09/05/2018
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Frutopia-CSN, les cocos du nord rencontrent ceux du sud

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Le palais présidentiel avant la réception du Presidente

Ils étaient nombreux à cette heure tardive dans le centre de Liberurbo à se presser aux alentours du palais présidentiel. Plus de 15 000 personnes étaient attendues dans l'après-midi pour le discours que le presidente de Frutopia avait préu de prononcer. Car la popularité de celui qu'on appelait simplement "el presidente" dépassait largement les frontières de la petite île de Frutopia et il comptait comme de bien entendu de nombreux admirateurs en Ouaine.

Mais à l'intérieur même du palais présidentiel, ils étaient aussi nombreux à attendre avec impatience le presidente. On retrouvait dans la cour le président ouanais mais aussi de grands diplomates de Barvynie, du Namarnov, du Zakhmistan... on était venu de toute la CSN pour recevoir la personnalité de Frutopia. On retrouvait aussi des envoyés du Morzanov, un peu en retrait mais quand même présent, leur présence avait été accepté malgré le fait que ce soient ceux nommés par le nouveau gouvernement qui n'était toujours pas reconnu par l'Ouaine

En tout cas, une grande clameur se faisait entendre à l'extérieur, indiquant que la voiture ou se trouvait le presidente approchait, et en effet, celle-ci entra dans la cours et s'arrêta devant tout le monde et un homme en descendit
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Un homme sorti de la voiture, c’était El Presidente, comme depuis 2006 El Presidente était en simple survêtement, il avait abandonné les habits militaires il y a 11 ans seule sa casquette datant de 1951 restait. On voyait bien qu’il avait vieilli, les connaisseurs de Frutopia dans la foule qui connaissaient par cœur les photos d’El Presidente, le voyait particulièrement, mais la vigueur rester malgré ses 96 ans. Derrière lui, un homme semblant avoir la quatre-vingtaine lui habiller d’un uniforme militaire, c’était El Comandante Gomez, le second homme de Frutopia, un homme aussi légendaire que l’homme avec qui il a fait la révolution : El Presidente. Mais il était difficile de voir le visage du Comandante, car il portait une large tour de cagette de fruits.
Photo d’El President vieux
El Presidente salua un à un les hommes et femmes composant la foule en effervescence :
« ¡Holà amigos, salout camaradas, buenas,…!»
En même temps El Présidente lancé les fruits, que Gomez tient, dans la foule.

Après quelques mètres de salut et de fruits, El Presidente arriva au escalier, il se retourna vers la foule et en levant sa casquette vers la foule, il cria :
« ¿Viva? »
À quoi la foule répondue :
« ¡Frutopia! ¡Viva El Presidente! »

El Presidente répondu en remettant sa casquette :
« ¡Sì, sì, sì, amigos! ¡Gracias¡ ¡Tù(vous) êtes muy amable(gentils)! ¡Restez la, caramadas! ¡Yo ai oun discours y(et) del cocktails pour tù! ¡Gracias, amigos! »

El Presidente s’avança vers les dignitaires de la confédération pour leurs serrer leurs mains :
« ¡Holà camaradas! ¡Votre peuple este muy amable, bon, ellos(ils) n’ont pas dé bien accents espagnols pero(mais) es(c’est) pas grave! ¿Bon, on discoute avant ou yo fais oun discours avant ? »
Un homme chauve, d'une cinquantaine d'année, s'avança, consulta ses collègues du regard et prit la parole, c'était le président ouanais Andser Dekhalov:

Peut-etre pourrions nous d'abord discuter si cela vous convient, vous devez être épuisés par ce long voyage donc peu-être serait-ce mieux que vous discouriez une fois que vous aurez repris des forces. De plus, si vous attendez la fin de notre réunion, vous serez sans doute heureux de pouvoir annoncer en personne les conclusions auxquelle nous serions arrivée...
Est-ce que ca vous va ?
El Presidente enleva sa casquette et s’avança vers le Président Ouanais, il posa sa main libre sur l’épaule du dirigeant :
« Amigos, yo suy(suis) d’accord. ¡Gomez, vient! ¿Où allons nosotros(nous) pour parler, camaradas ? »
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Pendant que le président ouanais menait ses collègues dans les dédales de couloirs blancs immaculés, impersonnels mais quand même un peu classe, enfin fallait aimer le blanc mais bon, les blagues sur les retsviniens n'étaient pas de mise pour le moment, Dekhalov répondait à la question du presidente, mais ne disait pas la vérité, mais il ne pouvait rien dire tant qu'ils étaient entourés, les dernières affaires montraient que le Jashuria avait des oreilles partout, s'ils avaient réussis à pénetrer leurs défenses jusqu'à son grille-pain, ils n'était pas impossible qu'ils aient pris la main sur des caméras de sécurité et puissent lire chaque propos sur leurs lèvres. La division informatique prétendait avoir reglé le problème mais on n'était jamais trop prudent.
En marchant, Dekhalov disait donc au Presidente:

Vous savez camarades, nous avons un emploi du temps chargé bien sur, nous devons je pense avant tout réussir à développer au mieux notre collaboration. Regardez, dit-il en pointant un homme portant une importante pile de dossiers,nous avons beaucoup à apprendre de vous, vous avez bien peu d'employés ministériels mais vous gérez tout parfaitement. Nous vous avons surtout invité pour vous extorquer des secrets,[i] dit-il en souriant

A ce moment, ils pénétrèrent dans une large pièce circulaire, au mur integralement vide, comme simple mobilier, une table avec une dizaine de chaises, pas de fenêtre, une seule porte avec de nombreux gardes. Une triple paire de portes, aucun son ne sortirait d'ici. Il s'agissait de la pièce la plus sécurisée de tout le batiment, une fois les trois portes fermées, Dekhalov prit la parole:

[i]Excusez toutes ces précautions, cher presidente, mais nos ennemis ont des oreilles partout et nous préférons qu'ils n'entendent pas ce que nous disons. Ma réponse a votre question vous a surement parue incohérente mais je préférai ne pas parler de certains sujets devant d'autres que nous,
dit-il en balayant la dizaine de personnes attablées. Permettez-moi, cher Presidente, d'ouvrir de manière abrupte cette discussion, vous avez rencontré le Jashuria il y a peu, que pensez-vous d'eux?
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