77 ans.Cela faisait 77 ans que les tyrans dominaient ces terres, 77 ans que le malheur s'abattait sur ce peuple, 77 ans de désespoir.Cela faisait bien longtemps que la Junte existait. Trop longtemps. Ce régime tyrannique qui se faisait appeler République opprimait son peuple dans un espoir vain d'assoir définitivement son pouvoir. Mais l'espoir n'avait pas disparu pour autant. L'espoir de voir un peuple libre en Retsvinie, l'espoir de ne plus être menti par des tyrans, l'espoir de vivre à nouveau. Beaucoup se battirent pour cet espoir, mais beaucoup moururent. Cette calamité continuait d'exister confortablement, assis sur le peuple de Retsvinie. Il fallait se battre, tous les tuer, tous les dégager de leur trône fait d'os humains. Il fallait se venger pour tout les frères morts au combat, pour tout ceux qui finirent fusillés au nom d'un mensonge, mais que faisait les Retsviniens ? Se débarrassait t-ils de cet ogre mangeur d'homme ? Non, les Retsviniens allaient encore rejoindre l'armée Républicaine pour finir dans les boucheries des territoires insurgés qui, eux au moins, portaient encore l'espoir en eux.Qui pouvait se battre contre le Régime militaire ? Qui pouvait les vaincre ? Qui pouvait leur enlever le pouvoir absolu qu'ils disposaient ?
La réponse est là :
Personne.
Personne ne pouvait se battre contre eux, personne ne pouvait les vaincre, personne ne pouvait leur enlever leur pouvoir.
SaufSauf le peuple Retsvinien qui un jour, uni dans la lutte pour la liberté, guidé par l'ultime espoir de vaincre enfin la tyrannie, pourra devenir un peuple libre.
Certains leur en empêchait, ces hommes, soldats du régime militaire avaient prêtés allégeance à un seul Homme, le Général-Président. Ce personnage qui représentait à lui seul toutes ces années de tyrannie.
Les insurgés qui luttaient pour la liberté étaient reclus dans leur montagnes. Pour le régime militaire, ils n'étaient qu'une épine dans le pied, la faute à leur machine de guerre qui pouvait déferler sur les rares villages libres de Retsvinie. Et cette armée ce mettait désormais en marche. Les moteurs s'allumaient, Les soldats marchaient, les cannons se mettaient en batterie. Le jour de la Quatrième Guerre civile était arrivé, tel une avalanche s’abattant sur toute la Retsvinie.OPÉRATION AVALANCHE La fin du Mouvement Indépendantiste de Veltava ambiance
Encore il y a quelques jours, Mouvement Indépendantiste de Veltava et Junte militaire Retsvinienne s'affrontaient lors de quelques escarmouches occasionnelles. Aujourd'hui, par un beau jour de fin d'année en Veltava, les armées de la junte militaire s'élancent sur les montagnes veltaviennes. L'opération Avalanche est le fruit de mois de tensions entre les deux mouvements et de planification stratégique. Mais aujourd'hui, c'était la goutte d'eau qui fit déborder le verre : Les Ouanais avaient, après avoir "perdu un avion" touché par la DCA retsvinienne alors qu'il survolait la Retsvinie, déclenchés une petite offensive sur le front Ouest, aisément mise en échec par l'armée professionnelle et bien équipée de la Retsvinie. Le régime de Silovki en profita pour mettre à exécution ses terribles desseins. Heureusement pour les ouainais, l'avion n'est que cloué au sol pour quelques heures, il n'a eu que quelques dégâts mineurs que ceux-ci s'empressent de réparer...
Ligne de conduite Stratégique : La Junte militaire est la première puissance de Retsvinie. C'est vrai, mais ce fait risque de ne plus l'être d'ici quelques mois. En effet, l'opposition et les indépendantistes se renforcent de jour en jour, et la junte a tout intérêt de gagner dans une sorte de guerre éclaire. La première proie de la Retsvinie est logique : la Veltava. Le mouvement indépendantiste de Veltava est particulièrement bruillant et reçoit de nombreux soutiens de puissances voisines. L'éliminer, c'est ne plus courir le risque qu'il se fasse soutenir par les puissances voisines impérialistes et révolutionnaire. Mais en plus, la Veltava est isolée des autres mouvements et est idéologiquement opposée à la Junte. En réalité, pour la junte, l'élimination du Mouvement Indépendantiste de Veltava est une priorité absolue, après quoi le Régime militaire retournera son attention sur le front de l'est et de Slaviensk. Il faut absolument éviter le double front, car cela garantirai la défaite du régime militaire. L'opération avalanche est donc la première opération de la guerre et sera suivie de nombreuses autres qui auront pour but de sécuriser l'ensemble du territoire Retsvinien et d'enfin mettre un terme à l’étouffante insurrection.
But de l'opération : Pour la Junte militaire, l'objectif n'est autre que d'affaiblir suffisamment le Mouvement Indépendantiste de Veltava de sorte à ce qu'il soit rendu inoffensif pendant de bonnes années. La Junte estime que ce temps sera suffisant pour redresser le Régime et éventuellement permettre les autres opérations de la Quatrième Guerre civile. Cette opération est prévue comme un éclair s'abattant sur le front Veltavien, et ça tombe bien : La Veltava est bien défendue partout, sauf sur l'est. Les Ouainais défendent l'ouest et l'AFRE, fort de sa base sur le centre se concentre un peu partout, la Junte n'ayant pas pu observer précisément où était positionné ces satanés soldats de l'AFRE. L'affaiblissement du Mouvement passe d'abord par la neutralisation de son état-major que la Junte ne manquera pas d'harceler. Ensuite, il s'agit aussi de détruire les forces armées des insurgés, des Ouainais et de l'AFRE. Encore une fois, cela passera par une attaque éclair et une prise à revers des armées Veltaviennes, qui, encerclées, se rendront ou se battrons sans ravitaillement pour subsister. Et pour finir, toujours dans ce but, il faut détruire les capacités du mouvement à ce reconstituer. Pour cela, la Junte vise la prise de la ville d'Olê, à peu près l'unique réservoir démographique du Mouvement Indépendantiste de Veltava. Mais cela ne suffit pas : La Junte prévoit aussi de viser l'apport en armes étrangères en prenant l'unique aérodrome de fortune de l'insurrection (la Junte ne sachant pas encore qu'il existe un aérodrome Ouanais caché à quelques kilomètres d'Olê). Une fois le mouvement complètement atrophié, la Junte pourra poursuivre les opérations de "maintiens de l'ordre".
Légende
Région rouge = Contrôlé par les insurgés
Région noir = Contrôlé par le gouvernement Républicain
Rectangle jaune = aérodrome
Ligne grise = fortification
Hexagone gris = Secteur fortifié
cercle blanc = Secteur stratégiqueForme de l'Opération : L'Opération est vue comme un "coup de faux" partant de l'est (peu voir pas fortifié) et allant vers l'Ouest, prenant ainsi à revers les fortifications ouainaises, ainsi qu'à peu près toutes les défenses du Mouvement. L'attaque est une poussée continue jusqu'à la prise de l'état major insurgé et l'encerclement du saillant fortifié Veltavien. Après cette première poussé continue, la force d'assaut est remplacée par la seconde force d'assaut qui doit attaquer jusqu'à Olê et les fortifications Ouainaises. L'attaque, brutale et rapide doit handicaper le mouvement veltavien sur le long terme quelque soit le coût humain. En réalité, la Junte est tellement en supériorité numérique qu'elle n'a pas réellement à "économiser" ses hommes. L'opération s'articule sur des territoires accidentés difficiles d'accès, ce qui pourrait cependant retarder l'offensive. Forces engagées :
Régiment de combat Ouest ( 1 ère Brigade d'infanterie) -- Présent sur le front mais ne participant pas à l'opération
2000 soldats professionnels
2000 armes légères d'infanterie lv11
20 mitrailleuses lourdes lv10
5 cannons tractés lv7
20 camions de transport lv2Régiment de combat Centre ( 1 ère Brigade d'infanterie) -- Présent sur le front mais ne participant pas à l'opération
5 000 soldats professionnels
5 000 armes légères d'infanterie lv11
20 mitrailleuses lourdes lv10
10 cannons tractés lv7
20 camions de transport lv2Brigade de combat Est (2 nd Brigade d'infanterie) -- Présent sur le front et étant le groupe menant l'offensive
10 000 soldats professionnels
10 000 armes légères d'infanterie lv11
250 mitrailleuses lourdes lv10
15 cannons tractés lv7
50 camions de transport lv2Compagnie aéroportée -- Unité de combat déployée sur le front
80 soldats professionnels
80 armes légères d'infanterie lv11
10 mitrailleuses lourdes lv10
20 hélicoptères léger polyvalent lv1Régiment de réserve -- Unité de réserve absente du front, en réserve sur Taivaljärvi
3000 soldats professionnels
3000 armes légères d'infanterie lv11
3 cannons tractés lv7
10 camions de transport lv2 DCA retsvinienne -- En appui derrière le front
5 cannons antiaériens lv1 à Kuusikylä
20 soldats professionnels à Kuusikylä
20 armes légères d'infanterie lv11 à Kuusikylä
15 cannons antiaériens lv1 à l'est du MIV*
50 soldats professionnels à l'est du MIV
50 armes légères d'infanterie lv11 à l'est du MIV
Articulation des Forces : La Brigade d'infanterie positionnée à l'est est l'unique groupe servant l'offensive. Elle compte 10 000 hommes et doit enfoncer les lignes adverses là où elles ne sont pas défendues, c'est à dire sur le front est. Cette Brigade d'infanterie, renforcée par un appui d'artillerie sur tout le front, est également appuyée par un groupe de parachutistes venus déployés sur l'état major adverse dès le début de l'offensive, pour neutraliser le haut commandement adverse et perturber toute la chaine de commandement alors qu'elle est la plus cruciale : À l'instant où les armées de la Junte sont signalées par des observateurs insurgés, empêchant ainsi la réorganisation des armées séparatistes.
Les moyens d'artillerie quand à eux se concentrent dans la contre batterie et le bombardement des positions fortifiées de l'adversaire. Cependant, la Junte devra se passer d'aviation, entièrement consacrée au déploiement aéroporté, ainsi que de blindés, tristement absents du front. Mais, une DCA aide au moins à assurer la sûreté aérienne de la Retsvinie. Il est très probable que les adversaires de la République jouent sur leur avantage aérien pour gagner la partie.
Séquençage : Au 22/12/2017 à 00:00, l'offensive débute. Les armées de la Junte pénètre le front le plus discrètement et le plus rapidement possible. La région est peu peuplée et peu défendue, c'est l'occasion de progresser sans être repérés. Au 22/12/2017, au premiers accrochages avec des insurgés qui devraient arriver à 00:30, les cannons de la Junte ouvrent le feu sur les pièces d'artillerie ouainaises mises à contribution lors de l'escarmouche ayant lieu la veille ainsi que sur les zones fortifiées comme le saillant insurgé, la Junte connaissant ainsi la position approximative de certaines pièces. Les aéroportés sont alors déployés sur le Haut commandement adverse et doivent le nettoyer. Après quelques combats, la Brigade du front ouest atteint l'état major insurgé et évacue les aéroportés infiltrés qui se rendent à Kuusikylä en vitesse pour de nouvelles opérations éventuelles. Les insurgés, surpris, se replieraient probablement sur les positions de l'AFRE estalien et des ouainais, qui devraient soit rejoindre le front attaqué (option 1) soit rester sur leur positions (option 2).
Dans l'option 1, la Retsvinie en profite pour s'élancer sur les fortifications ouainaises, et l'opération Avalanche devient non plus une tentative d'atrophier le MIV, mais tout simplement une tentative de le détruire dans son entièreté. Dans cette option, l'ensemble des moyens déployés sur le front mènent l'attaque, étouffant numériquement les insurgés. Dans l'option 2, l'opération se déroule comme prévu initialement. Les ouainais ne convertissent pas leurs efforts à l'est pour contrer l'offensive et les deux armées se font face sans combattre pendant que la Brigade du Front de l'est continue sa poussée. Dans cette option, le mouvement survie même en cas de victoire de la Junte mais devient complètement atrophié, le saillant fortifié est encerclé et dévasté, les réserves démographiques sont perdues, les moyens logistiques pris par l'adversaire et le commandement finit sous les balles des aéroportés. Dans les deux réactions de l'Ouaine et de la C.S.N., la Junte y voit un moyen ou un autre de gagner.
Cependant, la Junte craint plus l'AFRE. Plus discret, plus professionnel, mieux équipé et ayant une meilleure marge de manœuvre. Disposant également de la FOB Ferhammer, l'AFRE est à peu près le seul capable de mettre en échec cette opération qui devrait durer seulement entre deux et trois jours. Dans le cas où l'offensive serait mise en échec, la Retsvinie se tient "prête" à user de son arsenal chimique qui a déjà démontré de son efficacité durant les escarmouches de fin 2016.
Commandement : L'opération est commandée par le Haut commandement du Front du sud Retsvinien. Ce Haut commandement, dirigé par le plus fidèle Général de Silovki, Rokossovski, est le haut commandement possédant le plus de moyens de toute la Retsvinie. Même si cela semble être un très bon point pour la Junte, le Commandement de la Junte est en réalité grotesque : Il est mal organisé, tournant autour des membres les plus fidèles du gouvernement du Général-Président, et priorisant le contrôle plutôt que l'efficacité. Ainsi, la relation avec le Général-Président et la fidélité au régime y joue plus que la performance sur le front. Heureusement pour la Junte, le manque globalisé d'informations uniquement accessibles au plus proches du Général-Président est compensé par l'excellence stratégique des officiers retsviniens et de leur expérience tirée de 80 ans de guerre presque continue.
Contraintes dues à l'environnement : Malheureusement pour la Junte, le terrain est accidenté, formé de nombreuses montagnes de basses altitudes et plateaux facilitant la résistance des insurgés. Mais d'un autre côté, la Junte est très avantagée par la taille de l'espace contrôlé par les insurgés, un peu inférieur à 1000 km². Ainsi, la petite taille de la région où se déroule l'opération limite tout repli de l'adversaire qui est forcé de tenir un front et ne peut pas reculer faute d'espace.
Autre avantage pour les insurgés, les combats se déroulent peu avant la fin de l'année, alors que la neige est partout sur le territoire des insurgés. Ainsi, les séparatistes ne se doutent pas que l'attaque ait lieu si tôt, mais cela réduira à coup sûr la mobilité des forces retsviniennes. Le territoire, bourré de neige et de gel, sera difficile à prendre.
Mais un autre détail important entre en jeu : La population locale, déjà très nettement favorable aux insurgés avant les ingérences étrangères de 2016, est maintenant manipulée par une propagande intensive de la C.S.N. et de la Fédération des peuples Estaliens. La résistance à l'invasion, pendant et après celle-ci, n'en sera que renforcée. 
*MIV = Mouvement Indépendantiste de Veltava
Toutes les armes déployées ici sont à retirer de l'Atlas retsvinien en cas de pertes.Il y a eu quelques modifications mineures sur la forme du territoire insurgé, notamment pour le rendre (un peu) plus propre sur la carte. Et j'ai pris la liberté de placer Ferhammer sur la carte selon les descriptions de Brown (Estalie).