien accueillie au nord très ouvrier et acquit au Royaume conservateur, car il les faisait vivre. Cependant, lorsqu'il arriva au sud, il découvrit un monde agricole très différent du sien, mais également beaucoup plus républicain et insatisfait que le nord. Très rapidement, au sud du pays, se forma un Parti Communiste Libertaire d'Ustia (PCLU) qui obtint un fort soutien dans le milieu agricole. En 1933, au nord, eu lieu l'accident de Garyuz. Garyuz, était une entreprise tenue par des bourgeois de Vortst et qui fabriquaient des armes, par malheur, un jour une caisse d'arme explosa et toute l'usine avec. Il y eut dans tous le pays de grandes commémorations en mémoire des ouvriers tués, pourtant, le peu de compassion des propriétaires de l'usine mit en rage le PCLU, mais aussi un autre homme, Sergei Oulianov, qui voulait une révolution, tout comme le PCLU, la fin de la direction des moyens de production par les nobles et les bourgeois, comme le PCLU, et l'instauration d'une dictature du prolétariat, par opposition au PCLU qui voulait l'instauration d'une démocratie horizontale. Très rapidement, le peuple lança une révolution contre la royauté.au nord, la révolution était mené par le Parti Communiste Autoritaire d'Ustia (PCAU) d'Oulianov et le PCLU. Comme les deux partis n'arrivaient pas à une entente sur la forme que devrait prendre le régime qu'ils voulaient mettre en place. Ils décidèrent, en 1935, de diviser le pays en deux. Au sud, le PCUL était maître et au nord, c'est le PCAU qui commande. En 1975, le PCAU fut renversé par la population qui ne voulait pas subir un régime autoritaire et Ustia fut réuni en un seul pays, la RFCLU.
Économie : Le pays dispose d'un sol riche, de terres fertiles et de ressources abondantes telles que le poisson. Son économie ressemble à celle d'un pays moderne :
Industrie : 40%
Agriculture : 30%
Géographie : Le pays est assez vaste et assez plat. En effet, on note l'absence de massif montagneux. Seulement quelques montagnes sont présentes dans le nord-ouest du pays. Le pays dispose de grandes terres arables et industrialisées ainsi qu'une mince bande passant au sud de Khardaz assurant la liaison avec la mer..
Mentalité de la population :
La population est très heureuse des nombreuses libertés qui lui sont accordées. Ustia a par exemple légalisé le mariage pour tous, reconnut la communauté LGBT+, la liberté d'expression est presque totale (presque, car l'apologie du racisme et de la haine sont interdites) et le pluralisme politique est présent. Le droit de grève est assuré par la Constitution. L'immigration est assez importante, car la RFCLU est très accueillante et que les valeurs communistes libertaires plaisent. Ces valeurs sont la socialisation des moyens de production, l'autogestion et la démocratie directe, une économie basée sur les besoins, l'abolition de l’État et des institutions coercitives, la solidarité et l'entraide et l'émancipation individuelle et collective. Malheureusement, cette importante immigration peut entraîner des frictions dans la population. Ces frictions restent pourtant secondaires car tous les habitants poursuivent le même idéal de liberté. La majorité des immigrés sont des tribus nomades vivant dans les steppes du sud d'Ustia. Les autres viennent des pays voisins.
Place de la religion dans l'État et la société :
La RFCLU ne reconnaît aucune religion, mais chacun est libre de croire en qui il veut du moment que ça n'entache pas la laïcité. Malgré cette liberté de culte laissé à la population, les ustiens "de souche" se méfient énormément des cultes depuis l'occupation khardazienne qui a imposé la religion orthodoxe. Ce sont donc principalement des immigrés et des ustiens issus de l'immigration qui pratiquent des cultes. Le culte le plus pratiqué est le chamanisme, lié au fait que la majorité de l'immigration est réalisée par les populations nomades qui vivaient dans les steppes bordant le sud d'Ustia.
Politique et institutions :
Institutions politiques :
La RFCLU, comme son nom l'indique est une fédération décentralisée divisée en 60 provinces qui possèdent chacun 1000 représentants au Makhno Soviet, l'Assemblée de la RFCLU. Ces 600 élus, élus au suffrage universel direct et proportionnel, sont chargés de gouverner la province qui les a élu. Le Makhno Soviet est chargée de la rédaction et du vote des lois, mais elle n'est pas seule dans ce cas. En effet, le Référendum d'initiative citoyenne (RIC) est en vigueur en Ustia. Cela signifie qu'un texte législatif signé et accepté par 600 personnes est immédiatement soumis à un référendum. En plus de l'Assemblée, il existe un conseil plus restreint et élu par le peuple, mais sous autorité de ce dernier et de l'Assemblée, ce conseil s'appelle le Conseil représentatif d'Ustia. Il a pour charge de représenter Ustia sur la scène extérieure et de présider les débats au Makhno Soviet. A ce moment là, c'est le membre du Conseil chargé du sujet sur lequel se tient le débat qui le préside. Par exemple, s'il y a un débat sur les finances d'Ustia, c'est le membre du Conseil chargé des Finances qui présidera le débat. C'est un peu un gouvernement décoratif. Si le peuple considère que le Conseil ne le représente plus, il peut le renverser par un vote populaire. Cette mesure est là pour éviter que le Conseil n'ait l'envie d'outrepasser ses fonctions. Les élections législatives et les élections du Conseil ont lieu tous les ans. Au Conseil, une même personne ne peut se présenter deux fois de suite au même poste.
Composition du Makhno Soviet
En plus du PCLU, il existe d'autres partis :
- le Parti communiste autoritaire ustien (PCAU)
- le Parti communiste démocrate ustien (PCDU)
- le Parti libéral réactionnaire (PLR). Ce parti est libéral dans le sens économique du terme et réactionnaire, car il souhaite revenir sur la socialisation des moyens de production.
- le Parti impérialiste ustien (PIU)
Le PCLU et le PCDU ont formés la Coalition Libertaire qui est actuellement majoritaire à l'Assemblée et qui propose une liste commune pour le Conseil
Le PCAU, le PLR et le PIU forment la Coalition Autoritaire qui est actuellement dans l'opposition mais qui n'arrive pas à proposer de liste unique pour le Conseil et pour certaine proposition, le PCAU soutient la coalition libertaire.
De plus, les armées ustiennes sont dirigés d'une manière assez particulière. Chaque armée élit un Douma qui est chargé de son commandement pendant un an. De plus, chaque année, toutes les armées ustiennes se réunissent pour élire le Douma national qui est composé de 1000 soldats. Le président du Douma national n'est pas élu par les soldats et ne possèdent à ce titre aucun de droit de décision mais il dirige les débats et donne la parole aux élus. Cette personne est le membre du Conseil représentatif chargé de la Défense.
Schéma récapitulatif du fonctionnement des institutions
Principaux personnages :
Viktor Vsevolodovich
Co-président du Conseil et membre du PCLU
Madgalina Valerievna
Co-présidente du Conseil, membre du PCDU
Lev Nikitovitch
Membre du Conseil chargé des relations avec le Makhno Soviet, membre du PCDU
Mara Georgievna
Membre du Conseil chargée de l'Education et de la Jeunesse, membre du PCLU
Petr Maximovitch
Membre du Conseil chargé des Finances, membre du PCLU
Madgalina Romanovna
Membre du Conseil chargée de la Défense, membre du PCDU
Lubomir Sergeyevich
Membre du Conseil chargé des Affaires Etrangères, membre du PCDU
Tanya Yevgenievna
Membre du Conseil chargée de la Transition Ecologique, membre du PCLU
Alexei Sergeiovitch
Président du PLR, et chef de la Coalition Autoritaire et donc de l'opposition.
Kadnikov Konstantinovich
Co-chef de file du PCLU au Makhno Soviet
Budylina Vitalievna
Co-cheffe de file du PCLU au Makhno Soviet
Madgalina Antonovna
Co-cheffe de file du PCDU au Makhno Soviet
Rollan Valentinovich
Co-chef de file du PCDU au Makhno Soviet
Dionisiy Leonidovich
Chef de file du PCAU au Makhno Soviet
Milorad Olegovich
Chef de file du PIU au Makhno Soviet
Politique internationale :
La RFCLU n'écarte pas la possibilité d'une entente avec la Confédération Socialiste du Nazum, car nous possédons des idées assez proches. Cependant, nous restons idéologiquement plus proches des Quatre Vallées donc nous privilégierons plutôt la création d'une Internationale Communiste Libertaire avec Les Quatre Vallées et la Confédération Socialiste du Nazum.
Nos relations avec Khardaz sont assez froides, car nous partageons une vision du pouvoir très différente, mais nous ne possédons aucune raison d'être en conflit avec eux.