01/05/2018
00:55:36
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Activités étrangères à Frutopia

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Activités étrangères à Frutopia.

Ce topic est ouvert à tous les joueurs possédant un pays validé. Vous pouvez publier ici les RP concernant les activités menées par vos ressortissants à Frutopia. Ceux-ci vous permettront d’accroître l'influence potentielle de votre pays sur les territoires locaux. Veillez toutefois à ce que vos écrits restent conformes au background développé par le joueur de Frutopia, sinon quoi ils pourraient être invalidés.
Personnages immunisés contre les tentatives d'assassinat :
(Rappel des règles)
- El President
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Le président de Frutopia victime d'une crise cardiaque

Choque pour la population frutopienne lorsque la presse du pays a annoncé un "Drame nationale".Le président, El Présidente, de cette petite nation émergente du Nazum a été victime d'une crise cardiaque il y a quelques jours, cela fait suite à plusieurs semaines de disparition public d'El Présidente.
El Présidente, toujours d'après les informations qui nous parviennent des médias de Frutopia, est entré dans le coma, cepandant il est certain que la situation va rapidement évolué puisque les équipements et les médecins de Frutopia n'auront pas les capacités de le maintenir en vie et de le rétablir.
En l'absence du président de l'île, le général Gomez, un militaire proche d'El Présidente a pris le pouvoir, du côté de la population du pays les réactions de soutien et de surprises se sont multipliés.
Du côté du San Youté, le président et le vice-président ont souhaité un excellent rétablissement en expliquant qu'il suivrait la situation de prêt.Pour la population, cette information est restée dans l'indifférence générale, bien de certains apporte leur soutien à El Présidente et à la population de Frutopia.
Par Carlos Demosse
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  • Généreux !
Crise cardiaque du président de Frutopia : Grand Hôpital propose de soigner gracieusement El Presidente.
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Akai Kagami
Le Miroir Rouge, définitivement radical.


Crise à Frutopia : Le Grand Kah propose l'évacuation d’un "El Presidente" mourant

L'offre surprise du Grand Kah d'une évacuation médicale pour le dirigeant comateux de Frutopia, Mateo Alvarado "El Presidente", initiée au nom de la solidarité internationale, mets en exergue l’efficacité de la récente politique d’ouverture diplomatique de la République Nazumis. Rappelons qu’El Presidente, 96 ans, a subi une crise cardiaque massive, laissant un vide de pouvoir au sommet de l'État.

La réponse du régime à cette offre étrangère pourrait sceller le sort du leader et l'avenir de cette nation singulière, mélange de communisme tropical et de culte de la personnalité.

https://i.imgur.com/LjEtbIC.png

En vent d'angoisse parcourt les plantations de Frutopia. Depuis l'annonce du Comandante Gomez, le cœur de la nation bat au rythme erratique de celui de son leader historique. Mateo Alvarado, "El Presidente", l'homme qui a chassé le capitalisme de l'île il y a 67 ans, a été terrassé par une crise cardiaque. À 96 ans, le vieux révolutionnaire est désormais plongé dans le coma, laissant son peuple orphelin et son utopie agrarienne au bord du vide.

Les échos qui nous parviennent de la capitale, Santa Palmera, via le journal local Periódico Paraíso, décrivent une scène de "drame national". Très éloigné d’une crise de succession, il semble que c’est l'âme même du pays qui est en jeu. Une foule opaque s’est rassemblée sur le parvis du Palacio del Presidente, scrutant le balcon mythique comme si leur seule présence pouvait en faire descendre leur guide. Les musiciens de rue ont troqué leurs rythmes festifs contre des mélopées tristes ou des chants révolutionnaires nostalgiques. La nation, comme le titre nos confrères frutopiens, "suspend son souffle au rythme de celui d'El Presidente".

Face à cette épreuve qui frappe un peuple frère, le Grand Kah n'est pas resté silencieux. Conformément aux principes de solidarité prolétarienne, une offre d'assistance médicale immédiate et sans conditions a été transmise au gouvernement frutopien par la Convention Générale. L’objectif est de permettre une évacuation médicale d'urgence, assurée par les moyens logistiques et sanitaires les plus avancés, pour transférer le camarade El Presidente depuis l'aéroport de Heon-Kuang jusqu'au Grand Hôpital, centre névralgique de l'excellence médicale mondiale situé dans la république princière de Carnavale.

Que les cyniques de la presse bourgeoise y voient une manœuvre géopolitique ! Leur esprit, corrompu par les logiques de l'impérialisme, est incapable de concevoir un acte de solidarité internationaliste. Tout ici est question de devoir, en l’occurence celui de prêter main-forte à une révolution sœur en péril. La santé d'un dirigeant qui a consacré sa vie à la lutte contre l'exploitation capitaliste est une cause qui nous concerne toutes et tous. Les peuples engagés dans la même lutte ne se laissent jamais tomber.Un point d'honneur pour l’Union Kah-tanaise, qui ne laissera jamais un camarade seul face à la tempête.

Pour comprendre l'angoisse qui étreint Frutopia, il faut comprendre l'homme qui l'incarne. Mateo Alvarado est un cas rare dans la panoplie mondiale des chefs d'État. Figure réellement titanesque, il est le père d’une révolution qui, en 1951, a arraché son pays des griffes du "méchant capitalismo". Il y a 67 ans, il a mené son peuple pour libérer les plantations de l'exploitation et les fruits du profit, promettant une nation où la seule richesse serait le bien-être collectif. Depuis, notre homme n'a jamais dévié de cette ligne, faisant de sa vie un combat incessant contre l'impérialisme et pour la souveraineté de son peuple.

Bien entendu une analyse superficielle suffirait à qualifier El Presidente de "dictateur", y compris au sein même d’un Grand Kah qui n’a que la Démocratie Réelle et absolue en ligne de mire. Le peuple frutopien voit cependant un guide un bienveillant, une incarnation unitaire du principe d’avant-garde révolutionnaire. Si les critiques concernant son pouvoir absolu sont fondées, il convient de reconnaître qu’il a toujours été exercé avec une proximité et une humanité que les dirigeants occidentaux, isolés dans leurs palais, peuvent difficilement concevoir. L'anecdote de l'opposant Pablo Rodríguez, rapportée par la presse locale, est à ce titre éclairante. Pour avoir refusé de partager sa bière, un acte antisocial dans la vision communautaire frutopienne, Rodríguez a été convoqué par El Presidente, qui lui a préparé un cocktail et lui a expliqué, d'égal à égal, l'importance de la solidarité. Le pouvoir personnel d’El Presidente semble donc s’être construit autour d’une recherche de consensus et d’éducation permanente.

Cette proximité dépasse le stade anectodique. Inscrite dans le quotidien des Frutopiens. Les discours grandiloquents, prononcés depuis le balcon du Palacio del Presidente, sont conçus comme des conversations à grande échelle avec la nation, des moments où le guide rend des comptes directement au peuple dans une application très centralisée des principes de démocraties directes, que la sociologie révolutionnaire doit encore chercher à comprendre.

Mais à 96 ans, le corps du révolutionnaire est fatigué. Si son mythe est plus vivant que jamais, sa potentielle disparition est une source de peur viscérale, existentielle, pour la nation. Un récent sondage du Periódico Paraíso révélait qu'une majorité écrasante de la population ne pouvait tout simplement pas concevoir un avenir sans lui. La question qui hante les rues de Santa Palmera n'est donc pas seulement de savoir qui lui succédera, mais si Frutopia peut survivre à son propre symbole.

La situation à Santa Palmera représente donc une crise sans précédent pour la République. Si les vautours de la presse capitaliste présenteront sans doute la décision à venir comme un choix cornélien entre l'orgueil national et un humiliant aveu de faiblesse, c’est une vision évidemment erronée, conçue pour diviser et affaiblir. La véritable question posée au cercle dirigeant frutopien est la suivante : choisiront-ils la voie de la solidarité internationaliste ou se replieront-ils sur un orgueil national qui, poussé à l'extrême, pourrait devenir contre-révolutionnaire ? Accepter l'aide fraternelle du Grand Kah revient à mettre en pratique la solidarité prolétarienne internationale. À reconnaître que nos luttes et nos destins sont liés. Refuser serait isoler la révolution frutopienne au moment où elle a le plus besoin de ses camarades.

L'inévitable question de l'après-Presidente se pose également avec urgence. La transition, si elle doit avoir lieu, semble pouvoir s'articuler autour de deux figures clés : le fidèle Comandante Gomez, gardien de la flamme révolutionnaire originelle, et le jeune diplomate Léonardo Perez, architecte d'une ouverture pragmatique sur le monde. Le plus grand danger pour Frutopia ne réside pas dans cette dualité, mais dans le piège d’une pensée bourgeoise qui voudrait que le système s'effondre avec son fondateur. C'est sous-estimer la force d'une révolution. Le plus grand héritage d'El Presidente n'est évidemment un culte de la personnalité, mais une conscience politique enracinée dans son peuple. La révolution est plus grande qu'un seul homme, même un homme aussi grand que Mateo Alvarado.

Ainsi la santé d'un révolutionnaire nonagénaire est devenue, bien malgré elle, un enjeu majeur de la lutte des classes mondiale. La décision que prendra l'entourage d'El Presidente déterminera non seulement sa survie personnelle, mais aussi l'avenir de cette utopie socialiste et fruitée qu'il a façonnée. Le prolétariat international observe, tandis que les impérialistes attendent le moindre signe de faiblesse. Le monde verra si les graines de la révolution, plantées par un grand homme, ont donné naissance à une forêt assez solide pour résister à toutes les tempêtes, même à celle du départ de son jardinier.
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