Création de pays : République de Mazaride
Généralités :
Nom officiel : République de Mazaride
Nom courant : Mazaride
Gentilé : Mazaridien·ne
Inspirations culturelles : Méditerranéen aride / Maghreb littoral / influences portuaires internationales
Situation géographique :
Langue(s) officielle(s) : Arabe et Anglais
Drapeau :

Devise officielle : « Par le sable et la mer »
Hymne officiel :
Monnaie nationale : Dinar mazari (MZD)
Capitale : Sarim est la principale ville et la capitale du pays. Ville côtière, c'est là que ce concentre tous les pouvoirs et la majeure partie des richesses.
Population : 82 400 000 habitants, 70% arabes, 20% noirs africains, 10% blancs (vestiges du protectorat)
Aperçu du pays :
Présentation du pays :
Né d'un regroupement de cités portuaires et de tribus du désert, le Mazaride dépend principalement du commerce maritime. Protectorat limité aux ports au début du XXe siècle, il recouvre son indépendance en 1954 sous la forme d’un sultanat centralisé : nationalisations en masse et parti unique, au prix d’une modernisation incomplète. Les grandes grèves de 1989 provoquent la chute du régime et l’avènement de la République. Une décennie plus tard, l’ouverture économiquefait émerger une classe urbaine nouvelle. Le grand scandale portuaire de 2013 réécrit les règles du jeu institutionnel et place l’anticorruption au cœur du discours public.
Aujourd’hui, le Mazaride est une république présidentielle plébiscitaire en voie de démocratisation. Le Chef de l’État, élu à vie par plébiscite en 2017, s’appuie sur un gouvernement réformateur et une Assemblée élue tous les cinq ans. Les priorités nationales étant actuellement le développement et la modernisation du pays, et la création d'un plan pour la jeunesse qui représente la majeure partie de la population (accès à l'éducation, et lutte contre le chômage des jeunes) .
Mentalité de la population :
Le Mazaridien se définit par une double fidélité : au littoral qui nourrit son imaginaire (lagunes, ports, horizon ouvert) et au désert qui forge sa patience, son sens de l’effort et de l’économie des ressources. Dans un pays où l’eau douce est rare et décide de tout, la population valorise l’ingénierie pratique et la débrouillardise : réparer, optimiser, réutiliser. Cette culture technique, enseignée dès l’enfance, alimente une fierté collective pour les grands chantiers hydriques et solaires.
Sur le plan civique, la société privilégie la stabilité et l’ordre ; on accepte un État fort tant qu’il maintient les prix essentiels, livre des infrastructures et protège les emplois. La presse semi-libre et les réseaux sociaux sont suivis avec intérêt.
Les villes côtières cultivent un esprit de communauté ouverte : quartiers mêlés, entraide de quai, goût du commerce, curiosité pour l’étranger et sens de l’accueil. Dans l’intérieur des terres, on retrouve la solidarité de voisinage, le respect des anciens et une sobriété fière. La jeunesse urbaine ,bilingue, connectée, séduite par l’économie numérique, aspire à la mobilité sociale et à la méritocratie ; elle est sensible aux thèmes de transparence, d’écologie concrète (eau, propreté des plages) et d’égalité d’accès aux opportunités.
Place de la religion dans l'État et la société :
L’histoire récente du Mazaride a été marquée par le Sultanat athéiste (1954–1989), qui a nationalisé l'ensemble des biens religieux et interdit la présence des religions dans l’espace public.
Depuis 1989, puis surtout depuis la révision de 2013, l’État se définit comme strictement neutre : aucune religion n’est reconnue comme majoritaire ni historique, et aucune confession n’est subventionnée directement. Le cadre juridique garantit la liberté de conscience, la liberté de culte et le droit à la non-croyance.
La majeure partie de la population est athée ou agnostique.
Politique et institutions :
Institutions politiques :
Constitution :
Texte fondamental de 2013, profondément révisé en 2017 (“plébiscite de stabilité”) : exécutif renforcé, neutralité de l’État en matière religieuse, décentralisation encadrée.
Chef de l’État (Présidence de la République):
Élection à vie par plébiscite national (dernier plébiscite : 14/05/2017).
Attributions :
Nomme et peut révoquer le/la Premier·e ministre.
Peut légiférer par ordonnances sur habilitation limitée dans le temps (ratification obligatoire par l’Assemblée).
Droit de dissolution de l’Assemblée (au plus une fois par an).
Chef des armées, préside le Conseil de sécurité nationale.
Saisine directe de la Cour constitutionnelle sur les lois et traités.
Vacance/empêchement : un Conseil de Régence (Président·e de la Cour constitutionnelle + Chef d’état-major + Premier·e ministre) assure l’intérim ; nouveau plébiscite sous 90 jours.
Gouvernement :
Dirigé par le/la Premier·e ministre, responsable de la conduite de la politique nationale sous l’autorité du Chef de l’État.
Responsabilité politique : l’Assemblée peut voter une motion de blâme (effet politique, non contraignant juridiquement).
Pouvoir réglementaire, préparation du budget et négociation des partenariats stratégiques (eau/énergie/ports).
Pouvoir législatif — Assemblée nationale :
Chambre monocamérale de 250 sièges, mandat 5 ans.
Scrutin mixte : 154 sièges à la proportionnelle nationale (listes, seuil 7 %), 96 sièges en circonscriptions uninominales.
Compétences : vote des lois, budget, ratifications de traités, évaluation des politiques publiques, commissions d’enquête (pouvoirs coercitifs limités).
Après dissolution, élections organisées sous 40–60 jours ; l’Assemblée se réunit de droit 8 jours après la proclamation des résultats.
Justice & contrôle des normes :
Cour constitutionnelle (9 membres, mandat de 8 ans non renouvelable) : 5 nommés par la Présidence, 2 par l’Assemblée, 2 par le Conseil supérieur de la magistrature. Contrôle a priori/a posteriori des lois, contentieux électoral national.
Conseil supérieur de la magistrature : nominations, discipline, garanties d’indépendance.
Décentralisation
État unitaire avec 10 wilayas + 2 métropoles (Sarim, Almara).
Les walis (présidents des wilayas et des métropoles) sont nommés par décret présidentiel après avis consultatif local ; compétences : aménagement, transports, eau & déchets, développement économique.
Autorités administratives semi-indépendantes
HAE (Haute Autorité des Élections) : organisation matérielle des scrutins, contrôle du financement politique, observateurs accrédités. Nomination mixte (Présidence/Assemblée).
AMN (Autorité des Médias & du Numérique) : répartition du temps d’antenne, lutte contre la désinformation, régulation des plateformes (sanctions administratives graduées). Nomination mixte (Présidence/Assemblée).
Autorité portuaire nationale : transparence des concessions, clauses d’intérêt national, audits. Président de l'autorité portuaire nommé par la présidence de la république.
Forces de sécurité & défense
Forces armées sous l’autorité du Chef de l’État ; Garde nationale rattachée à la Présidence.
Processus électoraux
Élections législatives tous les 5 ans ; vote à bulletin secret, listes bloquées pour la proportionnelle.
Parité encouragée par bonus financier, inéligibilités à vie en cas de fraude avérée.
Financement de la vie politique & transparence
Financement mixte : dotation publique selon résultats + dons plafonnés ; publication annuelle des comptes certifiés.
Groupes & partis autorisés (répartition actuelle des 250 sièges)

RM gouverne, avec appuis au cas par cas sur les textes budgétaires.
Principaux personnages :
Chef de l’État
Samir Dallel — Président de la République (élu à vie par plébiscite)
Cheffe du gouvernement
Noura Belqadi — Première ministre
Gouvernement (15 ministres)
Affaires étrangères — Kareem Iskandar
Intérieur & Décentralisation — Salah Nader
Éducation nationale, Enseignement supérieur & Recherche — Ranya Tlemçani
Économie & Finances — Imen Djerbi
Industrie & Mines — Sofia Rahmoun
Eau & Énergie — Lila Karim
Transports & Infrastructures — Hafsa Bel-Rîm
Santé & Protection sociale — Dr Selim Haroun
Agriculture — Nadia Teboul
Environnement, Littoral & Climat — Noura Azahri
Justice (Garde des Sceaux) — Hind Safwan
Travail, Emploi & Dialogue social — Selma Benyahia
Culture & Patrimoine — Layla Qantara
Sports & Jeunesse — Samia Qadri
Armées — Général Karim Bakkour
Hautes fonctions non ministérielles
Yacine Al-Mukhtar — Président de l’Assemblée nationale
Marwan Serroukh — Président de la HAE
Rasha Ouennani — Présidente de l’AMN
Jalil Mezzian — DG de l’Autorité portuaire nationale
Politique internationale :
Le Mazaride est non-aligné : il parle avec tout le monde et signe des accords utiles, sans entrer dans les blocs pour le moment. Ses priorités sont claires : le développement économique via le commerce maritime et la paix entre les nations.