Quand ça déploie des troupes en Leucytalée sans prévenir la Youslévie
Depuis l'arrivée au pouvoir d'Hemeraldo Vera et du Néo-Partido-Nacional (NPN) la Youslévie n'a jamais cachée son ambition de vouloir s'imposer comme la police de la Leucytalée. C'est pourquoi elle a multipliée les actions diplomatiques comme militaires en ce sens depuis quelques temps. Entre des échanges musclés avec Karty quand le pays était encore un Empire au sujet de sa ZME, les négociations avec le Guadaires à propos du même problème ou encore l'expédition punitive avec la flotte de Francisco di Deria à contre le Churaynn, la RFY s'est démenée pour faire respecter le calme dans la région.
La motivation de la Youslévie pour faire régner l'ordre en Leucytalée tient du fait que la mer, surtout sa partie occidentale, a une importance stratégique et économique fondamentale pour les Youslèves. Isolés dans le golfe Evasien, avec aucun autre accès à la mer, ils sont donc dépendants des flux de marchandise leucytaléen et voient d'un très mauvais œil les actions qui viendraient à bouleverser l'équilibre précaire dans la mer du milieu. Pour cela, elle profite notamment sur le flou laissé par l'absence de consensus sur les zones maritimes exclusives pour appliquer une politique opportuniste.
Si elle a fait preuve de patience, et parfois même d'attentisme, dans l'application de sa doctrine la diplomatie youslève a plutôt très mal pris les récentes libertés qu'ont prises certains dans le détroit de Cerbesse. La présence kah-tanaise dans les eaux arovaques avait déjà fait grincer des dents mais la récente annonce de Tanska du déploiement d'un patrouilleur dans le détroit afin de filtrer les passages et d'empêcher les bateaux en direction de la Cramoisie d'entrer en Leucytalée a été la goutte de trop. Si la Youslévie n'a aucune sympathie pour le régime génocidaire cramoisien, elle prend comme un affront le fait qu'un État non-leucytaléen se permette de faire la police dans le détroit de Cerbesse, le tout sans prendre la peine d'informer préalablement les pays qui administrent et protègent ce détroit, dont la Youslévie fait partie en vertu d'accords avec le Guadaires et au sein de l'UNE.
Prenant cette opération tanskienne comme l'ultime signal que la pédagogie avait atteint ses limites critiques, Hemeraldo Vera a donc décidé d'ordonner la mise en place d'une opération de sécurisation du détroit de Cerbesse nommé tout simplement : Opération colonnes d’Héraclès. L'objectif de cette opération est simple, dans un premier temps raccompagner tous les navires non-commerciaux présents dans le détroit hors de celui-ci, dont le patrouilleur tanskien, puis s'assurer que le trafic ne soit plus perturbé et, par la même occasion, envoyer à tous un message fort concernant la gestion du détroit.
Déroulé de l'opération :
L’opération consiste à maintenir une présence navale et aéronavale continue dans le but d'empêcher toute nouvelle activité, qu'elle soit militaire ou commerciale, jugée agressive par la Youslévie.
Les forces se déploient de part et d'autre du détroit. Au Sud la marine youslève peut profiter des bases militaires au Bajusid et à Fortuna et au Nord de celles du Guadaires, avec qui l'Etat youslève a signé il y a peu des accords de coopération concernant la protection de cette zone. Les bâtiments feront ensuite des rondes afin de pouvoir quadriller du mieux possible une bande prédéfinie longue de 600 kilomètres sur environ 100 entre les pointes des continents afaréen et eurysien.
La force de surface principale sera au milieu de cette même zone, là où ont tendance à passer les bâtiments les plus problématiques. Elle sera suppléée par des patrouilles côtières qui se chargeront de surveiller les points de passage maritimes plus proches du littoral. Enfin, des sous-marins seront aussi placés sous le détroit, dans les zones stratégiques et notamment les couloirs profonds dans le but de renforcer le contrôle et de pouvoir réagir rapidement en cas de problème.
A noter que l'armada déployé peut être sujette à modification durant le déroulé de cette opération qui, pour rappel, est permanent, du moins jusqu'au rétablissement du calme en Leucytalée (et surtout jusqu'à ce que les acteurs extérieurs comprennent que la RFY est très alerte concernant les carabistouilles en Leucytalée).
Force de surface principale :
- Un destroyer de troisième génération nommé Polyphème 20 missiles de croisières mer-sol (lvl 6)
- Une frégate de septième génération nommée Tétis 10 missiles de croisières mer-sol (lvl 6)
- Un porte hélicoptère de quatrième génération nommée Nérée 8 hélicoptères légers polyvalents (lvl 2)
3 missiles balistiques (lvl 1)
2 hélicoptères légers-polyvalents (lvl2)
2 hélicoptères légers polyvalents (lvl2)
10 hélicoptères d'attaque (lvl 6)
6 avions de chasse (lvl 9)
Patrouilles côtières :
- Quatre patrouilleurs de deuxième génération nommés Palemos I, II, III, IV et 1 missiles de croisières mer-sol (lvl 6) chacun
- Quatre vedettes de quatrième génération nommées Mélité I, II, III et IV
- Une corvette de neuvième génération nommée Proto 1 hélicoptère léger polyvalent (lvl 1)
Sous marins :
- Deux sous marins d'attaque de deuxième génération nommés Triton I et II
Forces humaines :
Total de 1000 personnes réparties sur les bâtiments sauf une soixantaine en réserve dans les ports.
1000 ALI (lvl7)
Trajet : départ du port militaire de Baltos puis acheminement vers le Bajusid, Fortuna ou le Guadaires. Pendant l'opération entre la pointe sud du Guadaires jusqu'à la possession fortunéenne ou le Bajusid.
