05/05/2018
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Encyclopédie | Glossaire des Personnalités Yukanaslaves

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Glossaire des Personnalités Yukanaslaves



Pakal soumettant les hommes de fer
Le Roi Pakal soumettant les hommes de fer, dans le style artistique Cybernatif
(issu du roman : La légende du Roi Pakal)


Dans ce topic seront présentés les personnalités passés et présentes de la Yukanaslavie


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[center][b][size=1.5]Nom[/size]
[size=1.2]Principal rôle/fonction[/size][/b]
[i][size=1.0]Date de naissance et mort[/size][/i]

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[img=https://zupimages.net/up/25/44/avso.png]Tête inconnue[/img][/center]
[center][i]Portrait de la personnalité (inconnu ou non)[/i][/center]

[b]Fonctions passés et actuelles :[/b] fonction (dates)
[b]Date et lieu de naissance :[/b] xx/xx/xxxx , à xxxx
[b]Date et lieu de mort :[/b] xx/xx/xxxx , à xxxx
[b]Nationalité/Ethnie :[/b] Origine

[size=1.2][b]Biographie[/b][/size]
[justify]Histoire de sa vie, de ses actions, ect...[/justify]

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[size=1.2][b]Résumé Chronologique[/b][/size]
[b]xxxx :[/b] Evènement

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Sommaire

XVIIe siècle :
𖧶 Bartholomée Nozar
𖧶 Zakone Piri

XVIIIe siècle :
𖧶 Batisto Delàfuorez
11855

Zakone Piri
Père du Nativisme

1628 - 1701


Zakone Piri
Portrait de Zakone Piri, peinture sur toile, 1699

Fonctions passés et actuelles : Leader du Nativisme (1668 - 1701), Roi de Cuxui (1689 - 1701)
Date et lieu de naissance : ??/??/1628, à Katamalatempe (Quichu)
Date et lieu de mort : ??/??/1701, à Cuxui (Taqui)
Nationalité/Ethnie : Quichu

Biographie
Souvent réutilisé par les natifs radicaux, les récits récitant la vie de Zakone Piri sont parfois exagérés voir même déformés à des fins politiques et culturels.

La vie de celui qui deviendra l'icone du Nativisme va débuter en 1628, à Katamalatempe, une ville de l'est du Quichu. A l'époque, la toute jeune République du Quichu venait de naitre, et une première forme de démocratie était mise en place. Faisant partie d'une famille bourgeoise, anciennement noble (lorsque le Quichu n'était qu'une myriade de royaumes et états indépendants les uns des autres), il vécu dans un confort et une situation stable. Il reçu l'une des meilleures éducations possibles à l'époque : l'éducation à la Kaulthe (aristocratie kaulthe).
Il finit par rencontrer une femme, Kahoka Saka'hual Azatol, qui se trouve être également une bourgeoise du Quichu. Leur rencontre s'est déroulé durant un bal, où l'on prétend qu'il tomba fou amoureux de celle-ci. Peu de temps après, ils décidèrent de se marier en 1650.

A l'âge avancé de 25 ans, en 1653, il se lance dans la lutte pro-native, en se montrant favorables aux natifs Hamajaks, persécutés par les sapythes du Royaume de Novaslavie. Le roi de ce jeune pays, Polçedin Ier, avait mis en place des mesures discriminantes envers les autochtones, permettant aux colons de s'approprier leur terre pour réaliser "une colonisation des terres de l'ouest", jugeant que la "race" sapythe était supérieure à celle des Hamajaks. Ce premier grand drame va alors être le pilier fondateur du combat de Zakone Piri pour les natifs.

Néanmoins, un évènement heureux survint en 1658, son premier fils nait sous le nom de Qataka Saka'hual Piri. On prétend que Zakone Piri l'éleva personnellement dans les principes de ce qui deviendra la première forme du "nativisme". C'est à dire l'égalité entre les autochtones d'Aleucie-Paltoterra et les eurysiens, l'expulsion des étrangers de Paltoleucie, la création d'un état unifié où les peuplades locales des deux continents vivraient en paix et solidaire entre eux.

Mais en 1665, lorsque le roi Polçedin Ier de Novaslavie accentue les discriminations envers les Hamajaks, Zakone Piri n'hésites plus et condamne les actions perpétrées par ce régime. Il appel les états à en faire de même (en l'occurrence, la République de Quichu, l'Empire du Taqui et la République de Nouvelle-Warenburg), hélas sans succès. Sa prise de parole publique va alors lui permettre de se faire remarquer, et de pouvoir obtenir un réseau important de partisans à sa nouvelle cause qui prend rapidement le nom de "Nativisme".

Peu de temps après, il découvre son second fils qui prend le nom d'Azahuatalpi Saka'hual Piri. Celui-ci sera éduqué par sa mère, Kahoka Saka'hual Azatol, ce qui marquera une certaine mésentente entre les deux frères Azahuatalpi et Qataka, le premier prétendant que le second était préféré par leur mère, et inversement pour leur père.

Finalement, en 1658, Zakone Piri sortira l'équivalent de la "Bible Native", une imposante oeuvre littéraire intitulée "Le natif et l'autre". Dans celui-ci, il décrit toute sa vision sur ce que doivent faire les natifs, mais aussi simplement qui sont "natifs" et pourquoi ils doivent réaliser ce combat.
Sa pensée peut se résumer en plusieurs points :
"L'habitant originel est natif" : Pour lui, les natifs sont toutes les populations étant présentes sur la Paltoleucie avant l'arrivée des colons eurysiens. Les peuples métissés, issus de l'union de colons et de natifs, sont considérés comme "impurs" et ne méritent de vivre en Aleucie, sauf s'ils se repentissent en participant à une guerre contre les colons.
"De la haine à l'expulsion de l'Aleucie-Paltoterra" : Dans cette partie, il développe la théorie que les horreurs perpétrées par les colons envers les natifs, mais aussi la haine de ceux-ci à l'égard de ces derniers, est une force qu'il faut saisir pour contre-attaquer les colons. La haine, dit il, mène toujours à la chute. De facto, si la haine amène à la chute, alors à ce moment précis les colons pourraient être expulsés du continent. Malheureusement, il ne donne de dates précises à cette chute.
"Des moyens de lutte" : Ici, Zakone Piri présente la nouvelle manière de faire la guerre contre les colons. Il considère qu'il faut prendre leur apparence, pour les comprendre et trouver leur point faible. Après cela, les natifs pourraient détruire de l'intérieur les régimes colonisateurs de l'Aleucie-Paltoterra.
"De l'union des peuples" : Il estime qu'une opération d'une telle ampleur ne peut être mise en place que par l'instauration d'un régime unique unifiant tous les natifs des deux continents. Il prendrait la forme d'une assemblée des rois et des seigneurs natifs afin de prendre des décisions permettant de faire avancer cette union.
"Egalité entre Etrangers et Natifs" : Pour Zakone Piri, cela est une évidence, les natifs et les eurysiens sont égaux. Contrairement aux puissances coloniales qui bien souvent usaient de la foi ou bien d'autres artifices pour justifier une infériorité des autochtones de Paltoleucie, lui instaure l'idée que les eurysiens comme les natifs sont deux ensembles de peuples qui sont égaux et ne peuvent être considérés comme supérieurs ou inférieurs.
"Le Patrimoine comme Art de l'avenir" : A travers cette idée, Zakone Piri amène l'idée de protéger et de préserver les cultures et les traditions des peuples natifs, afin de les faire perdurer dans le temps, et d'éviter leur destruction à cause des colons.
"Les Etats Natifs, Colons et Dominateurs" : Il distingue trois types de pays. En tout premier, les états natifs, c'est à dire ayant une population autochtone au pouvoir et en majorité sur le territoire de ce dernier. En second, les états colons sont les territoires usurpateurs avec une population minoritaire ou majoritaire dominant le pouvoir sur un territoire (souvent en Aleucie-Paltoterra pour la pensée de Zakone Piri). Enfin, les derniers, les états dits "dominateurs" sont tout simplement les pays eurysiens colonisant la Paltoleucie, avec une population eurysienne forte sur leur territoire et un pouvoir fort sur leur domaine.

Aujourd'hui, cette pensée, celle "d'origine" du nativisme, est qualifiée par les idéologues de "Nativisme Piriste", c'est à dire un courant radical du Nativisme, qui privilégie une certaine pensée xénophobe voir même profondément raciste envers les colons avec la branche encore plus radicale de "l'Ultra-Nativisme", qui revendique l'ascendance native sur les eurysiens et les colons.
Néanmoins, dans la pensée commune, ce qui est appelé "nativisme" (et donc "Nativisme Modéré" selon les idéologues) est un principe privilégiant l'autonomie voir l'indépendance des peuples natifs (ceux-ci étant simplement les populations originaire des continents, donc les eurysiens, aleuciens autochtones, paltoterrans autochtones, nazumis, afaréens autochtones, nivéréens et halluléens autochtones) ainsi que la préservation de leurs traditions et cultures.

Pour revenir sur la biographie de Zakone Piri, celui-ci va disposer d'une forte popularité dans les "états natifs" (Taqui et Quichu principalement) mais va voir son livre interdit dans les "états colons" (Nouvelle-Warenburg et Novaslavie) et dans les "états dominateurs" (Kaulthie, ect... ).
En 1669, il décide de prêcher sa parole dans un archipel colon nommé le "Went". Colonie de la puissante Caratrad, ce territoire dispose cependant d'une importante autonomie. Dirigé par le Duc Eadred III de Went, l'état est en tension avec la République de Quichu, à cause des colonies caratradaises dans le Kamal et les comptoirs du Tikel. En pénétrant au sein de ce pays, Zakone Piri souhaite amener le duché à revendiquer son rôle dans la région, de s'extirper des griffes de leur métropole, pour les "purifier" en réalisant une guerre contre les états colons et dominateurs.
Hélas, il finit rapidement, à cause de sa profonde xénophobie pour les colons et natifs, par être exilé de l'archipel par le Duc Eadred III en personne.

Zakone Piri voguera alors dans tout l'est de la Yukanaslavie, jusqu'à tomber au cours de l'année 1670 sur la cité taqui de Cuixi, qui l'accueil à bras ouvert. Ici, la réputation de leader du nativisme le poursuit, et il est acclamé par les habitants et le roi de cette ville autonome, Ehi-Kaloc II. Mais en vérité, si ce dernier va tout faire pour intégrer Zakone Piri au sein de sa cité, avec la femme et les deux fils du "Père du Nativisme", c'est pour assurer la pérennité de sa patrie. En effet, Ehi-Kaloc II n'a pas d'enfants, et ses proches parents sont décédés ou bien disparus depuis des années. De facto, aucuns héritiers légitimes n'est à même de se présenter pour lui succéder. Néanmoins, Zakone Piri à une autre légitimité : celle de la parole et de l'esprit. Grâce à ces deux dernières, il pourrait pleinement lui succéder, et pourrait n'être contredit dans son couronnement par quiconque d'autre.
Puis finalement, en 1689, Ehi-Kaloc II meurt. C'est alors, comme prévu, Zakone Piri qui devient le nouveau roi de Cuixi.

Aussitôt après, en 1670, dans une volonté de légitimer son règne, il décide d'épouser comme seconde femme une noble de la cité, une certaine Awaya Wua'da Pelotl. Ce double mariage va rendre furieuse Kahoka Saka'hual Azatol. Des tensions vont alors apparaitre dans la famille, et les deux femmes vont très souvent se disputer sur diverses affaires.
Pire encore, en 1672, le premier fils de cette seconde union nait sous le nom de Xayanac Wua'da Piri, puis suivit par une fille en 1674 qui sera dénommée Kaxala Wua'da Piri.
Ne pouvant plus supporter cela, le fils ainé de Zakone Piri, Qataka Saka'hual Piri, décide de partir de la cité avec sa mère Kahoka Saka'hual Azatol et son petit frère Azahuatalpi Saka'hual Piri. Qataka renie même le nom "Piri" de son père pour ne préserver que celui de sa mère : "Saka-hual".
Bien que cette nouvelle attrista Zakone Piri, cela ne l'empêcha pas d'avoir un quatrième fils (le second fils avec Awaya Wua'da Pelotl), Kilimoc Wua'da Piri. Après cette naissance, un lot de malheurs va s'abattre sur le désormais appelé "Père du Nativisme".

En 1687, Awaya Wua'da Pelotl, alors enceinte du sixième enfant de Zakone Piri, meurt en couche avec l'enfant. C'est alors le plus grand drame que subit le défenseur des natifs. S'isolant progressivement de sa fille Kaxala Wua'da Piri et de ses deux fils Xayanac Wua'da Piri et Kilimoc Wua'da Piri, il se tourne vers le nativisme qui devient la seule canne lui permettant de rester debout face aux épreuves du temps.
Malheureusement, le petit dernier, Kilimoc, va décéder après avoir attrapé la tuberculose en 1690.
Les deux autres enfants d'Awaya finissent alors seuls et décident malgré leur jeune âge de vivre seuls et de ne plus être dépendant de leur père.

Ce dernier finit alors par écrire son oeuvre autobiographique "Ma Mémoire" en 1693. Dans celui-ci, il retrace toute sa vie, et fait part une dernière fois de sa vision pour le nativisme, et de l'importance de préserver cette lutte dans les mémoires et dans l'histoire pour amener à une ère de renouveau pour les peuples natifs d'Aleucie-Paltoterra.

Finalement, Zakone Piri, "Père du Nativisme", meurt en 1701 à Cuixi. Il ne se doutera pas qu'en 1722 son rêve va en partie se réaliser avec la création de la République-Impériale du Taqui-Quichu...

Personnage à la fois controversé et aimé, il est probablement, à bien des égards, le fondateur indirect de la Yukanaslavie. Sa pensée, le Nativisme "Piriste", va être remanié dans le futur pour amener à une volonté de réagir et d'unir par la paix tout en préservant et en protégeant les cultures et traditions des peuples autochtones de chaque continents.


Résumé Chronologique

1628 : Naissance de Zakone Piri à Katamalatempe dans la République de Quichu
1628 - 1648 : Enfance de Piri dans une famille bourgeoise et avec une très bonne éducation
1650 : Il se marie à Kahoka Saka'hual Azatol, femme membre de la bourgeoise quichu, qu'il a rencontré lors d'un bal
1653 : Après le décret sur la colonisation des terres de l'ouest en Novaslavie de Polçedin Ier, Zakone Piri s'engage en faveur des natifs hamajaks
1658 : Zakone Piri a son premier fils : Qataka Saka'hual Piri
1665 : Suite à la politique anti-native perpétrée par Polçedin Ier en Novoslavie, Piri exprime son mécontentement publiquement
1667 : Il a son second fils : Azahuatalpi Saka'hual Piri
1668 : Zakone Piri publie "Le natif et l'autre". Il devient un succès dans les pays "natifs" mais un ouvrage interdit chez les états "colons"
1669 : Il décide de vivre dans le Duché de Went, pour convaincre la population locale de la bienfaisance de son combat
1670 : Il est exilé à Cuixi, une cité-état taqui, après un différent avec le Duc de Went Eadred III et à cause de sa xénophobie envers les colons
1689 : Zakone Piri devient roi de Cuixi suite à sa nomination par l'ancien roi Ehi-Kaloc II
1670 : Second mariage avec Awaya Wua'da Pelotl, tout en conservant son mariage avec Kahoka Saka'hual Azatol. Tensions dans la famille
1672 : Son troisième fils issu d'Awaya nait sous le nom de Xayanac Wua'da Piri
1674 : Sa première fille nait issue d'Awaya sous le nom de Kaxala Wua'da Piri
1675 : Qataka Saka'hual Piri renie son nom et décide de fuir Zakone Piri avec sa mère et son frère Azahuatalpi Saka'hual Piri
1680 : Zakone Piri a son quatrième fils issu d'Awaya sous le nom de Kilimoc Wua'da Piri.
1687 : Awaya Wua'da Pelotl meurt en couche avec le sixième enfant. Zakone Piri est dévasté. Il dresse le nativisme comme seule but pour lui
1690 : Mort de Kilimoc Wua'da Piri à cause de la tuberculore
1693 : Zakone Piri rédige "Ma mémoire", un récit autobiographique sur sa vie et sa lutte pour le nativisme
1701 : Mort de Zakone Piri à Cuixi au Taqui (dans l'Empire du Taqui)


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Bartholomée Nozar
Grand Prêtre Catholagniste Impérial et écrivain

1610 - 1677


Bartholomée Nozar
Portrait de Bartholomée Nozar, peinture sur toile, 1660

Fonctions passés et actuelles : Evêque du Diocèse de Prejislavie ( 1642 - 1650 )
Date et lieu de naissance : ??/??/1610, à Nova-Aphalstèma (Nouveau-Saptär)
Date et lieu de mort : ??/??/1677, à la Nouvelle-Warenburg (Nouvelle-Warenburg)
Nationalité/Ethnie : Sapythe

Biographie
Etant de confession Catholagniste Impériale, l'histoire de Bartholomée Nozar est parfois surinterprétée ou déformée à des fins politiques ou religieux. Les Historiens ont réussi tout de même à réaliser l'histoire de cet écrivain à travers les archives du Diocèse de Prejislavie et des récits de vie de Bartholomée Nozar.

Né à Nova Aphalstèma, la capitale du Nouveau-Saptär, en 1610, Bartholomée Nozar nait dans une famille sapythe croyante. Benjamin de sa famille, il se tourne très rapidement vers la religion, et rejoint l'église "Sankt-Rose de l'Impératrice Kaulthe" en 1623. Il a étudié en ce lieu les cultures natives et les cultures eurysiennes vivant sur le nouveau-monde, et se prit de passion pour l'histoire des peuples autochtones, comme pour l'Empire Mazaticue.

C'est cette amour pour l'histoire et les cultures locales qui lui ont permis d'écrire en 1638 son premier essai parlant de la mission et le rapport que doit avoir l'église impériale kaulthe dans le nouveau-monde. Il fut rapidement découvert par la hiérarchie épiscopale et monta rapidement en titre. En 1642, en partie grâce à son essai, il devint Evêque du Diocèse de Prejislavie, le plus important du Nouveau-Saptär, après le décès de l'Evêque Waladimir Josar la même année.

Il profita de cette vie calme et libre pour lire d'autres ouvrages sur les natifs. Il sortira alors, après toutes ses recherches, son premier grand ouvrage intitulé : "De la confession des natifs Paltoleuciens", qui étudie les différentes croyances natives, et où il explique comment elles pourraient être intégrées plus pacifiquement au sein du vrai culte catholagniste impérial que celle de la voie de la guerre. Son oeuvre a un succès franc au sein de la noblesse du pays. Elle atteint même les oreilles des aristocrates kaulthes de la métropole. C'est un récit exotique qui passionne les hautes castes, et qui favorise l'émergence d'un mouvement de soutien à la cause native, à l'époque souvent délaissée au profit d'une supériorité certaine de la "race blanche et eurysienne".
D'une certaine manière, Bartholomée Nozar est un visionnaire de la lutte du nativisme, et a souvent été utilisé comme un argument pour défendre la thèse nativiste.

Néanmoins, la lente déliquescence de l'Empire kaulthe atteint son paroxysme avec la déclaration d'indépendance du Nouveau-Saptär, en 1650, qui prend la forme du Royaume de Novaslavie. Un des aristocrates les plus influents, Polçedin Ier Kelanov, prend le pouvoir. mais celui-ci est profondément anticléricale, et se revendique des "idées lumineuses" qui ont commencé à germer en Kaulthie vers le début du XVIIe siècle. Ainsi, il expulse Bartholomée Nozar de son poste d'Evêque du Diocèse de Prejislavie, et reprend la main sur l'église régionale.

Profitant de cette nouvelle, et ayant tout de même des craintes pour sa survie, Bartholomée Nozar décide de quitter sa région natale et entreprend un voyage au Katàl, territoire encore très peu connu des eurysiens. C'est à partir de 1650 qu'il commence à rédiger son plus grand ouvrage nommé "Livre de la jungle et du Katàl". Il conte à l'intérieur de ce dernier toute l'histoire du Katàl, transmise et interprétée par les natifs locaux. C'est la principale source archéologique utilisée par les historiens pour étudier l'histoire de cette région.
Dans le même temps, il sort une autre oeuvre, cette fois-ci autobiographique, intitulée : "Dieu, le Christ et Moi" en 1657. Il ne connaitra un succès qu'après sa mort, vers les années 1710 et 1730.
Finalement, il termine la rédaction du "Livre de la jungle et du Katàl" et le publie en 1672. Elle connait, à l'instar de "De la Confession des natifs Paltoleuciens", un franc succès, et devient un classique de l'historiographie sapythe. Mais cela assure seulement son bannissement définitif du Royaume de Novaslavie en 1674 par le roi Polçedin Ier Kelanov, le même qui l'avait exilé.

Pour terminer, Bartholomée Nozar s'installe après son bannissement à la Nouvelle-Warenburg, dernier territoire aleucien encore sous contrôle kaulthe en 1675. Là bas, il s'installe seul et se réinvente prêtre auprès des kaulthes désespéré par les crises successives qui éclatent au sein de l'Empire kaulthe. Il finit par décéder en 1677, à l'âge de 67 ans.

En 1701, après la "Révolution d'Avril", qui renverse le dernier roi de Novaslavie, un certain Polçedin II Kelanov, le nouveau régime républicain qui est instauré réhabilite la mémoire des exilés et des martyrs du précédant royaume dont Bartholomée Nozar, qui est alors érigé en figure littéraire incontournable dans le Nouveau-Saptär.


Résumé Chronologique

1610 : Naissance de Bartholomée Nozar à Nova-Aphalstèma au Nouveau-Saptär
1638 : Il réalise un premier essai sur la mission et le rapport que doit avoir l'église impériale dans le nouveau-monde
1642 : Il devient Evêque du Diocèse de Prejislavie
1645 : Bartholomée Nozar sort l'ouvrage : "De la confession des natifs Paltoleuciens"
1650 : Il est expulsé de ses fonctions d'évêque du Diocèse de Prejislavie après la déclaration d'indépendance du Royaume de Novaslavie
1657 : Bartholomée Nozar sort son oeuvre de toute une vie : "Dieu, le Christ et Moi"
1650-1670 : Ecriture du "Libre de la Jungle et du Katàl", il ne le publiera qu'en 1672
1674 : Bannissement du Royaume de Novaslavie (Nouveau-Saptär) par le roi Polçedin Ier après le succès du "Libre de la Jungle et du Katàl"
1677 : Mort de Bartholomée Nozar à la Nouvelle-Warenburg


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Batisto Delàfuorez
Conquérant et premier gouverneur du Kamaltapente

1857 - 1944


Batisto Delàfuorez
Portrait de Batisto Delàfuorez, penture sur toile, 1882

Fonctions passés et actuelles : Duc de Gatendburg (1881 - 1944), Gouverneur du Kamaltapente (1897 - 1900)
Date et lieu de naissance : ??/??/1857, à Cordez (Nouveau-Saptär)
Date et lieu de mort : 05/10/1944, à Cordez (Nouveau-Saptär)
Nationalité/Ethnie : Hispano-Sapythe

Biographie
Batisto Delàfuorez nait en 1857, dans la ville de Cordez, au Nouveau-Saptär. Celui que l'on nommera plus tard "le dernier conquistador" fait partie de la famille ducale de Gatendburg, dans l'oblast de Prejislavie, dans le nord de ce qui était à l'époque la République Indépendante du Nouveau-Saptär. Son père est sapythe, et est le duc durant toute son enfance. Sa mère, elle, est hispanophone (son origine précise reste un mystère) et va fortement influencer le jeune homme, à tel point que celui-ci reprendra le nom de sa maternelle : Delàfuorez. Batisto n'étant que la version hispanique de Batiste, prénom largement répandu chez les sapythes aleuciens.
Durant son enfance, sa mère lui conte les histoires des grandes explorateurs, et des conquistadors. Ces personnes ayant quitté l'Eurysie pour soumettre au nom de Dieu et des couronnes saintes du vieux monde les terres vierges du nouveau monde. Son rêve devient alors celui de conquérir lui aussi des terres vierges de toute "civilisation" (considérant ce qui est civilisé tout ce qui ressemble à l'Eurysie et ses cultures).

Finalement, en 1881, son paternel décède. Batisto Delàfuorez devient alors le nouveau duc de Gatendburg. Ce titre lui assure alors une place de choix dans la noblesse du pays. Néanmoins, il rêve de plus. Il veut son expédition en terres inconnues. Il veut étendre ses domaines, comme l'on fait les couronnes eurysiennes. Il s'imagine alors en souverain éclairé, découvrant de nouvelles terres. Certains pairs se demandent s'il n'est pas atteint de folie.

Mais heureusement pour lui, tout bascule en 1883, lorsque le groupe des chaussures noires, un mouvement de résistance contre la dictature des Tupacs, un régime autoritaire au Taqui-Quichu, parvient à s'emparer du pouvoir et fonde, avec la République du Nouveau-Saptär, la Fédération de Yukanaslavie.
S'unir avec des natifs a été la plus grande honte et un immense désemparement pour Batisto Delàfuorez, qui finissait même par penser qu'on prévoyait cela pour le "sauvagiser". Néanmoins, sa vision de la fédération changea progressivement, et évolua plutôt vers un appui pouvant lui permettre de réaliser son rêve : devenir un conquistador, et étendre ses terres.

Pour réaliser son objectif, il se rapprocha vers les années 1890, du Président Fédéral Volomitl Kavorpoli. Celui-ci, grâce à ses décisions favorisant l'émergence d'une industrie ferroviaire forte dans le pays, lui ouvrit clairement la porte à un second mandat. Et c'est grâce à cet extension de la durée du pouvoir de Kavorpoli qui va favoriser Batisto, qui va alors le conseiller, et l'aider dans de nombreuses tâches. Ils finiront par devenir de profonds amis, bien que l'hispano-sapythe avait une idée derrière la tête.
C'est finalement en 1895 que Batisto Delàfuorez demande l'autorisation à Volomitl Kavorpoli d'explorer et d'intégrer l'archipel du Kamaltapente, au sud de la Yukanaslavie. Lui faisant totalement confiance, le Président-Fédéral autorisa le Duc de Gatendburg a réaliser son rêve : explorer, et conquérir de nouvelles terres. Bien évidemment, aucun membre du gouvernement aurait pu s'attendre à ce qui allait suivre...

De 1896 à 1898, Batisto Delàfuorez va débarquer dans les îles nombreuses des environs, et va alors entreprendre une véritable boucherie. Il s'imagine alors en véritable conquérant de ces terres, face à des peuples qu'il considère comme des sauvages et même une race qui n'est pas humaine. Ainsi, de Nacuot à Pohamata, il va réaliser des massacres qui vont rapidement faire le tour de l'opinion publique, qui va vivement critiquer cette atteinte à la liberté des peuples mais aussi à la mission nativiste de la Yukanaslavie d'intégrer pacifiquement les nations autochtones et de protéger les cultures de ces dernières.
Le plus grand drame se produira à Pohamata, où Batisto Delàfuorez va réaliser une exécution de près de 8 000 habitants, considérés comme des rebelles et des leaders de mouvements contestataires. Evidemment, il n'en était rien, et c'était très majoritairement des innocents.

Pendant ce temps, en 1897, le Président Fédéral Volomitl Kavorpoli, à ce moment là pas encore au courant des exactions du "dernier conquistador" (qui avait déjà ce nom là au Kamaltapente suite aux premiers massacres), va nommer Batisto Delàfuorez "gouverneur du Kamaltapente", faisant de ce territoire la première "Colonie" de la Yukanaslavie (le terme colonie a longtemps été utilisé pour désigner les territoires hors métropole, un grand paradoxe du nativisme pourtant si présenté dans la politique de la fédération). Il va y régner en maitre absolu, à la limite d'une totale indépendance de la métropole yukanaslave. Il était, en quelques sortes, le "roi" de ce territoire.

Mais à la métropole, un autre conflit débute : la Guerre du Carmin. Opposant les toutes jeunes Union des Cités d'Akaltie à la Fédération de Yukanaslavie, sur fond de rivalités diverses, la première va se servir des actions brutales perpétrées par Batisto Delàfuorez pour déclarer la guerre à Uzusco et ainsi revendique le Kamaltapente et l'archipel de Nacuot (à cette époque, le gouverneur du Kamaltapente occupe également Nacuot). Cela provoque une défaite navale de la Fédération à Pohamata, où la flotte yukanaslave est coulée par celle de l'Akaltie en 1899. Cette défaite, doublée d'un fort ressentiment populaire négatif à l'égard du "dernier conquistador" va alors obligé le Président Fédéral a destituer Batisto Delàfuorez, et à l'obliger à quitter l'archipel, tandis que la guerre, elle, se terminera bien des années plus tard par l'intégration du Kamaltapente au sein de la Yukanaslavie et de Nacuot au sein de l'Akaltie.

Se sentant trahis, et ayant totalement oublié le fait qu'il est passé à rien de devenir prisonnier akaltien, l'ancien gouverneur du Kamaltapente va rentrer dans son Duché de Gatendburg, déçu de sa nouvelle situation. Mais il ne s'avèrera pas vaincu pour autant. De sa destitution à l'année 1920, il va tenter un nombre effarant de coups d'états dans le Kamaltapente et à Nacuot, afin de créer un Royaume Libre indépendant de la Yukanaslavie. Il y parviendra en Septembre 1912 jusqu'à Février 1913, où il réussira à former, sur l'île de Papayu (l'ile yukanaslave la plus au sud du Kamaltapente), le Royaume Libre du Kamaltapente. Mais il se fait rapidement renversé par des pro-yukanaslaves et des anti-colons.

Finalement, en 1921, il est retrouvé et mit aux arrêts par la police yukanaslave pour crimes contre l'humanité et pour crimes de guerre. Il sera jugé peu de temps après, et incombera d'une peine de prison de 10 ans. Néanmoins, elle sera revue à la baisse pour 5 ans grâce à son bon comportement et à de "sincères excuses" (qui se révèleront fausses par la suite grâce à la découverte de son journal intime à sa mort, qui est par ailleurs la principale source d'étude historique sur les origines et ce personnage haut en couleur).
Ainsi, en 1926, il sort de prison et rentre dans son domaine de Gatendburg, qui n'a par ailleurs pas été saisit lors du jugement, ce qui fait qu'il est resté Duc du territoire même durant ses années de prison, et qu'il bénéficie donc d'une fortune nouvelle qui n'a été dépensée dans ses multiples caprices guerriers.

Selon son journal intime, il garda jusqu'à sa mort l'intime conviction d'un jour reprendre le pouvoir à Kamaltapente, et redevenir ce surpuissant gouverneur d'un archipel isolé du Paltoterra et de l'Aleucie. Finalement, il mourut le 5 Octobre 1944, à l'âge imposant de 87 ans. De sa vie, il n'aura vraiment été l'objet de fortes sanctions et accusations. Ce n'est que postérieurement qu'il sera critiqué pour les horreurs qu'il a commit, comme en 2008, lors de la présidence du dirigeant yukanaslave de gauche Quak Zalo, qui obligera les manuels d'histoire à mentionner ce personnage en mal et à le montrer comme l'antithèse du rêve yukanaslave, et de l'erreur de la fédération à ne surtout pas répéter.
Autrement, durant la "Guerre des Statuts", qui a opposé la "Fédération d'Aleucie du Sud" (FAS) et la "Fédération de Yukanaslavie" (FY) de 1915 à 1920, les colons, très majoritaires dans le premier camp, vont hisser Batisto Delàfuorez comme un véritable héro du monde eurysien d'Aleucie-Paltoterra, et ont été même jusqu'à le considérer comme l'exemple que tout colon devait suivre pour sa vie.

Si on en sait autant sur sa personne, c'est avant tout grâce au reste de sa famille, qui ont transmis cet héritage, souvent douloureux, à des fins de mémoires pour les familles du Kamaltapente. C'est en 1989 que l'actuel héritier du "dernier conquistador", Averó Dagesto, petit-fils de ce dernier, a partagé le fameux journal intime à des historiens, et les a invité à venir dans la demeure de Batisto Delàfuorez afin d'en apprendre plus sur ce personnage. Il est aujourd'hui un historien aguerri qui continue de rappeler que la mémoire doit perdurer afin de ne pas répéter les erreurs du passé.


Résumé Chronologique

1857 : Naissance de Batisto Delàfuorez à Cordez dans le Nouveau-Saptär
1881 : Batisto Delàfuorez devient le nouveau Duc de Gatendburg à la mort de son père
1890 : Il devient un proche conseillé du candidat yukanaslave Volomitl Kavorpoli
1895 : Batisto Delàfuorez obtient du président-fédéral Kavorpoli l'autorisation de mener une opération militaire au Kamaltapente
1896 : Il entreprend la conquête des îles du Kamaltapente pour le compte de la Yukanaslavie. Elle fut extrêmement brutale
1897 : Batisto Delàfuorez est nommé premier gouverneur du Kamaltapente par le Président Fédéral Volomitl Kavorpoli
1900 : Il est destitué de son titre de gouverneur suite aux massacres qu'il a provoqué sur les îles
1900 - 1920 : Il tente à de nombreuses reprises de s'emparer de Kamaltapente et de former un état indépendant de la Yukanaslavie
1912 - 1913 : Il réussit à créer le Royaume Libre du Kamaltapente, mais se fait renverser peu de temps après
1921 : Il est mit aux arrêts et emprisonné par la police yukanaslave, mais ne perd pas ses titres de Duc de Gatendburg
1926 : Il est libéré de la prison. Il décide de se retirer au sein de son domaine de Gatendburg
05/10/1944 : Batisto Delàfuorez meurt dans sa ville natale à Cordez, dans le Nouveau-Saptär, à 87 ans
1915-1920 : "Guerre des Statuts", il est réutilisé comme une figure patriotique fondateur du devoir d'expansion des colons au nouveau monde
1989 : Son petit-fils, Averó Dagesto, donne accès au journal intime de Batisto Delàfuorez et à sa demeure pour l'historiographie

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