
« See wide, say true » - « رؤية واسعة، قولٌ صائب »Politique« Stabilité, preuves, résultats » : la feuille de route du Président pour 2018Sarim, le 15 décembre 2017 — par Yanis Qadr, Horizon MazariPour sa première interview longue depuis le plébiscite du 14 mai 2017, le Président détaille une ligne directrice qu’il résume en trois mots : stabilité, preuves, résultats. Au programme : démocratisation locale, jeunesse, économie réelle, ouverture internationale, et une priorité assumée : en douze mois, doter le pays d’une armée digne de le défendre, en misant sur la formation, la création et l’achat d’équipements.
« La stabilité n’est pas l’immobilisme. C’est la capacité à tenir un cap, à livrer des chantiers, et à rendre des comptes. » - le PrésidentDémocratiser sans désorganiser : wilayas et métropoles en première ligne  Un texte sera présenté à l'Assemblée nationale au 1er semestre 2018 pour organiser l’élection des conseils de wilaya et des conseils métropolitains de Sarim et Almara. Objectif : rapprocher la décision de la vie quotidienne.  
- Compétences clarifiées : eau, déchets, transports, urbanisme. 
- Contrats d’objectifs de développement État–territoires.
« On ne gouverne pas seulement par des discours nationaux : on gouverne par les bus à l’heure, l’eau au robinet, les rues propres. »
« La décentralisation ne sera pas un abandon : ce sera une confiance organisée. Là où l’État finance, il évalue ; là où les territoires décident, ils rendent compte. »Jeunesse : apprendre, travailler, entreprendre  La règle budgétaire autorise l’effort pour l’eau et la jeunesse. Trois leviers :
- École : fondamentaux (lire, écrire, compter et coder), manuels et modules numériques utiles, appui aux enseignants.
- Insertion : 50 000 places d’alternance, primes au premier emploi pour les entreprises formatrices.
- Territoires : 10 hubs de jeunesse (fablabs, mentors, coworking, microfinancement d’amorçage).
« L’État ouvre des portes. À notre jeunesse de les franchir. On ne demande pas la permission de rêver grand : on se prépare, on apprend, on fabrique. »Économie réelle : transparence portuaire, PME et conditions industriellesAprès la crise des concessions (2013–2017), priorité à la prévisibilité et à la transparence :
- PME : guichet unique, délais raccourcis, incitations ciblées pour l’intérieur des terres.
- Eau & énergie : dessalement, réduction des pertes, solaire près des zones productives ; cybersécurité des services essentiels.
« Moins de rentes, plus de valeur, plus d’emplois. »
« Toute entreprise qui forme un jeune rend un service national : elle aura la priorité de l’État. »Défense : un plan d’un an   Le Président fixe un horizon clair : 12 mois pour franchir un palier de crédibilité.
- 1) Formation intensive  : création d'une armée professionnelle et formation de réservistes.
- 2) Création & achat d’équipements  : Achats de matériels à cours terme et investissement dans la production à plus long terme. L'Etat se rapprochera des autres nations pour  équiper son armée.
- 3) Condition du soldat : équipement individuel, formation continue, soutien aux familles.
« Une armée n’est forte que si elle s’entraîne. Un soldat bien formé, c’est une capacité réelle, pas une affiche. »
« Nous ne cherchons pas la posture mais la capacité. Les équipements doivent rouler, flotter, voler et être réparés vite. »
« Dans douze mois, tout citoyen doit sentir la différence : des unités mieux formées, des équipements disponibles, une doctrine claire. Former, maintenir, équiper : voilà l’ordre des priorités. »Ouverture sur le monde : s’aligner sur nos intérêts  Le président nous a confirmé son intention de créer des liens diplomatiques avec de nombreuses nations, que ce soit pour l'ouverture culturel sur le monde, le développement économique de notre nation, mais aussi pour le renforcement de nos armées.
  « Nous parlerons à tous ; nous ne dépendrons de personne. Les seuls alignements acceptables sont ceux sur nos intérêts et nos règles. »Sport : plan annuel  Notre système sportif est totalement déconstruit. Le président annonce son intention de centraliser les fédérations, de renforcer la place du sport dans la société. Il chargera la ministre des Sports et de la Jeunesse Samia Qadri de ce plan de restructuration. Un budget sera également débloqué pour créer et mettre aux normes les installations sportives et évaluer la capacité de notre pays à organiser des compétitions internationales.
« Le sport, c’est discipline, santé, économie locale et fierté. Nous voulons des tribunes pleines, des terrains ouverts, des jeunes encadrés. »Le dirigeant, l’homme  Samir Dallel, Président de la République de Mazaride, incarne depuis son élection plébiscitaire du 14 mai 2017 la promesse tenue de la stabilité retrouvée. Ingénieur de haut niveau, formé au couple stratégique eau–énergie, il a porté dans l’administration puis au sommet de l’État une méthode d’exigence et de résultats : audits impitoyables, transparence contractuelle, indicateurs publics et chantiers livrés. Artisan de la révision constitutionnelle de 2017, il a fixé une architecture claire au service de l’efficacité nationale.
Ceux qui l’approchent saluent sa tenue, sa rigueur et une impatience féconde, ce « refus de la lenteur » qui précipite les solutions plutôt que les slogans. Loin des micros, il retrouve l’équilibre dans la marche au bord de l’eau et dans l’élan partagé des tribunes de rugby. 
Sous son autorité, la République avance sans trembler : par le sable et la mer, vers l’horizon qu’il a dessiné.
« Donnez-nous un an de constance. Nous vous donnerons un an de résultats visibles. » - le Président— Propos recueillis par Yanis Qadr, Horizon Mazari