Bienvenue à vous, chers joueurs/lecteurs. La présente encyclopédie est à vocation... encyclopédique, et vous permettra de comprendre et les institutions politiques à Myènè, et les symboles qui composent la représentation de Myènè (drapeau, devise...), et d'autres choses encore.
Attention : Vous ne trouverez pas ici que les institutions, mais plutôt les fondements (dont font partie les institutions), comme la Citoyenneté ou la Hiérarchie Monarchique.
[Alinéa]Le Grand Ogat Myènè est une monarchie héréditaire. Le nouveau monarque est toujours le premier enfant, male ou femelle, de l'ancien monarque. Le pays est composé de quatre fondements principaux : le Conseil des Anciens (Njimbanêrô), qui représente le pouvoir spirituel et ancestral, le Njimbozauoza (Parlement), qui représente le pouvoir législatif, le Tribunat populaire (Ovango), qui représente le pouvoir judiciare, le Komandyom'e (Gouvernement), qui représente le pouvoir exécutif.
Conseil des Anciens (Njimbanêrô) ߣߖߌߡߓ'ߊߣߍߙߐ
[Alinéa]Le Conseil des Anciens (Njimbanêrô) est l'organe qui représente le pouvoir spirituel et ancestral à Myènè ; la société myènèe place beaucoup d'importance dans les traditions et un respect immense et indéfectible envers les anciens du pays, raison pour laquelle cette institution a été crée en 1352 par Ré Pèkèpèkè (Re Pêkêpêkê). Ce conseil réuni les plus âgés de chaque village depuis sa création ; nonobstant il a subit de nombreuses réformes et changement. Par exemple, comme ce conseil réuni la personne la plus âgé de chaque village, les gens les plus âgés des villages nouvellement fondés pouvaient être relativement jeunes, d'autant plus que la création de village se faisait au niveau régional (pour mieux comprendre, pour créer un village il faut trouver un territoire, et il faut que le plus âgé fasse des rituels pour que la faveur des imbuiri de Dieu [des génies, êtres surnaturels au service de Dieu] soient sur eux. Ceux-ci modifient alors un objet rituel en y inscrivant le nom de ce village et celui de son Chef. Pour participer au conseil, il suffit de donner cette preuve auprès des gens chargés de la vérification, et ils te permettrons d'entrer). Pour pallier à ce problème, le père de l'actuel Grand Oga, Ranokè yi Ranombè (Ranokê yi Ranombê), a décider de fixer l'âge minimum à 70 ans pour entrer.
[Alinéa]Le Conseil des Anciens (Njimbanêrô) se réuni au moins une fois par an ; il peut être convoqué à n'importe quel moment par le Grand Oga, un de ses Orevunu, ou une personne ayant une haute charge ; il est à noter que les membres du Njimbanêrô, lorsque convoqués, ne sont pas obligés de s'y rendre. Ils y vont par bonne convenance et par respect des traditions. Le fait de ne pas y aller pourrait nuire à ton image auprès du peuple comme de certains imbuiri. Lors de ces réunions, on y conseil les souverains ou les mandataires, et, lors de la réunion annuaire, on y fait un compte rendu de l'année aux génies, les imbuiri.
[Alinéa]Le Conseil des Anciens (Njimbanêrô) a une fonction de gardien de la mémoire et de l'unité myènèe. Il conseille les membres de l'Etat, le Grand Oga nottament, et permet de recenser les villages de tout le territoire (leurs nombres et noms, car il n'y a ni GPS – difficile de cartographier la plus dense forêt au monde –, ni Internet).
Njimbozauoza ߣߖߌߡߓ'ߏߒߊߎߏߒߊ
[Alinéa]Le Njimbozauoza (Parlement) est l'organe législatif du pouvoir. Il fut un temps, après 1352, où le Conseil des Anciens (Njimbanêrô) avait également une charge législative : il votait les lois préparés par les Orevunu. Cependant, depuis la colonisation Velsnienne puis Visonzane, le modèle de Parlement à vocation législative unique a été préférée au modèle myènè, et, de ce fait, le Njimbozauoza (composé de "Njimba" [Conseil] et "Bozauoza" [Parler beaucoup]) fut créer après 1931 dans la partie sud myènèe par Ré Ndongô (Re Ndongô). Pendant le guerre (de 1932 à 2017) ce Parlement n'a pas beaucoup servi, et a même fermé ses portes entre 1998 et 2017, pour des raisons de manque de moyens. Il a donc été rouvert par Radiombompolo.
[Alinéa]Les membres du Njimbozauoza, les bozauozu (litt. "grand parleurs", "parleurs beaucoup") sont élus au suffrage masculin direct par les Oga, qui en nomment dix chacun (10 x 8 = 80). Ils sont au nombre de 80, et s'occupent de voter les lois qui sont préparés par le Cabinet interne (Adminzauoza), un organe interne au Njimbozauoza, dont les membres sont une vingtaine (peut varier, même si plafonné à 30) et sont nommés par le Grand Ogat.
[Alinéa]Toutes les lois sont préparés par l'Adminzauoza, et sont examinés par le Njimbozauoza, chacun des bozauozu ayant droit à la parole pour exprimer son opinion ; il n'existe pas de parti politique.
Tribunat populaire (Ovango) ߏߥߊߣߜߏ
[Alinéa]À Myènè, il n'y a pas de prisons, de propriété privée, et la criminalité se trouve proche du zéro. Comment le pays a t-il réussi à avoir un banditisme si bas ? La réponse passe par plusieurs point :
La justice villageoise : À Myènè, il n'y a pas de tribunaux, mais la justice se fait par des assemblés dans chaque village. Il y a deux façons de juger quelqu'un lorsqu'il n'est pas possédé : la première consiste en le fait de l'isoler de la société. En gros, plus personne ne lui adresse la parole dans le ville, et font comme s'il n'existait pas pendant quarante jour voire plus. Cela met à sac son moral, et le dissuade de recommencer. Cette technique fonctionne car Myènè est une société ou le groupe est mit en avant par rapport à l'individu. La seconde consiste à rassembler tout le village et de commencer à complimenter le bandit. A tour de rôle, les personnes qui lui tiennent à cœur vont lui faire des déclarations tels “Onanga, tu étais un homme si serviable et gentil, tu avait été si gentil avec moi quand [raconte]. Comment as-tu pu faire ça ? Il faut se reprendre, tu n'es pas un mauvais garçon.” (c'est un exemple). Cela va faire culpabiliser la personne et va le dissuader de recommencer.
La justice citadine : À Myènè, pour rendre justice dans les cités, l'on fait à peut près la même chose que dans les villages, mais à une échelle monstrueuse. Les centaines de milliers de personnes qui ne te parlent plus, ou des milliers de personnes qui te font culpabiliser... Pour faire ces “tribunaux populaires”, l'on réserve des place construites pour l'occasion ; il y a une carte de ces cartes dans le centre de chaque ville.
La justice religieuse : Lorsque l'être humain est possédé par un esprit, on l'emmène à l'église où il est guérit d'icelu. Il peut parfois arriver que, malgré tout cela, la personne, visiblement trop influencée par ces eurysiens, décide de persister. Dans ce cas elle est emmené de force à l'église, afin de se faire guérir par les prêtres.
L'ensemble constitue le Tribunat Populaire (aussi appelé Ovango).
Komandyom'e ߞߏߡߊߣߘߦ'ߏߡ'ߋ
[Alinéa]Le Komandyom'e est l'insitution qui possède le pouvoir éxecutif. Elle est composé des Orévunu, du Grand Ogat, des autres Oga, des Kumu (à ne pas confondre avec "Nkumu" [plat])... Elle se structure autour de plusieurs organes affiliés :
Le Conseil auprès de Sa Majesté : Le Conseil auprès de Sa Majesté est l'organe qui rassemble les conseillers (Orevunu) et les ministres (Muini).
[Alinéa] L'Orevunu est une personne chargé par un Grand Oga, un Oga, un Ôga, ou autre de le conseiller. Icelui est choisi pour son expertise dans un domaine, et peut être renvoyé à tout moment. Les Orevunu d'un Oga et d'un Grand Oga, par exemple, son égaux (ont le même pouvoir) en théorie, mais en pratique, il suffit que celui du Grand Oga ai suffisamment d'influence sur lui/elle pour qu'il/elle soit plus puissant qu'un Orevunu d'un Oga. [Alinéa]Le Muini est une personne mandaté par un Grand Oga, un Oga, un Ôga, un Kumu... à fin de faire un tâche à sa place. En fait, il donne une partie de son pouvoir afin qu'il accomplisse une tâche. Par exemple, un Muini des affaires de dehors pourrait lui-même rédiger, trier, et répondre aux missives sans l'aval de son Oga, son Grand Oga... Un Muini d'un Grand Oga est plus puissant que celui d'un Ôga, par exemple.
Le Conseil des Oga : C'est une assemblée rassemblant les différents Oga (au nombre de 8) de Myènè : celui des Adyumbas (actuel Grand Oga), des Nkomis, des Galoas, des Enengas, des Mponguès, des Fangs, des Auagans, et des Orungus. Cette assemblée a pour mission la collaboration des différents Ogats qui composent myènè (en raison de leur large autonomie), ainsi que la reconnaissance du Grand Oga en place par les autres Oga, pour légitimer sa position et son pouvoir.
[Alinéa]Chaque Oga peut y affirmer son soutiens ou non au régime central, ainsi que donner ses revendications à l'état central. C'est un lieu de réunion et de discussion entre les différents Oga pour mieux se comprendre et avancer d'une même voie sur la scène internationale et continentale.
La Hiérarchie monarchique : À Myènè, il y a une hiérarchie monarchique. Tout en bas d'icelle, se trouve les Kumu (Koumou, ou chef de clan) qui dirigent les clans, qui sont des familles très élargis – par exemple, les Akaza, Adjazi ou les Avandji (les noms de familles n'existent pas). Au-dessus des Kumu se trouvent les Ôga (ou Roy), qui dirigent des tribus, des sous-genre d'ethnies – par exemple les Obyewa, Nkerô. Au-dessus des Ôga se trouvent les Oga (ou Grand-Roy) qui dirigent les ethnies – les Galoa, Nkomi, Mponguè, Enenga, Orungu, Adyumba, Auagan et Fang. Au-dessus des Oga, se trouvent finalement les Grand Oga, qui dirigent Myènè toute entière.
[Alinéa]Le Grand Oga nomme le Président et, avec lui, nomme les Orevunu/Muini.