16/12/2017
11:30:54
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Rencontre Finejouri - Myènè

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Le matin s’élevait sur le Palais Royal de Finejouri. Dans le grand bureau de Sa Majesté Louis II, la confirmation officielle de la visite d’État arriva enfin, la République myènè acceptait l’accueil du monarque et de sa délégation. Le pays, encore marqué par les années de guerre civile, ouvrait ses portes à Finejouri. Louis II resta un moment silencieux, observant les jardins du palais. Puis, d’une voix ferme mais calme : « Qu’on prépare notre départ. »

Les préparatifs s’organisèrent rapidement. Le Service de Protection Royale valida le dispositif de sécurité, et le protocole royal organisa le convoi terrestre jusqu’à l’aéroport royal. Quatre véhicules furent mobilisés, la limousine blindée Aurora, les SUV de protection Sentinel et Argus, ainsi que le van logistique Vigilant. Les itinéraires furent soigneusement planifiés, et les communications sécurisées. Le convoi quitta le Palais Royal, traversant la capitale dans le silence imposé par les mesures de sécurité. Les rues étaient désertes, bouclées par la Garde Royale, et le trajet jusqu’à l’aéroport se déroula sans incident. À l’aéroport, l’embarquement dans l’avion royal s’effectua avec la plus grande discrétion. Aucune cérémonie publique, aucun attroupement, seuls les officiers de police et le personnel technique étaient présents pour encadrer l’opération.

À bord, le vol se déroula dans le calme. Sa Majesté Louis II relut les rapports de situation sur le Myènè, méditant sur les conséquences du conflit et sur le rôle de sa mission diplomatique. Le vol offrait un point de vue aérien sur la végétation luxuriante du pays, les forêts tropicales à perte de vue, et les rares infrastructures encore marquées par les années de guerre.

À l’atterrissage à l’aéroport de Lambaréné, le contraste était frappant. Les routes en terre, les tuyaux coupés, les fils électriques pendants et les véhicules d’un autre âge témoignaient des retards technologiques par rapport au reste du monde. Les forces de l’ordre locales étaient présentes pour sécuriser le tarmac, encadrant le débarquement et le transfert vers les véhicules finjouriens (Aurora, Sentinel, Argus et Vigilant). Aucune autorité diplomatique n’était sur place.

Le cortège se mit en route vers le Palais du Grand Oga, à Atongouanga, toujours sous escorte avec en plus la présence d'une escorte locale. La route serpentait à travers des forêts tropicales denses, les maisons et infrastructures locales apparaissant par intermittence, souvent endommagées, témoignant encore des ravages du conflit. Des regards curieux de Myènès et Myènèes suivaient le convoi, fascinés par les véhicules modernes et la présence royale.

À mesure que le cortège approchait du Palais du Grand Oga, les forces locales intensifièrent leur vigilance. Les grilles s’ouvrirent pour laisser passer la délégation. Louis II descendit de son véhicule, prenant un moment pour observer le bâtiment majestueux et la cour pavée gardée avec discipline. Il nota la fragilité des infrastructures locales, mais aussi la dignité et la volonté de résilience de ce peuple. Dans le silence de la cour, il comprit que ce voyage serait déterminant, non seulement pour la diplomatie, mais aussi comme geste de respect et de solidarité envers une nation en reconstruction.
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Piste d'atterrissage de l'Aéroport de Lebang M'ba

Myènè est un pays qui a subit, depuis la fin de la colonisation visonzane au milieu du XXe siècle, une guerre civile meurtrière. Par exemple, rien qu'entre 2016 et 2017, il y a eu près de deux millions de mort, et plus d'une dizaine de déplacés. La situation s'est encore empiré avec le virage autoritaire du Nord et de leurs dirigeants. Cependant, grâce aux efforts fait par les deux camps, la paix fut signé en 2017, et l'État, gangréné par la guerre, pouvait enfin commencer à se reconstruire. Myènè a un retard technologique considérable. Les véhicules utilisés dans les grandes capitales sont des voitures datant des années 1960-70. De nombreuses infrastructures de bases sont absentes, et les systèmes de drainages des eaux sont HS. Seule certaines familles aisées ont de l'électricité occasionnellement. Cette reconstruction doit donc commencer par là ; en parallèle, les relations diplomatiques du Grand Ogat sont nulles, inexistantes, et pour commercer avec des États étranger, il faut établir des relations diplomatiques. C'est donc là l'objectif de cette rencontre : ouvrir des relations diplomatiques entre l'État myènè et l'État finejourille.

Une troupe des forces armées myènèes.

Pour attendre le dirigeant finejourille à l'aéroport, c'est une troupe des forces armées myènèes qui a été réquisitionné dans l'objectif de protéger le dirigeant jusqu'au palais du Grand Oga. Le cortège se mit en route vers le Palais du Grand Oga, à Atongouanga, une île au milieu du fleuve Ogué, toujours sous escorte avec en plus la présence d'une escorte locale. La route serpentait à travers des forêts tropicales denses, car l'aéroport était relativement loin de la ville, à quelques kilomètres au Nord ; les maisons et infrastructures locales apparaissant par intermittence, souvent endommagées, témoignant encore des ravages du conflit. Des regards curieux de Myènès et Myènèes suivaient le convoi, fascinés par les véhicules modernes et la présence royale étrangère. Lorsque le convoie arriva au niveau du Pont Salomon, une seconde troupe armée escorta le convoie. Lorsque le pont fut passé, il apperçurent le palais, en chef de la colline.

Palais de Salomon

Une fois entrée, ils furent accueillit par le Grand Oga lui-même : « Mboloani Samba ! Oooooo, comment allez-vous ? Le voyage s'est bien passé ? Je m'excuse d'avance de ne pas avoir pu être à l'aéroport, j'avais quelque chose d'important à faire avant votre arrivée. Mais prenez donc place Votre Majesté, faîtes comme chez vous. Si vous avez besoin de quoi que se soit, n'hésitez pas à me le demander. »
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