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Des tonnes de bananes ! [Jashuria - Frutopia]

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Santa Palmera – Palais d’El Presidente – 16 décembre 2017

ParvatiBirakal


« Aaaaah, El Presidente ! Je suis ravie de vous rencontrer enfin ! s’écria Parvati Mathai en arrivant au Palacio del Presidente grâce à la limousine prêtée par El Presidente et ses conseillers. Santa Palmera est superbe en cette saison et vos fruits ! Vos fruits ! Quelle merveille ! »

La Quatrième Ambassadrice du Jashuria était ravie de pouvoir poser le pied à Sant Palmera après une traversée maritime qui l’avait laissée quelque peu malade. Les lignes aériennes vers Frutopia n’étaient pas encore rétablies du fait de la sortie récente de l’isolationnisme du pays, mais les compagnies aériennes étaient à pied d’œuvre pour rétablir cela. Parvati Mathai, accompagnée du diplomate Birakal Tarar, contempla le palais présidentiel, qui ressemblait à un assemblage étrange d’inspiration listonienne et locale. Au centre trônait une statue d’El Presidente avec un collier de bananes en marbre. Il y avait du grandiose dans sa bedaine grassouillette, mais aussi quelque chose de terriblement pittoresque.

« Permettez-moi de vous présenter monsieur Birakal Tarar, qui sera le responsable des relations diplomatiques entre nos deux pays pour les semaines à venir. Monsieur Tarar a une grande expérience dans les relations diplomatiques et il saura vous satisfaire au mieux. »

Birakal Tarar s’inclina respectueusement face au dirigeant de Frutopia. Le diplomate avait largement fait ses classes au sein du Hall des Ambassades pendant des décennies. Il était rompu aux traditions diplomatiques jashuriennes et s’était élevé suffisamment haut dans la hiérarchie des diplomates pour pouvoir briguer un poste dans le sud-est du Nazum, un poste des plus prisé car il rapprochait du pays.

« Monsieur El Presidente, je suis ravi de vous rencontrer. J’ai eu l’honneur de pouvoir goûter à vos mangues. Un vrai délice et je parle en expert ! J’ai moi-même un verger familial du côté d’Ankévran où nous faisons pousser d’excellentes bananes. Je pourrai vous le faire visiter à l’occasion et nous pourrons converser autour d’un délicieux jus. »

Birakal Tarar était quelqu’un d’affable et de particulièrement serein dans ses relations avec les autres. Le fait que Frutopia soit communiste ne le dérangeait en rien. Il savait parfaitement comment s’assurer de l’amitié de ses interlocuteurs car il avait cette manière de mettre à l’aise son entourage par son attitude. Il était la personne parfaite pour ce poste : souriant, confiant et suffisamment sage et avisé pour ne pas se laisser marcher sur les pieds et apprendre comment gérer sa barque dans la société frutopienne.

« Nous avons beaucoup à discuter, notamment des relations entre nos deux pays, mais vous nous avez parlé de vos magnifiques plantations et du coup, nous sommes curieux ! Montrez nous ces plantations qui font la fierté de Frutopia, ajouta Parvati d'un ton enjoué."

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El Presidente sera la main aux deux Jashurien pour ensuite se retourner vers la statue :

-¡Avec él amigos(les amis), on a décider de tù(vous) faire oun blague! ¡Nosotros(nous/on) a déboulé mi super statue pour mettre oun statue muy ridículo(très ridicule)! ¡Muy gracioso (très amusant)! ¡Nosotros a travaillé toute la noche(nuit)! Yo ai déboulonné, déboulonné avec el(les) camaradas! Bon, amigos, yo vais tù amenez aux plantations de Santa Palmera pero antes(mais avant), yo veux vous présenter mi balcon de amor(d’amour)!

El Presidente leva les mains vers le balcon du Palais del President :
-Es(c’est) mi balcon où yo fais mi discours depuis 1950, avant la révolution, yo étais maire de Santa Palmera y(et) yo faisait déjà des discours dans el(le) Palais, yo avais 30 años. Yo ai appelé à la révolution contre el vilains capitalista-imperialista-colonialista sur el(le) balcon dou Palais, antes el(les) troupes colonialista ont attaqué el plantation qui était en grève alors avec Gomez, yo pris des hombres(hommes) y(et) des mujeres(femmes), (puis) nosotros(on) a attaqué les vilains colonialista, ellos(ils) sont partis, nosotros avons fait des élections y(et) je gagne depuis 1951. ¿Bon, on y va au plantations?

El Presidente commença à marcher dans les rues de Santa Palmera :
-Excuse me, on y vas à pied, es muy(c’est très) bien.

Vous traversez la rue, vous observez des bars, des maisons, des bars, des restaurants, des bars, des cafés, des bars, des clubs de danse,… Beaucoup de Frutopien, vous arrête, ils parlent à El Presidente, vous font des cadeaux (en tout, vous avez reçu : 157 cadeaux dont 53 cagette de fruits), en tout cas tous partent aux cris de « ¡Viva Frutopia! ¡Viva El Presidente! ¡Adios gringos! ». Vous avez également vu avec surprise des hommes et femmes en uniforme militaire entrain de boire un coup, danser dans la foule, construire des maisons, jouer avec les enfants, jouer à des jeux de cartes avec les adultes,… Au fils du chemin, une foule a commencer à vous suivre. Enfin, vous vous arrêtez devant un champs, El Presidente s’arrête :
-Voilà el gran champs de Santa Palmera. ¿Que voulez vous y faire ? Nosotros(nous) avons aussi des gran plages.
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