Posté le : 25 oct. 2025 à 18:48:58
Modifié le : 25 oct. 2025 à 18:59:06
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Nomination de Po Yuming en tant que première-secrétaire du PCB : le retour de la monarchie.
Ce 1er décembre 2017, la fille du président Po, Po Yuming, a été nommée première-secrétaire du Parti Communiste Baïshanais. Le président Po, se pensant au-dessus des coutumes de son propre parti, a pris la décision de cette nomination sans aucune consultation. La nomination de Yuming est la première depuis près de vingt ans qui ne se soit pas faite au travers d'un vote, rendant la légitimité de son pouvoir questionnable. Au-delà de la simple question de la légitimité, le pouvoir central du pays nous prépare silencieusement à l'arrivée à la présidence de Po Yuming. Sommes-nous en train de revenir à la monarchie pourtant tant rejetée par le PCB et Po Dongfang lui-même ?
La nomination par la force
La nomination a eu lieu ce matin, à la surprise du pays entier. Des proches du pouvoir affirment même que certains membres du gouvernement n'étaient pas au courant de cette nomination. Et pour cause, elle a eu lieu sans vote ni consultation. Un pouvoir que s'est octroyé le président. Si le manque de démocratie est un défaut que les baishanais pouvaient lui reprocher, ce problème semble inhérent au parti-même.
Les raisons évoquées par le chef de l'exécutif concernant cette passation de pouvoir sont les suivantes : un parti communiste plus fort qu'avant et présent à l'international, dont la charge devient trop importante pour être gérée en parallèle de la présidence du pays. On peut donc s'attendre à voir le visage de Po Yuming s'exporter un peu plus à l'international, pour le plaisir des rêveurs libidineux de l'UICS. Mais l'on peut tout de même se poser la question : qu'est-il devenu à la figure paternelle du pays ? Po Dongfang, qui se plaisait tant à diffuser une image de lui forte presque divine, exprime aujourd'hui des difficultés à enchaîner les postes ? De nombreuses théories suggèrent que le vieux dragon gris serait malade.
Le président prépare-t-il sa succession ?
La nomination de sa propre fille à un rôle aussi important que la présidence du parti n'est pas anodine. Presque tous les présidents de notre jeune République ont été premier-secrétaire du PCB avant d'être élus au sommet du pays. Le souhait de Po semble donc clair : préparer sa fille à la présidence du pays, et les baïshanais à une succession héréditaire.
Cette nomination surprise, et à moins d'un an des élections internes au parti, interroge beaucoup les baïshanais. De nombreuses personnes s'inquiètent de la santé du président et voient en cette nomination une succession proche. Et si le président était réellement malade ? À Taifeng, nous ne nous en inquiétons pas, pensant qu'une succession anticipée à la présidence du pays ne pourra qu'être bénéfique pour le Baïshan.
Cependant, certains bruits de couloir laissent penser que la raison de cette nomination n'a rien à voir avec l'état de santé du président.
Une nomination contestée au sein du PCB
En réalité, même au sein du PCB, la nomination de Po Yuming ne fait pas l'unanimité. Cette nomination sans vote est vue comme un manque de confiance du président envers son parti. D'autres figures internes étaient également préférées, comme celle de Hua Renhua, actuelle première ministre, ou Yin Huili, bras-droit de Po et premier-secrétaire de la Sécurité Nationale. De toute évidence, Po Dongfang ne souhaitait pas les voir reprendre les rênes du parti et a préféré court-circuiter le vote de novembre prochain en nommant sa fille à la tête du parti. La désormais cheffe du PCB cumulera ainsi son nouveau poste et la tête du secrétariat à la Jeunesse.
Le retour de la monarchie ?
La nomination de Po Yuming est très critiquée dans le milieu politique. Certains y voient un retour déguisé de la monarchie et s'inquiètent de voir le pouvoir concentré dans les mains de la nouvelle dynastie Po. Même au sein du PCB, certaines voient commence à s'élever et réclamer un vote anticipé pour élire correctement le premier-secrétaire du parti. Le président Po écoutera-t-il les membres de son propre parti dont il a craché aux visages aujourd'hui ? Rien n'est sûr.